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Critiques de Daniel H. Wilson (84)
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Le coeur perdu des automates

J'aurais laissé tomber ce roman si je ne m'étais pas sentie le devoir de le terminer : je crois bien que c'est moi qui l'ai fait acheter par la bibliothèque municipale. Comme les titres de SFFF manquent cruellement, ils acceptent à peu près toutes mes propositions, mais j'ai comme l'impression que je me plante pas loin d'une fois sur deux. Les dieux soient loués, je leur ai fait acheter l'intégrale Clark Ashton Smith et l'intégrale de Terremer, ceci rattrape par conséquent cela.





Passons rapidement sur "Est-ce du steampunk ou n'est-ce pas du steampunk ?" : c'est de l'enrobage steampunk, mais y' pas de mal à ça , il n'y a pas mensonge commercial. Disons que ça s'apparente à un livre comme L'alchimie de la pierre (en pas bien). Voyons donc plutôt de près les questions "Est-ce intéressant ?" et "Est-ce bien écrit ?" (auxquelles vous avez déjà un début de réponse) : Non. Et non. Le style est d'une platitude navrante, et c'est sensible même via la traduction - il me semble que ladite traduction n'arrange rien, car des erreurs grammaticales basiques sont présentes dans le texte en français. Enfin ça, malheureusement, on y est de plus en plus habitués. Bon, et c'est bien gentil d'alterner, de façon complètement systématique, deux époques temporelles (un chapitre aujourd'hui, un chapitre dans le passé, un chapitre aujourd'hui, un chapitre dans le passé, un chapitre... Vous avez saisi le concept), mais ça n'apporte rien, sinon un tempo terriblement monotone. Bref.





L'histoire est d'une platitude tout aussi pénible que le texte. C'est pas vraiment qu'il ne se passe rien - quoique, quand on y songe... -, c'est surtout que, quoiqu'il se passe, c'est ennuyeux, creux et sans saveur. Cette histoire d'automates, on voudrait bien qu'il en ressorte quelque chose, mais que dire ? Voilà, c'est un automate qui ne sait pas d'où il vient, et qui sert un tsar, puis un roi anglais, qui passe de guerre en guerre, et bon voilà. Il ne s'intéresse même pas à son passé, en fait il ne s'intéresse à rien. Sa sœur automate, si, mais l'auteur s'est arrangé pour qu'on suive uniquement les pérégrinations idiotes de son idiot de frère. Et quand il apprend des trucs, il n'en fait rien. C'est dire comme l'histoire de sa vie est passionnante. À côté de ça, on a une chercheuse censée être spécialisée en automates, censée être très intelligente (du moins le pense-t-elle), mais qui ne fait pas grand-chose à part se laisser porter par les événements, événements sans grand intérêt. Du coup, on attend d'apprendre quelle est l'histoire des automates pendant en gros 350 pages. On a bien appris deux ou trois trucs toutes les 100 pages, ce qui fait peu, et restent donc 50 pages pour comprendre qui a créé les automates. Ce qui est dit à mots couverts, mais pas très subtilement. Pourquoi ont-ils été créés ? On sait même pas. Par conséquent, soit l'auteur n'avait pas assez d'imagination pour aller plus loin, soit il va falloir se taper 400 pages de plus pour connaître la suite. Et là, je le dis tout net, IL N'EN EST PAS QUESTION.





