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Critiques de Cynthia Fleury (113)
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Armistice

A l'occasion du centenaire de l'armistice, Gallimard a proposé à différents écrivains un hommage aux poilus. Le résultat est sublime. Trente et un auteurs contemporains se livrent à l'exercice difficile. Daeninckx, Hatzfeld, Jourde, Moï, Rufin, pour n'en citer qu'une poignée ont accepté cette écriture mémoire.

Chaque texte est illustré par une peinture, une gravure, un dessin. C'est ainsi que j'ai découvert l'histoire de vie et les peintures de Rik Wouters.



Cet ouvrage collectif fait écho aux chefs d'œuvre qui ont eu pour sujet la 1ere guerre mondiale: Voyage au bout de nuit, Les sentiers de la gloire, Au revoir là haut, capitaine Conan...



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Ce qui ne peut être volé

Un essai de 37 pages. Il faudrait probablement quelques armoires pour réferencier les évocations, les appels les signes multiples envoyés à toute volée par Cynthia. C'est un bouillonnement d'idées et de propositions, un manifeste, une charte.



Cynthia Fleury est admiratrice de Georges Canguilhem, et à ce titre elle voit l'homme blessé, le malade non comme quelqu'un qui serait "différent", qui devrait ou pourrait être marginalisé ou institutionalisé, mais comme un membre à part entière de la societé. L'essai part d'ailleurs du constat de l'universalité de la vulnérabilité. Prenant ce constat en main, Cynthia se demande comment " concevoir des modes d'être ou d'agir résilients, sucseptibles de refonder des émancipations et des capacités ... de faire advenir " le réel" ."



Sa pensée va bien au delà des soins en clinique, et co-opte l'architecture, le droit, la politique. Ainsi souhaite t-elle promouvoir la vue ( l'espace ouvert) et le silence ( qui permet d'accéder au spirituel, favorise la concentration et encourage le bien-être). Elle affirme le capacité réversible et capacitaire de la vulnérabilté : elle peut inspirer, guider, orienter. Elle souhaite aller au-delà de la rationalité instrumentale pour promouvoir la générosité. Ceux qui vont "habiter" une réalité à construire doivent pouvoir la co-déterminer. Prendre soin donne des droits. Donner une place au sacré, essentiel pour la santé mentale de l'homme - un sacré qu'elle n'assimile pas nécessairement à la religion. L'éloge de la furtivité ( "vivre sous les radars"). Comprendre ce qui demeure ici et maintenant. Une réference au compagnonnage ...



Je ne vais pas attribuer une note à cet essai. Il est trop riche, trop ouvert sur l'horizon, il compte bien trop de dimensions pour pouvoir le ramener à quelques paragraphes, voir à une poignée d'étoiles. Si je n'ai pu qu'entrevoir les visions lointaines qui peuplent la pensée de Cynthia dans le sprint qu'est cet essai, elle m'aura, comme à son habitude, ouvert des portes, et des fenetres qui me permettent des regards auxquels je ne suis pas habitué. Merci !



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Ce qui ne peut être volé

La collection "Tracts" est une mine de mini-essais (ou longs manifestes) souvent passionnants. Celui-là traite des choses élémentaires nécessaires à une vie décente. C'est un texte généreux et rigoureux, parfois abscons, toujours intéressant. Programmatique cependant car il s'agit en réalité de ce qui ne DEVRAIT PAS pouvoir être volé et qui l'est cependant, et à ceux qui manquent aussi de tout le reste. Le droit à un environnement silencieux, le droit à une vue dégagée, le droit à la santé ou au temps long... J'admire toute l'intelligence déployée. Même si j'en vois peu les effets dans la société.
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Ce qui ne peut être volé

« Nous, villes, sommes conscientes que les populations démunies sont les plus touchées par les problèmes de l'environnement (bruit, pollution de l'atmosphère

par les gaz d'échappement, insuffisance des équipements, insalubrité des logements, manque d'espaces verts) et les moins aptes à les résoudre.

L'inégalité des richesses est à l'origine de comportements insoutenables dont elle rend l'évolution plus difficile. Nous voulons intégrer à la protection de l'environnement les exigences sociales essentielles de la population ainsi que les

programmes d'action sanitaire, de l'emploi et du logement. Nous voulons tirer les leçons des premières expériences de modes de vie durables, de manière à pouvoir améliorer la qualité de vie des citoyens plutôt que simplement optimiser la consommation. »….

CHARTE DES VILLES EUROPÉENNES POUR LA DURABILITÉ- CHARTE D'AALBORG-Danemark, le 27 mai 1994.



1994, Nous les villes d’Europe….

2022, Nous, compagnons de la planète Terre . Charte du Verstohlen.



