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Critiques de Daniella Carmi (8)
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La famille Yassine et Lucy dans les cieux

Histoire d'un trio particulier dans un village arabe de Galilée.

Un couple mixte d'arabes israéliens,- Nadia est chrétienne, Salim, musulman -, ne pouvant avoir d'enfant, décide d'en adopter. Le sort leur réserve Nathanaël, un petit garçon de huit ans, de père biologique juif israélien, autiste, dont les repères à la réalité ne passent que par les chansons des Beatles. Vous pouvez déjà deviner que toute cette combination n'est pas des plus simples.......surtout que des juifs ultra orthodoxes du côté du père débarquent chez eux pour exiger que l'enfant mette chaque matin ses tefillin et sa kippa et plus....une mystérieuse voiture noire épie la maison chaque nuit, "Même Salim, avec son bagou d'avocat, était incapable d'expliquer dans quel sac de noeuds nous nous retrouvions piégés ".

C'est à travers les yeux de Nadia qu'on va s'engager dans cette aventure loufoque à la Sherlock Holmes, sur fond de mélancolie et de solitude, au rythme des chansons des Beatles, à l'ombre des figuiers, au soleil glissant lentement dans la mer, aux nuages planant comme des marshmallows roses et blancs au-dessus des clémentines, Lucy ( Lucy In the sky, chanson des Beatles, un des points de référence du petit garçon ) galopant dans des cieux de marmelade et semant une poussière d'étoiles à tout vent......Nathanaël perché sur son arbre, Salim assis dans son sous-marin jaune et Nadia et son envie d'être Lucie dans les cieux, avec des diamants, arriveront-ils à trouver le bonheur et une vie paisible à trois ?

Relatant la situation des arabes en Israël coincés au sein de la population juive, une fable moderne à suspens, délicieuse à savourer.



"C'est quoi, la vie, ici ? Marcher entre les gouttes."













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Samir et Jonathan

Samir est un jeune Palestinien qui s’est blessé au genou sérieusement, à un point tel que ses parents doivent l’amener dans un hôpital israélien pour qu’un spécialiste répare le mal. Mais bon, il faut attende ledit spécialiste, puis il y a la convalescence. Pendant tout ce temps, Samir n’est pas seul. Dans sa chambre d’hôpital, quatre autres enfants sont traités. Des enfants juifs. Avec son hébreu d’abord hésitant, Samir apprendra à les connaître un à un. Jonathan, fils d’astronome, qui rêve des étoiles. Tsahi, très agité, toujours en train de sauter partout mais dont le frère est soldats. Razia, muette, qui craint son père qui l’a maltraité. Ludmilla, le centre de l’attention, qui caresse toujours son lapin.



Cinq enfants. C’est tout. Il n’est pas question de Palestiniens ni d’Israéliens. D’ailleurs, l’auteure Daniella Carmi n’utilise jamais ces termes, n’aborde pas la situation géo-politique. Son bouquin, il sert à unir, pas à diviser. Ça aborde des thèmes comme l’ouverture sur les autres, l’entraide, l’amitié. Tout ce qui peut rapprocher les gens, peu importe leur origine, leur nationalité, leur religion. Mais ce n’est pas un livre rose-bonbon où le message devient indigeste tellement il est mieilleux et optimiste à l’extrême. Samir ne l’a pas eu facile, son frère est mort tué par un soldat israélien, ses parents sont retenus de l’autre côté du Mur. Et il se retrouve seul avec ses angoisses et son mal, dans un hôpital rempli de juifs !



Justement, puisque le garçon se trouve en compagnie de quatre autres enfants, et que pas un ne semble avoir une plus grande importance que les autres, je me demande pourquoi l’auteure intitulé son roman « Samir et Jonathan ». Ils apportent chacun quelque chose de différent au jeune Palestinien. Mais bon, ce n’est pas comme si c’était si crucial non plus. Au final, c’est un livre de littérature jeunesse très accessible, qui raconte sans juger et qui devrait toucher les enfants et les jeunes adolescents.
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La famille Yassine et Lucy dans les cieux

Dans un village de Galilée Nadia et Salim, un couple arabe qui souhaite adopter un bébé, se retrouve propulsés famille d'accueil pour un jeune garçon dont ils ne savent strictement rien.

Ils vont aller de surprises en surprises car non seulement il s'avère que Nathanaël n'est pas un enfant comme les autres mais en plus des orthodoxes débarquent chez eux pour les informer que le garçon doit être élevé dans le respect de la tradition juive et porter chaque jour la kippa, les tsitsit et les tefillin. Une vraie curiosité au sein d'un village arabe !

Le couple s'adapte fort bien à ces singularités car Nathanaël sait les enchanter en les transportant dans un univers fantaisiste et poétique rythmé par les chansons des Beatles, où Nadia devient Lucy in the sky et où Salim pilote un sous-marin jaune. Mais la situation, sous l'effet d'influences extérieures, devient très vite un inextricable sac de noeuds qui va finir par totalement déraper..



Cette situation insolite qui se veut le reflet de la société israélienne riche de ses différences, de son pluralisme ethnique et religieux mais qui ne sait pas s'en accommoder, pointe mine de rien les injustices et discriminations subies par la population arabe.

Salim le musulman est un avocat sans clientèle qui a dû se reconvertir dans le bricolage des vieilles voitures et Nadia la chrétienne est une assistante sociale au statut précaire, reléguée à de basses besognes. Le couple en demande d'adoption doit accepter une espèce de chantage : accueillir un enfant déjà grand sans poser de questions sous peine de voir sa demande annulée. C'est dire combien ils sont considérés comme des citoyens de seconde zone...



