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Critiques de Danièle Laufer (33)
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Dimanche : Le temps suspendu

J'ai trouvé cet exemplaire de la revue "Autrement" dans une brocante et immédiatement 2 souvenirs de mes "jeunes années" sont remontés à ma mémoire. Le premier est celui des différents numéros d'"Autrement" que j'ai eu l'occasion de lire. Le deuxième est celui des dimanches de mon enfance et de mon adolescence, car je me retrouve bien dans certains des souvenirs évoqués au fil de ce numéro.

On y trouve des éléments historiques comme l'histoire du mot "dimanche" , le dimanche dans les campagnes françaises du XVIIIe siècle, la tentative de remplacer le dimanche par le décadi, les luttes pour le repos dominical ou l'évolution des rituels dans les paroisses rurales de la 2e moitié du XXe siècle.

Il y a aussi des éléments plus philosophies ou sociologiques comme les musées, le sport, la télé, les pharmacies de garde, les urgences psychiatriques ou le dimanche des enfants de divorcés.

Le tout est agrémenté de quelques nouvelles et de photographies en noir-blanc d'Anne Testut et de Robert Doisneau.

Tout cela est bien nostalgique car même si le sous-titre est "Le temps suspendu", le temps a poursuivi son cours et les dimanches eux aussi ont bien changé !
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Je n'oublierai jamais ces moments-là

Ce livre est sympa et facile à lire mais je ne suis pas rentrée dans l'histoire. Bull est le personnage principal,c'est elle qui écrit pour raconter plusieurs moments de sa vie.

Ce qui me dérange c'est quand au début Bull parle de ses parents et les appelle par leur prénoms .On ne sait pas qui ils sont , du coup je ne comprenais pas tout.

Ophélia
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Je n'oublierai jamais ces moments-là

"Je n'oublierai jamais ces moment-là" de Danièle Laufer (2004) autobiographie

Le personnage principal de ce livre est Bulle, une jeune adolescante de 15 ans qui complexe sur son corps , qui ne s'aime pas comme elle est et qui ne trouve ni sa place au sein de sa famille ni dans ce monde.

Devant le miroir, elle se trouve laide, n'arrive pas à se trouver des qualités mais seulement des défauts, cela l'énerve elle essaie de se rendre plus jolie avec du maquillage mais ce n'est pas un succès, elle se compare à un clown.

Cela fait un moment qu'un garçon lui plaît. Le problème, c'est qu'elle ne sait pas s'y prendre avec eux et surtout elle ne sait pas si c'est réciproque. Un jour lorsqu'ils étaient à la piscine, Benjamin, le fameux garçon la prend et l'embrasse.

Sa meilleure amie, c'est Fanny car elle la trouve jolie et parfaite, elle espére qu'elle déteigne sur elle mais Fanny la laissse pour son petit copain, Etienne.

Au sein de sa famille, il y a plusieurs problèmes. Maîmé, sa grand-mère, n'était pas vraiment présente en tant que mère mais maintenant l'est en tant que grand-mère. Avec son père, Max, Bulle n'a pas de relation fusionnelle et a l'impression de ne pas exister pour lui. Cependant, avec sa mère, Isa, elles se disputent beaucoup mais savent qu'elles s'aiment. Puis avec son frère, Evariste, elle dit qu'elle ne l'aime pas et qu'il l'énerve mais elle ne peut pas vivre sans leurs chamailleries.

Un accident de moto est arrivé à Evariste. Toute la famille a eu très peur qu'il meure, heureusement ce n'est pas le cas. Cet épisode tragique les a tous rapprochés.

Maintenant Bulle est heureuse, elle se rend compte que sa famille l'aime et qu'elle les aime et qu'ils ont besoin d'elle.

Il y a aussi un écrivain, toujours posé au même café, qui a créé un personnage, dans son nouveau livre, à l'image de Bulle. Ce fait a un impact sur la jeune fille, elle prend davantage confiance en elle.





Inès : J'ai bien aimé le livre, il m'a beaucoup touchée. Au début, la formulation du texte (elle ne s'exprime pas clairement) a fait que je n'ai pas tout compris mais plus j'avançais dans la lecture et plus je comprenais. Le personnage est émouvant car elle ne se sent pas bien dans sa peau et n'a pas vécu que des bons moments mais, finalement, à la fin du livre, elle est heureuse et trouve sa place, c'est ce qui m'a beaucoup plu.



