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Critiques de David Duchovny (50)
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en lisant ce livre, ne sachant pas que David Duchovny est aussi écrivain. C’est après avoir vu un post sur Facebook de la maison d’éditions que j’ai décidé de le lire. Oui, je sais, je suis très influençable.



Je trouve que le postulat de départ est très sympa, et j’adhère même à l’idée. Tout part d’une thèse ou d’un livre écrit par Ken, l’un des personnages secondaires, où il émet l’hypothèse que les Dieux, quelque soit la religion, monothéiste ou polythéiste, ont été oublié ou du moins ont perdu de leur puissance et vivent aujourd’hui parmi les mortels. Partant de là, il estime que nous côtoyons dans notre quotidien des descendants des Dieux oubliés.



Cependant, je trouve que cet aspect n’est pas assez exploité malheureusement. J’aurai vraiment aimé que l’auteur assume cette direction, mais ce n’est pas vraiment le cas. Il y a certes certains points qui vont dans ce sens, mais pas tellement.



Malgré, même si j’ai été un peu déçue par cet aspect, avec un peu de recul, cela reste tout de même un bon roman. Il y a un réel fil rouge et les actions s’enchaînent sans forcément perdre le lecteur. Il y a également un aspect philosophique de la définition de l’amour et des rapports avec les autres qui est intéressant. Que sommes-nous prêts à faire et à sacrifier pour le bonheur de l’autre ? L’amour doit-il se quantifier par des paroles ou par des actes ? Le véritable amour doit-il est à échange équivalent ? Je pense que ces questionnement résument bien le livre sans vraiment en dire sur le contenu de l’histoire.




Lien : https://midolit.wordpress.co..
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je ne sais trop que penser de la Reine du Pays sous-la-terre.



J'ai commencé avec enthousiasme - fantasy urbaine, alléchant - et j'ai finalement ramé. Je trouve que les chapitres manquent de liant : ils sont courts, s'enchaînent sans forcément beaucoup de subsistance, reposent pour beaucoup sur des dialogues (qui certes sont assez frappants)... La narration prend assez peu de place et cela m'a manqué.



J'ai voulu laisser tomber. Mais.. J'ai traîné sur Babelio, et certaines critiques m'ont tout de même donné envie de continuer. Alors je l'ai fait, mais j'ai lu différemment : j'ai cessé de vouloir m'acharner à tout lire, et j'ai lu en diagonale - comprenez par là que j'ai saisi ce dont je voulais m'emparer, et que j'ai finalement pris beaucoup plus de plaisir ! Je me suis davantage intéressée à Emer, à son père, à son travail ; à Ken (dont le personnage s'est un peu étoffé dans ma tête) et à Sid-ney (personnage intrigant).



En somme, à la fin, j'ai eu l'impression que David Duchovny s'était bien amusé à écrire.. Je me suis amusée aussi, et ce même si je ne garderai pas un souvenir impérissable de ma lecture.



Conclusion : n'hésitez pas à lire différemment pour profiter et apprécier ce qui sinon vous aurait peut-être laissé de marbre ;)
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

J'ai beaucoup aimé ce petit livre original qui part du principe que les migrations (volontaires ou non) n'amènent pas que des hommes, des maladies ou des espèces endémiques mais aussi les croyances et surtout les dieux des immigrants... Ce roman qui est une déclaration d'amour à New York et à son métro (!) est aussi un hymne à tous les mythes et légendes oubliés et une très jolie histoire d'amour entre Elmer et Ken;
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Ça reste de l'imaginaire, mais d'un autre style. Ce livre est étonnant. Les pensées parfois abstraites défilent sans réelle cohésion. L'auteur tente volontairement de nous perdre à chaque page tout en nous guidant dans des directions méconnues qui se tiennent malgré tout. Des opinions, des idées, des interrogations se superposent, s’entremêlent, se dispersent et arrivent à rendre le livre cohérent, ce qui est vraiment surprenant.

Je l'ai dévoré, malgré le fait que bien souvent je ne savais pas où j'allais, dans quelle direction l'auteur me guidait.



De plus, j'adore l'humour satirique et le style volontairement brouillon (pour mieux égarer le lecteur) de David Duchovny, dernier point que je n’apprécie guère en d'autres circonstances.



J'avais déjà lu, de lui, Oh la Vache ! et je me rappelle que j'avais beaucoup ri.