28 ans séparent ces deux Chartes.

La réflexion se poursuit, l’intelligence est là. Les cerveaux sont là. Alors quoi ? Question morale ? Question politique ? Comment saisir les enjeux, comment regarder cette misère qui progresse, ces richesses qui s’entassent , ces dangers environnementaux, ces crises ou plutôt catastrophes climatiques, humanitaires, sociétales, ces déserts sanitaires, ces océans de carbone, ces villes qui emprisonnent et qui encagent….

« Les mondes urbains et ruraux ne peuvent se transformer en

prisons où tout édifice arrête le regard : murs et bêtise ont ceci de commun qu’ils tuent les perspectives ».

Comment reprendre soin ?

Perspective...voilà un mot porteur, voyageur, un mot voyant. Une vue, une vision, un panorama, une cartographie, une écriture, un récit… Tout nous relie et nous raconte.

«  pas de soin du climat sans un climat de soin » !

Penser un écosystème total : le monde. Penser la ville c’est également penser la campagne, la forêt, c’est penser tous les réseaux reliant et interconnectant le Vivant. Partout.

C’est aller plus loin , projeter sa pensée. Au delà d’un territoire, d’une ville, d’un pays, d’un continent. Explorer, enquêter.

Recenser nos vulnérabilités ( hotspots), les soigner. Penser pour panser ? Fureter, tel doit être le prologue qui s’inscrira sur la feuille de la nouvelle route que, nous, furtifs compagnons, nous rédigerons.

Se mettre en capacité d’expérimenter de nouvelles normes, qui, après validation pourront être appliquées, déployées. Pas au nom du profit ou de la croissance mais dans un esprit de soin. Hors cadre, hors champ, de cette liberté, de ces audaces dépend notre survie. Nos paysages seront les premiers vers de notre futur Poème.

«  Nous prenons soin des choses qui nous inspirent. Mais cette attention est à mener au nom d’une collectivité, à destination d’un interet pour éviter toute captation strictement personnelle. Les travaux d’Ostrom ( Elinor Ostrom ) sur les comuns sont bien évidement incontournables pour penser les modes nouveaux de propriété ».

«  Ce n’est pas le capital qui est ici garant de la propriété, c’est le soin qui l’est. Les propriétaires sont ceux qui prennent soin. »



Notre monde est en souffrance, nous souffrons.

La philosophie du soin est une théorie morale et politique.

Ces théories ne peuvent être édifiées sans faire appel à l’intelligence de tous, sans dialogues entre nos savoirs et nos intelligences.

Il nous faut trouver une issue. Nous échapper d’un système clos qui n’offre aucune perspective et qui condamne l’avenir.

Alors bâtir, bâtir pour espérer demeurer.

Bâtir non sur des ruines, mais à partir de ce que l’histoire du monde a engendré. Le meilleur comme le pire.

L’histoire du monde n’est pas seulement celle des hommes, c’est l’histoire des roches, des glaces, des fleuves, des nappes souterraines, l’histoire des courants des vents. Tout a fait son chemin pour parvenir au présent . Tout, jusqu’à la lumière.

«  ...car nous bâtissons toujours pour d’autres peuples, d’autres temps, d’autres espaces, d’autres espèces. Il y a toujours un surcroît , une place pour le prochain, une forme d’hospitalité qui ne dit pas son nom, qui a les habits de l’universalisme, mais qui n’a pas ses mauvaises manières lorsqu’elles sont perverties par un réductionnisme ethnocentré ». Humanisme : j’écris ton nom.

Charte du Verstohlen…. Verstohlen : furtif….

Invisibles...mais voyants !

"Nous sommes la nature qu’on défonce.

Nous sommes la terre qui coule, juste avant qu’elle s’enfonce.

Nous sommes le cancer de l’air et des eaux, des sols, des sèves et des sangs.

Nous somme la pire chose qui soit arrivée au vivant. OK. Et maintenant ?

Maintenant, la seule croissance que nous supporterons

Sera celle des arbres et des enfants.

Maintenant nous serons la nature qui se défend.

(P 520) ", les furtifs, extrait, A. DAMASIO.

« Tel est le chemin éternel de l’humanisme : comment l’homme a cherché à se construire, à grandir, entrelacé avec ses comparses,pour grandir le tout, et non seulement lui-même, pour donner droit de cité à l’éthique, et ni plus ni moins aux hommes. Quand la civilisation n’est pas soin, elle n’est rien. » Cynthia Fleury. Le soin est un humanisme, tract Gallimard , extrait.