Ninon : Ce livre m'a plu car la fille, Bulle, se confie vraiment est dit tout ce qu'elle ressent. Elle n'est pas forcément bien dans sa peau, essaye de s'intégrer dans un groupe, elle finit par s'apprécier telle qu'elle est, et se sentir bien dans son corps et à sa place. Mais ce que je n'ai pas trop apprécié, c'est que certains chapitres n'ont pas trop de rapport entre eux.



Céleste : J'ai bien aimé ce livre car le personnage raconte les moments de sa vie les plus touchants. On ressent qu'elle ne se sent pas bien, qu'elle est complexée par son physique et c'est triste de voir qu'elle n'arrive à s'intégrer nulle part. Les chapitres étaient très courts et je n'ai pas toujours trouvé la cohérence entre chacun d'eux. Ce livre m'a quand même touchée car en se mettant à la place du personnage, on se rend compte qu'elle a eu une vie difficile avec sa famille en particulier.
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L'année du Phénix

Un livre qui nous nombre témoignage sur cette année particulière qui est celle de la cessation du travail, lors du passage à la retraite. Utile pour nombre de jeunes retraités et de retraités en devenir.

Bien sûr, il n'y a pas de recette, si ce n'est peut être celle d'anticiper et de se projeter un peu dans l'avenir.

Le titre, très bien trouvé à mon sens, évoque bien le contenu de l'ouvrage: la possibilité d'un retour à la vie après le passage par le feu!
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L'année du Phénix

Un emprunt à ma médiathèque… par curiosité, me trouvant dans ce même SAS particulier, cette année de transition et de « reconstruction »qu'est la première année de retraite. L'auteur, journaliste, et spécialiste depuis plus de 30 ans, de questions de psychologie et de société, a rencontré des dizaines de jeunes retraités, issus de tous les milieux sociaux, qui se confient sur cette période qui peut être tout à la fois : Libération, euphorie, soulagement comme sentiment de panique et d'angoisse sur « Comment organiser cette nouvelle tranche de vie » hors cadre, et soutien d'une vie collective, d'une raison et statut sociaux…qui justifie notre place dans la société , et ce n'est pas rien de quitter tout cela !



L'auteure nous fait rencontrer, croiser des personnalités, hommes-femmes très différents, aux métiers les plus différents ; certains pleinement choisis et faisant comme une seconde peau aux personnes et les autres, n'ayant pas eu cette chance, finalement impatients d'être libérés du monde du travail. Cette enquête nous propose à travers ces récits de vie une double réflexion : ce temps de « la retraite » à préparer, construire, inventer… et seconde grande question : la place que le travail occupe dans nos vies respectives ! Ce qu'il a signifié pour nous : central, omniprésent, captivant… ou est-ce qu'il ne fut qu'un « moyen de gagner sa vie « ?



Je n'ai rien appris de fort nouveau, ayant souvent réfléchi ces dernières années à ce passage à la fois heureux et douloureux de « la mise à la retraite », si on ne l'a pas suffisamment anticipée…

Le plaisir de lire, découvrir des hommes, des femmes faisant de leur mieux pour assumer ce « grand chamboulement » de vie…qui doit être RENAISSANCE, Liberté de réaliser des projets que l'on n'a pas pu mener à bien, faute de temps !



Je me permets une parenthèse avec une anecdote lointaine vécue personnellement. Cet « incident marquant » date du tout début des années 1980, alors que je faisais mes premières armes de Libraire, je me trouvais sur le quai du métro, et me rendais à mon travail, je croise un homme d'un certain âge, d'une fort belle prestance, attaché-case…costume trois-pièces très élégant, l'image d'un cadre sur-actif, se rendant à ses abondantes responsabilités.. Ce dernier m'aborde de la façon la plus déstabilisante qui soit ! Cet homme, au demeurant enviable… m'avoue qu'il est désorienté, perdu ; C'était sa toute première journée de retraite… et il n'avait pu s'empêcher de faire les mêmes gestes qui avaient été ceux de tant d'années de responsabilités professionnelles …Il n'avait pu réfréner son besoin de se rendre à son travail, se retrouvant sur le quai du métro…bêtement, comme un automate. Il devait se rendre à l'évidence : on ne l'attendait plus ; il devait faire demi-tour et rentrer chez lui, dans sa nouvelle vie de « retraité » qu'il n'avait pas préparé et vu venir !! Cette image pathétique et poignante ne m'a jamais quittée, espérant que je ne me laisserai pas surprendre aussi violemment !