Ici l'humour est moins concret, moins riant, mais tout de même très présent. Du second degré plus raffiné.
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

"Un feu d’artifice drôlissime, étincelant de références, de pop culture et de liberté d’esprit, véritable cri d’amour pour la Ville qui ne dort jamais…", nous dit la 4ème de couverture.



Alors oui pour pas mal de choses : cri d'amour pour New-York, que l'on arpente géographiquement, culturellement et historiquement. Je n'y ai jamais mis les pieds mais je n'ai jamais été perdue, j'ai apprécié la balade - même dans le métro. Etincelant de pop culture : oui aussi. On sent que David Duchovny est un homme de son temps, cultivé, éclairé. Il jonche son texte de références, TV, ciné, musicales, littéraires…



C'est fort agréable à lire. Léger, entraînant, on suit bien volontiers l'auteur dans ses pérégrinations et ses pensées. Même décousues. Car il saute beaucoup du coq à l'âne. Mais cela ne m'a pas gênée pour m'y retrouver, j'ai fini par prendre le bouquin comme une déambulation spirituelle et philosophique, ponctuée par les citations du métro. Bon, par contre "drôlissime", cela doit dépendre de l'humour de chacun j'imagine. j'ai souri une ou deux fois, mais sans plus.



Là où le bât blesse… c'est que c'est diablement vide. Il n'y a pas d'intrigue (ne vous attendez à rien de plus que ce qui figure en 4ème de couverture), pas de fil rouge. Vous n'en aurez pas beaucoup plus : Anansi fait coucou deux trois fois, vous croiserez un nain couci-couça, et puis Emer se révèle Reine à deux pages de la fin. Entre temps, c'est beaucoup de glandouille. Le résumé me faisait furieusement penser à American Gods de Neil Gaiman. J'attendais de l'urban fantasy à la sauce Moonheart ou Neverwhere. Un vrai dialogue entre ces anciens Dieux et la modernité. J'attendais aussi beaucoup de l'inclusion de cette mythologie dans les rues de NY. Mais… rien. Urban oui, fantasy rintintin.



Alors finalement, me voilà fortement frustrée. Le blabla de Duchovny est sympa, mais son texte oscillant entre essai non structuré et fiction sans intrigue, on se trouve un peu dépourvus.

En effet, l'auteur semble oublier qu'il écrit une fiction. Or là, beaucoup de blabla pour pas grand chose, et une énorme frustration sur ce récit qui n'a jamais vraiment démarré. Je me plains souvent que nombre de bouquins n'explorent pas à fond leur propos, mais là ça n'a jamais commencé…

A 25 euros le livre, ça fait grincer des dents.
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Miss Subways

« Un feu d’artifice drôlissime, étincelant de références, de pop culture et de liberté d’esprit » nous dit la 4ème de couverture. Voyons voir.

Cri d’amour pour New-York et la pop culture : clairement. On sent que David Duchovny est un homme de son temps, cultivé, et qu’il adore sa ville. Il jonche son texte de références culturelles et c’est sympa.

C’est aussi facile à lire. Aucune difficulté dans la langue, ni l'écriture. Du vocabulaire de base, des tournures assez oralisées parfois, des expressions très courantes. On aurait pu s'attendre à quelque chose de plus travaillé de ce point de vue-là.

Par contre, je ne l’ai pas trouvé drôlissime ce roman. Peut-être n'ai-je pas un sens de l'humour très aiguisé, ou alors n'a t-on pas le même - OK j'ai souri deux trois moins, maintenant de là à s'esclaffer...



Là où le bât blesse vraiment… c’est que c’est vide. Il n’y a pas de fil rouge, et l’essentiel de ce qui est intéressant dans l’histoire figure sur la 4ème de couverture. Le roman n’offre pas beaucoup plus que ça. L’auteur ne va au bout de rien, se contentant de jeter quelques idées et pensées ici et là de manière décousue.

J’attendais de l’urban fantasy à la sauce Moonheart ou American Gods. J’attendais aussi beaucoup de cette mythologie dans les rues de NY. Mais… rien. Urban oui, mais fantasy, rintintin. Anansi fait coucou deux trois fois, vous croiserez un nain coup-ci coup-ça, et puis une Reine sur le tard. C'est maigre. Le scénario tient en deux lignes, et il y a à tout casser deux trois péripéties qui viennent nous sauver de l'endormissement.



