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Critiques de David Duchovny (50)
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Oh la vache !

Elsie la vache fait sa vie dans la ferme avec sa copine Mallory. Mais quand l'un des humains laisse l'enclos ouvert, un nouveau monde s'offre à elles. Dans l'action, Elsie se retrouve à la fenêtre de la maison des humains et découvre qu'ils adorent le Dieu de la Boîte qui montre plein d'images. L'une d'elles lui révèle le triste sort qui l'attend : l'abattoir, la conversion en steak haché ou sac à main. C'est le choc pour la vache qui se met à déprimer. Mais un beau jour où elle se décide à retourner voir le Dieu de la Boîte, elle découvre qu'il existe un pays où les vaches sont vénérées. C'est décidé, elle part pour l'Inde !



David Duchovny auteur ? Si ça peut surprendre à la première seconde, il n'y a en fait pas de quoi s'étonner vu que maintenant les gens, et surtout les artistes, aiment à enfiler plusieurs casquettes. David Duchovny auteur ? Après tout pourquoi pas !

On sent clairement derrière l'histoire la patte de Duchovny, son franc parler, son humour personnel... On sent l'homme qu'il est, son essence propre. Le rôle de Mulder dans X Files qu'il a incarné pendant une bonne décennie n'est pas que mystérieux et torturé. Dès la deuxième saison, la série et le personnage se permettent un humour qui semble tout droit venu de l'interprétation de Duchovny. Certains épisodes écrits par l'artiste sont marqués par ce même ton décalé qui définit l'acteur. Et puis n'oublions pas son rôle décalé d'auteur en mal d'inspiration dans Californication. Du coup, se retrouver avec un conte déluré comme premier roman, it makes sense, on n'aurait presque pas le droit en fait de prendre cet air interdit de la première seconde précitée.

L'histoire est assez inclassable, un petit OVNI littéraire (connotation sci-fi facile !), car c'est un conte destiné aux adultes mais qui pourrait passer dans sa délicatesse et sa simplicité pour un conte pour enfants (avec des images en plus) ; c'est fourni de jeux de mots sympas mais l'humour peut s'avérer un peu lourdingue sur la longueur ; c'est à la fois mignon et candide tout en tirant sur le simplisme.

En réalité ça se laisse complètement lire, les chapitres sont ultra-courts et la morale gentille (néanmoins vraie), mais ça s'oublie aussi très rapidement.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je n'aurai jamais cru lire un jour un roman de David Duchovny (X-files!) mais maintenant que c'est fait je dirai que c'est une agréable surprise.

Un roman étrange à dire vrai, un bel hommage à New York dont on sent que Duchovny est amoureux.

C'est un roman fantasy qui se passe à New York et dont l'intrigue se noue autour d'une histoire d'amour que vit Emer et qui va être contrariée.

C'est assez dense, très fouillé, truffé de références (un peu trop) mais cet univers prolifique est plaisant à lire.

à découvrir
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Oh la vache !

Je vous propose la chronique d’un livre que je n’ai pas vraiment choisi. Alors que j’étais avec mes 4èmes au CDI avec ma collègue documentaliste, un des élèves a voulu choisir ce livre, rangé dans les rayons. Ma collègue s’est interrogé sur ce livre qu’elle n’avait pas encore lu, et s’il avait véritablement sa place au collège. Je me suis alors proposée pour le lire et voir s’il peut, oui ou non, garder sa place dans les rayons destinés aux collégiens. En plus, j’adore les vaches, et les premières pages parcourues m’ont tout de suite charmée !



Elsie Bovary est une vache. Elle vit paisiblement dans une ferme avec ses semblables et autres cochons, chiens, volailles. Un beau jour, alors qu’elles rendent une visite aux taureaux avec sa copine Mallory, Elsie s’arrête devant la maison des fermiers. Là, elle découvre que les animaux sont élevés pour finir dans l’assiette des humains. Ni une, ni deux, Elsie met au point un plan pour s’évader et rejoindre l’Inde où les vaches sont sacrées. Accompagnée d’un cochon et d’un dindon, tous trois s’enfuient vers un monde meilleur… Mais comment prendre l’avion quand on est une vache, un cochon et un dindon ?