Comme si ça ne suffisait pas que ce ne soit pas intéressant, c'est parsemé d'incohérences. Le pire, c'est sans doute qu'une scientifique arrive à tuer un automate qui vaut largement un T-1000 (bon, peut-être seulement un T-800, ça peut se discuter) à l'aide d'une technologie dont tout ce qu'elle connaît, c'est qu'elle sert à réparer les automates. Technologie dont elle ne sait absolument pas se servir. Mais allez, c'est bon, elle enfile des gants magiques, elle ajoute un coup de lance pour le finir, et zou ! Adieu Robert Patrick, Arnold Schwarzenegger et autres Rutger Hauer !!! Ajoutons à cela que cette scientifique extrêmement intelligente (elle prétend pouvoir comprendre ce que n'ont pas compris je ne sais combien de scientifiques en je ne sais combien d'années, alors qu'elle ne connaît strictement rien à la véritable histoire des automates, c'est pas la modestie qui l'étouffe, ni d'ailleurs la lucidité), cette scientifique si maligne, donc, ne saisit pas les trucs les plus simples qu'on lui dit. Par exemple, quand elle apprend que deux automates - aux noms chinois, de surcroît - étaient liés et complémentaires, que l'équilibre a été rompu à cause de leur séparation, et alors que notre scientifique sait déjà que le symbole d'un des deux automates est une goutte d'eau avec un point à l'intérieur... Et ben elle met plus de 100 pages à percuter que... oh, mais, oui, dites-donc, ne serait-ce pas le fameux principe du yin et du yang, han la la ?!?!?! (ce que les lecteurs avaient compris du premier coup, sans même avoir de dessin sous les yeux) Bon, je sais pas vous, mais les personnages stupides que les auteurs feignants cherchent à faire passer pour des génies, ça me tape sur les nerfs (l'auteur feignant susmentionné nous est présenté comme un spécialiste de la robotique et de l'intelligence artificielle, soit dit en passant). Bref, ce ne sont que deux exemples, car les incohérences grandes et petites sont multiples dans ce roman. Et quand c'est pas incohérent, cette histoire d'une poignée d'automates qui s'entre-tuent au fil des siècles ressemble très bizarrement aux scénarios du premier film et de la série Highlander... (manque d'imagination, quand tu nous tiens !)





C'est bien simple, je n'ai tenu jusqu'au bout qu'en imaginant Michelle Yeoh dans la peau d'un des personnages, étant fan de l'Empereur dans Star Trek Discovery. Et donc maintenant, je prends une décision ferme devant tous ceux qui liront cette critique : j'arrête de me faire avoir dès qu'il est question d'une histoire d'automate. Ah mais !!!
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Le coeur perdu des automates

Des automates qui traversent les siècles et les continents, des luttes de pouvoir entre factions, et, au milieu de tout cela, June Stefanov, une humaine que rien n’avait préparée à affronter une telle situation. Tout cela aurait pu – et dû – m’emporter, mais j’ai regardé le bateau s’éloigner depuis le quai. Et je vais essayer de vous dire pourquoi.



L’idée et l’histoire sont séduisantes. Les automates anciens sont, déjà, des objets fascinants en soi. On pense naturellement à Vaucanson, et à la naissance de l’ingénierie en France. L’idée additionnelle que ces êtres mécaniques soient plus anciens, qu’ils aient traversé le temps, de la Chine antique à nos jours en passant par toutes les grandes périodes de l’histoire du monde, c’est vraiment quelque chose qui me plait.



L’idée de groupes opposés qui s’opposent, si c’est assez classique, cela peut tout à fait fonctionner. On n’imagine pas quelque société que ce soit sans lutte de pouvoir, et, de ce point de vue, cela tient parfaitement la route.



En revanche, je n’ai pas du tout accroché à la dimension psychologique de l’histoire, entre Pierre et sa « sœur » Helena. D’abord parce qu’il m’a semblé que cela faisait très anthropocentrique de plaquer ce type de problématique sur ces automates, qui, justement, se distinguent de l’Homme sur de nombreux points, du simple fait qu’ils « vivent » bien plus longtemps.



Et le personnage d’Helena m’a semblé particulièrement bizarre : certes, je peux comprendre la difficulté d’une intelligence vive qui serait « bloquée » dans un corps d’enfant. Mais outre le fait qu’elle parvient à régler cette difficulté avec tout le monde, son attitude vis-à-vis de Pierre me semble singulièrement incompréhensible. Bref, je ne vais même pas essayer de justifier ma lecture par des arguments rationnels : cette dimension de l’histoire, qui prend tout de même une bonne place dans le livre, m’a parue peu crédible. Et, comme toujours, lorsque vous commencez à buter sur quelque chose, cela vous sort de l’histoire.



