AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Daria Marx (19)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
« Gros » n'est pas un gros mot

Les auteures nous alertent sur les situations de discrimination dont les grosses personnes sont quotidiennement victimes.

Elles dénoncent d'abord les représentations erronées de l'obésité et de ses causes, et détaillent ensuite les domaines de la vie quotidienne dans lesquels l'obésité pose problème, pas seulement comme caractéristique physique mais aussi en raison de l'hostilité des autres ou de la société : difficultés pour s'habiller (trouver des vêtements à la bonne taille), pour se déplacer dans les transports en commun (dont l'avion), se nourrir (regard des autres, régimes "arnaques"…), travailler, etc.

Elles étayent leurs propos par de multiples exemples et de courts témoignages. Elles demandent au législateur de modifier la loi sur les discriminations spécifiques faites aux personnes en surpoids.



Certains témoignages sont édifiants et l'ouvrage nous fait prendre conscience de difficultés auxquelles nous n'aurions a priori pas songé. Sa lecture est donc très salutaire pour tous. S'agissant des représentations sur les grosses personnes, l'ouvrage met bien en évidence de multiples facteurs de surpoids (éducatifs, sociaux, psychiques…).



La dénonciation des régimes minceurs et autres méthodes présentées comme miraculeuses est particulièrement intéressante et étayée :

« Si [avec le régime Dukan] l'amaigrissement est significatif dans la première phase du régime, les ennuis arrivent par la suite : les patients ont de grandes difficultés à ne pas reprendre le poids perdu. Cela s'explique par le fonctionnement même de cette diète […]. Ah, l'haleine Dukan, on s'en souvient tous ! La perte de poids est rapide, souvent euphorisante mais vous puez de la gueule. […]. Une fois la joie des premiers kilos perdus envolée, le parcours du combattant Dukan est long et souvent semé d'embûches, et se solde trop fréquemment par un échec. ».



Une généralisation du propos selon lequel l'obésité ne résulte pas d'un manque de volonté occulte le fait que certaines personnes vivent en surpoids par choix de vie, en tout cas j'en connais. Leur devise à ceux-là est : « J'aime consommer, j'aime bouffer, je n'ai qu'une vie, une fin brutale vaut mieux qu'une longue déchéance, et oui je suis gros mais je vous emmerde… »



Je regrette aussi que la notion de « gros » ne soit pas mieux définie dans cet ouvrage, de manière plus technique ou médicale, avec plus de données chiffrées sur l'ampleur du phénomène dans notre société.

De fait, les auteures semblent fâchées avec les statistiques, comme le montre leur confusion entre une médiane (qui partage un effectif en deux) et une moyenne (telle que des collégiens savent la calculer) en page 43 :

« Selon une étude la femme moyenne en France mesure 1,62 m, pèse 62,4 kilos et s'habille en 42. Il faut donc comprendre que la moitié des femmes s'habillent au-delà de la taille 42 ».



Enfin, si les grosses personnes ne doivent pas faire l'objet de discrimination ni de jugements hâtifs de la part des autres, il n'en demeure pas moins que l'obésité en tant que telle mérite d'être regardée généralement comme la conséquence de modes de vie à corriger : vie trop sédentaire, aberrations alimentaires.



Une législation existe déjà pour interdire la discrimination sur des critères physiques (Code du travail). Contrairement à ce que laissent entendre les auteures, la difficulté en la matière ne réside pas dans une absence de prise en considération de possibles discriminations liées au poids mais dans la possibilité d'en établir la preuve en cas d'infraction, comme pour les autres formes de discrimination (raciales par exemple).



Enfin, plutôt que de chercher à culpabiliser les gens de manière généralisée au sujet de leurs attitudes vis-à-vis des grosses personnes, il convient de soutenir toutes les initiatives (notamment fiscales) visant à lutter contre tous ceux qui entretiennent l'obésité et/ou en vivent (industriels dont ceux du sucre, charlatans en tout genre dont les émissions de télé-achat et vendeurs de régimes 'miracles'…).

