Daruma Matsuura

Ambiance glauque à souhait pour ce manga aux allures de thriller. Kasane est victime de harcèlement par ses camarades à cause de son apparence, ce qui nous rend compatissant. Et pourtant, lorsqu'elle approche ce nouveau pouvoir lui permettant de voler le visage d'une autre, elle devient inquiétante, plus monstrueuse finalement.



On se demande jusqu'où ce rouge à lèvre magique va entraîner la jeune fille, mais il est certain que le prix à payer pour s'approprier la vie d'une autre sera élevé.



Côté dessin, la beauté et la laideur sont bien rendus. Le visage de Kasane n'est jamais montré complètement, toujours caché derrière ses cheveux, ce qui la rend à la fois mystérieuse et inquiétante.


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Vous avez vu cette belle couverture sous fond bleu ? Et ce ciel étoilé en arrière plan ? J’adore, tout comme tout ce qui tourne autour de ce ciel étoilé. Vous aussi vous aimez en voir un ?

Avez-vous pensé que rien ne serait pareil justement sans les étoiles ?

Et le titre tout en bleu lui aussi. Eh oui, rien que la couverture vous offre une belle invitation.

Je suis totalement sensible au travail de Daruma Matsuura et sa façon poétique de nous conter les histoires. Nous découvrons plein de choses, nous sommes emportés, et bien sûr une certaine ironie est même contenu là dedans.



Le début est fort, il nous relie d’une certaine manière à notre monde. Il nous montre un pouvoir puissant, interdit, dangereux. Et une façon de se déplacer originale. Nous sommes avec des personnages qui nous touchent en plein cœur, le tout auréolé d’un certain mystère. Nous profitons des planches, des paysages …



Notre monde s’en va loin de nouveau, c’est un temps où a 13-14 ans vous devenez déjà adulte. C’est fou non ?

La famille Tchukimako va nous apparaître mais différemment ! Et ça aussi, sans doute plus, c’est dingue. Mais rappelez-vous quand on vous disait que l’Enfer était pavé de bonnes intentions.

Parce que sérieusement ce jeune homme au départ, il est totalement craquant et attachant, n’est-ce pas ?

Il a un grand pouvoir qu’il a du mal à contenir, sortir dans la nature est également salutaire, il sera formé par quelqu’un.

Nous en revenons aussi à ces différences qui dérangent, ici celle d’un pouvoir qui en fait quelqu’un de rejeté, incompris.

Nul n’avait prévu certaines conséquences. Il y a de très belles scènes, notamment une sous les fleurs de cerisiers.



La mangaka a ce don de totalement nous envoûter, alors même qu’on ne sait pas dans quoi exactement nous avons mis les pieds.

Elle n’est pas une des meilleures et envoûtante découverte de 2022 pour rien.

Emotions, envoûtement, surprises, un autre temps, mais toujours des laisser pour compte



Très bonne lecture. J’adore le travail de la mangaka, tout ce rapport au ciel étoilé, le mystère, l’envoûtement. Série de cœur. J’avais trop hâte de lire mon tome !

Tsuki a disparu, emmenée par des êtres étranges. Konosuke se réveille dans une maison vide. Pour lui, elle a toujours été ainsi, n’est-ce pas ? Pourtant, il n’en est pas tout à fait convaincu. Il a l’impression tenace d’avoir perdu quelque chose. Le temps passe, mais la sensation reste. Parfois, il croit entendre une voix douce et d’autrefois voir un regard. Ces hallucinations ne se produisent que dans les murs de sa maison, d’abord lointaine, elles se font plus tenaces. Konosuke est démuni. Il ne sait que faire. Cette sensation de perte s’aggrave. Et si ces hallucinations renfermaient la clé du mystère. Il est seul, désespérément seul.



La suite de ma chronique :


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Nous retrouvons le talent de Daruma Matsuura dans ce nouveau tome rempli d’actions et de frissons, mais où le lecteur en apprend également plus sur ce monde, sur les dangers, sur les gens avec des pouvoirs.