Je regrette également que certaines pistes, qui auraient pu donner de l’épaisseur à l’ensemble, ne soient pas exploitées. Ainsi, lorsque l’on découvre June au début du livre, elle parvient à faire fonctionner un automate qui avait été conçu pour délivrer un message. En effet, il s’agit d’un personnage qui écrit. Ce message aurait pu être une pièce d’un puzzle, d’une énigme. Mais, non, pas de mystère. Ou, plutôt, du mystère, mais qui est oublié aussitôt et ne revient pas dans l’histoire. Occasion manquée…



La lecture reste plutôt agréable ; il y a de très belles scènes et même quelques morceaux de bravoure. Mais cela ne va pas jusqu’au coup de cœur, pour moi…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Earth 2, tome 5 : La fin d'un monde - 2eme ..

C’est beaucoup trop long. Je me lasse.



Ce tome 5 continue à fond la caisse sur la lancée du tome 4 : foultitude de personnages, terrains d’action multiples, incroyables actions d’éclat au résultat mitigé de la part des héros de la Terre. Darkseid a pris le mors aux dents. Il intervient directement à présent.



On a l’impression d’assister à un combat de boxe qui ne s’arrêtera qu’au KO final de l’un des adversaires. Les relances, belote, rebelote et dix de ders épuisent les héros et surtout le lecteur qui n’en voit plus la fin. On pressent ce qui va arriver ; après tout c’est un univers jetable. C’était intéressant mais ce combat à outrance qui grille les personnalités me fatigue à présent.

Il fatigue aussi les scénaristes qui font moins attention, tuent des personnages qui se révèlent bien vivants l’épisode d’après ; ils fatiguent l’armada de dessinateurs qui attribue une barbiche à Oliver Queen, puis lui enlève, puis la replace.



Il faudrait que ça s’arrête.

Car ce n’est pas fini, il reste un tome.

Pfff !

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Earth 2, tome 4 : La fin d'un monde - 1ere ..

Du moins bon et du bon dans cet opus sur l’univers DC alternatif Earth2.



Le moins bon, c’est encore un changement de scénariste. Cette fois ils s’y mettent à trois ensembles pour assurer le job. C’est pire pour le dessin : une palanquée de dessinateurs s’essaye sur la série. Au sein d’un même épisode, dès qu’on change de tableau on change de dessinateur. Certains sont très bons, d’autres horribles. Mais quelle drôle d’idée DC a donc eu là !



Côté bon : les développements scénaristiques à fond dans l’action. On est déjà entré dans la bataille finale avec Apokolips – la planète de Darkseid – qui approche de la Terre. Beaucoup de nouveaux personnages font leur apparition. Certains comme Power Girl et Huntress sont sous-exploités et sont surtout là pour renforcer la charge émotionnelle entre les personnages (Power Girl fille adoptive de Lois Lane, Huntress petite fille de Batman, toutes deux présumées mortes). Certains autres ont des charadesign intéressants, comme ces sortes de cavaliers de l’apocalypse de Darkseid, ces personnifications des forces vitales de la Terre (la Sève, le Flot…), ou cet « avatar » qui ressemble à un cousin de Cthulhu. Les affrontements sont distribués sur de nombreux tableaux parallèles et le tout est touillé tambour battant.



Petit plus offrant un contraste bienvenu : ces personnages humains sans pouvoir qui essaient simplement de survivre dans les camps de réfugiés de la Terre, alors que les ressources viennent à manquer. On suit ainsi Barbara Gordon, Dick Grayson et leur gamin dans leurs tragiques péripéties sur fond d’apocalypse.



Bilan positif malgré les variations aléatoires de dessinateurs. Il m’a été difficile de décrocher de l’histoire. On appelle ça un page-turner je crois.