Le récit d’une vache à la première personne permet de mettre une distance entre l’humain et l’animal. Grâce à ses nombreuses pointes d’humour, la satire de la société est légère. Pourtant, des sujets tabous sont traités : la question de la religion ou de notre mode de vie. J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette fable des temps modernes qui est destinée aussi bien aux adolescents qu’aux adultes !
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

"Un feu d’artifice drôlissime, étincelant de références, de pop culture et de liberté d’esprit, véritable cri d’amour pour la Ville qui ne dort jamais…", nous dit la 4ème de couverture.



Alors oui pour pas mal de choses : cri d'amour pour New-York, que l'on arpente géographiquement, culturellement et historiquement. Je n'y ai jamais mis les pieds mais je n'ai jamais été perdue, j'ai apprécié la balade - même dans le métro. Etincelant de pop culture : oui aussi. On sent que David Duchovny est un homme de son temps, cultivé, éclairé. Il jonche son texte de références, TV, ciné, musicales, littéraires…



C'est fort agréable à lire. Léger, entraînant, on suit bien volontiers l'auteur dans ses pérégrinations et ses pensées. Même décousues. Car il saute beaucoup du coq à l'âne. Mais cela ne m'a pas gênée pour m'y retrouver, j'ai fini par prendre le bouquin comme une déambulation spirituelle et philosophique, ponctuée par les citations du métro. Bon, par contre "drôlissime", cela doit dépendre de l'humour de chacun j'imagine. j'ai souri une ou deux fois, mais sans plus.



Là où le bât blesse… c'est que c'est diablement vide. Il n'y a pas d'intrigue (ne vous attendez à rien de plus que ce qui figure en 4ème de couverture), pas de fil rouge. Vous n'en aurez pas beaucoup plus : Anansi fait coucou deux trois fois, vous croiserez un nain couci-couça, et puis Emer se révèle Reine à deux pages de la fin. Entre temps, c'est beaucoup de glandouille. Le résumé me faisait furieusement penser à American Gods de Neil Gaiman. J'attendais de l'urban fantasy à la sauce Moonheart ou Neverwhere. Un vrai dialogue entre ces anciens Dieux et la modernité. J'attendais aussi beaucoup de l'inclusion de cette mythologie dans les rues de NY. Mais… rien. Urban oui, fantasy rintintin.



Alors finalement, me voilà fortement frustrée. Le blabla de Duchovny est sympa, mais son texte oscillant entre essai non structuré et fiction sans intrigue, on se trouve un peu dépourvus.

En effet, l'auteur semble oublier qu'il écrit une fiction. Or là, beaucoup de blabla pour pas grand chose, et une énorme frustration sur ce récit qui n'a jamais vraiment démarré. Je me plains souvent que nombre de bouquins n'explorent pas à fond leur propos, mais là ça n'a jamais commencé…

A 25 euros le livre, ça fait grincer des dents.
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Oh la vache !

Je connaissais surtout le côté Fox Mulder de David Duchovny, j'en suis d'ailleurs un grand fan, mais je ne connaissais pas du tout son côté Jean de la Fontaine !

Tout d'abord, je voudrais dire que le titre du livre en français est nul. Alors qu'en anglais, c'est Holy Cow : A Modern-Day Dairy Tale, soit Sainte Vache : un conte laitier moderne, pourquoi avoir choisi un titre français aussi pathétique ? C'est bien regrettable.

Car c'est bien un conte ou une fable animalière que nous a écrit Duchovny. A travers Elsie la vache, Shalom le cochon et Tom le dindon, il nous parle des défauts des humains, un peu comme dans les fables De La Fontaine, et remet à leur place les religions, les extrémistes et les humains.

Son style drôlatique et complétement déjanté est très plaisant à lire.