Avec toujours une sublime couverture, nous sommes conviés, regardez comme elle se prolonge à chaque fois en dépliant le rabat.

Si certains ont des soucis avec les insectes, le tome pourrait s’avérer compliquer à lire pour vous.

Nous verrons aussi l’amour qui permet de déplacer des montagnes mais cela fera sens.

Puis la fin ne donnera qu’une envie découvrir la suite.



Sachez aussi que le tome a une présentation des personnages, récapitule l’histoire et que entre les chapitres il y a des bonus explicatifs très intéressants pour mieux cerner l’époque.

Konosuke et Aki sont en fort mauvaise posture, et ils semblent avoir des gens dangereux et puissants (sur plusieurs aspects) à leurs trousses.

Les insectes, de tous les genres, auront une partie importante dans ce tome, car a été envoyé Madara pour les empêcher d’avancer, voire pire. Ils dérangent.



C’est donc de l’action qui s’enchaîne et par moments nous nous demandons comment ils vont s’en sortir. Là les petites bêtes vont vous donner des frissons, sans doute même assez gros, ils sont sacrément menaçants.

Aki continue à nous montrer ses capacités, qu’elle est douée, même si elle ne peut tout empêcher. Au moins, ils savent maintenant qui ils ont provoqué (je vous laisse découvrir cela)

la famille Tsuchimikado , qui régule les gens avec des pouvoirs grosso modo



Madara ne nous est pas juste rendue détestable, mais aussi attachante, en allant dans son passé. Ce don qui pour elle était une malédiction l’a aussi par moment aider. Une personne a changé sa vie, elle lui est redevable, et quand on la rencontre, elle a appris à maîtriser son don qui peut faire fuir.



Mais notre cher Konosuke va également révéler de nouveaux éléments sur lui, surtout qu’à un moment le feu de la haine brûlera en lui, ce qui est superbement rendu en le rendant totalement noir à l’image.
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Je suis heureuse de retrouver nos protagonistes après cette fin tout en suspens. Nous avions laissé Konosuke et Aki en très mauvaise posture !



Dans ce tome, Daruma Matsuura assume totalement le genre fantastique, où la magie est pleinement présente. Nous le voyons notamment avec le nouvel adversaire redoutable que Konosuke doit affronter



Ce dernier prend conscience de ses dons, de ce qu'il est capable. Grâce notamment à la présence d'Aki qui le pousse à avoir plus confiance en lui.



Même si Tsuki n'est pas présente dans ce tome. Son ombre plane constamment au-dessus de Konosuke pour lui donner plus de force et de confiance en lui.



Si vous aimez les mangas pleins de magie, d'action, de samurai et de romance impossible, cette série est faite pour vous !

J’avais beaucoup accroché au premier tome de par son ambiance, ses personnages, mais surtout tous les mystères qui entouraient cet univers.

On avait pu découvrir dans le précédent Tsuki et Konosuke, un jeune couple tout juste formé et marié, mais qui n’ont pas profité longtemps de leur nouveau bonheur, puisqu’ils se sont fait agresser dans leur demeure.



Et c’est à peu près à ce moment que l’on retrouve Konosuke, notre protagoniste a quelques blessures physiques, mais il est aussi amnésique. Il ne se souvient plus de ce qu’il a fait la veille, ni même de Tsuki. J’ai beaucoup aimé les impressions de manque qu’il ressentait, qui montre que ce personnage a vraiment su marquer cet homme, et elle a su lui apporter quelque chose dans sa vie de maudit. On va suivre assez peu finalement Konosuke, il doit recouvrer sa mémoire et ses souvenirs pour sauver Tsuki.



Pour cette dernière, il y a énormément de mystères autour d’elle encore, et qui sont loin d’être résolues, bien que l'on découvre une petite partie de son passé. On va la retrouver en compagnie de ses ravisseurs, eux aussi sont des personnages très mystérieux. On va pouvoir en découvrir un peu plus sur leur but, l’organisation à laquelle ils sont rattachés, et qui les embauchent.