Des connaissances de base en diététique devraient faire partie des programmes scolaires (en SVT et/ou en lien avec les activités sportives).
Commenter  J’apprécie          183
« Gros » n'est pas un gros mot

Il y a quelques semaines j’ai vu en entrevue les 2 auteures, et l’une d’elle a énoncé une chose, une chose anodine mais qui m’a marqué, que nous étions tous plus ou moins grossophobe car nous avons tous peur d’être gros.



On s’imagine dans notre inconscient que non je ne suis pas grossophobe, mais la réalité c’est que nous le sommes tous (un peu).



Sans s’apercevoir par des petits détails, des petits gestes, des petits regards, des petites réflexions, dans notre vie d’enfant, d’ado, d’adulte nous l’avons tous été et nous le sommes encore.



A la lecture de cet essai je me suis reconnue dans les 2 camps. La honte de manger en public, les commentaires des médecins, regarder une personne en surpoids et la juger sans m'en rendre compte.



Chaque chapitre évoque un thème différent : l’enfance, les régimes, les transports, le travail …..Illustrés par des statistiques, des situations de la vie de tous les jours et surtout des témoignages. Des témoignages courts mais percutants voire dans certains cas cruels.



Ce livre n’a pas été écrit pour juger, mais plutôt pour alerter et mettre en évidence une situation qui perdure : La fausse image du corps dans notre société. Arriverons-nous à nous remettre en question, à changer nos mauvais réflexes .... j'en doute....



A lire et à relire sans modération.
Commenter  J’apprécie          150
« Gros » n'est pas un gros mot

Gros n'est pas un gros mot, c'est vrai... Alors pourquoi utilisons-nous des adjectifs tels que plantureuse, curvy ou pulpeuse à la place ?



Vaste question à laquelle tentent de répondre les deux autrices de ce livre, Daria Marx et Eva Perez-Bello, membres du groupe «Gras politique».



Elles abordent d'abord la série de clichés qui collent aux grosses personnes tels que : ils sont paresseux, rigolo, ils sentent mauvais, ils sont lubriques. Même de l'écrire, ça pique et ça fait honte. Bien sûr, elles reviennent sur l'inefficacité des régimes et la pénibilité des chirurgies de l'obésité, ainsi que sur la boulimie et l'hyperphagie qui sont encore mal considérés.



Pourtant, les statistiques parlent d'elles-mêmes... La part de la population en surpoids ou obèse est en constante évolution et plus d'un tiers des femmes françaises s'habillent en 40-42.



Alors pourquoi les gens gros sont-ils invisibilisés ? Pourquoi ne sont-ils pas mieux représentés dans la fiction et les media ?



C'est que nous vivons dans une société grossophobe qui discrimine les gros. Que ce soit pour s'habiller, trouver un emploi, se soigner, ou boire un verre à une terrasse, tout est difficile et non adaptés et les témoignages parsemant cet essai l'attestent.



Une lecture très instructive qui fait le tour de cette discrimination ordinaire qu'est la grossophobie, à l'aide de chapitres courts et concis.



Un livre qui révolte car cette discrimination est encore très ancrée. À nous d'agir à notre niveau, en changeant notre regard, en évitant certaines réflexions blessantes, en en parlant autour de nous et en ne riant pas aux blagues anti-gros...



Je le recommande vraiment et je dirais même qu'il est indispensable de le lire. Vous pourrez compléter cette lecture avec le témoignage super pertinent de Gabrielle Deydier «On ne naît pas grosse», dont j'ai déjà parlé ici.



Commenter  J’apprécie          130
« Gros » n'est pas un gros mot

Un livre à mettre entre toutes les mains, à la maman qui s'inquiète des quelques kilos "en trop" de son ado, au médecin qui ne voit que le poids à 3 chiffres lors d'une consultation pour une angine, à cette personne au supermarché qui regarde d'un air déçu cette personne grosse qui prend une tablette de chocolat dans le rayon.

Non, "gros" n'est pas un gros mot mais la grossophobie en est un.

Il n'est pas facile d'être gros dans cette société alors aidons la à faire changer les regards.