Astrid Shriqui Garain





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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

déjà, le titre m'avait fait douter… (pour qui n'a pas détecté ou pas compris les calembours, ils sont expliqués dans les premières pages ; il m'a même semblé que les paragraphes sur Melville et sa baleine n'avaient de raison d'être-là que de justifier « la mer » ; non, Lacan est mort).

Dans le contenu j'ai trouvé beaucoup de redondances (pour ne pas dire remplissage) et peu d'idées percutantes, saillantes, innovantes.

Mais c'est malheureusement la loi du genre. (l'amère loi du genre. Zut, voilà que je m'y mets aussi !)
Lien : https://www.edilivre.com/app..
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Bien plus qu'une simple lecture, CI-GÎT L'AMER a été pour moi, à titre plus personnel, une véritable expérience. Ceci dans le sens où on parlerait par exemple, lors d'une manifestation artistique, de "vivre une expérience artistique" pour évoquer cette dimension de proximité et d'intensité présentes et à laquelle aucune conception purement muséale de l'art ne pourrait normalement nous faire accéder...

Bien que la réflexion philosophique y soit approchée dans toute la complexité des notions qu'elle implique habituellement quand pratiquée à haut niveau comme c'est le cas ici, et bien que l'auteure ne cède à aucun moment à la tentation de les rendre à tout prix accessibles à tous, le développement de sa pensée philosophique ne se résume jamais à une spéculation purement abstraite, n'opposant à mon sens aucune résistance à pouvoir être incarnée et à intégrer la vraie vie. Cynthia Fleury n'hésite pas d'ailleurs, elle-même, à franchir parfois ce pas, et c'est alors de sa voix à elle, individuée – cette notion d'individuation étant par ailleurs un des socles de cette pensée libératrice face à l'individualisme croissant produit par nos sociétés actuelles néo-libérales- c'est de sa voix subjective que la démonstration s'empare subitement, rebelle à toute forme d'académisme. Pour l'illustrer, citons ce passage où elle s'exprime personnellement à propos de Rilke : «Moi, qui ne suis pas poète, je reste à l'écart de cette violence magnifique, que je perçois trop ardente pour ce corps ridicule qui est le mien, je me tiens à distance, incapable de vivre autant d'émotions sans en avoir la nausée, je me tiens à l'écart pour écrire, certes des choses plus insuffisantes, mais qui tentent d'expliquer (...) comment, malgré tout, on peut tenir dans ce monde, hors du ressentiment et même de l'amertume, hors de l'échine courbée devant l'absence de sens. L'Ouvert. L'Ouvert. Quand j'ai lu cela, à la fin de l'adolescence, j'ai compris qu'était là un salut, peut-être le mien. »



Bien-sûr, il y a tout de même dans ce livre des développements, des passages où le lecteur (selon son «background» personnel en matière de concepts et d'histoire de la philosophie) pourra se sentir plus ou moins «largué». Mais serait-ce du fait que, parallèlement à une brillante carrière de philosophe, Cynthia Fleury exerce également en tant que psychanalyste, et que s'occupant en même temps de soigner -un rôle qui doit, selon elle, chercher avant tout à être « humble, simple et efficace »- , l'auteure sait se montrer à ce point attentionnée et apte à trouver dans le paragraphe qui suit les mots pour que cette pensée qu'on vient de lire et qui, à première vue, avait semblé si sophistiquée, prenne soudain corps, entraînant le lecteur à y voir plus clair et donnant même par moments l'impression (illusoire , certes, mais ô combien agréable et évocatrice !) que les mots lui sont directement et personnellement adressés, à «Moi, qui ne suis pas philosophe et qui reste à l'écart de cette démonstration magnifique, que je perçois trop dense pour ce corps ridicule qui est le mien (...) et m'invitant alors, moi aussi, à l'Ouvert »!!!



Quant à la démonstration elle-même, celle-ci n‘est pas, bien évidemment, ni à refaire ni même à résumer dans le cadre de ce billet. Je vous laisserai le plaisir de prendre le temps nécessaire pour la savourer, tout en vous souhaitant aussi personnellement qu'il m'a été donné à moi de la parcourir et de «vivre» cette belle expérience! Pour ce faire, je vous conseille, par contre, de laisser de côté tout apriori ou tout jugement hâtif concernant un pseudo intellectualisme ou un supposé «lacanisme» abscons dont certains lecteurs de ce livre ont pu affubler l'auteure. Ainsi par exemple des notions de « l'amer », «la mère » et « la mer », qui à mon sens ne constituent absolument pas un simple jeu de mots «lacanien» et gratuit, renvoyant au contraire, de manière très intense et polysémique, à la fois symbolique et imagée, à la question centrale de ce livre : comment dans le parcours qui partant de l'amertume (l'amer) laissée inévitablement par le sentiment d'incomplétude, de séparation à l'origine de la vie et représentée ici par la séparation avec la mère, le sujet pourrait-il réussir à s'individuer , à s'extraire de cette souffrance liée à son incomplétude et à sa finitude, non d'une fois pour toutes - mission impossible! -, mais à chaque fois que celle-ci est réveillée tout au long de son existence, comment arriver à tisser un autre lien avec le Réel dont le sens ne cesse d'échapper, lui permettant de se positionner en dehors de l'amer, de prendre le large et de goûter au sentiment «océanique» de communion avec le monde qui l'entoure (la mer) ? Comment éviter par ailleurs que cette amertume se transforme en ressentiment, «un des maux les plus dangereux pour la santé psychique des individus», mais aussi pour le fonctionnement de la démocratie ? Comment s'en prévenir individuellement et collectivement ?