Ce sont des personnages malins et un poil manipulateurs, vraiment prêts à tout pour réussir leur mission, comme on le voit avec l’attendrissement qu’ils tentent de faire naître chez Tsuki pour qu’elle collabore au mieux avec eux.

Ils sont aussi très enclins à l’utilisation de la magie, et ça donne une touche fantastique supplémentaire au titre franchement très sympathique. On en avait déjà dans le tome précédent avec Tsuki ou la malédiction de Konosuke. Cette dernière est toujours présente, mais moins mise en avant, et sert moins le récit, mis à part une scène que l’on voit pour ce personnage, et où je me suis demandée comment c’était possible à cause de cette malédiction.



Si je suis toujours autant attachée à Konosuke, qui n’a finalement pas une situation facile, et qu’il nous fait presque de la peine. La mangaka nous introduit un nouveau personnage tout aussi attendrissant, et qui sait toucher notre corde sensible. On fait la rencontre de Aki, une jeune fille prêtresse, et qui a la particularité d’être aveugle pour le monde qui l’entoure, mais qui possède la faculté en touchant une personne, un objet ou autres, d’entrevoir le futur de celle-ci ou de mener une recherche.

Aki est vraiment très attachante, parce qu’elle est humaine avant tout. Elle sait bien qu’elle se vend sur des mensonges, mais elle fait tout pour le cacher, et aider les personnes du mieux qu’elle peut. Avant de se présenter dans le récit comme personnage important et nécessaire, parce qu’elle aura sûrement beaucoup d’importance pour la suite, la mangaka la met en avant avec une jeune femme en détresse suite à la disparition d’un être cher. J’ai vraiment beaucoup aimé cette petite histoire touchante, humaine et je dirai même pleine de tendresse, dans cet univers assez froid.



Il me tarde de pouvoir lire la suite parce que si j’adore l’ambiance, et le dessin magnifique de la mangaka, l’histoire n’est pas des plus dynamique, et n’est pas des plus rapide à se lancer, je préférerai m’enchainer les tomes. Mais j’ai surtout hâte de retrouver le nouveau duo formé par Aki et Konosuke, qui promet d’être intéressants. Mais surtout de les voir partir à la recherche de Tsuki, surtout qu’ils ont tous les deux intérêts à la retrouver rapidement !

J'avais vu passer à plusieurs reprises la couvertures et quelques magnifiques planches du premier tome de la nouvelle série de Daruma Matsuura sur Instagram. Donc j'avais envie de la découvrir. C'est chose faite. Le scénario est à la hauteur de la beauté des illustrations. Le personnage principal Konosuke aimerait vivre comme un samouraï, mais il souffre d'un étrange handicap : le métal se tord à proximité de sa peau. Il ne peut même pas se donner la mort par le sabre. Il reçoit alors une demande en mariage. Son épouse est ravissante sans qu'il comprenne pourquoi elle a épousé un raté comme lui. Commence alors une histoire d'amour atypique dans un univers surnaturel. Mais ce n'est que le début, car la fin de ce premier tome montre que l'intrigue va multiplier les rebondissements. Plus que l'itinéraire d'un antihéros, on suit la trajectoire d'un couple. On a l'impression de lire un conte. On ignore où le scénario nous mène alors que la fin nous laisse sur un cliffhanger. En résumé : ce premier tome laisse présager une excellente série à suivre chez @ki_oon_editions .
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Pour cette nouvelle série de Daruma Matsuura nous passons d'une jeune fille de notre époque à un samouraï qui a quelques difficultés à suivre la voie des guerriers.

Résolument fantastique, un premier volume prenant et intrigant où l'on découvre pourquoi Konosuke ne peut pas tenir de sabre et d'où vient son angoisse d'être faible.

De nombreux éléments qui nous font nous demander le pourquoi du comment ainsi qu'une fin assez frustrante vu qu'on doit attendre le deuxième volume !

Combat pour survivre, début de romance et pouvoir surnaturel, j'ai hâte de lire la suite.