Alors certes, ce n'est pas désagréable à lire. Mais sans fil rouge et avec une histoire résumée en trois lignes, ce qui était censé être waouh ressemble à quelque chose qui fait sploutch.

Beaucoup de blabla pour pas grand chose, et une énorme frustration sur ce récit qui n’a jamais vraiment démarré. On n'est pas dans un roman à histoire ou à intrigue, clairement; il faut plus le prendre comme une déambulation dans les pensées de l'auteur, culturelles, sociologiques, politiques, philosophiques... Pourquoi pas, mais c'est décousu, ne suit pas vraiment de chemin très clair, et finalement le message de l'auteur se noie (enfin, y en a-t-il seulement un, je me le demande).

Je me plains souvent que nombre de bouquins n’explorent pas à fond leur propos, mais là ça n’a jamais commencé…

Assez déçue donc de ce roman au Rayon Imaginaire, je m'attendais à quelque chose de plus solide, construit et consistant que ça. 25 euros pour ce qui trotte en vrac dans la tête de Mulder, je m'en serais passée.
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

David Duchovny, immigré juif de l'est de seconde génération, imagine que les immigrants ont débarqué à New York avec leur folklore littéralement dans les bagages... Ainsi les divinités et personnages magiques de leurs légendes vivent ils secrètement dans le new York moderne depuis des siècles, nouant des intrigues très humaines entre eux et avec les humains..

ca rappelle la cohabitation des hommes et des dieux dans la Grèce antique.. belle idée, que Duchovny modernise en faisant foisonner des créatures mythologiques (déesses, farfadets) dans une ville bien contemporaine, sans oublier une intrigue principale en leitmotive, elle même adaptée d'un conte irlandais.

Ca foisonne un peu trop par instant pour retenir complètement l'attention de bout en bout, mais le geste est littérairement beau pour les amateurs de fantasy.

Un véritable ouvrage.







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Miss Subways

De David Duchovny, je ne connaissais jusqu’à présent que la carrière télévisée, et notamment ses rôles dans X-Files et Californication. Alors quand son nom est associé à un livre présenté comme de l’urban fantasy, je ne peux qu’être intriguée. Surtout quand le titre dans sa version originale, parle d’un de mes principaux moyens de transport. Où va parfois se nicher la futilité d’une décision d’achat ?

Miss Subways, puisqu’il s’agit de ce livre, nous raconte l’histoire d’Emer, une femme vivant à New York, prenant le métro pour se rendre à son travail et au début de l’histoire vivant avec Con, un bellâtre qui exploite ses talents et son amour pour sa propre gloire. Un accident survient et… Dans une autre vie, Emer est toujours une femme vivant à New York, prenant le métro pour se rendre à son travail, mais elle est célibataire, jusqu’à ce qu’elle revoit Con sur un quai de métro…

À la manière de Neil Gaiman dans American Gods et Anansi Boys, David Duchovny imagine un monde où les différentes vagues de migration aux États-Unis, et en particulier à New York, sont venues accompagnées de leurs divinités, leurs mythes et leurs croyances faites chair. Et c’est ainsi qu’un Bean Sidhe (ou une banshee si vous préférez) venu d’Irlande se retrouve forcé d’endosser l’habit d’un prêtre jésuite pour survivre, que Papa Legba est portier de nuit, que des dragons chinois ouvrent des restaurants avec livraison à domicile, et que des golems de tradition juive s’allient aux alligators blancs des égouts. Dans cet univers, l’auteur nous raconte une nouvelle variation de l’histoire d’Emer et de Cú Chulain issue du folklore irlandais, pour la transposer dans un monde moderne, où les mythes des différents continents se mélangent et donnent naissance à de nouvelles entités. Tout en restant à moitié oubliés derrière les smartphones, les vagues d’indignations morales qui divisent violemment les États-Unis en ce début de XXIe siècle, les nouvelles modes de santé, etc. Dans cette variété, Emer retrouvera-t-elle son Con aimé ? Et si oui, quel prix est-elle prête à payer pour cet amour ? Et la version de son homme sera-t-elle à la hauteur de ses sacrifices ?