A lire absolument !

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Oh la vache !

"... Ce qui compte, c'est d'avoir un rêve, qui vous pousse à faire les premiers pas.", et d'en transmettre le message.

Elise Bovary (tiens donc!), vache audacieuse, aidée de son co-auteur, David Duchovny (pour ceux qui ne connaissent pas, acteur américain, créateur de l'agent du FBI Fox Mulder dans la série culte X-Files), a décidé de partir à la quête de son "paradis" terrestre en Inde et d'échapper ainsi à son destin de vache américaine (les européennes peuvent lui en être reconnaissantes!), vouée à l'abattoir.

Elle ne sera pas seule. Shalom en route pour Israël (porc converti au judaïsme où l'on ne les mange pas), et Turkey le dindon en route pour la Turquie (le mot en anglais signifie et le volatile et le pays) l'accompagneront.

La grande aventure leur fera croiser humains et autres vaches sacrées.

Ils tireront des conclusions que je ne dévoilerai pas.

Leurs réflexions, leurs regards sur eux et nous entraînent jeux de mots (parfois lourds), mise en exergue de contradictions, mise en valeur d'habitudes peu recommandables.

De courts chapitres, des références à la culture pop, les desideratas d'une éditrice cherchant à vendre, placements de produits (ironie et références), mise en place d'une forme scénario (on ne sait jamais - Hollywood n'est pas loin...), dénonciation des travers humains (addiction : télé, téléphone, selfies, malbouffe, sur bouffe...), plaidoyer pour le végétarisme (l'auteur est végétarien), situations politiques (Israël et l'intervention du chameau Joe est parlante), économique (Bombay - pauvreté et richesse), le tout évoqué avec légèreté.

Rire constitue un moyen pour éveiller le regard et l'auteur s'en sert largement (onomatopées, jeux, détournements de mots, accents,...).

Même si tout cela a déjà été dit et mieux dit, la fable est plaisante, divertissante.

L'imagination vive et fertile de David Duchovny est incontestable, se servant de tous les travers (et gadgets) de notre époque et apportant une lucidité en plus sur ses contradictions.

Best-seller aux Etats-Unis, il est taxé d'ovni de la littérature en 4ème de couverture.

Cependant je trouve cette appellation un peu excessive tout en reconnaissant à l'ouvrage une indéniable drôlerie rafraîchissante.

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Oh la vache !

Pour son premier roman David Duchovny a choisi, plutôt que de la science-fiction, de nous offrir une fable animalière ayant pour fonds l'amitié, la religion et la barbarie de la race humaine comme on le voit à travers les yeux remarquablement perspicaces d'une vache du nom d'Elsie Bovary.

Elsie est une vache assez heureuse de vivre dans une ferme des États-Unis, elle passe ses journées à se faire traire, à dormir, manger... Bref Elsie est heureuse dans son pré, jusqu'au jour où elle comprend qu'elle va devoir quitter son petit pré pour finir à l'abattoir. Elle se rend compte que la seule façon d'échapper à son terrible destin est de voyager en Inde, où les vaches sont adorés plutôt qu'abattus. Pour ce drôle de périple elle s'entoure de Shlomo le cochon converti au judaïsme et de Tom la dinde candidate à l’émigration en Turquie...

Attention ce livre n'est pourtant pas un livre pour enfants, mais il s'agit bien d'une comédie légère pour adulte, histoire brève mais originale.
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Oh la vache !

Une vache, un dindon et un cochon montent dans un avion...

Bien loin d'X-files et un peu moins de Californication, David Duchovny nous livre là une fable sympathique et nous assène quelques réflexions bien dans l'air du temps. J'aime bien l'humour de l'auteur même s'il privilégie le calembour et je salue le tour de force de la traduction. Pas un très grand livre, mais une fable pour adultes (sinon, libre à vous d'expliquer la circoncision du cochon lors de sa conversion à vos enfants) qui fait passer un bon moment.
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Oh la vache !