J'ai du mal à parler de ce tome dans lequel la dernière ligne droite est belle et bien engagée. Habuta retrouve Kasane dans le village natal de sa mère et celle-ci a bien changé. Il lui propose alors le rôle de sa vie, celui pour lequel il a toujours cherché à la préparer mais ce ne sera pas un rôle de tout repos. En effet, à travers ce dernier rôle l'autrice met tout en jeu, tout ce qu'elle a créé autour de son personnage et de son univers. On y retrouve l'histoire à l'origine du "pouvoir" de Kasane et sa mère, les relations de ces dernières à leurs nemesis, leur passion pour le théâtre, la complexe question de la beauté et de la laideur. C'est très complet.



Du coup, ce tome est peut-être un peu lent, un peu lourd et pesant à suivre. On ne reconnait plus la nouvelle Kasane qui semble effectivement nous cacher quelque chose. Elle est presque apathique. Par contre, j'ai aimé la voir chercher de l'aide et de quelle façon auprès de celles à qui elle a causé du tort. J'ai aimé voir l'évolution de ces dernières sur tous les points. Et surtout, j'ai aimé sentir la tension monter autour de tout ce petit monde et d'Habuta qui sent le coup venir mais ne sait pas trop où chercher.



Ce tome était donc passionnant à lire malgré l'oppression que j'ai parfois ressentie.
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La menace pesant sur Konosuke et Aki s'intensifie et se précise. Le sauvetage de Katsuma inaugure le tome en nous plongeant dans l'histoire de la famille Tsuchimikado et leur lien particulier avec les "dons". Gardiens du yin et du yang, leurs capacités entraînent de lourdes responsabilités, où chaque choix a des conséquences inévitables.



Nous entrons dans l'univers d'Haretake, le prodige de sa génération. Les phases d'entraînement, d'introspection, de découverte de son don et de la malédiction qui l'accompagne sont décrites avec talent et magnifiquement illustrées. J'apprécie profondément cet univers à la fois poétique et tragique. Je m'attache particulièrement au duo d'antagonistes Katsuma-Dosuke.

Chaque page me transporte véritablement dans un voyage captivant ! Vivement le prochain tome.

C’est toujours un plaisir de retrouver cette série (et la belle édition papier de Ki-oon) mais le temps qui passe entre chaque tome fait quand même que ce n’est pas si simple de tout raccorder.

Elle ambiance plutôt bien pour la période également. Daruma Matsuura y déploie pas mal d’art et de talent qui nous transportent. Nous avons le droit à un petit récapitulatif des personnages et l’histoire au début du tome, ce qui fait plaisir et est utile.



La série nous offre de sacrées danses par moment en gérant bien les rebondissement et les surprises. L’amour entre notre samurai Konosuke et Tsuki fait également toujours son petit effet.

Un jeu de dés des plus endiablés nous attend pour finir notre tome, mais la suite se fera attendre.



Certaines scènes de combats sont comme une danse, valsent, et c’est plaisant pour nos yeux. Le début nous conte une histoire ou plutôt continue. L’emprise du temps qui passe représente également quelque chose de fort.

Parfois se remettre peut prendre du temps. Nous aurons plaisir à retrouver notre petite groupe hétéroclite qui le deviendra même encore plus.

Des pouvoirs sont présents, une façon de se déplacer, des émotions, du défi, de la tension, le lecteur est entraîné avec eux.



Notre samouraï fera une bien étrange rencontre avec un homme intrigant qui a des choses à nous dévoiler. Et sera entraîné dans un jeu de dés, jeu de hasard, ainsi que toute l’effervescence que cela peut provoquer, les risques, et ce qu’on peut y jouer.



Alors prêts à danser ? Le plus difficile étant certainement de devoir s’arrêter et de ne pas avoir fini l’actuelle.

Envie d’aller dans ce Japon d’autrefois, avec une aura fantastique ?



