"[...] même les plus petits gestes de gentillesse ne s'oublient pas, surtout dans le monde dans lequel nous vivons à présent."
"Mais avec le temps, j'ai appris qu'on peut découvrir des choses étonnantes dans les petites villes."
- Je veillerai sur elle du mieux que je le pourrai, monsieur McAllister, et aussi longtemps que je le pourrai. C'est tout ce que je peux vous promettre.
Il avait tenu cette promesse durant soixante ans. Jusqu'à aujourd'hui. Il regarda pour la centième fois le colis et l'enveloppe qui reposaient sur son bureau. Maintenant que Mary était partie, il devait faire ce qu'il fallait pour tenir la dernière promesse qu'il lui avait faite.
On peut aisément pardonner à l'enfant qui a peur dans l'obscurité; la vraie tragédie de la vie c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière.
En dix-neuf ans, elle n'avait jamais croisé un homme comme lui.
...
En plus, il allait venir tous les samedis. Elle ignorait comment l'éviter, mais elle trouverait bien un moyen.
La solution était simple : elle s'arrangerait pour s'éclipser le samedi avec sa jument noire, Ebony, en selle bien avant son arrivée...
Mais un samedi de juillet, alors qu'elle menait Ebony vers la barrière, il apparut dans une luxueuse berline vert foncé. Il sortit de la voiture et lui sourit.
Il était tôt.
- Bonjour, Mary. Ca fait plaisir de vous revoir. On dirait qu'on va avoir une belle journée !
Elle était figée, la bouche sèche, tenant toujours les rênes d'Ebony à la main.
- Oui, dit-elle d'une voix à peine audible, bonjour.
- Vous vous préparez pour votre balade du samedi ? Votre père m'a dit que c'est votre habitude, reprit Patrick. Peut-être que je pourrais vous accompagner avant de me mettre au travail avec le poulain...
Les livres étaient devenus pour elle la porte d’un monde dans lequel elle avait bien de la difficulté à entrer.
Donne la lumière et l'obscurité disparaitra d'elle-même.
On ne peut pas aimer tout le monde, pas plus qu’on ne peut être aimé de tout le monde.
Je sais que je ne peux maîtriser mon anxiété, de sorte que j’ai appris à vivre avec elle, à apprécier ma solitude. Pourtant, comme tout être humain, j’ai aussi souhaité avoir des amis et des connaissances, des personnes qui pourraient prendre soin de moi, éventuellement. De la fenêtre de la maison ou en parcourant les pages de la Gazette et grâce à la complicité du père O’Brien, vous m’avez permis d’être des vôtres.
un très beau roman, une belle leçon de vie exellent