Ce sont là les questions urgentes et cruciales posées par CI-GÎT L'AMER, à un moment de notre Histoire où nous sommes de plus en plus confrontés au développement effréné d'une économie néo-libérale et mondialisée, où les individus, devenus interchangeables, sont réifiés et, de plus en plus souvent, ne se sentent pas reconnus en tant que tels, à un moment où de nouvelles technologies, et tout particulièrement le développement exponentiel d'une intelligence artificielle, leur proposent sans cesse de nouvelles modalités «d'expériences dissolvantes» conduisant à un sentiment de vide et de non-sens...Et qui sont autant d'éléments, selon Cynthia Fleury, susceptibles de produire massivement du ressentiment et, à terme, de mettre en échec tout idéal commun de construction démocratique.

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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Ce livre, à cheval entre la philosophie politique et la psychanalyse, met sans doute le doigt sur l’un des maux qui caractérisent notre époque : le ressentiment.



Au fil des pages, Cynthia Fleury lève peu à peu le voile sur ses mécanismes, ses dynamiques, tant du point de vue subjectif et individuel qu’au niveau plus politique et collectif. En filant le jeu de mots (l’amer, la mère et la mer) tout au long de cet essai, l’auteur nous pousse à mieux cerner ce système de pensée nauséabond, cette maladie presque, qui peut toucher n’importe qui.



En montrant que le ressentiment est un processus de “rumination” qui enferme peu à peu l’individu dans un délire victimaire permanent, conduisant à la haine de l’autre, des autres, elle nous met en garde contre ses dérives, en particulier lorsque celui-ci en vient à affecter un groupe d’individus, phénomène bien connu dont le fascisme est sans doute l’exemple le plus parlant.



Forte de son expérience en tant que clinicienne, elle reconnaît volontiers que s’en extraire est extrêmement difficile. D’un certain optimisme, et en s’appuyant sur de nombreux penseurs, elle nous offre des pistes de réflexion en guise d'antidotes contre le ressentiment. L’une d’entre elles étant l'œuvre, dans ce qu’elle a de plus créatrice. Car si le ressentiment pousse le sujet à s’enfermer dans la passivité et l’inaction, créer et agir obligent l’individu à se projeter, à s’ouvrir au monde, et à sublimer ce sentiment nuisible et destructeur.



A travers ce livre, Cynthia Fleury fait le pari de la liberté, et plus important encore, dresse les contours d’un principe de responsabilisation de l’individu contre toute forme de victimisation permanente. Elle montre que l’individu à le choix, qu’il peut. Un livre doux-amer en somme : doux parce qu’il nous parle de manière claire et bienveillante, amer parce qu’il décrit une triste réalité. A lire d’urgence.
Lien : https://mon-imaginarium.wixs..
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Cette excellente analyse des ressorts d'un cancer qui ronge nos sociétés démocratiques, des gilets jaunes aux trumpistes, relie très pédagogiquement la frustration individuelle à sa cristallisation collective, sans occulter les raisons objectives qui jettent les individus dans le gouffre du ressentiment, mais sans faire l'impasse sur leur responsabilité personnelle dans ce processus. Bon, on est quand même un peu largué par moments si, comme moi, on n'a pas fait khâgne-hypokhâgne, et j'ai toujours l'impression, avec ce type d'essai, que l'auteur déroule sur plus de trois cents pages ce qui serait tout aussi bien expliqué en cinquante. Probablement un travers de ma formation de juriste adepte de la concision…
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Livre qu'une amie m'a offert. Je n'ai malheureusement pas les codes, pour lire ce livre trop intellectuel. Un livre compliqué où il faut maîtriser le vocabulaire psychanalytique, philosophique, politique. Intéressent, mais trop dure a lire.je reste sur ma frustration
Lien : HTTPS://hakima.benamer@free.fr
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

L'écriture est prétentieuse et élitiste.