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La menace Andromède

Une masse noire qui grandit toute seule apparaît en plein coeur de la forêt amazonienne, l’armée américaine qui surveille la bactérie Andromède, d’origine extraterrestre et qui a ravagé une petite ville cinquante ans plus tôt a confié cette mission à une base militaire est alertée par le surveillant brésilien de la forêt. La bactérie est de retour et semble avoir détruit toute vie autour de l’endroit où se trouve l’anomalie. Le général Stern dépêche immédiatement une expédition scientifique sur place pour voir si on peut la détruire sans employer les grands moyens. Sophie Kline surveille la forêt depuis la station spatiale, elle est astronaute malgré une maladie neurodégénérative. Quatre scientifiques sont envoyés en mission dans la forêt, sous la garde de mercenaires locaux, ils doivent se rendre près de cette masse mystérieuse.



La narration est originale : elle se présente comme le rapport des évènements, en style plutôt militaire. C’est à la fois un techno-thriller et un roman d’aventures. La partie consacrée à l’expédition se lit très bien, même si on y trouve beaucoup de clichés. Certains scientifiques sont manipulés par leur gouvernement (la chinoise, comme par hasard) et d’autres animés de mauvaises intentions, mais d’autres sont prêts à mourir pour sauver l’humanité, car c’est bien de cela qu’il s’agit. La bactérie veut supprimer toute vie sur terre, avec la complicité d’un des scientifiques.



J’ai bien aimé la début et l’expédition dans la forêt, par contre j’ai été larguée dans le dernier tiers, très technique, avec beaucoup de jargon scientifique, ou pseudo-scientifique (je ne sais pas vraiment ce qui est réaliste et ce qui relève de la SF), là on est vraiment dans la SF pure et dure, un genre que je n’apprécie pas outre mesure. Mis à part James Stone, le roboticien (ça existe vraiment ?), les autres personnages sont vraiment pâlots et peu développés. L’auteur a surtout mis l’accent sur la technologie. Notons aussi que Michael Crichton n ‘a rien à voir dans cette suite de son livre, parait-il encore plus technique que celui-ci. Surfant sur la vague des virus, c’est un joli coup commercial à défaut d’être une réussite sur le plan littéraire. Ce roman est loin d’être mauvais, mais il ne me correspond pas, trop SF et trop technologique pour moi. Quant à la fin c’est un happy end à l’américaine encore plus invraisemblable que tout le reste, comme si on pouvait descendre de la station spatiale en parachute et arriver vivant en bas !



Donc un avis mitigé me concernant, mais je suis sûre que ce livre ravira les adeptes de SF avec son ascenseur spatial (auquel je n’ai rien compris!). Un grand merci à Mylène de L’Archipel pour ce livre qui m’a fait sortir de mes habitudes.



#LamenaceAndromède #NetGalleyFrance !


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La menace Andromède

Chouette, la suite d'Andromède ! Tiens, sortie en 2020 alors que M. Crichton est décédé en 2008... Ah mais c'est parce que c'est un autre qui l'a écrit ! Effectivement...

Je n'ai rien retrouvé de ce que j'avais aimé dans le 1er tome.

L'histoire est délayé au max (on se traine c'est incroyable), les personnages sont peu ou pas du tout attachants, et on se perd dans les explications pseudo scientifiques.

Bref, pas une bonne expérience de lecture pour moi et je me dis que j'aurais dû rester sur le 1er tome.
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La menace Andromède

La menace Andromède nous replonge dans le cauchemar biologique déjà présent dans la Variété d'Andromède. Situé quelques décennies plus tard, le roman tient à la fois du thriller scientifique et du roman d'aventures. Plongeant ses héros dans la jungle amazonienne, à la recherche d'une nouvelle anomalie. Moins technique que le premier opus, le récit est ici tout aussi passionnant et immersif.

Daniel H. Wilson reprend à son compte l'univers créé par Michael Crichton et se pose en digne héritier, nous offre un roman addictif et divertissant. Seul bémol, la fin un peu trop capillotractée à mon goût.

Merci aux éditions de l'Archipel et Netgalley pour cette lecture récréative.
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Survivre à une invasion robot : Ils arrivent,..

Petit guide sympathique dans l'idée, Survivre à une invasion robot peine néanmoins à trouver une ligne cohérente. Certes, on ne peut reprocher à Daniel Wilson d'ignorer de quoi il parle puisqu'il est docteur en robotique et a travaillé dans divers laboratoire prestigieux. Mais son intention première a été, sans conteste, d'écrire un livre "fun", plus qu'un réel guide pratique.