Commenter  J’apprécie          80
« Gros » n'est pas un gros mot

"Gros" n'est pas un gros mot, chroniques d'une discrimination ordinaire est écrit par Daria Marx et Eva Perez-Bello du collectif Gras politique.



C'est un sujet qui me tient à cœur, étant concernée depuis tellement d'années... Ce livre était une nécessité ! Ce n'est pas de la grande littérature, ni même une enquête sociologique de fond, c'est plutôt un condensé de témoignages qui pose une base, la base de la lutte contre la grossophobie, cette discrimination tolérée, parce que "se moquer des gros, ce n'est pas si grave, après tout ils n'ont qu'à maigrir, c'est juste une question de volonté..." Un raisonnement tellement simpliste, mais tellement rabâché à coup de documentaires TV, d'articles de magazines féminins, de livres qui présentent LE régime qui va changer votre vie... que même lorsque vous êtes obèses, vous finissez par y croire, par penser que c'est de votre faute, que oui vous l'avez bien cherché...



Or, NON ! L'obésité est une maladie complexe, qui souvent est associée à des troubles du comportement alimentaire, des antécédents génétiques, un contexte psychologique...



Pour en revenir à ce livre, ça fait simplement du bien de voir tous ces témoignages écrits noir sur blanc, de savoir que l'on n'est pas seul, et de se dire que ce n'est pas normal de subir tout cela ! J'espère qu'il ne touchera pas que les gros ou leur entourage, qu'il fera réfléchir le plus grand nombre, et que cette discrimination anti-gros gagnera en visibilité afin de pouvoir enfin être prise au sérieux, comme toutes autres discriminations...
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
« Gros » n'est pas un gros mot

Livre nécessaire sur la grossophobie. Différents aspects sont abordés: santé, violences médicales, humiliations, enfance, contraception, représentations sociales, sexualité, accès à l'emploi etc.

C'est un petit livre, pas très cher (5€), qu'il est très intéressant d'avoir lu pour mieux se représenter la grossophobie au quotidien si l'on n'est pas concerné·e, ou l'expliquer et se sentir soutenu·e et compris·e si on l'est.

Tous les soignants devraient connaître ces notions.
Commenter  J’apprécie          70
« Gros » n'est pas un gros mot

Nous sommes tous grossophobes parce que nous vivons dans une société qui l'est, qui les rejette. Je suis grosse, moi que j'ai pu l'être, je fait partie des 5% de chanceux qui ont réussi à perdre du poids et à se maintenir (pas sur l'intégralité mais j'ai quand même réussi à ne reprendre que 10 kilos et à stabiliser à -16 kilos)

Je suis (presque) bien dans ma peau, j'ai conscience des discriminations, j'en ai souffert et pourtant.

Je lorgne sur les corps obèse, je l'espère très discrètement mais c'est plus fort que moi, j'ai toujours cette double pensée : "ça aurait pu être toi" et "c'est ce que tu pourrais devenir si tu ne fais pas attention"

Avoir peur de devenir gros, c'est déjà de la grossophobie, être écœurée par son propre reflet (ça m'arrive encore) aussi. Tellement de choses à déconstruire. Tellement d'erreurs à ne pas reproduire, sur soi mais aussi pour les autres.

C'est un excellent travail que ce petit livre, une base sur le sujet, il devrait être à remettre entre toutes les mains. Il souligne toutes les violences et les clichés avec pertinence , il permet d'ouvrir les yeux, tout simplement.
Commenter  J’apprécie          60
« Gros » n'est pas un gros mot