Je me suis lancée dans "Oh La Vache !", après avoir lu un livre un peu sérieux, même s'il était dans un style tout à fait abordable. Et il faut avouer que ça fait beaucoup de bien de se reposer le neurone sur ce genre de prose.

C'est un énorme n'importe quoi. C'est tellement n'importe quoi qu'on trouve en fin de livre, les excuses pour les incohérences.

C'est vite lu, on ne s'ennuie pas une minute. Juste un bémol : l'usage de termes allemands ou de Yiddish sans glossaire, m'a causé quelques soucis pour comprendre l'humour de certains échanges.
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Miss Subways

De David Duchovny, je ne connaissais jusqu’à présent que la carrière télévisée, et notamment ses rôles dans X-Files et Californication. Alors quand son nom est associé à un livre présenté comme de l’urban fantasy, je ne peux qu’être intriguée. Surtout quand le titre dans sa version originale, parle d’un de mes principaux moyens de transport. Où va parfois se nicher la futilité d’une décision d’achat ?

Miss Subways, puisqu’il s’agit de ce livre, nous raconte l’histoire d’Emer, une femme vivant à New York, prenant le métro pour se rendre à son travail et au début de l’histoire vivant avec Con, un bellâtre qui exploite ses talents et son amour pour sa propre gloire. Un accident survient et… Dans une autre vie, Emer est toujours une femme vivant à New York, prenant le métro pour se rendre à son travail, mais elle est célibataire, jusqu’à ce qu’elle revoit Con sur un quai de métro…

À la manière de Neil Gaiman dans American Gods et Anansi Boys, David Duchovny imagine un monde où les différentes vagues de migration aux États-Unis, et en particulier à New York, sont venues accompagnées de leurs divinités, leurs mythes et leurs croyances faites chair. Et c’est ainsi qu’un Bean Sidhe (ou une banshee si vous préférez) venu d’Irlande se retrouve forcé d’endosser l’habit d’un prêtre jésuite pour survivre, que Papa Legba est portier de nuit, que des dragons chinois ouvrent des restaurants avec livraison à domicile, et que des golems de tradition juive s’allient aux alligators blancs des égouts. Dans cet univers, l’auteur nous raconte une nouvelle variation de l’histoire d’Emer et de Cú Chulain issue du folklore irlandais, pour la transposer dans un monde moderne, où les mythes des différents continents se mélangent et donnent naissance à de nouvelles entités. Tout en restant à moitié oubliés derrière les smartphones, les vagues d’indignations morales qui divisent violemment les États-Unis en ce début de XXIe siècle, les nouvelles modes de santé, etc. Dans cette variété, Emer retrouvera-t-elle son Con aimé ? Et si oui, quel prix est-elle prête à payer pour cet amour ? Et la version de son homme sera-t-elle à la hauteur de ses sacrifices ?

Dans Miss Subways, la fantasy se pare donc des atours de la vie quotidienne pour écrire une romance ordinaire, mais peu présente dans la littérature : celle d’une femme en début de quarantaine qui va chercher son bonheur malgré les obstacles. David Duchovny profite de ce roman pour écrire une longue lettre d’amour à sa ville natale et aux auteurs anglo-saxons qui l’ont accompagné dans ses études, mais également dans ses trajets dans le métro entre deux publicités. Il joue sans cesse avec les mots : Con est non seulement le surnom de son personnage masculin, mais également le diminutif de con artist, un synonyme d’escroc. Il multiplie les digressions, change de registre, de style et de vocabulaire, comme un voyageur passe d’une ligne à l’autre au gré de ses trajets en métro. En tant que lectrice, j’ai particulièrement apprécié ces quelques heures à déambuler dans les pas d’Emer, que ce soit à l’air libre dans les rues de Manhattan ou en sous-sol, bercée par le brouhaha rassurant de la rame. À noter que, si vous ne lisez pas en anglais, ce livre est disponible en français dans la collection Le Rayon imaginaire sous le titre de La Reine du Pays-sous-la-terre.
Lien : https://www.outrelivres.fr/m..
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Quand l'agent Mudler de X-Files écrit des romans ça donne quoi ?



