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Critiques de Daniel Pennac (2767)
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Excellent moment passé en compagnie de cette petite merveille.

Petit roman de 70 pages, où l'on suit un urgentiste et un patient un peu particulier....

J'ai adoré, j'ai retrouvé avec un grand plaisir la plume de Daniel Pennac que je trouve jubilatoire.
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Très court récit (un peu plus de 60 pages) d'une folle nuit aux urgences racontée par un interne fraîchement diplômé

.

Avec humour mais aussi avec une réelle plongée dans les couloirs des hôpitaux, il nous dépeint le travail des différents intervenants lors d'une urgence, pour certains vitale, pour d'autres beaucoup moins ; jusqu'au dénouement final inattendu.
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Très court roman sur une soirée aux urgences, il me laisse un goût mitigé. Malgré une idée de départ intéressante l’action se traîne, on passe par toutes les spécialités médicales et la conclusion m’a beaucoup déçue. J’ai esquissé quelques sourires mais cet ouvrage ne sera pas mon préféré de l’auteur.
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Une nouvelle comique, fraiche et jubilatoire, dans laquelle le corps médical est plaisamment moqué.
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Pennac fait du Pennac: on ne s'ennuie pas mais on n'a pas d'explication pour autant sur ces pathologies que ce mystérieux patient enchaîne. C'est court et vite lu. Ç'aurait pu être pire !

Je n'ai pas compris quel était le but de ce livre: dénoncer les mandarins qui tiennent plus à leur carte de visite qu'à leurs patients?
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Gentillet.

Derrière la gentille farce, l'écriture est très simpliste. Il ne faut pas lire ce petit livre avec l'intention d'y retrouver la verve ni la profondeur habituelles de l'auteur.

On goûtera simplement le parcours de ce malade qui, tel un Bartleby des hôpitaux, se contente de dire "je ne me sens pas très bien".
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Le livre idéal à emporter dans la salle d'attente du médecin. On retrouve la plume magnifique de Pennac qui imagine un interne débordé aux urgences dont la seule préoccupation est sa future carte de visite. Bien vite, il devra mettre tous ses neurones au service de la médecine car un patient très spécial va l'amener à revoir ses propriétés. Un délice !
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Cette nouvelle de Daniel Pennac baptisée "monologue gesticulatoire" est offert en préface de son roman "6ème continent". Folio a édité en janvier 2015 cette nouvelle qui est adapté au théâtre par Benjamin Guillard. Avec pour seul acteur , Olivier Saladin.



Cette nouvelle est un monologue, une confidence d'un homme qui lors d'une nuit de garde à l'hôpital , se retrouve confronté à un cas médical hors norme.



Daniel Pennac, nous fait parcourir l'hôpital, ses services avec un humour légèrement sarcastique. Confronte l'égo du médecin avec la fragilité du patient.



Une situation rocambolesque digne d'un Feydeau ! j'ai passé un agréablement moment.
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Dans ce "monologue gesticulatoire", le docteur Galvan raconte à un interlocuteur inconnu (nous ne dévoilerons pas son identité car elle est révélée dans la chute) sa folle nuit aux Urgences où un mystérieux patient enchaîne une floppée de symptômes plus effrayants et spectaculaires les uns que les autres. Difficile de poser un diagnostic! Le docteur Galvan traîne son patient de service en service et de spécialiste en spécialiste. Impossible d'en dire plus : la chute est surprenante et bien pensée.

Ce texte est hilarant, mordant et très juste : un petit bijou d'humour noir en milieu hospitalier!



Il est actuellement joué par Olivier Saladin au Théâtre de l'Atelier à Paris.



Enfin, la première de couverture de Manu Larcenet qui a mis en dessin Journal d'un corps en 2013 reflète parfaitement l'esprit du texte!
Lien : http://roxane-feuilledeblog...
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Baptisé monologue gesticulatoire par Daniel Pennac, la nouvelle Ancien malade des hôpitaux de Paris est une farce légère très drôle .

Cette nuit-là, notre héros, le Médecin Galvan, de garde trouva la foi médicale, la perdit, la retrouva, la perdit à nouveau, et ainsi de suite car la nuit fut rocambolesque et très longue . 20 ans après Il fallait qu'il le raconte à un inconnu . Ce monologue coquasse narre les tribulation d'une carte de visite rêvée par notre futur Professeur et sa fiancée Françoise, celle des différents professeurs rencontré puis celle inattendue de notre malade "imaginaire". j’adore prendre le contre pied de cette histoire de carte de visite petit fil d’Ariane de cette anecdote médicale d'une vie antérieur vécue .

Chaque diagnostique entraine une scène drôle pour une rencontre nouvelle tel un kaléidoscope de tous les professeurs de cet hôpital Parisien venant présenter leur service ....