Avis express : Bonne à très bonne lecture. C’est un sacré univers. Ouiiii, enfin un tome !
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L’autrice de Kasane la voleuse de visage nous revient avec un récit toujours aussi mystérieux, mais plein de poésie et de philosophie. Son talent n’est plus à prouver tant qu’elle sait happer le lecteur. Car oui, une fois lancer dans ce conte il est quasi impossible de ne pas le dévorer. Tsuki est une jeune femme qui nous inspire douceur, innocence mais aussi une certaine méfiance. Elle est captivante et on veut absolument savoir qui elle est. L’alchimie entre les deux protagoniste nous berce et nous charme. C’est tellement comme regarder deux astres se défier, se séduire, se rejeter et s’accepter. En tout cas ce tome 1 nous laisse présager le meilleur de ce que peut offrir MATSUURA. Le trait est hypnotisant tant il est délicat, fin mais fort dans son rendu. Les cases nous touchent et nous emmènent loin dans les nuage. C’est empreint d’une telle mélancolie que l’on ne peut pas regarder ailleurs. C’est tout simplement magnifique. En conclusion, ce fût un vrai petit coup de cœur pour ce début d’histoire qui nous prend en hottage dans une danse où l’on ne sait jamais ce qui va se passer. Un récit doux mais assombri par une lueur plus obscure. Une vraie petite pépite qui débute… À découvrir !!
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La danse du soleil et de la lune est une curieuse nouveauté paru début février chez Ki-oon qui nous conte l'histoire d'un samouraï pathétique dont l'honneur et les valeurs morales sont malheureusement entachés par une étrange fardeau : le métal se plie à son contact.



Autrement dit, notre héros ne peut pas manier de sabre ou encore recevoir des coups de sabre. Les lames se tordent peu avant son contact comme si elles cherchaient à le fuir. Ce désagrément va même beaucoup plus loin puisque notre samouraï du nom de Konosuke ne peut même pas frôler les objets en métal du quotidien. Plutôt désemparé, désarmé par cette malédiction qui le prive de son destin honorable, notre héros est assailli par des pensées suicidaires jusqu'à une rencontre fortuite (ou pas...) qui va le remettre d'aplomb. Sans que l'on sache d'où elle vienne, une jeune femme du nom de Tsuki demande en effet à notre héros de l'épouser. Si les lames rejettent ce dernier, la bienveillante et joyeuse Tsuki serait bien la seule à pouvoir percer son coeur.



Un samouraï peut-il être un véritable samouraï si il ne peut pas contrôler son sabre ? L'arme de ce guerrier japonais est -elle essentielle à son existence ? C'est là quelques questions que nous posent délicatement Daruma Matsuura, une mangaka qui s'est fait notamment connaître avec la série Kasane : la voleuse de visages , un thriller fantastique également paru chez Ki-oon et qui a eu sa petite reconnaissance au Japon avec quelques nominations significatives.



La talentueuse Daruma Matsuura revient donc en France avec la parution de ce dernier titre La Danse du soleil et de la lune . C'est une curieuse histoire que l'intrigue de ce manga qui oscille entre amertume, romance, combats à l'épée (de bois) et une atmosphère fantastique assez mystérieux qui étoffe de plus en plus ce premier volume jusqu'à un dernier chapitre beaucoup plus motivé.



L'intrigue peut paraître opaque avec une dose de mystère assez accentué notamment autour de l'apparition de Tsuki qui tel un ange gardien va apparaître assez soudainement dans la vie de notre héros, un personnage brisé qui ne voit d'autre échappatoire à sa vie que la mort. Dans ce premier volume, la mangaka joue en quelque sorte avec les codes d'honneur du samouraï en mettant en valeur un guerrier qui n'arrive pas à utiliser les armes fétiches du guerrier emblématique de l'histoire japonaise. Un joli pied-de-nez qui nous présente un personnage assez morose avant que sa rencontre avec la belle Tsuki ne le métamorphose.



La danse du soleil et de la lune s'annonce comme une douce romance salvatrice assortie avec un style historique et folklorique assez poussée que la mangaka maîtrise parfaitement grâce à une palette d'émotions qui part d'un humour assez absurde comme la lame d'un ennemi qui se retourne contre lui jusqu'à de jolies passages d'attendrissements qui vont de pair avec le caractère de notre héros.