Alala, X-Files toute ma jeunesse. Pour les plus moins chanceux d'entre nous : c'est une série absolument géniale. Oui ça vaut totalement le coup de la voir



Je ferme cette petite parenthèse, puisqu'il n'y a pas de rapport entre ce roman et cette série cultissime mis à part l'acteur-auteur



'' Je ne vous punis pas, je punis votre rationalité qui va à l'encontre de la vie, votre déification du seigneur Médiocrité. La nature ne se laissera pas bafouer éternellement, elle réclamera vengeance. ''



La reine du pays sous la terre est un ovni livresque. On y parle théologie, philosophie, mythologie. Mais aussi de littérature adolescentes et sauvetage d'oiseau



Oui je sais, cela fait beaucoup de domaines abordés plus ou moins amplement. Et c'est justement ce point qui m'a un peu déconcertée au départ. Finalement, l'auteur sait agencer son texte pour que l'ensemble soit drôle, didactique et intéressant



Mais bien que l'ensemble soit farfelu-génial cela n'empêche pas le roman d'être décousu à cause des idées qui partent dans tous les sens constamment. Comme si le roman était une digression dans une digression dans une digression dans une digression...



Il faut donc s'armer d'un peu de courage et de patience dans cette lecture. Mais après quelques jours de réflexion. Je comprends totalement le but de ce procédé littéraire. En réalité il est nécessaire pour revenir à l'essence même du pourquoi cette histoire peut exister : elle existe dans la tête de l'auteur, la nôtre, mais aussi de manière plus intrinsèque dans le roman



J'ai reçu ce roman grâce à la dernière masse critique @babelio que je tiens à remercier ainsi que les éditons @hachetteheroes pour cette découverte livresque royale
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Oh la vache !

La vie paisible d'Elsie Bovary, vache de son état, bascule le jour où elle apprend la vérité sur le destin funeste des vaches et autres animaux de la ferme...Accompagnée de Tom le dindon et de Schlomo le cochon converti au Judaïsme, elle part (en avion) en quête d'un monde meilleur pour elle et ses amis comestibles...



Tiens, David Duchovny en tant qu'auteur : "oh ça peut être intéressant !" Tiens, une fable à la George Orwell et sa ferme des animaux mélangée à du Tex Avery et des sujets actuels (élevage industriel, questions éthiques et végétarisme, conflit israélo-palestinien...) : "oh, de mieux en mieux!" Tiens, tous les jeux de mots possibles et imaginables pas forcément de haut niveau impliquant les animaux, du yiddish non traduit, des leçons de morales sans finesse et des clichés politico-religieux (en même temps, les gros sabots dans une ferme...), un anthropomorphisme poussé à l'extrême et ridicule : Elsie et sa copine qui se font "belles" pour aller flirter avec les taureaux...ok mais il aurait fallu pousser le concept plus loin, avec faux cils et chapeau de paille, au moins, ça aurait été drôle! Et puis l'argot style "jeune" dans la bouche d'une vache et d'un dindon, je sais pas...mmmmh...tout ça, c'est non en fait! Mais WTF?? Tout s'explique : Mulder et ses OVNIS ont encore frappé! (oui moi aussi je peux faire des allusions pop culture plus ou moins cryptiques)



Dommage, l'histoire était pourtant rigolote avec ces trois animaux qui font le tour du monde pour trouver le bon endroit où ils ne se feront pas dévorer et la morale est là mais pas de surprise et pas conquise!
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Oh la vache !

Le premier roman de David Duchovny me fait penser à un roman que j'ai lu courant 2015 : Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché de David Safier.

Quand ma belle-sœur m'a parlé de Oh la vache ! j'ai tout de suite pensé à ce roman !

