Une fois passées les 1ères pages où le décor est et les personnages se mettent en place, j’ai été assez vite happé par l’intrigue.
Ce roman se situe en pleine crise financière de 2008 aux Etats-Unis et raconte avec cynisme l’effondrement d’une grande famille de la finance new-yorkaise.
Carter le patriarche, sa femme Ines et leur 2 filles Merill et Lily forment la famille Darling et sont à la tête d’un empire financier solide. La crise va fragiliser les liens d’amour et de confiance de tous ces personnages. La véritable question sera : doit-on faire face et se serrer les coudes ou bien tout simplement sauver sa peau ?
Le style de Cristina Alger est plaisant. Les chapitres forment une sorte de compte à rebours : les jours et les heures sont notés précisément comme si le temps était compté avant la chute.
Petit clin d ‘œil nostalgique : le roman m’a rappelé l’ambiance impitoyable de Dallas et de Dynastie !
Lecture agréable mais sans aucune surprise.
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Un grand merci à Masse critique Babelio et aux éditions Albin Michel pour cette lecture de la femme du banquier de Cristina Alger (traduction Nathalie Cunnington) et toutes mes excuses pour les quelques jours de retard. Beaucoup de travail et j'ai du le reprendre de zéro deux fois, m'étant lamentablement endormie (à cause de la fatigue pas du livre !!!)
Ce que je recherche avec les masses critiques et les partenariats est avant tout de sortir de ma zone de confort, de mes habitudes de lecture. Les thrillers financiers ne font pas partie de mes genres de prédilection et j'ai donc sauté sur l'occasion quand cette masse critique m'a été proposée.
L'intrigue rappelle - volontairement ? - celle des Panama papers, déroulant un scandale financier impliquant des hommes politiques et mafieux de moult pays soucieux de placer leur argent off shore afin de blanchir des revenus d'origine douteuse ou tout simplement (!) de se soustraire au fisc avec l'active complicité de banquiers et d'avocats genevois troquant aisément scrupules et éthique contre des niveaux de vie défiant l'entendement. Toute ressemblance avec des scandales bien réels ne me semble pas fortuite...
L'originalité du livre est d'aborder le scandale, le mystère en fait, du point de vue de deux femmes - et d'une troisième qui intervient en fin d'ouvrage - qui sont au départ périphériques au centre névralgique du mystère : l'épouse d'un banquier new-yorkais expatrié en Suisse disparu dans un mystérieux accident d'avion (et qui pourrait être un lanceur d'alerte) et une journaliste d'investigation dont le patron et mentor lui demande d'enquêter. Alors oui il y a beaucoup de rebondissements, de retournements de situation, de faux accidents et cadavres, peut-être un peu trop et les personnages sont tous brillants et séduisants mais franchement le livre ne m'a ni perdue ni exaspérée. Il est fluide, se lit très bien et je l'ai lu avec plaisir d'autant qu'il tombait au bon moment pour moi, celui où après quelques lectures très marquantes j'avais envie de légèreté et d'évasion. En plus, le propos ne se prend jamais au sérieux, avec petite cerise sur le gâteau un travail documentaire - on le sent- sur les ressorts du journalisme d'investigation, sujet qui m'intéresse énormément. Un bon moment de lecture.
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Qui aurait dit qu'Edith Wharton croiserait un jour Gordon Gekko, le très cynique héros de Wall Street? C'est la proposition surprenante de Cristina Alger. Une plongée dans la haute société américaine, le thème de prédilection de la romancière, à travers le prisme d'une escroquerie financière qui se compte en milliards de dollars. Un roman efficace et divertissant. Comme une bonne série américaine.
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Ce livre m'a permis de constater que Babelio avait prévu un item "abandonné". Je me disais justement qu'il faudrait en rajouter un.
Ce roman n'a pas réussi à m'intéresser et après 120 pages environ, j'ai laissé tomber.
Pour commencer, le monde de la finance ne m'a jamais passionnée. Fonds spéculatifs, SEC, contreparties, ... Je n'y comprends rien.
L'histoire se déroule en pleine crise financière de 2008 et les héros du roman sont tous concernés de près par les répercussions.