Dans Miss Subways, la fantasy se pare donc des atours de la vie quotidienne pour écrire une romance ordinaire, mais peu présente dans la littérature : celle d’une femme en début de quarantaine qui va chercher son bonheur malgré les obstacles. David Duchovny profite de ce roman pour écrire une longue lettre d’amour à sa ville natale et aux auteurs anglo-saxons qui l’ont accompagné dans ses études, mais également dans ses trajets dans le métro entre deux publicités. Il joue sans cesse avec les mots : Con est non seulement le surnom de son personnage masculin, mais également le diminutif de con artist, un synonyme d’escroc. Il multiplie les digressions, change de registre, de style et de vocabulaire, comme un voyageur passe d’une ligne à l’autre au gré de ses trajets en métro. En tant que lectrice, j’ai particulièrement apprécié ces quelques heures à déambuler dans les pas d’Emer, que ce soit à l’air libre dans les rues de Manhattan ou en sous-sol, bercée par le brouhaha rassurant de la rame. À noter que, si vous ne lisez pas en anglais, ce livre est disponible en français dans la collection Le Rayon imaginaire sous le titre de La Reine du Pays-sous-la-terre.
Lien : https://www.outrelivres.fr/m..
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je n'aurai jamais cru lire un jour un roman de David Duchovny (X-files!) mais maintenant que c'est fait je dirai que c'est une agréable surprise.

Un roman étrange à dire vrai, un bel hommage à New York dont on sent que Duchovny est amoureux.

C'est un roman fantasy qui se passe à New York et dont l'intrigue se noue autour d'une histoire d'amour que vit Emer et qui va être contrariée.

C'est assez dense, très fouillé, truffé de références (un peu trop) mais cet univers prolifique est plaisant à lire.

à découvrir
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Pour commencer, je précise que j'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Janvier 2023. Merci encore à Babelio et aux éditions Hachette pour cette belle opportunité.

Quelle étrange lecture ce fut ! Le quatrième de couverture ne m'avait pas du tout préparé à cela.

La Reine du Pays Sous-la-Terre nous raconte l'histoire d'Emer, jeune New-Yorkaise un peu fantasque en couple avec Ken, écrivain philosophe ayant publié un livre traitant des divinités étrangères « importées » par les immigrés arrivant dans la ville. Cette vie moyennement banale bascule le jour où une mystérieuse femme propose à Ken de porter son livre sur grand écran et où un portier nain se présente sur le seuil de la porte d'Emer.

Je n'irai volontairement pas plus loin dans le résumé, le spoil est bien trop dangereux. Très tôt, les évènements perturbateurs s’enchainent et font partir l’histoire dans des directions pour le moins inattendues.

Chose importante, nous sommes face à un roman écrit par un amoureux de New-York. Le nombre de références à des quartiers, des restos, des bars, etc. est hallucinant. Pour moi qui suis également fan de cette ville, ce fut un pur bonheur. L'atmosphère si particulière des rues de New-York est très bien rendue. Enormément de scènes essentielles à l’intrigue se déroulent dans le métro (rappel au design de la couverture), moyen de transport par excellence des New-Yorkais. Et là encore, on s'y voit, on s'y projette. En ce qui concerne l'univers du roman, c’est un sans-faute. Je pense malgré tout qu'un lecteur ne connaissant pas ou n'ayant pas un intérêt pour New-York pourrait s'ennuyer.

La trame narrative est bien construite, juste un peu perchée et désordonnée par moment, avec beaucoup de digressions et d'apartés. L'auteur a beaucoup de chose à dire et ça se voit, quitte à parfois rendre la narration un peu confuse. Mais jamais je n'ai été perdu dans le récit, ni même lassé par les fréquentes parenthèses (très souvent intéressantes et spirituelles). Dans l'ensemble, on suit une femme qui, confrontée à des évènements extraordinaires, poursuit son chemin du mieux qu'elle le peut, en étant la plus fidèle à elle-même. L’idée de faire tourner l’histoire autour de dieux importés, issus des cultures originelles des immigrés New-Yorkais, est réellement excellente. Cela ouvre une porte vers toute une réflexion sur le passé de la ville, le rapport au divin, les dérives du monde actuel, etc.

Pour dire un mot sur les personnages, honnêtement, ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant, à part peut-être Emer qui est très attachante. Pour le reste, sans être mal construits, disons que certains comportements sont parfois assez caricaturaux et pas très naturels lors des dialogues. Mais soyez assurés que cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture, car ces dialogues sont souvent jubilatoires par les sujets qu'ils abordent et la manière dont ils les traitent. Mention spéciale au personnage de Sidney qui est excellent.