Comme elle me l'a prêté je l'ai lu avec curiosité, mais j'avoue que ça ne m'a pas plu. Il y a des similitudes avec le roman de David Safier, c'est loufoque, surprenant mais j'ai trouvé ça décousu, long par moment, et je dois manquer d'humour en fait ;)

J'ai eu une impression de déjà lu, et du coup je ne me suis pas du tout laissé porter par Oh la vache !

Je mets seulement deux étoiles, ça ne mérite pas plus.
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Oh la vache !

Ohlala ! Que ce livre rame ! C'est long, c'est lourd, ça n'en finit pas. Ça digresse à tout va, ça se perd dans des réflexions inutiles, ça patauge dans la semoule pendant la moitié du livre et puis ça s'accélère d'un coup pour finir en queue de poisson… et ce sera le dernier clin d’œil animalier de cette chronique, car tous les jeux de mots possibles et imaginables ainsi que toutes les expressions liés aux animaux ont déjà été utilisés dans ce livre.



L'éditeur cite Orwell mais on est plus proche de Chicken Run version bovidé (et j'adore ce film !) que de la Ferme des Animaux. Il est aussi fait mention de Pixar et de Tex Avery dans la quatrième de couverture mais il ne faut pas oublier que tout déjantés qu'ils soient, les mondes de Pixar et Tex Avery sont toujours cohérents et vraisemblables à défaut d'être réalistes alors qu'ici ce n'est ni réaliste, ni vraisemblable et encore moins cohérent et l'excuse de la fable ne fait pas tout.



Pourtant, je suis persuadé que les intentions de David Duchovny sont bonnes et je suis conscient qu'il n'a pas choisi la facilité pour énoncer ses idées. D'ailleurs, certaines critiques nous touchent, certains passages sont très bien trouvés et certains traits d'humour fonctionnent mais malheureusement c'est trop rare pour être suffisant.



Comme quoi on peut jouer un écrivain à la perfection, en être un soi-même se révèle beaucoup plus compliqué.
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Oh la vache !

David Duchovny, le célèbre acteur d’X-Files, se lance dans l’écriture !

A vrai dire, c’est une série que je n’ai jamais suivie, ni Californication d’ailleurs, du coup je le connais très peu et j’étais curieuse de voir son style d’écriture.



Avec sa jolie couverture et son résumé original, je m’attendais à une grande aventure animalière, un peu dans le style des dessins animés Pixar.



Elsie est une vache assez heureuse qui vit aux États-Unis.

Le jour où elle comprend qu’elle va finir à l’abattoir comme sa mère avant elle, elle décide de prendre sa vie en mains en pattes et de voyager en Inde, où les vaches sont adorées plutôt qu’abattues.

Pour ce drôle de périple elle s’entoure de Shlomo, un cochon converti au judaïsme qui cherche à rejoindre Israël, et de Tom, une dinde au régime (Thanksgiving approche), candidat à l’émigration en Turquie…



C’est mignon, drôle, et assez plaisant à lire puisque la joyeuse bande traverse assez facilement toutes les difficultés et réussit même à prendre l’avion.

Mais ce n’est pas que cela et, au détour de quelques bons mots, l’auteur glisse des réflexions sur notre mode de consommation, et sur l’énorme gaspillage de ressources dont les humains se rendent coupables, et sur l’absurdité de la guerre au Proche Orient.



En revanche, le style d’écriture n’est pas fabuleux avec de grosses lourdeurs et les pérégrinations de nos animaux parlants entre Israël et la Palestine ont fini par me lasser.

L’absurde ne fonctionne avec moi qu’à petites doses et j’avais hâte de voir arriver le bout de cette histoire.
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je tiens à remercier Babelio et Hachette Heroes pour l’envoi de ce roman ! Je lorgnais depuis un moment sur les ouvrages de cette nouvelle collection « Le rayon imaginaire », attiré par les jolies couvertures blanches et brillantes. Un petit mot à ce propos pour commencer, en effet la couverture est très jolie, avec ces lignes rappelant celles du métro new-yorkais, par contre les lettres brillantes s’effacent au bout de quelques heures de lecture à peine. Dommage pour celles et ceux qui sont maniaques avec leurs livres. BREF. Là n’est pas l’essentiel.



