AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de David Duchovny (50)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Reine du Pays-sous-la-Terre

Ça reste de l'imaginaire, mais d'un autre style. Ce livre est étonnant. Les pensées parfois abstraites défilent sans réelle cohésion. L'auteur tente volontairement de nous perdre à chaque page tout en nous guidant dans des directions méconnues qui se tiennent malgré tout. Des opinions, des idées, des interrogations se superposent, s’entremêlent, se dispersent et arrivent à rendre le livre cohérent, ce qui est vraiment surprenant.

Je l'ai dévoré, malgré le fait que bien souvent je ne savais pas où j'allais, dans quelle direction l'auteur me guidait.



De plus, j'adore l'humour satirique et le style volontairement brouillon (pour mieux égarer le lecteur) de David Duchovny, dernier point que je n’apprécie guère en d'autres circonstances.



J'avais déjà lu, de lui, Oh la Vache ! et je me rappelle que j'avais beaucoup ri.

Ici l'humour est moins concret, moins riant, mais tout de même très présent. Du second degré plus raffiné.
Commenter  J’apprécie          00
La Reine du Pays-sous-la-Terre

"Un feu d’artifice drôlissime, étincelant de références, de pop culture et de liberté d’esprit, véritable cri d’amour pour la Ville qui ne dort jamais…", nous dit la 4ème de couverture.



Alors oui pour pas mal de choses : cri d'amour pour New-York, que l'on arpente géographiquement, culturellement et historiquement. Je n'y ai jamais mis les pieds mais je n'ai jamais été perdue, j'ai apprécié la balade - même dans le métro. Etincelant de pop culture : oui aussi. On sent que David Duchovny est un homme de son temps, cultivé, éclairé. Il jonche son texte de références, TV, ciné, musicales, littéraires…



C'est fort agréable à lire. Léger, entraînant, on suit bien volontiers l'auteur dans ses pérégrinations et ses pensées. Même décousues. Car il saute beaucoup du coq à l'âne. Mais cela ne m'a pas gênée pour m'y retrouver, j'ai fini par prendre le bouquin comme une déambulation spirituelle et philosophique, ponctuée par les citations du métro. Bon, par contre "drôlissime", cela doit dépendre de l'humour de chacun j'imagine. j'ai souri une ou deux fois, mais sans plus.



Là où le bât blesse… c'est que c'est diablement vide. Il n'y a pas d'intrigue (ne vous attendez à rien de plus que ce qui figure en 4ème de couverture), pas de fil rouge. Vous n'en aurez pas beaucoup plus : Anansi fait coucou deux trois fois, vous croiserez un nain couci-couça, et puis Emer se révèle Reine à deux pages de la fin. Entre temps, c'est beaucoup de glandouille. Le résumé me faisait furieusement penser à American Gods de Neil Gaiman. J'attendais de l'urban fantasy à la sauce Moonheart ou Neverwhere. Un vrai dialogue entre ces anciens Dieux et la modernité. J'attendais aussi beaucoup de l'inclusion de cette mythologie dans les rues de NY. Mais… rien. Urban oui, fantasy rintintin.



Alors finalement, me voilà fortement frustrée. Le blabla de Duchovny est sympa, mais son texte oscillant entre essai non structuré et fiction sans intrigue, on se trouve un peu dépourvus.

En effet, l'auteur semble oublier qu'il écrit une fiction. Or là, beaucoup de blabla pour pas grand chose, et une énorme frustration sur ce récit qui n'a jamais vraiment démarré. Je me plains souvent que nombre de bouquins n'explorent pas à fond leur propos, mais là ça n'a jamais commencé…

A 25 euros le livre, ça fait grincer des dents.
Commenter  J’apprécie          100
La Reine du Pays-sous-la-Terre

J'ai beaucoup aimé ce petit livre original qui part du principe que les migrations (volontaires ou non) n'amènent pas que des hommes, des maladies ou des espèces endémiques mais aussi les croyances et surtout les dieux des immigrants... Ce roman qui est une déclaration d'amour à New York et à son métro (!) est aussi un hymne à tous les mythes et légendes oubliés et une très jolie histoire d'amour entre Elmer et Ken;
Commenter  J’apprécie          10
La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en lisant ce livre, ne sachant pas que David Duchovny est aussi écrivain. C’est après avoir vu un post sur Facebook de la maison d’éditions que j’ai décidé de le lire. Oui, je sais, je suis très influençable.