Dans son dernier quart, ce premier tome devient plus mouvementée suite à l'apparition d'un antagoniste dont les techniques occultes donne un sérieux grain fantastique et ténébreux à ce titre et nous donne aisément envie de découvrir la suite.



Dans les grandes lignes, il est vrai qu'on ne sait pas trop situer l'intrigue du Soleil et de la lune avec ce premier volume qui repose en grande partie sur l'exposition de ce couple dont on suit l'évolution de leur relation dans un quotidien qui deviendra surtout mouvementé vers les derniers chapitres du tome. Daruma Matsuura ne pose pas beaucoup de réponses à nos questions mais c'est pour mieux rendre ces personnages beaucoup plus attachants avec en tête Konosuke qui de guerrier déchu et pathétique se métamorphose peu à peu en amant protecteur et ce malgré son handicap. Daruma Matsuura aime ces personnages imparfaits et maudits qui trouvent la force de se relever. Il est difficile de rester insensible à Konosuke et à l'éclat de cette relation qui l'unit avec sa mystérieuse épouse.



Mais pour l'heure on espère que le tome 2 apportera des pistes plus concrètes quand à la dimension fantastique et au mystére qui entoure ce premier tome au risque de le rendre parfois un peu opaque. De même , le rythme de ce premier tome est encore un peu trop doux pour convaincre totalement mais on demeure quand même sur un début très prometteur.



Dans tout les cas, ce premier volume de cette série au titre si poétique est à réserver aux plus curieux désireux de découvrir un manga de samouraï un peu à part porté par des personnages bien écrits et un dessin élégant qui tourbillonne au milieu des sentiments.

Je ne savais plus quoi lire alors j'ai enfin décidé de vider ma PAL au lieu d'acheter des nouveaux livres sans arrêt. Celui-ci est dans ma PAL depuis peut-être deux ans, il est assez court alors je me suis dit que ce serait une lecture plutôt rapide.



En effet, en une après-midi, il était terminé, mais je dois bien avouer que mon avis est très mitigé.



Il faut savoir que je n'ai jamais lu, ni de mangas, ni de littérature japonaise, donc jamais d'histoires concernant ce pays et ses légendes. J'ai bien aimé le début, on apprend cette fameuse légende qui touche l'héroïne, on se prend de pitié pour elle, puis plus l'histoire continue, moins elle n'a réussi à m'emporter. L'héroïne devient détestable, et je me suis mise à lire certains passages en diagonal.



Je pense que ce roman est intéressant pour les fans du manga puisque c'est ici un préquel de ce dernier apparemment, mais malheureusement, le charme n'a pas su opérer sur moi, excepté au début.
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Ce n’est pas parce que l’on se moque de toi à l’école qu’il faut forcément voler le visage des autres camarades. C’est ce qu’un parent censé et normal pourrait dire à son enfant dans la vie de tous les jours.



Mais voilà que la mère défunte d’une jeune fille défigurée lui dévoile un secret de famille via un rouge à lèvre magique. Tu embrasses une fille et tu lui échanges instantanément ton visage contre le tien qui est un peu disgracieux. Il serait alors préférable de le faire avec des femmes plutôt très belles car cela peut aider si on souhaite devenir une belle actrice de théâtre ou de cinéma.



Voilà pour le pitch de ce manga peu conventionnel. Certes, il faudra avaler des couleuvres mais cela peut fonctionner par la suite. Il y a des rebondissements et une certaine densité psychologique qui peut s'avérer assez intéressante. A noter que la véritable beauté est à l'intérieur et non forcément sur un beau visage. Il faut parfois faire tomber les masques pour découvrir la véritable apparence des gens...