David Duchovny, ce nom vous dit peut-être quelque chose ? Il s’agit en effet d’un acteur américain connu, qui a joué notamment dans X-Files et Californication. Il signe ici un roman de fantasy urbaine, style auquel je ne suis pas très habitué. La Reine du Pays-sous-la-Terre est un OVNI littéraire très déroutant. A de nombreuses reprises au cours de ma lecture je me suis dit : mais qu’est-ce qu’il a fumé ?



Ce roman est d’ailleurs difficile à résumer. C’est un condensé de multiples thèmes. Une belle histoire d’amour tout d’abord, entre Emer, le personnage principal, et Ken. Une autre histoire d’amour, entre l’auteur et sa ville de New-York. Son métro surtout, le terreau de toute l’intrigue. Jusqu’ici, tout va bien. C’est sans compter les personnages fantasy qui viennent s’ajouter, amenant avec eux toute une histoire de la mythologie et des figures légendaires. Comme cela manquait encore de contenu, vous pouvez saupoudrer tout cela de réflexions philosophiques, historiques, politiques, sur la religion, etc.



Vous l’aurez compris, j’ai trouvé ce récit souvent lourd et indigeste. Les trop nombreuses références américaines n’aident pas non plus. J’en suis venu à sauter des paragraphes qui n’ajoutent rien à l’histoire ou difficiles à comprendre. Pour autant tout n’est pas à jeter, le fond de l’histoire ôté de toutes ces lourdeurs est touchant, j’ai apprécié les interactions entre Emer, son père, Izzy, son amie, Ken, Sid. J’ai souvent ri également, les dialogues entre Emer et Sid sont désopilants !



La Reine du Pays-sous-la-Terre est une lecture qui demande des efforts, un investissement. L’univers créé par l’auteur est dense, complet. Les frontières du temps y sont floues. Les personnages ont de multiples personnalités. La fantasy s’intègre à la réalité pour mieux la critiquer. Quelques jours après l’avoir terminé, je ne sais encore pas bien quoi penser de ce roman. Il nécessiterait presque une relecture pour en comprendre tous les détours.



A roman bordélique, critique bordélique !
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Oh la vache !

Une gentille fable animalière



Une jolie couverture, l'envie de découvrir les idées militantes de David Duchovny en terme de défense des animaux et me voilà embarquée dans une drôle de fable...



L'auteur va donner la parole aux animaux puisque la narratrice et personnage principal est une vache Elsie Bovary.

Elsie vit paisiblement dans une ferme jusqu'au jour où elle voit un reportage sur la fabrication des steaks hachés et découvre que son destin est de finir à l’abattoir pour le simple plaisir des humains. Elle décide alors de s'enfuir pour l'Inde, pays des vaches sacrées où elle trouvera respect et paix.



Elle s'embarque dans cette aventure avec Shalom un cochon converti au judaïsme qui veut rejoindre Israël où il sait qu'il ne sera pas mangé et par Tom le dindon qui veut s'installer en Turquie (le jeu de mot basé sur le double sens de Turkey est intraduisible en français) pour échapper à son triste sort à la veille de Thanksgiving. Ils vont rencontrer divers animaux, rats , berger allemand, chameau... avec qui ils communiqueront en "espéranto animal"...



Entre deux étapes de son périple, Elsie évoque ses relations difficiles avec son éditrice, entre "placement de produit" et cahier des charges du bon roman.



L'auteur lance quelques piques sur notre société et pointe du doigt les absurdités de l’industrie alimentaire mais ce n'est pas le virulent pamphlet contre notre société de consommation auquel je m'attendais. Il se moque de certains de nos comportements journaliers, avec notamment un passage hilarant sur les selfies.



Ce livre est surtout une gentille fable humaniste loufoque qui se lit rapidement et fait passer un agréable moment avec de drôles d'animaux très sympathiques.