Néanmoins, Cynthia Fleury nous fait souvent regretter d'avoir tourné les pages trop rapidement. Elle nous parle notamment de l'âme avec poésie et sa conception du feminisme avec sincérité.
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Cynthia Fleury, philosophe ET psychanalyste (ça fait toute la différence), explique le ressentiment. Ses mécanismes, le "piège" qu'il peut représenter, tant à titre individuel qu'à titre collectif, et donne quelques pistes pour en sortir, pour le "sublimer". Et notamment la littérature :

"Le territoire littéraire permet de sublimer tous les ressentiments et de goûter précisément l'amertume des choses, des êtres, des idées."

Nous autres, lectrices et lecteurs, avions déjà deviné n'est-ce pas ?

C'est accessible (avec un dico à côté quand même), éclairant et passionnant et, au bout du compte, apaisant, comme tout ce qui permet de mieux se comprendre, seul(e), ou les uns les autres, au choix...
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Vous est-il déjà arrivé de vous dire que vous vous étiez trompé de livre ?

Séduit par le sous-titre (il est vrai que le titre aurait du éveiller en moi une certaine méfiance), car il me semble que le ressentiment est à l’œuvre dans ce qui conduit notre pays dans une voie dangereuse, et que cet aspect mérite d’être exploré par quiconque s’intéresse au devenir de nos sociétés, et conquis aussi par des titres de chapitres (connaissance et ressentiment, ressentiment et égalitarisme, l’atteinte au langage, humanisme et ressentiment, la faculté d’oubli, …), très liés à des thèmes que j’ai toujours eu le désir d’explorer, je n’ai pas été suffisamment attentif à ceux qui pointaient sur des méthodes de l’analyse (c’est en l’occurrence, le bon terme) que je trouve bien plus contestables pour la connaissance de la réalité (soigner le colonisé, dans le contre-transfert, capitalisme réification et ressentiment).

En y regardant de plus près, j’aurais découvert des modes d’examen des questions politiques et sociologiques qui, s’appuyant beaucoup sur l’argument d’autorité, avec une avalanche de citations d’auteurs plus ou moins réputés, n’hésite pas à assumer des contradictions, et à accepter qu’une chose soit vraie en même temps que son contraire (par ex, dans un chapitre intitulé "santé et démocratie" où l’auteur cherche à justifier une fois de plus l’usage de méthodes psychanalytiques à l’examen de comportements de groupes : "beaucoup considèrent à juste titre que l’analogie entre le corps individuel et le corps collectif n’a pas de sens. Ils ont raison", explique-t-elle, pour affirmer, une ligne plus loin exactement le contraire "pour autant, ne pas les lier est tout aussi ridicule". Et hop, le tour est joué, la voie est libre à une poursuite de l’utilisation absconse de l’analyse freudiano-adornienne aux questions essentielles que pose la survie de la démocratie à l’ère du ressentiment.

Bref, voilà un livre que j’aurais pu me passer de lire, comme j’aurais pu ne pas m’acharner à en poursuivre la lecture, certes de plus en plus rapide, jusqu’à la fin. La curiosité sur la manière dont l’auteur saurait maintenir sa méthode d’examen jusqu’à son terme m’a soutenu dans cet effort.

Et je me trouve, pour la première fois depuis ma première intervention sur Babelio, bien embarrassé au moment de lui attribuer une notation, car, s’il s’agissait de s’en tenir à ce que le livre m’a apporté, c’est à dire peu de choses, dans la réflexion sur nos sociétés, il convenait de lui attribuer la note la plus basse. Pour autant (comme dirait l’auteur), après tout, si je me suis trompé de livre, cela veut-il dire qu’il n’a rien à dire à d’autres types de lecteurs qui seraient capables de donner un sens à la notion d’inconscient collectif, tout simpliste et donc dangereuse qu’elle m’apparaisse à moi ?

Je m’abstiendrai donc de lui donner une note
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

La thématique est passionnante : dépasser le ressentiment, le sublimer et éviter la posture victimaire, éviter la rumination.

En revanche, si certains passages sont lumineux, d'autres sont ardus voire abscons.

Cynthia Fleury analyse les mécanismes du ressentiment, ses conditions objectives qu'elle ne nie pas, des époques plus propices au ressentiment (la nôtre) et donne des exemples de dépassement, de , voire de sublimation (Montaigne, Fanon, Rilke).

L'analyse, l'action, la générosité, la capacité à admirer, à symboliser, à créer permettent de dépasser et même de sublimer " la jouissance de l'obscur".

Elle distingue l'amer qui représente la perte, le frustration, la nostalgie qui ne mène pas nécessairement au ressentiment de la mer qui symbolise l'Ouvert (notion de Rilke) et enfin la mère qui représente protection et séparation.