C'est là où le bas blesse. En effet, le lecteur avide de détails techniques, sur la conception des robots, leurs capacités, les avancées possibles quant à leur développement futur, restera sans doute sur sa faim. En clair les fans de hard science risquent clairement d'être déçus et de trouver les conseils pratiques visant à neutraliser les diaboliques machines un peu légers et redondants (en gros, choisissez un terrain accidenté et visez les capteurs).

Pour autant, le néophyte (comme moi) y apprendra surement quelques informations intéressantes, notamment sur les différentes sortes de robot existant. Autre point faible (bien indépendant de la volonté de l'auteur), ce livre a été écrit en 2005 et n'a été édité en France qu'en 2013. On imagine sans peine, à une époque où les avancées technologiques et techniques peuvent être très rapides, surtout dans un domaine comme celui-là, que de nombreux renseignements indiqués par Daniel Wilson sont aujourd'hui obsolètes, ou en passe de l'être.

Quant au lecteur qui chercherait à s'exercer les zygomatiques, il en restera sans doute au stade des sourires, même si quelques traits d'humour font mouche. Une vrai déception a été le chapitre consacré aux divers scénarios envisageables, pouvant mener à une révolte robot, l'auteur se contentant de reprendre ceux de films de SF bien connus (Terminator, Matrix, I Robot...)



Néanmoins, Survivre à une invasion robot, de par son format court (170 pages) évite l'ennuie et a le mérite de s'adresser au plus grand nombre, en ne s'encombrant pas de détails trop techniques. Et puis il faut avouer que le concept reste fun, même si le thème du zombie (comme dans Survivre en territoire zombie de Max Brook) parait plus pertinent quand on cherche à aller du côté du gros délire. Maintenant si mon grille pain commence à faire de drôles de bruits demain je regarderai surement ce livre autrement.
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Le coeur perdu des automates

Tellement éloigné de ce que je lis habituellement, c'est avec curiosité et quelques appréhensions que j'ai entamé ce roman pour moi inclassable tant les sous-catégories de science-fiction me sont inconnues et obscures. Je lis dans les critiques de mes confrères et consœurs babeliotes qu'il serait question de Steampunk ... (je fais la fière mais je ne connaissais pas ce terme il y a deux secondes..), peut-être bien... En tout cas, il est question d'automates ultra perfectionnés en quête de leur identité et en guerre pour la conserver ou la retrouver. On navigue d'aujourd'hui aux 17ème et 18ème siècles et jusqu'à 3 000 ans avant JC, des États-Unis jusqu'en Inde, en Chine, de Londres à Stalingrad.

L'intrigue m'a laissée parfois sur le bord du chemin. Ce n'est pas que je ne comprenais rien... mais tant de dépaysement littéraire m'a tenue un peu à l'écart.

Merci cependant aux éditions Pocket et à la Masse critique de Babelio de m'avoir offert ce voyage inhabituel.
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Le coeur perdu des automates

L'histoire s'articule sur deux temporalités...

Russie, 1709. Pierre et Helena. Deux automates.

Etats-Unis, de nos jours. Une jeune scientifique passionnée par les automates, et dont le grand-père lui a légué, un petit mécanisme.

Leurs histoires se croiseront par l'aptitude de June, la scientifique, a remettre en marche une vieille poupée. Cette dernière, lors de son réveil, écrira un message qui changera sa vie. Mais ce ne sera pas sans heurts...

J'ai trouvé les personnages très bien construit et très attachants. Le récit est efficace. Cette alternance entre le passé et le présent sert l'histoire, et donne le rythme... L'écriture est très belle et très sensible, même si, de prime abord, le côté mécanique du genre steampunk aurait pu la rendre froide et impersonnelle. Une très bon et beau roman, que je ne regrette pas d'avoir lu.

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Robopocalypse

Ce livre une fois commencé, vous ne pouvez le laisser sans avoir envie de le finir !!