Un premier roman sans prétention, constitué de très courts chapitres et rempli de jeux de mots (le traducteur a dû souffrir...). Un ensemble décalé, optimiste et léger.






Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Oh la vache !

Le célèbre acteur de X-Files signe là son premier roman. Une curiosité dans l'univers littéraire actuel, un OVNI comme certains l'ont dit. Le personnage principal est une vache, Elsie. Quand elle va découvrir que sa destinée est de finir dans les assiettes des humains, elle va tenter de fuir en Inde, là bas les vaches sont sacrées. Dans ce périple elle sera accompagnée d'un cochon et d'un dindon tous les deux très rigolos.

Dans l'ensemble je dois reconnaitre qu'il s'agit d'un roman agréable. La lecture est fluide.
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Oh la vache !

Ce livre porte bien le nom de son auteur, DUCHOVNY, car c'est un véritable OVNI dans le monde littéraire adulte. Ok le titre est "Oh la vache!" mais je pensais lire un livre sur une expression,non ce livre est l'histoire d'une vache: Elsie Q "BOVARY". Cette vache vit sa vie de vache dans une ferme, avec des amies bovidés quand un jour elle voit le dieu de la boite (la télévision) des humains et voit un documentaire sur "la viande de vache". Elle prend conscience qu'on lui a menti, que quand sa mère est partie, c'est que les humains l'on amené à l'abatoire, pour la tuer et la manger, et que c'est ce qui l'attend. Elle décide donc de s'enfuir en Inde où les vaches sont sacrées, dans la foulé se joint Shallom le cochon, qui veut aller en Israël car les juifs mangent casher, et Tom le dindon, qui veut lui aller en Turquie, ce pays qui porte son nom (turquey est le nom américain de dinde) et donc ne le mangeront pas. donc nos trois compagnons vont tous faire pour réaliser leur rêve.

Bon sur le coup, je me suis dit: Qu'est ce que c'est que ce livre? en plus écrit super petit, j'ai vite été affolée, car le thème ne m'enchantait pas. Mais au final, les chapitres sont court, et l'histoire est tellement prenante, que je l'ai lu très rapidement. Ce livre ressemble au fable de la Fontaine, avec des vérités, et une moralité. On arrive pas à se détacher de sa lecture et on qu’une envie parler à cette vache et lui dire qu'on l'aime et qu'on en verra plus un hamburger de la même façon.
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Oh la vache !

David Duchovny est principalement connu pour son rôle de Fox Mulder dans la série TV X-Files. J'avoue que c'est une série que je n'ai jamais regardée cette série, mais j'ai été intriguée par ce livre.

Oh la vache ! nous raconte l'histoire d'Elsie Bovary, une petite vache tout ce qu'il y a de plus normale. Elle accepte sa vie, son destin, jusqu'au jour où elle voit à la télévision le destin véritable des vaches. Avoir des veaux ? OK. Se faire traire ? OK. Mais se faire tuer et se faire changer en steak haché ? Pas possible ! Elle décide donc de s'évader et d'aller jusqu'à un endroit où les vaches ne sont pas obligées de subir ce destin. Accompagnée de deux complices, Shlomo le cochon et Tom le dindon, Elsie se fait la belle et va voir du pays.

Si je me suis intéressée à Oh la vache !, ce n'est pas à cause de David Duchovny (ne le connaissant pas vraiment, je n'avais même pas tiltée à son nom), mais parce que le résumé nous laissait apercevoir ce qui pouvait être une histoire romanesque, enlevée et assez abracadabrante.

De ce point de vue, Oh la vache ! tient parfaitement ses promesses. C'est un petit livre léger, avec de l'humour et des scènes relevées. Cependant, j'avoue ne pas avoir pris autant plaisir à cette lecture que je l'espérais au départ. C'est frais et léger, certes, il y a également une certaine critique de la société derrière (notamment sur la consommation des hommes sur leur environnement), mais j'ai trouvé la forme assez lourde et le style pas spécialement original...

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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