Il y a la puissante famille Darling avec le patriarche Carter, le gendre Paul, ... Mais aussi leurs proches, leurs employés, des journalistes, ...
Je pense que cette histoire n'était pas pour moi. L'ennui est arrivé très vite.
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À la veille d'un long congé férié, celui de la Thanksgiving, un compte à rebours s'amorce pour la famille Darling résidant sur Park Avenue, une des rues les plus prestigieuses de New York City et dont la fortune familiale, construite sur des investissements douteux, sera ébranlée par un colossal scandale financier. Un thriller psychologique aux personnages bien développés et à l'écriture d'une efficacité redoutable. Certains faits nous font penser immédiatement à l'affaire Bernard Madoff survenue en 2008 et l'auteure sait de quoi elle parle, issue elle-même d'une grande famille de la finance new-yorkaise. Un roman intéressant, intelligent et qui porte à une réflexion douloureuse sur la société américaine et sur la misère des riches.
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Ce roman c'est d'abord une immersion très documentée dans le monde de la finance à New York. Les termes sont précis et les rouages du fonctionnement des sociétés bien maîtrisés par l'auteure. Les spéculations, les manipulations...énoncées nous paraissent plus vraies que nature, résonnant dans notre esprit comme des faits déjà entendus. Mais ce roman c'est aussi une saga familiale. Ces êtres si calculateurs ressemblent finalement à tout un chacun avec le désir de satisfaire sa famille et d'apporter à tous un peu d'affection. De plus, tout au long du récit, les informations sont distillées par petites touches....et le lecteur a hâte de savoir comment cela va se terminer.
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Une description acérée et fine du monde de la finance, de la richesse de familles américaines où tout n'est que dans l'apparence sauf quand le malheur arrive, là les masques tombent. Un livre-fleuve prenant et idéal pour les lectures de week-end ou de vacances.
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Si - sommes toutes - la lecture est agréable, une fois la dernière page tournée, c'est une immense impression de déjà vu qui apparaît. Les personnages sont hyper typés - le patriarche surproctecteur de son clan mais finalement pas si clean et plus fragile qu'il n'y paraît. La fille si jolie, si mondaine mais également tellement superficielle et puis sa sœur aînée, moins bling bling mais beaucoup plus belle à l'intérieur... Le milieu de Wall Street avec les avocats véreux et les traders avides et sans morale... Et enfin, New York, les Hamptons et les new-yorkais de la WASP.... L'intrigue est tout aussi commune : des fonds qui disparaissent, des imbroglios boursiers... Même l'épilogue ne surprend pas... Des clichés, des clichés, des clichés !
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Le système bancaire suisse. Les comptes off-shores. La corruption des hommes politiques. L’argent sale des dictatures. Voici les principaux thèmes de ce roman très plaisant à lire. J’ai passé un bon moment de lecture.
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Deux personnages sont suivis tout au long du récit :
Annabel, la femme du banquier Matthew Werner, jeune et brillant élément de la banque Swiss United. C’est elle qui donne son titre au roman.
Marina, journaliste américaine, fiancée à Grant Ellis. Grant, issu d’une grande famille américaine, est le fils de James Ellis, lequel se prépare à être candidat à l’élection présidentielle américaine.
Dès les premières pages, deux drames surviennent, chacun d’eux touchant une des deux femmes : Matthew, le mari d’Annabel, disparaît dans le crash d’un avion privé. Duncan Sander, patron et mentor de Marina, est assassiné, juste après avoir lancé Marina sur une enquête, au cours de laquelle elle reçoit d’un inconnu une clé USB au contenu explosif.
Ces deux drames se rejoignent car ils ont une même cause : les deux personnes disparues s’apprêtaient à faire des révélations concernant les activités illégales de la Swiss United : blanchiment d’argent pour le compte de dictatures, évasion fiscale, corruption de fonctionnaires…
Annabel, ignorant tout des activités de son mari, et profitant jusque-là d’une vie confortable et luxueuse, est alertée par des précisions fournies par la police suisse sur la disparition de Matthew et qui se révèlent falsifiées. Elle se met à enquêter en solitaire sur l’activité réelle de son mari, et se retrouve bientôt en possession de l’ordinateur personnel de celui-ci. Grâce à l’aide d’un ami informaticien, elle prend connaissance des révélations que son mari s’apprêtait à faire, mais se rend compte aussi que sa situation devient extrêmement dangereuse, car les anciens collègues de Matthew la suspectent d’avoir tout découvert.