Voilà. J'ai enfin en main ce dernier tome. La série a tout le long été un enchaînement de drames avec des fines touches d'espoir, c'est pourquoi le final allait forcément être tragique ! Je m'y attendais ! Et pourtant... j'ai été surprise par ce choix si 'facile' de l'auteur. Les 3/4 du manga sont à la mesure du reste de la série, rythmés entre des scènes théâtrales au sens propre comme au sens figuré, j'ai vraiment bien aimé et le soufflet est retombé en fin de volume. Aurais-je nourri trop d'espoir ? Sûrement. La série a été si sombre et addictive à lire que cette fin m'a donné un effet de soulagement et de légère deception avec à sa fermeture, l'envie de dire 'Ah ok.. bon c'est terminé'. Ainsi s'est achevée pour moi la série de Kasane.

Daruma Matsuura a décidé d'apporter ici la dernière touche à son oeuvre. C'est difficile pour moi d'en parler, j'avoue. J'ai du mal à trouver les mots pour décrire ce que j'ai ressenti lors de cette ultime lecture. Après avoir vécu tant de drame et passion avec Kasane, j'ai eu le sentiment d'être vidée avant même de commencer cette lecture. Du coup, je n'ai pas ressenti toute l'intensité que j'aurais souhaité ici.



Pourtant le final démarre fort en revenant sur le tragique passé de la mère de Kasane qui est quand même à l'origine de toute cette histoire. C'était nécessaire et parfaitement satisfaisant. J'ai trouvé son histoire belle et poignante. Izana est un très beau personnage de tragédie. En plus, avec elle, c'est l'occasion d'enfin tourner les projecteurs vers Kingo, le personnage qui a été dans l'ombre tout du long alors que c'est peut-être celui qui aura le plus apporté à nos héroïne. J'ai été ravie de le redécouvrir ici.



Vient ensuite le défi qu'a décidé de relever Kasane : jouer sous son propre visage. C'est là que quelque chose ne s'est pas passé chez moi. Est-ce parce que ça va trop vite, qu'on ne la voit pas assez travailler, répéter, jouer sur scène ? Je ne sais pas mais je n'ai pas ressenti les émotions intenses que j'avais pu ressentir autrefois et que j'aurais dû ressentir (d'après l'autrice) à certains moments clés ici. J'ai aimé voir Kasane se débattre avec ce nouveau corps, ce nouveau visage, cette nouvelle façon d'appréhender son art, mais ce n'était pas assez intense. De la même façon, j'aurais aimé voir plus la pièce, qui est quand même une clé de compréhension importante dans l'histoire de la mère et de la fille. Je reste sur ma faim.



Concernant le final sans trop en dire, je l'ai trouvé très beau, très juste pour conclure cette série dramatique. On s'attend à une certaine réponse de l'autrice et elle nous en propose finalement une toute autre, mais j'ai aimé cette surprise et j'ai trouvé qu'elle était parfaitement dans le ton et l'esprit de la série, me rappelant ces vieux titres dramatiques des années 70-80. Kasane restera donc une très belle série dans mes souvenirs, une série dont j'aurai beaucoup aimé le drame personnel et familial qui se jouait sous nos yeux avec sa touche de fantastique et surtout la belle image qu'elle nous a donné du théâtre !
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Un tome très concentré sur Nogiku, la demi-sœur de Kasane. Celle-ci avait deviné la vérité sur sa demi-sœur dans le tome précédent, et ici tout se confirme lorsqu'elle découvre ce que Kasane cache dans la pièce fermée à clé de son appartement : Nina Tanzawa dans le coma. C'est aussi l'occasion de retrouver Nina, qui n'est pas tout à fait inconsciente, au travers de ses pensées. Sa "rencontre" avec Nogiku va lui permettre de jouer son dernier acte en tant qu'elle-même ; et va renforcer la haine de Nogiku envers Kasane. Cette dernière s'interroge d'ailleurs sur pas mal d'aspects de sa vie, elle est consciente que pour connaître le bonheur, elle implique la souffrance des autres... La fin d'une ère qui signe le début d'un arc très sombre. J'ai hâte de voir la confrontation de Nogiku / Kasane, et en même temps, j'angoisse pour la suite. Quand je lis un tome de Kasane, je sais que je ne vais pas ressortir toute joyeuse de ma lecture.