Passage sur le ressentiment collectif avec l'exemple du fascisme qui joue à la fois sur le narcissisme blessé et sur la persécution, sur la haine plutôt que sur l'action.

La personnalité ressentimiste reste passive (la passivité amènerait à l'agressivité plutôt qu'à l'action), peu sensible à l'humour, à la capacité à admirer, symboliser, créer, enfermée dans de fausses représentations, dans le déni de responsabilité.

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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Pas évident de lire Cynthia Fleury. Beaucoup de notions de psychanalyse. De plus, le style, le vocabulaire, les tournures de phrases alambiquées, font que ce livre n'est pas très accessible. Pourtant, le sujet est passionnant. Le ressentiment occupe une place importante dans nos relations aux autres, et si l'on y prend pas garde, ce re-sentiment peut empoisonner notre vie. Ceci au niveau individuel comme sur le plan collectif. C'est le propre, d'après l'auteur, des régimes autoritaires belliqueux. Ce ressentiment nous submerge à nos dépens, de manière inconsciente. En être conscient est important pour pouvoir le désamorcer. L'auteure traite également son sujet en citant de nombreux auteurs, dont le propos n'est pas toujours limpide non plus. Ceci dit, j'ai quand même lu ce livre jusqu'au bout, alternant les relectures et la diagonale.
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Un titre (trop) prometteur, mais au final difficile de s'y retrouver, faute à de très vagues et laborieuses circonvolutions khagneuses. Quelques rares rappels du mérite d'autres auteurs (Adorno, Fanon). Rien sur les moteurs actuels de cette frustration, sinon consumériste ou néocoloniale, ni sur internet. Thérapie plus frustrante que salutaire.
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Voici un livre fort intéressant qui explore l'enfermement de cette pathologie qu'est le ressentiment, cette "colonisation de l'être", dans ses dimensions individuelle et collective. Cynthia Fleury aborde les façons de l'éviter, de le dépasser, par la symbolisation ou la sublimation.



Entre autres auteurs exploités : Scheler, Freud, Nietzsche, Adorno, Reich, Fanon, Jankélévitch, Honneth, Angenot, Broch...



Une analyse parmi d'autres ? Celle d'une "faillite d'un temps dialectisé" pour celui dont la santé psychique est menacée par le ressentiment. La philosophe et psychanalyste rappelle combien est alors essentielle la considération de ces trois dimensions du temps (plutôt que la première seulement) : le chronos, l'aiôn et le kairos... Cela se trouve dans le III-6 : "Thérapie de la décolonisation".



Des voies pour en sortir ? la culture, la vis comica, la poiesis ou la philia.
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Cynthia Fleury a la généreuse volonté de transmettre, dans une écriture abordable, des réflexions qui font grandir son lecteur au long de chapitres d’une grande densité. Cette lecture m’a donné l'impression d’en sortir meilleure et me pousse à la réitérer.
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Un titre mystérieux à « trois bandes » (l’amer, la mère et la mer) pour un livre riche, dense, instruit, qui engage la réflexion, un livre que j’ai picoré tant la lecture fut minutieuse et lente pour mon cerveau dépourvu de compétences approfondies en philosophie ou psychologie. J’ai peiné au départ, dérouté par les nombreux concepts et références, mais il y avait tant de passages intéressants à lire ou à recopier que je me suis accroché, sans tout comprendre. La première bande, c’est l’amer et dans la première partie de l’ouvrage, Cynthia Fleury explique comment le ressentiment peut toucher un individu (« Ce que vit l’homme du ressentiment »). Face à la densité du propos, elle le fait en chapitres concis et progressifs. Elle ne perd pas son lecteur, mais le met plutôt sur la voie de l’introspection et de la compréhension de lui-même et des autres. Elle montre que le ressentiment peut s’insinuer partout, chez tout le monde et à tout moment. Il nait d’un sentiment de douleur, de peine, d’injustice dans lequel une personne va se replonger constamment et qui va la ronger et la placer dans une position de victime face à des bourreaux. On en veut aux autres parce qu’on n’est pas heureux, on les dénigre et on finit même par les accuser. L’autre est coupable, responsable de nos malheurs. « Le ressentiment est cette astuce psychique consistant à considérer que c’est toujours la faute des autres et jamais la sienne ». Beaucoup moins présent dans un état autoritaire, le ressentiment est une maladie typique de la démocratie où nous sommes censés être tous égaux en droit et donc où la moindre inégalité blesse l’œil, où l’amertume est nourrie par le constat d’un écart entre les droits théoriques reconnus et les inégalités socio-économiques ou culturelles vécues. Nous faisons l’expérience de la frustration, de la perte de protection du système comme enfant, nous avons fait l’expérience de la perte de protection de la mère (voilà la deuxième bande). En plaçant l’égalité comme bien souverain, la démocratie rend paradoxalement insupportables les inégalités, génère un ressentiment collectif qui va miner en retour la démocratie. Or, rappelle Cynthia Fleury, quand une société se laisse envahir par le ressentiment, se laisse gagner par la haine et où seule « la destruction de l’autre est alors susceptible d’apporter une jouissance », cette haine va permettre l’émergence d’idéologies sectaires, le fascisme, le complotisme, le conspirationnisme, le populisme, l’intégrisme religieux, des idéologies toutes différentes, mais toutes construites sur le ressentiment. Alors que faire contre ce ressentiment collectif, contre ces dangers qui menacent le futur de la démocratie ? Pour autant et même s’il y a des conditions objectives au ressentiment collectif (insécurités et inégalités croissantes), c’est d’abord aux aspects subjectifs que s’intéresse Cynthia Fleury. Dès les premières lignes, elle pose la question de la part de responsabilité de l'individu dans le ressentiment. « Il y a ici une décision, un parti pris, un axiome : ce principe intangible, cette idée régulatrice, c’est que l’homme peut, que le sujet peut, que le patient peut. » Il est intéressant de constater que quand les conditions objectives de ressentiment sont présentes, certains individus entrent définitivement dans ce ressentiment alors que d’autres n’y entrent pas ou en sortent. Il n’y a donc pas de déterminisme, l’homme peut y échapper. C’est le principe d’ouverture, d’augmentation, la sublimation de l’amertume, l’épopée de « l’amer se transfigurant en mer » (la troisième bande) qui fait qu’à un moment donné nous n’allons pas vivre le grand large comme un exil ou comme un sentiment douloureux, mais précisément comme quelque chose qui permet de se déployer. Cynthia Fleury nous invite donc à ne pas sombrer dans le ressentiment, tâche difficile, mais pas impossible, comme a été pour moi la lecture de cet essai intéressant et réussi.