Derrière l'aventure de la nouvelle famille Yassine se cache celle d'un état qui grâce à ses différences pourrait être heureux, qui l'a peut-être été , mais en est empêché par des conflits personnels, politiques et religieux.

Sous des aspects joyeux et un peu loufoques, cette histoire dégage une infinie tristesse comme celle provoquée par une vieille douleur qui ne dit pas son nom.

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La famille Yassine et Lucy dans les cieux

Il y a une certaine mélancolie, beaucoup de non-dits. Tout n’est pas clairement expliqué mais ça n’a aucune importance.

Nous sommes tout de suite happés par l’histoire de cette famille atypique. On se laisse entraîner sans se poser de questions.

Drôle d’ambiance. J’ai été un peu perdue par la narration et le ton du récit mais on se laisse surprendre par ce livre avec un grand plaisir.



C’est le 2ème livre que je lis des éditions « L’antilope », j’ai hâte d’en découvrir d’autres ….

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La famille Yassine et Lucy dans les cieux

Une histoire intéressante, même si un peu farfelue par certains côtés. A première lecture, c’est l’histoire des péripéties de Nadia et Salim qui sont contraints d’accueillir un jeune garçon autiste que le père (très pieux) et la mère (émancipée) se disputent. En deuxième lecture, c’est l’histoire de la cohabitation sur la même terre d’Israël de Juifs pieux, d’Arabes Israéliens chassés de leurs terres, de Juifs Russes immigrés qui ne trouvent pas leur place. C’est l’histoire de rencontres improbables. Tout cela écrit dans un tempo rapide et assez amusant.
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Les gitans partent toujours de nuit

Dans le cadre d’une participation à un challenge que j’aime beaucoup, j’ai dû effectuer un nouvel emprunt bibliothèque afin de semer mes concurrents. Ainsi, je sais de sûre source que personne ne saura sur quoi j’ai jeté mon dévolu et ainsi, je suis tranquille jusqu’à la date clef : celle où je dois révéler le titre. Et aujourd’hui, je mets un terme à ce mystère. Tout d’abord, je risque d’étonner les habitués qui gardent un œil sur mon parcours littéraire. En effet, pour cette fois, j’ai opté pour un livre dont le nombre de pages est infime par rapport à mes lectures précédentes. Néanmoins, ce n’est pas parce que cette œuvre est petite que son contenu ne mérite pas qu’on s’y intéresse, bien au contraire. Dès les premières pages, nous foulons le sol d’un orphelinat assez banal mais on se rend très vite compte qu’il possède certaines richesses qu’on se doit d’obtenir en progressant dans cette lecture. D’ailleurs, à ce sujet, il est temps pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses listes.



Points négatifs :



• Des répétitions.

• Même si ce petit roman est intéressant, il m’a manqué un ingrédient qui a beaucoup d’importance pour moi : l’action. Il y en a mais très peu et je trouve ça vraiment regrettable.



Points positifs :



• La taille aléatoire des chapitres.

• Même s’il manque une bonne dose d’action dans ce roman, je peux affirmer que je n’ai souffert d’aucune longueur.

• J’ai beaucoup aimé le fait qu’un certain sujet dur soit évoqué à travers ce petit livre, à savoir le conflit qui oppose Israël à la Palestine. Même si l’auteure veille à nous maintenir spectateur de son histoire, on ne peut s’empêcher de se glisser derrière les yeux du personnage principal pour tenter de savoir ce qui se passe réellement et percer quelques secrets.

• Ce livre a su remplir sa petite mission : celle de me faire cogiter. Grâce à cette lecture, j’ai pu replonger dans mon propre passé et ainsi, j’ai pu comprendre cette atmosphère curieuse dans laquelle évolue certains protagonistes de ce roman. Même si je n’ai guère utilisé cette technique lors de mon enfance, j’ai déjà rencontré des enfants qui s’imaginaient une vie nettement plus idyllique que leur réalité. A ces souvenirs, je n’ai pu empêcher un sourire de se dessiner sur mes lèvres.

• Merci aussi à améliorer nos connaissances sur les grands moments qui accompagnent le calendrier juif. Ainsi, on peut suivre le déplacement des habitants de cet orphelinat, dans le temps.

• J’apprécie toujours lorsque l’auteure nous invite à connaître le nouveau quotidien de ses personnages par l’intermédiaire du dernier chapitre. Ainsi, nous pouvons savoir ce que sont devenus certains tandis que d’autres… et obtenir une dernière réponse.
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La famille Yassine et Lucy dans les cieux

Voilà un roman qui bizarrement fait du bien alors qu’il raconte une histoire doublement triste. Cela tient pour beaucoup au talent de l’auteure qui, d’un drame politique (le traitement de la minorité arabe en Israël) et personnel (la difficile intégration d’un enfant autiste dans la société) a fait un conte aussi léger et entraînant qu’une ballade des Beatles.
Lien : http://next.liberation.fr/li..
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Samir et Jonathan

Samir vit dans les territoires occupés. Mais, blessé, devant être opéré, le petit Palestinien se retrouve dans un hôpital israëlien. Au milieu d'enfants juifs, dont Jonathan, le fils d'un astronome. Et Tsahi, dont le frère est soldat.



Une très belle histoire sur la réconciliation, l'amitié.
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