C'est une sorte de mélange entre Terminator, le soulèvement des machines ... La Guerre des Mondes .... I Robot pour parler en terme de filmographie.



Le livre relate la destruction de l'humanité par Archos, une IA créée par l'homme où les rares survivants essaient de survivre en échappant aux machines en qui elles avaient une totale confiance.



Le récit se présente non pas sous une forme linéaire où l'on voit un héros partir au combat... non, le récit est une sorte de recueil de témoignages de différents acteurs sur différents continents qui, par leurs actions vont permettre à l'humanité de survivre. Cette façon de procédé supprime de suite la tendance des auteurs à prolonger le suspens, avec une vision parfois très posée, très "stérile" sur la situation. J'ai vraiment beaucoup aimé



Attendez-vous à pas mal de surprises notamment de la part des robots ...

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Le coeur perdu des automates

Je ne suis pas une spécialiste de steampunk (je ne sais même pas si ça en est ou pas^^) et du Mauvais genre, je lis des romans qui nourrissent mon imaginaire, c'est tout. L'histoire de ces automates au cœur perdu me tentait, et comme on suit deux personnages qui cherchent, à plusieurs endroits (mais l'Oregon et Seattle, ça pourrait être n'importe où), sur plusieurs époques, forcément, on a envie de savoir et on tourne les pages.

Sauf que... cette écriture m'ennuie : elle me parait plate, répétitive, sans invention... Les descriptions ne m'ont pas apporté grand-chose... et j'ai fini par trouver peu crédible ces mots dans la bouche d'un robot qui retrouve des souvenirs au fur et à mesure et d'une fille curieuse qui soudain se retrouve dans une guerre d'automates vieux de plusieurs siècles. A la fois trop de sentiments et pas assez...
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Robopocalypse

J'ai bien aimé ce roman de Daniel H. Wilson. J'aimais le concept du livre qui faisait le contraire des romans de robot qu'a écrit Asimov. Le roman est écrit dans le même style que World War Z, C'est à dire sous la forme de témoignage des personnages. Cependant, j'ai préféfé Robopocalypse à World War Z.



Le gros problème que je reproche à ce roman c'est sa fin un peu expéditive. Autant Wilson prend bien son temps pour développer son histoire qu'il la finie à la vitesse de l'éclair. Sinon, je dois dire que Robopocalypse m'a bien diverti.
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La menace Andromède

J'ai naïvement cru que Michael Crichton avait commencé ou préparé une suite à la variété Andromede avant son décès et qu'il n'avait malheureusement pas pu conclure ce projet.  J'ai cru que Daniel H. Wilson avait mis en ordre ou terminé le roman débuté, mais pas du tout !

Je trouve très limite cette décision marketing d'utiliser le nom de Crichton sur toute une moitié de la couverture, le nom du véritable auteur étant à peine visible,  alors certes c'est accrocheur,  ça fonctionne très bien, mais c'est trompeur.

Je n'ai pas vraiment apprécié ce Thriller Technico-Scientifique, peut-être à cause d'une overdose de virus et de variants. J'ai été parfois un peu perdue par le côté scientifique trop lourd et avancé et des situations qui m'ont semblées trop improbables, peu de sympathie pour les personnages, pas très emballée par le style "rapport d'incident".

Ce roman est peut-être réservé à un lectorat plus féru du genre ou plus habitué à ce genre de littérature.

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Le coeur perdu des automates

Nous allons suivre deux temporalités dans cette histoire, scindant le récit en deux parties quasiment égales. Une qui débute en 1709 et qui va progresser rapidement en sautant des années, présentant la vie de deux automates Pierre et Helena ; une autre qui commence de nos jours et qui va suivre le cours normal du temps, présentant les aventures de June, une humaine. Elles s'alternent rapidement dans le récit. Je pense que cette alternance était un peu rapide pour moi et j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Il m'a bien fallu la moitié du livre pour commencer à m'immerger complètement dans le récit et attendre avec impatience le dénouement de l'histoire. (...)
Lien : http://www.leslecturesdemari..
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Robopocalypse