Je reprends une phrase de cette enquête, parfaitement en accord avec la panique de cet homme, qui se retrouvait, comme dénudé de tout ce qui faisait « son existence » : « le mot « retraite » est insupportable. Il est insupportable parce qu'on n'est pas en retrait. C'est comme si on tirait un trait » (p. 88) »



Une lecture qui nous met face aux questions existentielles universelles : l'approche de la vieillesse, la peur de la mort de nos proches, la troisième période de la vie ( après la jeunesse, la vie adulte avec la carrière, la construction ou non d'une famille)offrant un espace géant de LIBERTE, de temps disponible, à inventer, à construire au plus près de « ses rêves » et comme l'exprime fort justement Danièle Laufer, La liberté, ce n'est pas si simple que cela , finalement!!?



« Au moment où on leur enlève leur carte de visite professionnelle, leur statut et leur utilité sociale, beaucoup d'hommes et de femmes ont le vertige. On ne peut pas échapper au questionnement. Comment se présenter ? Que faire désormais de ses journées ? Quelle communauté intégrer ? Quelles relations conserver avec les compagnons de route que l'on a côtoyés tous les jours pendant de longues années ? (p. 94)”



Bien que les personnes aient préparé ce temps de “leur retraite”, cette fameuse première année comporte sa part de flottement et d'adaptation .

“Ceux qui refusent le statut de retraité ont intériorisé les stéréotypes. Ils ne veulent pas être au rencart de la société. Ils ont besoin de temps pour décompresser et trouver des raisons de vivre qui ne soient pas de simples passe-temps. Ils traversent forcément un moment de désarroi; comme s'ils se retrouvaient désormais au chômage à perpétuité. (...) Vivre libre n'est pas aussi facile qu'on l'imagine.” (p. 115)



Il est aisé à comprendre que les individus qui n'ont pas tout investi dans leur univers professionnel, possédant des passions, des centres d'intérêts parallèles, se sentiront moins désorientés… Je bénis la chance…d'avoir premièrement exercé la majeure partie de ma carrière le métier que j'avais choisi ; celui de Libraire… Les boulimies de la culture, du Savoir, des Livres , de l'Ecriture sont des domaines merveilleusement « infinis »…où de multiples ouvertures se déployent… La seconde chance en ce début d'année ,complètement imprévue fut de prendre ma retraite en même temps que mon meilleur ami ; Sur-actifs, tous les deux, les discussions et partages sur cette période charnière nous ont aidé à clarifier ce que nous voulions profondément, et surtout ce que nous souhaitions éviter à tout prix : l'immobilisme, le repli, l'inactivité…Rester dans les projets, l'envie de faire… une dynamique de Vie à conserver intacte !



En plus du temps plus abondant de partages avec les amis aux quatre coins de l'hexagone, il y a nos « violons d'Ingres » , expression bien choisie, puisque cet ami est un musicien confirmé, qui va pouvoir se consacrer plus librement à la musique, aux concerts à organiser avec d'autres amis de longue date , musiciens… de mon côté, reprendre différents projets d'Ecriture, restés inachevés, faute de temps…



L'auteur pointe aussi diverses difficultés qui peuvent jalonner ce passage à la retraite : la vie de couple, trouver un équilibre avec son conjoint où subitement, on est ensemble 24h sur 24 ; les inégalités sur les moyens financiers de chacun, pouvant freiner les projets de voyage ou autres…



Restent … l'envie de faire, de se projeter , de partager, de retrouver l'Essentiel, et surtout oeuvrer pour nourrir encore et encore les liens sociaux, éviter à tout prix de se « désocialiser ». Si je n'ai guère appris de nouveau dans cette enquête, elle a eu le grand mérite de m'aider à clarifier cette période de transition, ambivalente… qui reste pour chacun, délicate à vivre. MERCI donc à l'auteur pour ce travail d'enquête des plus « éclairants » et positifs…