Le collectif "Gras politique" se bat contre la grossophobie. Malheureusement dans une société où la culture de la beauté est reine, la cruauté va de paire. C'est d'autant plus vrai quand cela est corroboré avec un culte de la maigreur, du sans-poil, du sans-ride. Alors dès qu'une personne ne rentre dans pas les critères la pression sociale explose. Combien de femmes se sentent bien dans leur corps? A force de croire qu'il faut ressembler à un squelette, elles croient qu'avec un kilo en trop, elles sont grosses. Alors comment doit se sentir des femmes avec du vrai surpoids? Et bien, c'est vraiment difficile car il faut faire face aux regards dans la rue, des remarques désobligeantes, des gestes déplacés... Cela aussi bien de la part d'inconnus que des professionnels de la santé qui n'hésitent jamais à émettre un jugement digne d'un enfant de 4 ans. Combien de personnes en allant voir un médecin se sont fait reprocher leur poids avant même que ce dernier ne demande les raisons médicales ou même si déjà elle fait du sport? Ce n'est pas encore demain que le serment d'Hippocrate aura un vrai sens sur le respect du patient. D'ailleurs l'association propose sur son site une liste de médecins bienveillants sur la France. "Aujourd'hui, bien que n'étant pas une maladie infectieuse, l'obésité est considérée comme une pandémie et un véritable enjeu de santé publique. Depuis 1975, le nombre d'obèses sur la planète a presque triplé. En 2016, 1,9 milliard d'adultes étaient en surpoids, dont 650 millions en obésité, soit 13%. En France, plus précisément, 15,3% de la population adulte est obèse (contre 8,5% en 1977) : d'ici 2030, l'OCDE estime que la proportion d'obèses pourrait atteindre 21% (47% pour les Américains...)." Un véritable enjeu de société qui montre pleins de problème outre que la pauvreté. Il n'y a pas que de bons gros qui ont le droit à de la compassion comme une femme qui suit une PMA ou atteint d'un dérèglement hormonal. Le reste ce n'est qu'une bande de fainéants qui ne bougent pas leur cul, qui glandent et qui profitent des aides. Qui voudrait embaucher une telle personne? Dans certains pays, les hommes obèses représentent la réussite. Mais uniquement les hommes et ceux qui ont de l'influence. C'est une exception. Les clichés sur les gros deviennent normaux à force de les entendre partout et légiférer par les représentants scientifiques. Il faut apprendre à déconstruire les mensonges que l'on entend comme des vérités. La publicité qui promet de faire perdre du poids en achetant un produit ou un régime miracle n'est qu'argument de vente. Faire croire déjà qu'il y a un problème avec le fameux IMC totalement biaisé c'est déjà pas mal et à cela se rajoute la facilité. D'un coup de baguette magique, tout peut changer. Le seul effort est d'ouvrir son porte feuille et plusieurs fois de suite. Le mensonge et la culpabilité est un sacré de commerce. La chirurgie plastique va même surfer sur la vague pour charcuter tous ceux mal dans leur peau. Le temps passe et les gens qui se suicident, meurent sur la tableau d'opération s'accumulent. Jusqu'à quand faudra t'il accepter cela pour évoluer? Le changement est possible maintenant si chacun apprenait la tolérance, l'acceptation des autres et l'écoute sans jugement.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          50
Fruits de la colère : Embras(s)er nos débordeme..

Un sublime recueil de six contributrices autour des thèmes de la colère et du traitement qu'on lui réserve en tant que femme ou minorité.

Tout commence par une fiction de Lucile Bellan autour d'une jeune femme et mère qui travaille : un récit à l'abord si commun, dont la simplicité tord progressivement le ventre et donne envie de hurler tout comme le voudrait son héroïne. Mais là est tout l'enjeu de Fruits de la colère : crier face à l'injustice, à l'exploitation et aux violences nous est interdit, sous peine d'être disqualifié.e, traité.e d'hystérique, de hyène, de menace. Ne resterait alors qu'à se taire, lisser, arrondir les angles, et laisser la rage nous consumer de l'intérieur jusqu'au désespoir comme la protagoniste du récit.