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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

Ce livre est une analyse psychanalytique, philosophique et historique de la notion d'amertume comme sentiment humain. Il se découpe en trois parties qui pourrait être l'amertume de l'individu (qui est l'homme amer ?), celle du groupe social (notamment au travers de la montée du nazisme) et enfin, une approche autour de la décolonisation. Le livre est difficile, je ne serais pas honnête si je disais qu'il se lit facilement et encore moins qu'il s'appréhende aisément. J'ai dû passer à côté de certains concepts, je n'en ai certainement compris que ce qui m'était le plus proche notamment en termes d'expériences et de compétences.

La première partie est passionnante, on y découvre les mécanismes qui façonnent l'amertume des individus, la notion de faux-self, ces individus qui se fondent dans l'attente des autres, au point d'avoir autant d'identités que de personnes rencontrées, au point que l'on se demande qui ils sont réellement.

La partie qui m'a le plus intéressée, hormis l'aspect psychanalytique qui est passionnant, riche et finalement très accessible est celle sur la décolonisation. Les mouvements "racisés" assignent dans leur identité de racisés les personnes qui s'en revendiquent. L'universalité perd la bataille face à l'identité. Or, l'universalité est une pensée du mouvement, de l'échange, du contact, ce que n'est pas la pensée de l'identité figée, assignée à résidence dans un cadre, souvent ramené à son aspect historique. "L'homme noir n'a pas à se soucier de l'homme noir, il a se soucier de l'homme" (Fanon). De manière tellement évidente : "Dans le monde où je m'achemine, je me crée interminablement " puis "rien ne doit enfermer un être (...) ni le passé, ni l'avenir bouché". Elle précise ainsi que la référence sans cesse au passé colonial comme explication des difficultés des jeunes générations n'est qu'un enfermement de plus, au delà de la question sociale, de la question des quartiers, de la gestion de l'immigration de la troisième ou quatrième génération.

"Il y a de part et d'autre du monde, des hommes qui cherchent". Et voilà bien la conclusion de cet essai, la seule manière de ne pas céder aux sirènes du ressentiment et de l'amertume, c'est sans cesse chercher, essayer de comprendre soi et les autres, soi et le monde. Et sans cesse, accepter de se séparer de ce qui tourne à vide..
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Ci-gît l'amer : Guérir du ressentiment

« Ci-gît l'amer… » de Cynthia FLEURY est le texte le plus alambiqué qu'il m'ait été donné de lire en entier sans faiblir.



La raison ? Un sujet original (le ressentiment) avec un traitement (psy, philosophie politique) mais traité de manière plutôt particulière.