"A une époque qui prône le bonheur, le jeunisme, la réussite et le pouvoir de la volonté, l'ouverture d'esprit et la joie de vivre qu'émanent de ces "jeunes" retraités au bout de quelques mois sont pour moi un plaisir et un réconfort. Les entendre disserter sur leurs projets, leurs coups de coeur, leurs découvertes, leurs passions quand ils ont enfin trouvé ce qui leur donne envie et les fait vibrer montre à quel point le travail, même quand on l'aime, peut parfois détourner les individus de leurs aspirations. Sortis des obligations de performance et de rentabilité auxquelles ils ont souscrit pendant quarante ans, ils peuvent enfin prendre le temps d'emprunter des chemins de travers pour chercher à mettre du sens et de l'essentiel dans leur existence." (p. 135)

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L'année du Phénix

Je cherchais un livre sur la retraite sans avoir un recueil un peu bateau de ce qu'il faut ou non faire arrive à cette étape de ma vie. Le livre est le résultat dune enquête faite sur différents profils de nouveaux retraités. Bien sûr j'y ai trouvé les principales réactions voire pathologies de quelques retraités mais j'aurais souhaité des histoires plus complètes, plus romancées. Si ce devait être une enquête, j'aurais attendu que soient évoqués d'autres catégories que quelques nantis de carrières intellectuelles et non manuelles . L'avantage est que cette lecture fût très rapide.
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L'été de mes treize ans

Un sujet intéressant, celui de l'expatriation, mais traité trop rapidement. On devine vite l'intrigue et on reste un peu sur sa faim quant à la découverte du Maroc et de Casablanca
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L'été de mes treize ans

C'est un livre que j'ai déniché dans une librairie d'occasion. Je l'es acheter car le résumé me tenté un peu. Et ce n'est ps un coup de coeur. Il est bof. Il est très court et il manques énormément de détaille... J'ai été un peu décu par ce bouquin
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La bague bleue

Entre ses amours/amitiés, les relations avec sa meilleure amie, compliquées lorsqu'elle devient la petite amie de son frère, la vie de Judith n'est pas simple, bien que pleine de mouvement et de gaité, aussi lumineuse et exubérante que le ciel marocain. Mais son horizon va se teinter de gris lorsque son père annonce à la famille qu'ils vont quitter Cas pour Paris. L'hiver 67/38 sera témoins de nombreux changements, séparations, maturations, qui conduiront Judith à se (re)construire une vie équilibrée entre les amis d'avant, le lycée de banlieue et la grisaille française. Cette histoire nuancée, lumineuse et grave, est servie par l'écriture fluide et limpide de Danielle Laufer et laisse une agréable impression d'avoir rencontré de nouveaux amis.
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La danse du couple

Non Monsieur, je vous entends bien, vous avouez danser aussi bien qu'un balai brosse de la dernière guerre, ce livre ne prétend faire de vous ni un Fred Astaire ni un Rudolf Noureev! Pour le boléro de Ravel vous repasserez un autre jour...

Ce livre est une réflexion sur le couple, dont la plupart d'entre nous attendons beaucoup...

Ce livre nous rappelle l'alchimie de cette rencontre entre deux êtres différents, le rapprochement, les éloignements inéluctables!

Parce que la vie tout court nous amène à une perpétuelle adaptation et encore plus quand nous la partageons avec quelqu'un.

Il est important de respecter ce rythme lent de fusion, défusion dans lequel chaque entité se construit et surtout évolue sans se momifier.

Je conseille cette lecture passionnante à tous ceux qui ont envie de réfléchir sur le couple qu'il ou elle forme, une réflexion positive et constructive!
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La danse du couple

Révision de ma bibliothèque (14).



Les livres lus avant mon adhésion au grand réseau littéraire connaissent peu de succès, sont peu critiqués. Pour celui-ci, les citations sont nombreuses et ce n'est que justice.

La danse du couple un des meilleurs livres que j'ai lu sur ce sujet inépuisable, surtout lorsque l'union tangue.

Serge Hefez a une longue expérience d'aide aux couples en souffrance. Il les aide à pointer et à démêler les causes possibles de la discorde : influence du milieu social, héritage familial, attentes déçues, difficultés matérielles. Les couples qui ne se posent pas de questions n'existent plus, dit-il.

Les "vieux" duos le savent, cheminer à deux est parfois épineux. Pas de roses sans épines, mais la rose du bonheur ensemble demeure une belle fleur à cultiver.

J'ai lu ce pas de danse à mi-chemin de notre parcours toujours en cours, - je devrais écrire en long -, c'était il y a 22 ans, faites-le compte et ajoutez deux. À l'époque, cette lecture m'avait beaucoup apporté ainsi qu'à mon épouse, lectrice dans la foulée. L'apport de la journaliste, Danièle Laufer, est perceptible, évitant au thérapeute patenté le jargon propre à ses qualités de psychiatre, psychanalyste et thérapeute de couple.