C'est là qu'interviennent l'édito lumineux de Pauline Harmange et les essais explosifs de Fatima Ouassak, Douce Dibondo et Daria Marx, qui nous invitent chacune leur tour à reconnaître la colère face aux oppression sexistes et racistes comme légitime, nécessaire et digne.

le sublime texte de Fatima Ouassak, militante que j'admire énormément et qui m'a remis elle-même cet exemplaire, aborde son expérience en tant que mère soucieuse du bien-être de ses enfants racisés dans une banlieue populaire et son parcours de militante. Quand ses enfants sont maltraités par les institutions, quand les démarches écologistes pour rendre la vie meilleure sont attaquées par les médias, quand l'entourage encaisse les injures racistes jusqu'à l'explosion, que faire de toute cette colère ? Pour Fatima Ouassak, seule une colère collective peut permettre de renverser la table et mettre fin aux injustices individuelles sans nous dévorer. le texte de Douce Dibondo poursuit ce raisonnement même si je l'ai personnellement trouvé bien moins fort : l'essai, écrit sous un angle décolonial est plus générique, plus théorique, moins incarné et il faut bien dire que je ne me suis pas sentie concernée. Enfin, Daria Marx aborde dans sa contribution le rapport à son corps, qu'elle a d'abord honni après un inceste et des violences sexuelles, puis les troubles alimentaires et la rage qui y a couvé pendant de nombreuses années. La violence infligée à soi-même dans une colère dont on ne connaissait pas le nom. La marge d'un corps gros et hors normes. Et puis la découverte du féminisme, de la révolte en étendard, de la sororité, de l'amour de soi et des autres femmes.

Les poèmes de l'autrice militante Kiyémis ouvrent et clôturent le recueil dont on doit la magnifique mise en page aux lettres gothiques et pages rose bombe à la collection des Insolentes chez Hachette.

La lecture de ce recueil n'a pas été sans me rappeler celle de King Kong Théorie de Virginie Despentes, dont je recommande évidemment la lecture ; ainsi que La terreur féministe : Petit éloge du féminisme extrémiste d'Irene qui m'a été offert en même temps que Fruits de la colère. Ils m'ont fait le plus grand bien et ont posé des mots sur ces milles petites ou grandes colères qu'on ressent chacun.e au cours de sa vie. Je souhaite le prêter partout dans mon entourage et garder précieusement ses mots en tête !
Commenter  J’apprécie          20
« Gros » n'est pas un gros mot

Cela fait quelque temps qu’on entend parler du collectif « Gras Politique » et particulièrement de Daria Marx et Eva Perez-Bello, autrices de ce livre. Il était dans ma liste de souhaits depuis et j’ai été ravie qu’on me l’offre, cet été fut l’occasion parfaite de le découvrir.



J’avais déjà connaissance des problématiques de la grossophobie, de ses intersections avec les discriminations sexistes, validistes et j’en passe. Mais « Gros » n’est pas un gros mot me semblait être une référence utile à avoir dans sa bibliothèque, c’est en tout cas ce que j’en attendais et je n’ai pas été déçue. Si les témoignages présentés de l’ouvrage seront – malheureusement – peu surprenant pour les personnes qui s’intéressent et lisent sur le sujet depuis un moment, j’ai trouvé que les chiffres et pourcentages présentés étaient très précieux.



Il me semble surtout que ce livre est une porte d’entrée idéale pour les personnes qui voudraient se renseigner sur la grossophobie puisqu’il présente ce qu’est être gros·se dans notre société, les préjugés, ce qu’est la grossophobie, le mal que cela peut faire et comment on peut s’en défaire (en tant qu’individu mais aussi plus globalement en tant que société). Je le recommande donc à toutes les personnes qui sont intéressées et soit qui ne connaissent rien au sujet, soit qui souhaitent avoir des chiffres et analyses pertinentes à portée de mains !



Petite anecdote personnelle : j’ai lu ce livre en vacance avec un membre de ma famille qui a complètement intégré et intériorisé cette grossophobie (envers elle-même surtout) et j’ai été ravie qu’elle me demande de lui prêter le livre quand je l’aurai terminé. Elle avait entendu parler de ce livre, notamment via le bruit qu’a fait le documentaire sur Daria Marx. Même s’il y a encore beaucoup (trop) à faire pour se débarrasser de la grossophobie, le fait qu’une personne peu conscientisée et militante en ai entendu parler m’a donné un peu d’espoir !
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
Commenter  J’apprécie          20
« Gros » n'est pas un gros mot

Un livre qui nous parle de la grossophobie

Un livre nécessaire, très bien construit et très bien écrit, j'ai appris des choses, d'autres m'ont meurtri, et d'autres n'ont fait que conforté mes ressentis et vécus

J'espère que les choses changeront un jour, merci aux auteures pour cette belle chronique
Commenter  J’apprécie          20
Fruits de la colère : Embras(s)er nos débordeme..