Alors oui, le quatrième de couverture est un peu trompeur. Ne vous attendez pas à un récit où des divinités se croisent à tous les coins de rue, vous allez être déçus. Le livre se veut beaucoup plus subtil que ça, le surnaturel n’intervient que par petites doses. Malgré tout, les dieux sont là, à surveiller, à survivre…

Ce fut un récit étrange, un peu allumé, mais excellent par bien des aspects. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre si vite, ce qui m'a convaincu de sa qualité.

Une très belle découverte !

(Cette critique n’est que mon avis et n’engage que moi, je n’ai aucune formation littéraire et ne suis pas écrivain, ceci n’est qu’un partage d’expérience)
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Quand l'agent Mudler de X-Files écrit des romans ça donne quoi ?



Alala, X-Files toute ma jeunesse. Pour les plus moins chanceux d'entre nous : c'est une série absolument géniale. Oui ça vaut totalement le coup de la voir



Je ferme cette petite parenthèse, puisqu'il n'y a pas de rapport entre ce roman et cette série cultissime mis à part l'acteur-auteur



'' Je ne vous punis pas, je punis votre rationalité qui va à l'encontre de la vie, votre déification du seigneur Médiocrité. La nature ne se laissera pas bafouer éternellement, elle réclamera vengeance. ''



La reine du pays sous la terre est un ovni livresque. On y parle théologie, philosophie, mythologie. Mais aussi de littérature adolescentes et sauvetage d'oiseau



Oui je sais, cela fait beaucoup de domaines abordés plus ou moins amplement. Et c'est justement ce point qui m'a un peu déconcertée au départ. Finalement, l'auteur sait agencer son texte pour que l'ensemble soit drôle, didactique et intéressant



Mais bien que l'ensemble soit farfelu-génial cela n'empêche pas le roman d'être décousu à cause des idées qui partent dans tous les sens constamment. Comme si le roman était une digression dans une digression dans une digression dans une digression...



Il faut donc s'armer d'un peu de courage et de patience dans cette lecture. Mais après quelques jours de réflexion. Je comprends totalement le but de ce procédé littéraire. En réalité il est nécessaire pour revenir à l'essence même du pourquoi cette histoire peut exister : elle existe dans la tête de l'auteur, la nôtre, mais aussi de manière plus intrinsèque dans le roman



J'ai reçu ce roman grâce à la dernière masse critique @babelio que je tiens à remercier ainsi que les éditons @hachetteheroes pour cette découverte livresque royale
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La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je tiens à remercier Babelio et Hachette Heroes pour l’envoi de ce roman ! Je lorgnais depuis un moment sur les ouvrages de cette nouvelle collection « Le rayon imaginaire », attiré par les jolies couvertures blanches et brillantes. Un petit mot à ce propos pour commencer, en effet la couverture est très jolie, avec ces lignes rappelant celles du métro new-yorkais, par contre les lettres brillantes s’effacent au bout de quelques heures de lecture à peine. Dommage pour celles et ceux qui sont maniaques avec leurs livres. BREF. Là n’est pas l’essentiel.



David Duchovny, ce nom vous dit peut-être quelque chose ? Il s’agit en effet d’un acteur américain connu, qui a joué notamment dans X-Files et Californication. Il signe ici un roman de fantasy urbaine, style auquel je ne suis pas très habitué. La Reine du Pays-sous-la-Terre est un OVNI littéraire très déroutant. A de nombreuses reprises au cours de ma lecture je me suis dit : mais qu’est-ce qu’il a fumé ?



Ce roman est d’ailleurs difficile à résumer. C’est un condensé de multiples thèmes. Une belle histoire d’amour tout d’abord, entre Emer, le personnage principal, et Ken. Une autre histoire d’amour, entre l’auteur et sa ville de New-York. Son métro surtout, le terreau de toute l’intrigue. Jusqu’ici, tout va bien. C’est sans compter les personnages fantasy qui viennent s’ajouter, amenant avec eux toute une histoire de la mythologie et des figures légendaires. Comme cela manquait encore de contenu, vous pouvez saupoudrer tout cela de réflexions philosophiques, historiques, politiques, sur la religion, etc.



