AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Daniel Easterman (139)


Seuls parmi les peuples antiques, les Égyptiens avaient préservé leurs corps, permettant ainsi aux générations futures de les voir. Personne ne verrait plus jamais le visage de César ni de Constantin, mais elle, un jour, dans le silence, pétrifiée, avait regardé les traits d’Ousermaârê Setepenrê, Ramsès le Grand. Alexandre n’était plus que poussière, Saladin n’était plus que poussière, Napoléon n’était plus que poussière...
Commenter  J’apprécie          00
La plupart des gens tuent parce qu’ils y sont obligés, on leur en a donné l’ordre ou leur honneur l’exige, ou encore ils se sentent menacés. Puis il y a ceux qui tuent par avidité ou poussés par le désir, pour de l’argent ou pour une femme, et si le seul moyen d’obtenir ce qu’ils veulent est le crime, ils n’hésitent pas. Et puis il y a certaines personnes qui tuent pour une cause, leur pays, leur foi, ou même une simple idée politique.
Commenter  J’apprécie          00
La première règle que tu dois retenir est de ne jamais faire confiance à personne. Même pas à un ami, un parent, un amant. Et surtout pas un Juif. Les promesses d’un Juif ne valent rien. Moins que rien.
Commenter  J’apprécie          00
Les filles comme il faut ne se promènent pas ici sans être accompagnées. Elles ne portent pas de maquillage et de jolies robes. Et une chose est sûre, elles ne passent pas la nuit dans la chambre d’un inconnu.
Commenter  J’apprécie          00
Il n’y a pas tellement de différence entre ce que je fais maintenant et… une vie de saint. La trahison de la chair d’un côté, et de l’esprit de l’autre.
Commenter  J’apprécie          00
Il n’avait pas de scrupules ni de loyauté envers qui que ce soit. Pour un bon prix ou un service rendu, il pouvait donner toutes les informations nécessaires à quelqu’un ou lui fournir tout ce qu’il voulait : le pouvoir, l’argent, une femme, un homme, une vie… ou un livre.
Commenter  J’apprécie          00
La faiblesse est une force, c’est une chose que les gens avides de pouvoir ne comprendront jamais. Un revolver ne rend pas un homme plus fort, mais plus faible, parce qu’il en devient dépendant. C’est là que réside votre propre force.
Commenter  J’apprécie          00
La peur s’empara de lui et sa panique augmenta comme une fièvre. Sa respiration devint saccadée, spasmodique. Son cœur battait à une vitesse inquiétante. Tout cela ne pouvait pas être vrai. Il rêvait, ou il était fou, ou peut-être couché quelque part, souffrant d’une fièvre attrapée sous la pluie. Mais il avait, en fin de compte, conscience de tout ce que sa situation avait de réel et le froid, l’atmosphère rance et l’obscurité impénétrable l’envahirent. Tout prenait maintenant une nouvelle dimension. Le cauchemar du présent se dissipait pour faire place aux cauchemars de son passé.
Commenter  J’apprécie          00
Quelque chose d’aussi bénin qu’une intoxication alimentaire peut avoir de graves conséquences dans un endroit comme celui-ci.
Commenter  J’apprécie          00
Le Sinaï est un no man’s land, un terrain d’épreuves pour les hommes comme pour les bêtes...
Commenter  J’apprécie          00
Les bédouins étaient ses amis et ils l’acceptaient, femme dans un monde d’hommes voyageant le visage découvert. Sa résistance le surprenait. Elle n’était jamais fatiguée, elle pouvait dormir comme une souche sur un sol couvert de pierres, marcher pieds nus sur des cailloux qui le faisaient trébucher dans ses rangers. Et pourtant à la fin de la journée, alors qu’il était épuisé, le menton mal rasé et les yeux cernés, elle était aussi fraîche et aussi jolie que le matin au moment du départ.
Commenter  J’apprécie          00
Il arrive que les universitaires s’excitent un peu trop à propos de leurs travaux ou de ceux des autres, mais ils n’en viennent tout de même pas à s’entre-tuer.
Commenter  J’apprécie          00
La suspicion engendre… certaines absurdités.
Commenter  J’apprécie          00
Jérusalem ne peut être que Jérusalem. Une ville penchant en quelque sorte vers la folie, la capitale d’un pays presque irréel qui existe autant dans les esprits que sur les cartes de géographie.
Commenter  J’apprécie          00
Dans les collèges, la coutume veut que l’on ne ferme pas la porte à clef quand on est chez soi. On reçoit souvent des visites.
Commenter  J’apprécie          00
Greatbatch ne vivait qu’à travers les découvertes et les livres des autres, mais il en tirait des observations qui avaient échappé à ceux qui avaient une expérience directe du terrain. Gates savait que, sans les remarques et les connaissances de ces auteurs, il serait resté au mieux un universitaire qualifié et besogneux, mais grâce à l’enthousiasme et à l’imagination que son maître lui avait insufflés, il avait éprouvé du plaisir aux textes les plus arides, et la poussière d’un banal champ de fouilles lui était apparue comme la patine même du temps.
Commenter  J’apprécie          00
Le véritable danger, cependant, résidait moins dans les bombes et les balles que dans une insidieuse propension au cynisme. Il les observait depuis des années, les politiciens, les universitaires, les soldats et les espions, fiers de leurs schémas et de leurs plans infaillibles, un par un, ils rouillaient. Vu de Londres, cela ressemblait à des enfantillages. Mais sur place, on ne pouvait plus se permettre le luxe qu’autorisait la distance.
Commenter  J’apprécie          00
Les devoirs des croyants sont peu nombreux. Prier, respecter le jeûne, effectuer un pèlerinage à La Mecque, éviter les interdits, faire le bien. Mais notre époque nous impose à tous un devoir nouveau : la guerre sainte contre les ennemis de l’Islam, jusqu’à leur extermination. Car ce que Dieu a promis se réalisera. Aujourd’hui, cependant, une nouvelle menace plane sur le cœur de l’Islam.
Commenter  J’apprécie          00
Le monde qu’il voyait dans sa lunette n’était pas le monde réel. Les images agrandies étaient fantomatiques, des formes vagues, échappées d’un univers parallèle. Les longues voitures noires étaient échouées comme des baleines mirifiques. Le gravier de l’allée ressemblait à une plage que l’océan aurait désertée. Et sa cible – ce n’était pas un homme, pas un être humain dont les ultimes respirations étaient désormais comptées, mais un succube qui n’existait que dans le petit monde de son fusil. Un homme pouvait tuer ce genre de succubes en toute impunité, il pouvait les tuer et regarder son Dieu en face, en souriant, et se réfugier dans Ses bras.
Commenter  J’apprécie          00
Dès qu’il la toucha, il sut que l’amour était plus important que le devoir, la bonté ou la pitié, qu’il ne ferait plus de concessions, qu’il ne paierait pas plus longtemps le prix exorbitant d’un cœur douloureux en échange d’un respect des apparences. Jamais il n’avait éprouvé de tels regrets, jamais il ne s’était senti ainsi trahi par le passage du temps.
Il la déshabilla en hâte, haletant, comme si elle risquait de s’évanouir en fumée.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Daniel Easterman (697)Voir plus

Quiz Voir plus

quiz Sahara

Le sabre de Sahara est fait pour trancher quoi ?

des humains
des monstres du désert
des loups-garou
de la viande

10 questions
37 lecteurs ont répondu
Thème : Sahara, le samouraï aux fleurs de Yûsaku ShibataCréer un quiz sur cet auteur

{* *}