Une nuit d'orage, dans un tout petit village isolé dans la campagne japonaise, une petite fille laide a le malheur de naître sous le signe du cheval de feu. Pétrie de superstitions ancestrales, la communauté est convaincue de devoir éliminer toute enfant née dans de pareilles conditions, sous peine de réveiller une terrible malédiction. Pour l'épargner, sa mère se jettera dans les flammes après l'avoir confié à la sage-femme. Cette dernière l'élèvera dans le plus grand secret, à l'insu de tous. Ainsi grandira Izana, confinée dans une pièce sans autre ouverture sur le monde que ses livres. L'année des ses douze ans, pour le Nouvel An, la jeune fille va pourtant sortir de chez elle et être confrontée à l'horrible vérité : elle est d'une laideur immonde et ne pourra jamais se faire accepter par ses semblables. Et c'est à ce moment précis, lorsqu'elle sera rejetée comme un animal malade par de jeunes enfants du village voisin que le destin d'Izana va basculer…



Lors de sa sortie, je me suis ruée en librairie pour me procurer ce roman le jour même et pour une raison qui m'échappe, j'ai pourtant attendu trois mois pour me lancer. La peur d'être déçue ? C'est fort possible, quand on sait que cette histoire est le préquelle de Kasane, la série de mangas créée par Daruma Matsuura. Si vous ne connaissez pas, je n'ai qu'une seule chose à vous dire : arrêtez de me lire, attraper votre sac et foncez en librairie pour vous procurer les trois premiers tomes (et encore, c'est un minimum !).



lus j'avance dans la rédaction de cette chronique et plus je réalise à quel point j'ai apprécié ma lecture. Ce n'est pas un coup de coeur car le rythme de la narration est assez lent, mais le style est fluide et vous plongera dans cet univers pesant. Alors si vous cherchez une lecture dépaysante, prenante et intelligente, je ne peux que vous conseiller ce livre - ainsi que la série complète des Kasane, évidemment ! Notons que je ne suis d'ailleurs pas contre un tome 2 de ce préquelle de qualité, qui pourrait nous éclairer encore davantage sur les zones d'ombre qui recouvrent des pans entiers de l'existence d'Izana.



Mon avis complet, ici :
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Depuis un moment, je désirais découvrir ce manga. Ayant lu de très bons avis, c’est avec envie que j’ai voulu lire ce nouvel univers. Mon amour pour le fantastique a vraiment été comblé avec ce premier tome ! Je ne regrette pas du tout mon choix.



Kasane est une orpheline qui a perdu sa mère. Toujours rejetée depuis son enfance à cause de son apparence, la jeune fille tente de trouver un peu de bonheur à travers le théâtre, une passion qui lui provient de sa mère actrice et d’une beauté époustouflante. A-t-elle seulement une chance d’être comme elle ?

Sa mère lui a conseillé : " Si un jour ta vie devient trop insupportable, maquille tes lèvres, approche l’objet de ta convoitise et embrasse-le". C’est avec le rouge à lèvres de sa mère qu’elle va tenter le tout pour le tout... Brusquement, elle se retrouve alors avec le visage de sa camarade de classe. Comment une chose aussi extraordinaire a-t-elle pu se produire ? Sa mère était-elle donc comme avant ? Kasane va tenter de découvrir les réponses et essayer de vivre son rêve.



J’ai vraiment apprécié les thèmes évoqués dans ce roman. Il y a tout d’abord l’apparence physique. C’est indéniable que la beauté est facteur pour vivre sans embûches dans notre société, tout comme le harcèlement scolaire qui se propage comme une traînée de poudre. Un petit rien peut causer des effets néfastes sur une personne par la moquerie ou le jugement blasphématoire.

Alors, Kasane rêve de devenir belle, devenir une fille comme les autres pour avoir la chance de vivre de sa passion. C’est à travers le théâtre qu’elle cherche sa liberté. Il se trouve même qu’elle est très douée, mais son physique l’empêche d’atteindre son but.



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