La psychologie énoncée clairement mérite toute notre attention, elle fixe la mémoire. Je me souviens très bien de cette danse où chaque pas a son importance.



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La danse du couple

Un livre aux questionnements intéressants mais dont la lecture n'a pas été si aisée.



Pour les livres en développement personnel, j'ai une préférence pour plus de struture cela m'aide à mieux retenir ou revenir à certains concepts. Le livre est écrit ici de manière quasi continue : bien qu'il y ait quelques sous-titres aux chapitres, l'ossature générale n'est pas facile à appréhender.



Un autre petit bémol pour moi c'est que les témoignages et exemples se mêlent à la réflexion.



En conclusion, bien que le contenu puisse être intéressant. La structuration et la clarté ne m'a pas convaincue.
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La mère parfaite, c'est vous

Un livre qui fait du bien, surtout lorsqu'on peut avoir le sentiment par moments d'être "nuisibles" pour ses enfants.
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Le Tako Tsubo: Un chagrin de travail

Repéré dans la presse. Grosse couv médiathèque. Je pensais que ça se passait chez Bayard. En fait c'est Prisma. Grosse déception. Livre creux. Geignard. Autocentré. On apprend rien. L'aspect médical est ultra vague. L'aspect perso saoulant car DL se plaint tout le temps. Se justifie. Ça ne m'a pas émue ni intéressée ni amusée -> JG.
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Le Tako Tsubo: Un chagrin de travail

J'ai lu le livre "Tako Tsubo" de Danièle Laufer.

Je viens de faire un "Tako Tsubo", et l'auteure a répondu à mes nombreuses questions, j'ai trouvé ce livre très bien .
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Le Tako Tsubo: Un chagrin de travail

Un livre tout récent, repéré dans une revue puis dans une librairie bordelaise. J'ai trouvé très intéressant ce témoignage. Inspirant je ne sais pas, mais ça interpelle. Ce livre contient tout à la fois un témoignage sincère et une véritable enquête sur un mal méconnu. Méconnu car le Tako Tsubo touche surtout des femmes, méconnu car les liens entre stress, stress prolongé, stress chronique et malaises cardiaques ne sont pas si souvent évoqués.

J'apprécie vraiment que les trentenaires ne soient plus la seule génération à écrire sur le monde "merveilleux" de l'open-space, que médecins et psys ne soient plus les seuls à nous alerter sur les dérives du monde du travail.
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Le Tako Tsubo: Un chagrin de travail

Danièle Laufer témoigne de "son" Tako Tsubo, une pathologie cardiaque, touchant principalement les femmes, qui serait dû en grande partie au stress.

A partir de son cas personnel, elle a cherché à enquêter sur ce sujet.

Cette lecture, certes intéressante, fut cependant une déception : l'ouvrage est trop décousu à mon goût, et inachevé. Finalement, j'en ai beaucoup plus appris sur les conditions de travail aberrantes de cette journaliste que sur la pathologie dont elle est atteinte, et dont j'avais déjà eu connaissance par ailleurs.
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Le Tako Tsubo: Un chagrin de travail

J'enquête sur ce qui m'est arrivé lors de mon dernier remplacement, qui devait être de cinq mois pas de deux ans dans un service social. J'ai travaillé dans le sordide de la vie des gens, dans la violence extrême. Mais cette violence, parfois, était à l'intérieur du service. D'hypotension depuis toujours, je me suis retrouvée aux urgences cardio pour de l'hypertension un matin à 8h30, plus de 15 de tension.J'ai résisté un an et demi de plus et l'histoire s'est mal terminée, alors pour me reconstruire et rebondir même si la terreur de retravailler dans les mêmes circonstances est toujours là, et en plus du suivi médical, traitement à vie, psy et des séances d'EMDR, j'enquête.



Le titre de ce livre ne me plaisait pas plus que ça mais l'auteure l'explique bien dans son récit ; cet état est celui d'une personne à bout de souffle.