Une lecture facile rapide et souriante
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Voilà un tout petit livre, qui ne fait qu'une soixantaine de pages en tout, et que j'ai lu à la vitesse de l'éclair. C'est l'histoire du docteur Galvan qui, une nuit où il était de garde, reçoit un patient qui lui en fera voir, ainsi qu'à ses collègues, de toutes les couleurs. Je ne vous en dis pas plus.



Présenté comme un "monologue gesticulatoire", ce récit m'aura beaucoup surprise. En effet, le synopsis est très flou et je ne savais pas vraiment dans quoi je m'embarquais. De la première à la dernière page, nous sommes trimballés à droite et à gauche, ou plutôt d'un service hospitalier à un autre. 60 pages, certes, mais 60 pages qui ont la bougeotte; pas d'inquiétude à avoir, vous ne vous ennuierez pas ! Gérard Galvan est un jeune docteur, qui compte bien devenir très connu dans le métier. Parfois légèrement agaçant au début, il m'a paru de plus en plus sympathique au fil de l'histoire. J'ai trouvé les premiers chapitres drôles, avec ces histoires de cartes de visite dont Galvan est obsédé.



Si j'ai beaucoup apprécié ma lecture, j'ai néanmoins été déçue par la "presque-fin" (c'est-à-dire la chute de l'histoire qui se passe à l'hôpital, avec le fameux malade), que j'ai trouvée un peu absurde et pas très bien expliquée. Je suis peut-être trop rationnelle, mais elle ne m'a pas conquise. En revanche, le final, concernant ce qu'est devenu Galvan, m'a bien fait rire !



En conclusion : Un livre inqualifiable d'un genre que je n'ai pas l'habitude de lire, mais que j'ai bien aimé.
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

« Je ne me sens pas très bien.» dit un petit monsieur quelconque aux urgences.

Mais il y a là des accidentés, des asmathiques en crise, des suicidés ratés, des épileptiques… qui ne laisserait pas passer leur tour et prennent même celui du malade qui se plaint si peu. L’interne de service peine à répondre à tous ces cas… tout en rêvant à la carte de visite qu’il pourra bientôt faire graver.

« Je ne me sens pas très bien.» dit à nouveau le petit monsieur quelconque avant de s’écrouler tête en avant sur le carrelage.

« C’est une occlusion intestinale » « Non c’est un globe vésiculaire » « un pneumothorax »… Le petit monsieur passe de symptômes en symptômes, et de spécialiste en spécialiste, arborant tous des cartes de visites plus ou moins élaborées ou simples. L’interne le véhicule de service en service sur le brancard aux roues bien huilées.

« Je ne me sens pas très bien. » dit le malade entre deux évanouissements. On l’installe dans une chambre en attendant une réunion médicale le lendemain matin, à laquelle on n’est persuadé qu’il n’assistera pas, même évanoui. L’interne le veille, s’endort, au matin, plus de malade. « Il est mort. » se dit le futur médecin.



Environ 70 pages d’un texte très aéré, pour sourire une demi-heure, voilà ma prescription. Deux euros la consultation pour se sentir mieux quelques heures, avouez que ce n’est pas coûteux.

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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Daniel Pennac fait partie de ces monuments de la littérature française dont on a presque tous entendu parler sans l’avoir lu pour autant. C’est maintenant chose faite pour moi grâce à ce petit livre d’à peine 70 pages.



J’ai découvert à travers ce monologue gesticulatoire, un auteur à l’humour noir acéré et au cynisme jouissif qui profite d’une histoire cocasse pour faire la critique du système médical français et de ceux qui le font.



Dans ce court titre, un seul narrateur, un seul malade et une flopée de médecins spécialistes tous meilleurs, tous plus spécialistes que les précédents et tous sans exception doté d’une superbe carte de visite qui prouve leur supériorité sur papier cartonné. De quoi faire pâlir Molière et son malade imaginaire qui malgré tous ces efforts ne parviendrait pas à accumuler tous les symptômes de notre monsieur « je ne me sens pas très bien ».



Un patient qui donne l’occasion au lecteur de visiter tous les services de l’hôpital qui ont comme point commun de faire passer le malade au second plan. En effet, sous le sarcasme de Daniel Pennac, il apparaît vite que les médecins ont plus de considération pour les symptômes que pour l’humain qui les a.



Un bon petit livre à lire sans hésiter pour faire fonctionner vos zygomatiques qui se réjouiront sans aucun doute à la chute. ;)
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Point de roman ici, mais une nouvelle. L'auteur nous fait partager la place de l'auditeur anonyme, du monologue de Galvan, aspirant urgentiste, il fût un temps. Dans ce petit texte, les chirurgiens vont se faire tailler un short avec brio. Pas un en réchappera, dans cette course au diagnostic digne d'un épisode du Dr House. Le rythme est effréné jusqu'à la fin, qui offre une chute inattendue.