Enfin, j'ai pu lire ce recueil qui me faisait de l’œil depuis si longtemps ! Sous la direction de Pauline Harmange, 5 femmes dévoilent leur vision de la colère à travers différents supports : la fiction (si parlante !) avec Lucille Belan, la poésie avec Kiyémis (je n'en lis jamais, mais j'ai apprécié), l'autobiographie avec Daria Marx, l'essai documenté avec Fatima Ouassak et Douce Dibondo.



La diversité des points de vue et des personnes représentées est clairement un gros atout pour cet ouvrage, merci à Pauline Harmange qui a visiblement mis un point d'honneur à mettre en avant des femmes que l'on n'entend pas assez.



Personnellement, j'aurais préféré que les différents chapitres soient mieux équilibrés entre eux, certains sont très courts, d'autres très longs. La partie plus théorique, notamment celle de Douce Dibondo, a été un peu plus ardue pour moi - mais je ne suis pas au top de la concentration en ce moment.



Cerise sur le gâteau, le livre en lui-même est très beau : couleurs et polices choisies, papier épais et de qualité, illustration de couverture... Bravo !
Commenter  J’apprécie          10
« Gros » n'est pas un gros mot

Ce livre ne fut pas évident à lire. Car il me rappel ce que je dois subir étant une grosse. Je me suis beaucoup reconnu dans ce livre. Un livre qui devrai etre mis dans toute les mains surtout du milieu médical qui nous martyrise le plus au lieu de nous aider.
Commenter  J’apprécie          10
« Gros » n'est pas un gros mot

Juste merci.
Commenter  J’apprécie          10
« Gros » n'est pas un gros mot

Un livre très instructif et poignant, qui permet de se remettre en questions, sur notre rapport au corps et aux préjugés. J'ai beaucoup à préciser la façon dont les témoignages sont inséré au texte. Le livre m'a permise d'entrevoir la société d'une autre manière (par le prise d'une personne grosse) et de comprendre, de façon plus pousser, les problèmes aux quel ils et elles se heurtent au quotidien.
Commenter  J’apprécie          00
Fruits de la colère : Embras(s)er nos débordeme..

Chaque récit permet de comprendre le rapport de chaque auteure à sa propre colère. Les enjeux, les causes, les conséquences sur leurs vies. Et cela raisonne en nous : quelle est la place de notre propre colère ? Comment la vit-on ? Quel impact a-t-elle dans notre vie ?
Commenter  J’apprécie          00
Fruits de la colère : Embras(s)er nos débordeme..

Une fois la température montée jusque là, le feu de la colère contenue dans ce livre ne nous brûle plus les doigts, au contraire, elle les réchauffe, renforce les poings qu’on a envie de lever encore plus haut pour lutter plus loin, se faire entendre, exiger le respect et surtout l’imposer.
Lien : https://www.madmoizelle.com/..
Commenter  J’apprécie          00
« Gros » n'est pas un gros mot

Un ouvrage qui décrit les différentes formes de grossophobie et qui sensibilise au vécu des gros en y intégrant de nombreux témoignages.

Un ouvrage utile pour tenter de renverser les mentalités.
Commenter  J’apprécie          00
« Gros » n'est pas un gros mot

Court mais instructif et nécessaire, "Gros" n'est pas un gros mot devrait être lu par tout un chacun. Les concerné-e-s retrouveront des pans de leur vie et les alié-e-s pourront comprendre certaines choses et peut être (on peut rêver) se déconstruire.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Daria Marx (113)Voir plus

Quiz Voir plus

Y'a pas de héros dans ma famille

Qui est l’auteur ?

Victor Hugo
Vasconcelos
Jo Witek
Marcel Pagnol

4 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Y'a pas de héros dans ma famille ! de Jo WitekCréer un quiz sur cet auteur

{* *}