De son côté, Marina se rapproche d’amis journalistes qui l’aident à dépouiller les données de la clé USB pour les publier dans la presse dans le style « Panama papers », et c’est une course contre la montre car tant que tout n’est pas rendu public, son mystérieux informateur est en danger de mort.
Bien sûr, il n’est pas question de raconter comment tout cela se termine, mais la tension demeure jusqu’au bout du roman.
Dans le parcours d’Annabel, j’ai retrouvé beaucoup d’éléments d’un autre roman, « La Firme » de John Grisham : un jeune et brillant diplômé, embauché avec un salaire de rêve, se donne tout entier à son travail et se dévoue totalement à son entreprise. Puis, lorsque apparaît le vrai visage de cette entreprise, il est lui-même tellement engagé qu’il ne peut plus retourner en arrière. Matthew, puis Annabel, à mesure qu’ils progressent dans leurs découvertes, sentent en même temps le danger s’accentuer et les menaces se préciser. On vit tout le drame des lanceurs d’alerte : révéler ce qu’ils savent peu mettre en péril leur carrière, voire leur vie, mais ne pas le révéler fait d’eux des complices qui seront condamnés quand la vérité éclatera.
Pour le cas de Marina, j’ai un autre roman de comparaison : « L’argent des autres », de Justin Cartwright, ou une jeune journaliste, renseignée par un informateur anonyme, s’attaque à une puissante banque d’affaires de la City, coupable d’énormes malversations. Mais chez Cristina Alger, il y a moins d’humour et plus de tension dramatique. Marina côtoie des gens très puissants, proches de son futur beau-père, et les menaces se précisent rapidement, allant jusqu’au recours à un tueur à gages.
J’ai trouvé dans ce livre une bonne description de l’état d’esprit d’Annabel, Marina et leurs amis, dans une situation qui est maintenant assez connue, suite par exemple à l’affaire de Julian Assange et des « Wikileaks ». L’auteur nous fait partager l’angoisse qui étreint Annabel, mais aussi une de ses amies, prise dans le jeu du chat et de la souris, ses ennemis sachant qu’elle a découvert certaine choses sans savoir précisément lesquelles…. Cristina Alger, que je découvre avec ce livre, possède un réel talent de récit psychologique. Elle dépeint également d’une manière ironique et assez cruelle la haute société de Genève ou de New York, où il importe avant tout de présenter une image souriante et sereine, et d’éviter tout scandale.
En ce qui concerne l’intrigue elle-même, on pourrait même dire le scénario, je suis plus réservé : le suivi en parallèle de deux enquêtes convergentes menées par des personnages distincts est parfois assez compliqué, et j’avoue que j’ai dû relire une deuxième fois le livre pour vérifier que tout était bien cohérent. Il me reste un doute : qui a cambriolé l’appartement d’Annabel ? Quelquefois au moment où une enquêteuse se trouve bloquée, des faits nouveaux se révèlent de façon quasi miraculeuse, et assez artificielle. Une partie de la solution est basée sur le fait qu’on a pensé que dans telle situation, tel personnage ferait telle chose… ce qui est un pari pour le moins risqué …. Et pour tout dire, la clé de l’intrigue et son dénouement me paraissent très invraisemblables, ce qui a fait baisser d’une étoile la note que j’envisageais pour cet ouvrage.
Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel de m’avoir permis de découvrir la plume de Cristina Alger, que je relirai sans doute à l’occasion.
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La famille Darling fait partie de la jet set New York. Carter, le père, dirige un fonds d'investissement, Inès , la mère, organise des diners de charité. une fille , brillante , est avocate et l'autre est dans l'habillement pour chien, raffinement de la jet set locale.
Cette famille va être prise dans le tourbillon des affaires dès qu'un collaborateur , sur le point de chuter pour des procédés rappelant étrangement Madoff, se sera suicidé...