Danièle aime son travail même si elle doit demander l'autorisation pour tout ce qu'elle écrit et que ses articles passent par la censure. Elle explique bien que cette ambiance délétère n'est pas seulement le fait de ses collègues mais ne serait-ce que de la place physique de chacun dans une pièce ridiculement petite où les bureaux s'entassent et les meilleures places réservées aux plus hargneux (dans mon cas deux bureaux et deux téléphones pour trois secrétaires), les différentes réorganisations et les changements de logiciel, les nouvelles consignes. Elle a défendu son gagne pain et sa présence comme elle le pouvait mais du coup était cataloguée comme agressive, pourtant elle passait sur beaucoup de choses insignifiantes qui se sont retournées contre elle par la suite. Les réunions qui se transforment en pugilat, en tribunal. La fatigue extrême et la nervosité, les essais d'explications de son état à la famille et aux amis qui en ont marre puisque pas concernés et ce coeur qui s'affole en permanence. La peur d'y retourner matin après matin, les recherches de solutions pour s'en sortir, la médecine du travail impuissante, les collègues qui partent malades ou pas les uns après les autres, tout y est.



J'ai vécu ce témoignage et je l'ai lu sans reprendre mon souffle jusqu'à l'épilogue. Ces histoires se finissent toujours mal et Danièle reconnaît qu'elle aurait dû abandonner plus tôt, plus vite, mais elle s'est accrochée à ce travail qui lui permettait de vivre tout simplement. Quel est le plus important selon vous : se retrouver sans travail en bonne santé ou être malade et sans travail ? Non, ne cherchez pas il n'y a pas d'autre choix.



Un ouvrage à lire si vous êtes concerné. J'avoue que je ne l'aurais pas lu de la même façon si je n'avais pas vécu cette situation. Un grand merci à Petitsoleil pour ses listes sur le monde du travail.



Le mot de la fin avec une citation de David Foenkinos : Elle sortit subitement prendre l'air. Je pense souvent à cette expression prendre l'air. Cela veut dire que l'on va ailleurs pour le trouver. Cela veut dire littéralement : où je suis, je m'asphyxie.
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Une mère étrangère

Entre autobiographie et enquête, Danièle Laufer nous offre un récit à deux voix d'une belle intensité et d'une vérité parfois cru face aux vécues de ces deux femmes. Elle se livre dans son enfance à Casablanca qui loin d'être merveilleuse est en quête permanente de l'amour maternel. Et en parallèle, la voix de sa mère lui fait écho en se livrant à son tour sur une enfance en Allemagne en pleine montée du nazisme. Toujours à la première personne, elle offre pourtant un texte qui résonnera chez beaucoup par les thématiques qu'elle traite comme la transmission, le transgénérationnel, la quête de réponse.

Peut-être que certains lecteurs seront hermétiques au récit de ces deux femmes qui prennent place dans des contextes bien spécifiques et empêcheront une certaine empathie et identification. Le côté un peu journalistique dans le style prive parfois de l'émotionnel mais cela reste cependant cohérent vu que la gestion de l'émotionnel et la manière de le dévoiler est justement au cœur du récit.

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Une mère étrangère

La collection Bayard Récits est une toute nouvelle collection, née au printemps 2023, et qui a pour objectif de mettre en récit le réel. Les deux textes lus pour cette rentrée sont courts, mais intenses, condensés. Je suis ravie d'avoir choisi de les lire… Nous sommes à Casablanca, dans les années 50. Danièle Laufer vit une enfance ensoleillée mais où l'amour maternel semble absent. Sa mère a grandi en Allemagne, a subi le nazisme, les camps. Mais cela la petite fille l'ignore. Il faudra qu'à l'âge adulte, elles se retrouvent, dans ce récit à deux voix, pour raconter l'indicible. Danièle Laufer peut accueillir alors l'histoire à la fois rocambolesque et tragique d'une jeune femme qui a vécu tant d'évènements, tant d'horreurs, qu'elle ne sait peut-être plus ensuite comment aimer… Ce livre est le résultat d'un magnifique échange, même si j'ai eu un peu de mal au départ à y trouver ma place de lectrice. le ton des deux femmes est en effet très différent, et le lien ne se fait pas d'emblée entre les deux voix. Pour autant, j'ai aimé que soit abordé ce sujet très intéressant de la transmission, de ce qui passe malgré soi, malgré les silences, d'une génération à une autre. En tant que mère, comment éviter la distance quand on a subi de tels traumatismes ? Comment laisser passer l'amour malgré tout ? La parole sera ici tardive, mais bénéfique. Un livre refermé, encore une fois, avec tendresse.
Lien : https://wordpress.com/post/l..
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