Le texte est très bien écrit, rien à redire. Mais voilà, je n'ai pas accroché. Les sketchs ne m'ont pas fait rire et j'ai surtout relevé les incohérences de l'histoire, du genre : comment un patient pourrait feindre tous ces symptômes ? La presque toute fin à sauver ma lecture, quand Galvan craque.



Si les diagnostiques font penser à Dr House, il n'y a malheureusement pas de personnage de sa trempe pour donner du caractère à cette histoire. Il y a certes le personnage de Galvan. Il m'est apparu très fade au début du texte, préoccupé uniquement par sa future carte de visite, son coup d'éclat à la fin de sa nuit de garde est venue redorer son blason. Mais il n'a pas suffit.



Pour conclure, malgré une très bonne écriture, je suis passée complètement à côté de ce texte. Quelques scènes amusantes, un final tonitruant, mais insuffisant.
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Gérard Galvan suite à une rencontre, décide de raconter un évènement qui a changé sa vie, il y a 20 ans de cela. Un soir, il était de garde aux urgences du CHU Postel-Couperin. Un homme annonce «Je ne me sens pas très bien» et à partir de là tout va s'effondrer.



Après de nombreuses heures aux urgences, il reste un homme qui attend tranquillement. Quand Gérard Galvan souhaite l'aider, il va s'effondrer sur le sol en prononçant : «Je ne me sens pas très bien». Il va tout faire pour l'aider mais le plus gros problème est de pouvoir identifier ce qu'il a. Ventre qui gonfle, changement de couleurs, difficulté de respiration... les symptômes se succèdent et ne se ressemblent pas. Aider par ces confrères spécialisés, ils vont aider comme ils peuvent cet homme. Mais bon, il survit à la grande surprise de tous et le débriefing de ce patient va finir en apothéose, surtout pour notre docteur Galvan. Il rêvait tellement de cette belle carte de visite et était tellement fier de son métier, tout comme son père, son grand-père... Et là, il a rencontré le client de trop qui lui a permis de faire une révélation.



Comme d'habitude, quel plaisir de lire du Pennac qui sait si bien écrire. On pourrait croire l'histoire toute simple et sans intérêt mais voilà que le talent de l'auteur se fait. Impossible de poser le livre sans l'avoir terminer tellement que le récit est captivant et drôle. La scène du prout géant qui permet au patient se de libérer et celle de l'urine qui coule à grand flot faisant déraper le brancard tout juste huilé qui envoi valdinguer les médecins affolés est à se tordre. Tout comme les références à cette fameuse carte de visite qui permet de faire rêver le médecin à son futur professionnel, du moins ce qu'il croyait en début du roman. Il pense à la police qu'il va utiliser et surtout à la qualité du papier. Mais ce patient va changer sa vie et on va savoir pourquoi à la dernière page. Un retournement de situation bien étonnant et plaisant faisant que j'ai refermé le roman totalement satisfaite, le sourire au coin des lèvres.

Encore une belle découverte de Pennac qui montre l'étendu de son talent d'écriture. Alors si vous aimez l'hôpital ou pas trop d'ailleurs, prenez la direction de se roman qui se lit avec facilité et plaisir. Il serait dommage de passer à côté. Vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Lorsqu’il prend sa garde aux urgences, le docteur Galvan n’a qu’une question en tête : comment présenter sa carte de visite.



Mais voilà, un malade ne se sent pas bien et s’écroule au milieu du couloir en plein répit.



Commence alors un marathon qui va mener urgentiste et malade chez le cardiologue, le pneumologue et stomatologue, entre autre. Tout cela sur un chariot dont les roues ont été huilées au préalable, heureusement.



Et chacun de sortir sa propre carte de visite, selon sa spécialité.



Mais qu’a donc ce mystérieux patient ?!



L’image que je retiendrai :



Celle du brancard glissant sans bruit dans les couloirs de l’hôpital.
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Court roman (moins de 100 pages), racontant l'histoire abracadabrantesque d'un patient consultant aux urgences un soir, parce qu'il "ne se sent pas très bien ", et qui va laisser un souvenir impérissable à tous les grands pontes de garde de cet hôpital parisien, ces grands chefs tous diplômés, à la carte de visite impeccable et sans faute de goût ( ah l'apparence, ça compte !).

Ah ils sont beaux tous ces médecins spécialistes, grands noms de leur discipline, incapables de mettre un diagnostic sur les symptômes présentés par ce patient. Petite satyre de la médecine d'urgence et de spécialité, de ces médecins qui se croient au dessus de tout mais peuvent aussi des fois être dépassés.