Il m'en aura fallu du temps pour en découvrir le contenu. Quinze pages par jour de lecture avaient fini par être le contrat passé entre la raison - ma volonté - et la passion - mon envie de lire des choses légères et d'abandonner cette langue surgie d'une autre planète. Une fois le deal passé, l'aventure fut plus supportable. Elle se mena, comme j'en ai l'habitude, avec un crayon en main, mais cette fois-ci il allait virevolter.

Cette psychanalyste philosophe française, très présente dans les médias, a une manière d'écrire compliquée à l'excès, mais je ne crois pas qu'elle le fasse exprès. En fait, elle parle comme une érudite qui ne sait pas que 99,9 % de son public n'est pas agrégé de philosophie : elle a posé un prisme langagier sur sa bouche, ou précisément, dans l'affaire qui nous intéresse, sur son stylo, ou clavier…



Il y a tant de ruminations autour de moi qu'il me fallait pourtant absolument parcourir ce voyage intellectuel éclairant.

Mais que nous raconte-t-elle ? Heu… pardon… quels présupposés pose-t-elle ?

L'ouvrage s'organise autour du titre : «Ci-gît l'amer » en « Ci-gît la mer » puis « Ci-gît la mère ». Je ne me suis pas laissée impressionner par cette perche subtile placée au-dessus des nuages, j'ai plané avec elle, et j'ai aimé ça. Je laisse aux courageux/seuses le plaisir de découvrir le fil conducteur entre « l'amer » « la mer » et « la mère ».



De la plainte chronique à la faculté de jugement dénaturée, de la perte du discernement à la capacité dépréciative, de la focalisation sur l'objet de rancoeur jusqu'au plaisir sur la psyché que toute cette haine procure à la personne ressentimiste, des pathologies narcissiques au sein des démocraties, jusqu'à la grande dépréciation universelle en cours (merci les réseaux sociaux et les médias), sans oublier un détour par le nazisme, le colonialisme et le repli communautaire (« la solidarité entre pairs rancuniers et victimisés ») … voici les principales pierres à l'édifice d'explication puis de déconstruction que traite la philosophe.



Sachez déjà que le ressentiment « reste un rempart devant la dépression » pour celui qui le pratique, que « le ressentiment maintient en forme », et vous aurez déjà fait un grand pas dans la compréhension de ce fléau.

Point de surprise, la solution est éducationnelle, mais elle se joue également au niveau « du gouvernement de soi-même » (Foucault). Oui, il y a beaucoup de psychanalyse dans ce texte, mais ça tient la route et Cynthia Fleury sait de quoi elle parle.



Pour se faire, elle cite énormément d'autres auteurs, reprend d'autres positions, voguant d'un théoricien vers un autre, donnant son avis à chaque fois, poursuivant la réflexion la plupart du temps. Sa culture est immense, et j'ai apprécié cette initiation à la philo et à la psychiatrie que j'ai considérée comme une sacrée expédition au pays des penseurs. Contrairement aux sujets atteints de ressentiment, j'aime la compagnie des intellectuels.

Enfin, même si « le ressentiment est un défi pour chaque âme cherchant à s'affirmer comme vertueuse », C.F. donne de nombreuses pistes : la faculté d'oubli (on s'en serait un peu douté), la générosité, l'admiration (pas pour un râleur), la fin de la soumission patriarcale (passage pertinent), prendre « le chemin de l'agir » (traduction : bouger de son canapé), apprendre à expérimenter, le pouvoir des arts (littérature,…), l'humour (pas le moqueur !), l'amour… Il y a aussi une place pour « une éducation à la séparation » (parent / enfant), pour comprendre enfin que « naître c'est manquer », et que râler c'est vouloir obtenir quelque chose coûte que coûte.

Seul regret - qui n'étonnera personne - que Madame FLEURY n'ait pas eu l'idée de rendre accessible syntaxiquement et lexicalement parlant son traité des personnalités aigries, victimaires, ruminantes (mais qu'on ne voit pas dans les près, hélas) et j'en passe.



D'abord, elle en vendrait plus, et SURTOUT ce serait (peut-être) l'occasion pour certains mortels de tenter leur chance dans une reconversion du type « avant j'étais un gros râleur, vivant dans la victimisation perpétuelle et ami avec les mêmes que moi - maintenant j'ai compris que le monde est amer, qu'il faut que je quitte psychiquement un tas de personnes néfastes pour moi et un idéal inaccessible, et que j'essaye d'en profiter un max avant de mourir sans me dédouaner de mes responsabilités ».



En gros, c'est du développement personnel mais à la sauce Cynthia FLEURY !



C'était dur, mais finalement… la somme de la réflexion proposée dans ce livre se révèle absolument indispensable.


Lien : http://justelire.fr/ci-git-l..
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