Vous l’aurez compris, j’ai trouvé ce récit souvent lourd et indigeste. Les trop nombreuses références américaines n’aident pas non plus. J’en suis venu à sauter des paragraphes qui n’ajoutent rien à l’histoire ou difficiles à comprendre. Pour autant tout n’est pas à jeter, le fond de l’histoire ôté de toutes ces lourdeurs est touchant, j’ai apprécié les interactions entre Emer, son père, Izzy, son amie, Ken, Sid. J’ai souvent ri également, les dialogues entre Emer et Sid sont désopilants !



La Reine du Pays-sous-la-Terre est une lecture qui demande des efforts, un investissement. L’univers créé par l’auteur est dense, complet. Les frontières du temps y sont floues. Les personnages ont de multiples personnalités. La fantasy s’intègre à la réalité pour mieux la critiquer. Quelques jours après l’avoir terminé, je ne sais encore pas bien quoi penser de ce roman. Il nécessiterait presque une relecture pour en comprendre tous les détours.



A roman bordélique, critique bordélique !
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Oh la vache !

J'ai ADORÉ ce roman ! Complétement déjanté,foufou! Il m'a fait beaucoup rire ! C'est un roman très sympa à lire ! Malgré le côté complètement délirant il y a un fond de vérité et surtout une morale ! J'espère que cet auteur va encore nous écrire des perles rigolote comme ça ! Merci pour ce moment de plaisir !
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Oh la vache !

Je vous propose la chronique d’un livre que je n’ai pas vraiment choisi. Alors que j’étais avec mes 4èmes au CDI avec ma collègue documentaliste, un des élèves a voulu choisir ce livre, rangé dans les rayons. Ma collègue s’est interrogé sur ce livre qu’elle n’avait pas encore lu, et s’il avait véritablement sa place au collège. Je me suis alors proposée pour le lire et voir s’il peut, oui ou non, garder sa place dans les rayons destinés aux collégiens. En plus, j’adore les vaches, et les premières pages parcourues m’ont tout de suite charmée !



Elsie Bovary est une vache. Elle vit paisiblement dans une ferme avec ses semblables et autres cochons, chiens, volailles. Un beau jour, alors qu’elles rendent une visite aux taureaux avec sa copine Mallory, Elsie s’arrête devant la maison des fermiers. Là, elle découvre que les animaux sont élevés pour finir dans l’assiette des humains. Ni une, ni deux, Elsie met au point un plan pour s’évader et rejoindre l’Inde où les vaches sont sacrées. Accompagnée d’un cochon et d’un dindon, tous trois s’enfuient vers un monde meilleur… Mais comment prendre l’avion quand on est une vache, un cochon et un dindon ?



Le récit d’une vache à la première personne permet de mettre une distance entre l’humain et l’animal. Grâce à ses nombreuses pointes d’humour, la satire de la société est légère. Pourtant, des sujets tabous sont traités : la question de la religion ou de notre mode de vie. J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette fable des temps modernes qui est destinée aussi bien aux adolescents qu’aux adultes !
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Oh la vache !

Vous aurez peut-être du mal à vous faire à cette idée, mais le plus célèbre des agents du FBI et par ailleurs hypersexué notoire fait sa grande entrée dans le monde de la littérature ! Une sombre histoire de scénario refusé par Disney et Pixar, et voilà David Duchovny contraint de publier Oh la vache ! sous forme de roman, et pas des moindres…



Elsie Bovary est une vache, oui, mais pas n’importe quelle vache. Comme sa mère avant, et la mère de sa mère, ainsi que toutes leurs mères respectives, elle vit dans une ferme où chaque jour, avec plus ou moins de considération, les fils du fermier la traient avant de la faire patûrer, pour la traire encore avant qu’elle ne s’endorme. Avec sa copine Mallory, elle rêve d’aller voir les taureaux qui font certes un peu peur, mais dégagent quelque chose d’incroyablement irrésistible, un brin bestial…



Un soir, un des humain distrait par ce drôle de petit appareil qu’ils appellent un portable, laisse la porte de l’étable ouverte. L’occasion est trop belle, et les deux copines vont flirter avec les taureaux. Profitant de cette soudaine liberté, Elsie s’approche de la ferme dans laquelle elle découvre sur une étrange machine que les humains regardent ensemble, ce qu’il advient des animaux d’élevage et en particulier des vaches comme elle.