Lecture amusante qui rappelle que tout homme est faillible. Même les plus grands des grands. C'est drôle, ça pique, mais le format est le bon, car plus long, on aurait commencé à s'ennuyer ( "MAIS QU'EST CE QU'IL A A LA FIN ?????").
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Lors d'une de ses premières nuits de garde en tant que médecin urgentiste, le docteur Galvan vit un véritable cauchemar: un individu s'abandonne sur un siège de la salle d'attente. Son problème? Il ne se sent "pas très bien"... et bientôt s'effondre. La course effrénée dans les couloirs de l'hôpital commence, les symptômes s'accumulent, chirurgien, anesthésiste, urologue, pneumologue, neurologue... tous sont convoqués tour-à-tour et l'homme semble mourir dix fois dans la nuit, pour ressusciter avec une nouvelle urgence à soigner!

Ce sont des années plus tard que Galvan raconte cette fameuse nuit à notre écrivain qui, lui, écoute sans trop rien dire... que pense-t-il donc de cette histoire? Est-il subjugué? Choqué? Ennuyé? Moi en tout cas je me suis beaucoup amusée à cette morbide aventure pourtant si cocasse!



On peut s'amuser à imaginer comment Daniel Pennac en est venu à écrire cette petite histoire: était-ce alors qu'il attendait patiemment aux urgences? Ou bien ses symptômes refusaient-ils tous les diagnostics, comme ça arrive parfois? A-t-il été dérangé de l'arrogance de certain interne? Peut-être est-il hypocondriaque, ou souffre-t-il du syndrome de Munchausen?
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Après deux thrillers d’affilés mettant en scène des Serial killers dans un environnement glauque et glacé, suivi d’une brillante soirée avec un urgentiste pour la sortie attendue de son nouveau roman, Patrick Bauwen j’avais besoin d’une récréation. Ancien malade des hôpitaux de Paris: Monologue gesticulatoire de Daniel Pennac, sur recommandation fit l’affaire. Le choix était logique. Imparable. Comme une chouquette fraiche sortie de chez le boulanger, ce court texte se déguste très rapidement. C’est aussi simple que savoureux. Certes loin du noir, mais c’était juste ce qu’il me fallait pour m’aérer les neurones.

De koi ki s’agit ? Du périple rocambolesque d'un patient qui une nuit est pris en charge aux urgences d'un hôpital parisien. Il est relaté, 20 ans après, par le docteur Galvan, l'urgentiste. Les mandarins sont là. Les rêves de tout médecin issus du sérail aussi. Galvan veut sa carte de visite. Il craint de perdre plus que son patient, davantage que son aura ou sa dignité. Son statut. Dans son univers, le statut prime.

Cette consultation se déguste. Dis adieu à la cohérence des pathologies. On s’en fout. Ce qui compte est bien Pennac et son talent qui s’étale en quelques pages. Sa verve brillante et cocasse connue chez Malaussène est jubilatoire. L’enchainement des situations, des pathologies, ses personnages brossés provoquent chez moi une véritable gaité. Un débordement jovial où son humour sarcastique prend la forme d’une cerise sur la chouquette. On est loin des colloques, pourtant toubib …iste ou …ogue, tous y passent. Chacun doit poser son diagnostic sur ce patient hors du commun, jusqu’à une fin digne de l’auteur.

Pour les amoureux de Pennac, Ancien malade des hôpitaux de Paris est réjouissance avérée, pour les autres, le divertissement est assuré.

Quant à moi, pleinement délassé, je peux reprendre du noir.
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Ancien malade des hôpitaux de Paris

Court moment de lecture, ce petit roman ne comportant que soixante-dix-sept pages mais soixante-dix-sept pages de "grand Pennac" qu’il me semble avoir retrouvé, un Pennac du temps des premiers "Malaussène" qui me transformaient en véritable bernique soudée au livre qui ne se décrochait qu’à la fin du roman.



Un Pennac à l’humour décapant, noir, sans pour autant manquer de subtilité. Il a choisi pour cadre cette fois, le milieu médical, certes porteur pour ce genre d’humour.



Il nous raconte les déboires du professeur Galvan, médecin urgentiste qui caresse un espoir : celui de faire établir une carte de visite mentionnant son nom : professeur Galvan, et sa profession. Soins aux malades et attention entrecoupés de multiples idées qui aboutiront à la carte de visite parfaite… Je gamberge, tu gamberges, il gamberge… il gamberge tellement qu’il semblerait qu’il ait raté un diagnostique qui allait engager le pronostic vital du patient lambda arrivé aux urgences parce qu’il ne se sentait pas bien…



Et de service en service, le dévoué docteur nous livre un chapelet de diagnostiques établis grâce à de sérieux symptômes dont la description est hilarante et jubilatoire.



Il a dû bien s’éclater en écrivant cela, peut-être s’est-il offert un petit moment récréatif entre deux grands romans ?



Une pépite, une pépite toute menue, mais une pépite tout de même !



Du grand Pennac !



Challenge Riquiqui








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