Je viens de lire l’histoire du « probable » futur film de Spielberg. L’auteur Daniel Wilson est un jeune auteur américain, diplômé en robotique et intelligence artificielle. Dans un futur pas si lointain, les systèmes automatisés et robotisés ont envahi le quotidien des habitants. Ce livre est un bon divertissement, sans trop de détails techniques. On parcourt la planète au travers de témoignages racontés par des personnages assez singuliers, des héros en quelque sorte. De la poupée gonflable robotisée au robot soldat de la paix, en passant par les voitures qui écrasent les passants, les robots se rebellent, blessent et tuent leurs maîtres ou les personnes qu’ils sont censés protéger. Les humains n’ont pas pris suffisamment la mesure de ces mouvements hostiles et vont subir de très lourdes pertes et des années de guerre. Y.R.
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La menace Andromède

Mouais....



Effet Covid 19 ou comment surfer sur la vague et tenter de nous faire un ersatz de l'excellent bouquin qu'était-et est tojours- La Variété Andromède ( et une toute bonne adaptation ciné aussi).



Personnellement, ce bouquin un peu (beaucoup) fadasse n'a pas réussi à m'infecter outre mesure. Personnages inconsistants, lenteurs, pesanteur ( même en plein vide spatial c'est vous dire !)



Bref essai non transformé pour ma part, tant pis, on ne va pas donc en faire des tonnes.



Fred-Fichetoux-Beg mode Corona Song activé
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La menace Andromède

*** Le retour d'Andromède (tome 2) ***





Après avoir terminé La variété Andromède, j’enchaîne avec La menace Andromède, le tome 2. Toujours méfiante avec des suites, qui souvent, laisse un avis mitigé, ici j'ai été agréablement surprise puisque ce deuxième opus se révèle meilleur que le premier ... Peut-être plus dans l'air du temps ...



Cinquante ans ont passé depuis qu'une bactérie d'origine extraterrestre - nommée Andromède par les scientifiques - avait décimée une bourgade de l'Arizona. L'équipe de scientifiques, sélectionnée par l'armée, avait œuvré sans relâche pour endiguer l'épidémie qui menaçait le monde.

Cinq décennies plus tard, donc, un drone détecte une "anomalie" au milieu de la jungle amazonienne, le poumon de la terre. Une énorme masse noire semble se nourrir d'oxygène et grossir. La station spatiale internationale observe sans relâche "l'anomalie" pour en informer en temps réel l'armée qui aussitôt met en place une expédition de scientifiques dont James Stone, le fils de Stone, le même scientifique qui avait réussi à endiguer Andromède cinquante ans plus tôt.

L'équipe devra affronter d'autres dangers dans la jungle avant d'arriver en zone de quarantaine, pendant que le virus gagne du terrain. Il est d'autant plus dangereux car il a complètement muté. Mais est-ce vraiment un virus ? Est-ce que tout le monde ne s'était pas trompé sur Andromède ?



Michael Crichton, l'auteur du premier tome (écrit en 1969), précurseur du thriller d'anticipation et de l'espionnage scientifique est décédé en 2008.

La menace Andromède est écrit en son honneur par Daniel H. Wilson (en 2020) et c'est une grande réussite. L'aventure file à cent à l'heure et tous les ingrédients sont réunis pour faire une lecture de grand suspense.



J'ajoute que ce deuxième opus peut se lire indépendamment du premier (parfois long) car l'essentiel de l'histoire est repris au cours des chapitres afin de comprendre.



Je salue aussi la belle couverture en relief, et sa couleur irisée rouge .. Bravo aux Editions l'Archipel.





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La menace Andromède

Vous vous demandez quel est le point commun entre la série Westword, les dinosaures de Jurassic Park et l’équipe des urgences du County General Hospital de Chicago ? La réponse est simple : Michael Crichton ! Si l’auteur slash scénariste slash producteur est décédé depuis douze ans, son œuvre lui a depuis survécu et permet qu’aujourd’hui encore, comme pour d’autres grands auteurs de la fiction américaine, on poursuive son travail en s’inspirant de son style et en publiant des titres sous son nom. Cinquante ans après La variété Andromède (The Andromeda Strain), voilà qu’une suite est publiée par HarperCollins son éditeur américain, grâce à la plume de Daniel H. Wilson, The Andromeda Evolution.