C’est décidé, elle va devoir s’exiler pour survivre ! Après quelques recherches, elle découvre que l’Inde fera une excellente terre d’accueil, puisqu’elle y sera sacrée. Voilà comment, flanquée de ses deux complices que sont Shlomo le cochon auto-proclamé juif et Tom la dinde, elle s’évadera pour survivre, et devra affronter bien des obstacles et des difficultés pour parvenir à ses fins.



Oh la vache ! est un livre assez bref, résolument original et qui ne se prend pas trop au sérieux. On pourrait à tort le prendre pour un livre pour enfants, mais c’est une vraie comédie d’adulte que cette escapade animale internationale, et si la légèreté dirige l’ensemble du récit, c’est avec beaucoup d’humour que David Duchovny nous emmène à travers le monde aux côtés de ces drôles d’animaux. Quel meilleur prétexte que l’humour pour mettre le doigt où ça fait mal ?
Lien : https://www.hql.fr/oh-la-vac..
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Oh la vache !

Une vache, un dindon et un cochon montent dans un avion...

Bien loin d'X-files et un peu moins de Californication, David Duchovny nous livre là une fable sympathique et nous assène quelques réflexions bien dans l'air du temps. J'aime bien l'humour de l'auteur même s'il privilégie le calembour et je salue le tour de force de la traduction. Pas un très grand livre, mais une fable pour adultes (sinon, libre à vous d'expliquer la circoncision du cochon lors de sa conversion à vos enfants) qui fait passer un bon moment.
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Oh la vache !

Le récit est drôle voir loufoque par moment mais le fond est intéressant et bien traiter et permet de se questionner sur les religions les habitudes et ce qui pourrait être changé
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Oh la vache !

Je connaissais surtout le côté Fox Mulder de David Duchovny, j'en suis d'ailleurs un grand fan, mais je ne connaissais pas du tout son côté Jean de la Fontaine !

Tout d'abord, je voudrais dire que le titre du livre en français est nul. Alors qu'en anglais, c'est Holy Cow : A Modern-Day Dairy Tale, soit Sainte Vache : un conte laitier moderne, pourquoi avoir choisi un titre français aussi pathétique ? C'est bien regrettable.

Car c'est bien un conte ou une fable animalière que nous a écrit Duchovny. A travers Elsie la vache, Shalom le cochon et Tom le dindon, il nous parle des défauts des humains, un peu comme dans les fables De La Fontaine, et remet à leur place les religions, les extrémistes et les humains.

Son style drôlatique et complétement déjanté est très plaisant à lire.

A lire absolument !

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Oh la vache !

Une fable animale originale, palpitante et plaisante qui pointe les contradictions humaines.

« Seul l’Homme s’est isolé de la grande chaîne de l’être et de tous les autres animaux, ... Je ne veux plus faire partie du troupeau. Je ne veux plus qu’on me découpe ; je veux qu’on m’écoute. »
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Oh la vache !

Délirant !





Entre les jeux de mots et les situations cocasses, c'est à mourir de rire les trois quarts du temps.

J'ai de suite accrochée au style mutin et taquin de l'auteur et aux pensées d'Elsie plus humaines et empathiques que celles des humains eux-mêmes (pour la plupart d'entre-eux…).





Il y a évidemment LE passage obligé, plus sérieux et tragique et qui à probablement entraîné l'écriture de ce livre. Et tous ceux possédant un minimum de compassion et qui auront réussi à saisir toutes les implications du mode de vie du genre humain – ouais c'est pas gagné – auront été touché par les sentiments de terreur et d'horreur d'Elsie. Cette dernière tente avec ses réflexions touchantes de faire comprendre aux jeunes – mais surtout aux plus vieux, ben vouais, quand même hein !? – l'insensibilité totale et incohérente de notre espèce pour tout ce qui est le genre animal.





Je me suis bidonnée plus souvent que de coutume, même si je dois avouer avoir légèrement décroché sur la fin. Je crois qu'il m'a manqué une certaine dose de culture générale sur l'éternel thème conflictuel israélo-palestinien et sur la langue Hébraïque pour saisir toutes les nuances humoristiques sous-jacentes.





Mais c'est un bon livre et une bonne histoire qui fait passer un moment hilarant aux petits comme aux grands.
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