Roman compliqué à suivre même pour des initiés au monde de la finance. L'auteur fait constamment des flash back qui me semblent nuire au suivi d'une histoire qui aurait pu tenir en 200 pages. Les personnages sont caricaturaux , avec les gentils et les sans scrupules.
De plus, la traduction m'a semblé parfois limite, avec notamment un fabuleux "les mails sont conservés chez le serveur !"
Alors certes l'intrigue est globalement intéressante mais trop digressions y nuisent grandement.
Enfin, très déçu de ne pas avoir de suite de l'investigation des journalistes dont les révélations auraient pu modifier grandement la tournure des évènements. Il y avait vraiment matière à faire mieux.
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C'est un thriller qui est très court mais efficace...
J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire parce qu'au début, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages mais ensuite je l'ai trouvé addictif et il se lit très vite.
J'ai bien aimé cette lecture, l'enquête est intéressante et j'ai aimé l'histoire et les thèmes abordés.
Je n'avais pas deviné le dénouement même si je n'ai pas eu l'effet Waouh, j'ai été surprise mais pas scotchée par cette fin !
Je n'ai pas réussi à m'attacher à Nell, le personnage principal et c'est dommage car ça joue forcément sur mon avis final.
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Cela faisait bien longtemps qu un livre ne m avait pas tenue éveillée la nuit ! L auteur dépeint avec une superbe acuité le monde de la finance a New-York. On y découvre un univers où tous les coups sont permis, où la morale et l éthique ont depuis longtemps été remisée au fond du placard. On est happé par cette histoire comme on le serait par un bon polar. Un livre qui mérite vraiment le détour et qui est disponible en poche.
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J'ai trouvé que ce livre se lisait très bien. Le style de l'auteur a fait que je me suis trouvée happée dans l'histoire. Et ce, malgré le fait que je ne compris pas la totalité des événements financiers.
Le début est un peu lent et soudain le monde dans lequel évolue les protagonistes explose et le rythme s'accélère.
Le suspens et le style aident à rester accroché à l'histoire. Mais j'ai trouvé la fin un peu abrupte, je pensais que l'accent serait plus mis dans le déroulement de l'histoire sur les états d'âme de Paul Ross et Merrill Darling, sur la palette des sentiments qui ont dû les traverser à ce moment.
Il est conseillable également de tenir un registre des personnages tant ceux-ci sont nombreux et de savoir dès le début ce qu'est une chaîne de Ponzi.
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Pas du tout réussi à finir ce truc... Je pensais lire un livre léger et facile mais finalement non...
Après m'être laissée emporter les 50 premières pages où les riches bourgeois New-Yorkais présageaient de délicieux scandales je me suis finalement perdue dans les 50 suivantes où l'auteur tente de monter un complot financier incompréhensible et inintéressant...
C'est une très pâle copie de Bret Easton Ellis et c'est dommage qu'il ait même eu la prétention de faire du style alors qu'il n'en avait pas besoin pour pondre un bon roman d'été.
Résultat, roman d'été raté et ennuyeux et roman sociétal et hype complètement raté également...
Je suis un peu dure mais la déception a été proportionnelle....
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La crise financière vue d'en haut. Lorsque l'on a atteint les derniers échelons de l'ascension sociale New-Yorkaise, d'où rien ne semble pouvoir arriver et qui rend dès lors la chute plus rude encore.
Entre critique sociale et thriller financier, Cristina Alger nous donne un formidable livre écrit de l'intérieur de ce monde de la finance.
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Ce thriller mêle intrigue autant économique que politique et s'inscrit parfaitement dans l'actualité en évoquant des scandales tels que le Panama Papers. L’occasion d’explorer les relations bancaires troubles entre des individus influents, les malversations financières et les montages visant à cacher ou à blanchir de l'argent. Ce roman se distingue par son réalisme, citant des noms de personnalités célèbres, ce qui lui confère une réelle pertinence. "La Femme du Banquier" expose ainsi les rouages complexes d'un monde financier impitoyable, où la légalité peut souvent être contournée grâce à la complicité d'instances financières et de juristes.
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