L’histoire se déroule donc cinquante ans après qu’un incident impliquant une bactérie d’origine extraterrestre ai ravagé une petite communauté des États-Unis, ne laissant que deux survivants d’âges extrêmes. Le gouvernement américain a depuis mis sur pieds un projet top secret disposant d’un financement indécent pour surveiller la résurgence de cette bactérie andromède et de sa mutation, pour lequel il collabore avec des experts internationaux. Quand une surveillance satellite aidée d’algorithmes d’analyse repère en pleine forêt amazonienne une masse noire semblant croître et détruisant toute forme de vie autour d’elle, l’alerte remonte au plus haut niveau et une équipe de scientifiques coordonnée par l’armée est projetée sur place pour essayer de contenir la menace avant qu’elle n’infecte et ne détruise toute forme de vie sur Terre.



Si j’ai aimé le premier tiers, disons la première moitié du livre, j’ai ensuite rapidement perdu pied. Le style est assez rythmé et j’ai vraiment bien aimé le genre de narration « rapport d’incident » au début du roman, qui laisse entrevoir qu’il y a un après, des survivants pour témoigner, mais que nous sommes en chemin vers une catastrophe inéluctable. La petite équipe panachée qui crapahute dans la jungle hostile, c’était bien. Et puis ensuite, et bien ensuite on tombe dans la science-fiction, le récit s’encombre parfois de lourdes explications scientifiques ou tout du moins d’allure scientifique, tandis qu’à d’autres moments et bien on ne comprend pas trop comment les choses sont possibles mais elles sont écrites comme ça et c’est ainsi.



C’est peut-être mon allergie chronique à la science-fiction qui parle, mais globalement j’ai été plusieurs fois déçu par des raccourcis faciles, des orientations « what the fuck » de l’histoire sans parler de la traduction un peu étonnante qui utilise de temps en temps des mots rares pour ne pas dire désuets, ce qui détonne beaucoup pendant la lecture d’un techno-thriller d’anticipation. Les fans apprécieront peut-être, moi j’ai globalement un avis plutôt réservé, je l’ai débuté avec enthousiasme mais terminé sans plaisir. À vous de vous faire votre avis !
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Le coeur perdu des automates

June vie de sa passion : faire renaitre des automates vieux de plusieurs siècles. Mais elle n’est pas la seule à vouloir voir ce que cache leur âme. Quelqu’un semble chercher quelque chose dans le cœur mécanique de ces automates.

Alors quand l’un d’entre eux prend contact avec June pour sauver son espèce, la jeune femme se voit embarquer dans une aventure où la frontière entre passé et présent est assez floue …





Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et les éditions Pocket pour cet envoi qui m’a fait passer un superbe moment de lecture.



J’ai trouvé cette histoire originale et captivante. Le fait d’être une bonne partie de l’histoire dans la tête de Pierre, un automate, apporte quelque chose de différent. On découvre une autre vision de notre monde et des hommes, des émotions différentes, des pensées nouvelles, …



L’intrigue est bien menée. On avance de chapitre en chapitre, en découvrant de nouveaux éléments de passé qui s’emboitent parfaitement et expliquent les événements du présent. On est vite pris dans cette histoire grâce à son suspense, ses scènes d’action et ses personnages attachants, qu’ils soient humains ou automates.





Je recommande ce livre à tous les fans, ou à ceux qui veulent s’initier au genre steampuck. Je précise que Le cœur perdu des automates n’est pas un steampuck très poussé en dehors des automates, ce qui peut permettre aux non-initiés de s’habituer à côtoyer des êtres mécaniques, mais qui pourrait laisser les puristes du genre sur leur faim.

Malgré tout, c’est un roman très sympa à découvrir, alors, pourquoi ne pas vous plonger dans les engrenages de ce SF pour y découvrir ce qui s’y cache …
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