Je trouve que le postulat de départ est très sympa, et j’adhère même à l’idée. Tout part d’une thèse ou d’un livre écrit par Ken, l’un des personnages secondaires, où il émet l’hypothèse que les Dieux, quelque soit la religion, monothéiste ou polythéiste, ont été oublié ou du moins ont perdu de leur puissance et vivent aujourd’hui parmi les mortels. Partant de là, il estime que nous côtoyons dans notre quotidien des descendants des Dieux oubliés.



Cependant, je trouve que cet aspect n’est pas assez exploité malheureusement. J’aurai vraiment aimé que l’auteur assume cette direction, mais ce n’est pas vraiment le cas. Il y a certes certains points qui vont dans ce sens, mais pas tellement.



Malgré, même si j’ai été un peu déçue par cet aspect, avec un peu de recul, cela reste tout de même un bon roman. Il y a un réel fil rouge et les actions s’enchaînent sans forcément perdre le lecteur. Il y a également un aspect philosophique de la définition de l’amour et des rapports avec les autres qui est intéressant. Que sommes-nous prêts à faire et à sacrifier pour le bonheur de l’autre ? L’amour doit-il se quantifier par des paroles ou par des actes ? Le véritable amour doit-il est à échange équivalent ? Je pense que ces questionnement résument bien le livre sans vraiment en dire sur le contenu de l’histoire.




Lien : https://midolit.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          00
La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je tiens à remercier Babelio et Hachette Heroes pour l’envoi de ce roman ! Je lorgnais depuis un moment sur les ouvrages de cette nouvelle collection « Le rayon imaginaire », attiré par les jolies couvertures blanches et brillantes. Un petit mot à ce propos pour commencer, en effet la couverture est très jolie, avec ces lignes rappelant celles du métro new-yorkais, par contre les lettres brillantes s’effacent au bout de quelques heures de lecture à peine. Dommage pour celles et ceux qui sont maniaques avec leurs livres. BREF. Là n’est pas l’essentiel.



David Duchovny, ce nom vous dit peut-être quelque chose ? Il s’agit en effet d’un acteur américain connu, qui a joué notamment dans X-Files et Californication. Il signe ici un roman de fantasy urbaine, style auquel je ne suis pas très habitué. La Reine du Pays-sous-la-Terre est un OVNI littéraire très déroutant. A de nombreuses reprises au cours de ma lecture je me suis dit : mais qu’est-ce qu’il a fumé ?



Ce roman est d’ailleurs difficile à résumer. C’est un condensé de multiples thèmes. Une belle histoire d’amour tout d’abord, entre Emer, le personnage principal, et Ken. Une autre histoire d’amour, entre l’auteur et sa ville de New-York. Son métro surtout, le terreau de toute l’intrigue. Jusqu’ici, tout va bien. C’est sans compter les personnages fantasy qui viennent s’ajouter, amenant avec eux toute une histoire de la mythologie et des figures légendaires. Comme cela manquait encore de contenu, vous pouvez saupoudrer tout cela de réflexions philosophiques, historiques, politiques, sur la religion, etc.



Vous l’aurez compris, j’ai trouvé ce récit souvent lourd et indigeste. Les trop nombreuses références américaines n’aident pas non plus. J’en suis venu à sauter des paragraphes qui n’ajoutent rien à l’histoire ou difficiles à comprendre. Pour autant tout n’est pas à jeter, le fond de l’histoire ôté de toutes ces lourdeurs est touchant, j’ai apprécié les interactions entre Emer, son père, Izzy, son amie, Ken, Sid. J’ai souvent ri également, les dialogues entre Emer et Sid sont désopilants !



La Reine du Pays-sous-la-Terre est une lecture qui demande des efforts, un investissement. L’univers créé par l’auteur est dense, complet. Les frontières du temps y sont floues. Les personnages ont de multiples personnalités. La fantasy s’intègre à la réalité pour mieux la critiquer. Quelques jours après l’avoir terminé, je ne sais encore pas bien quoi penser de ce roman. Il nécessiterait presque une relecture pour en comprendre tous les détours.



A roman bordélique, critique bordélique !
Commenter  J’apprécie          40
La Reine du Pays-sous-la-Terre

Pour commencer, je précise que j'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Janvier 2023. Merci encore à Babelio et aux éditions Hachette pour cette belle opportunité.

Quelle étrange lecture ce fut ! Le quatrième de couverture ne m'avait pas du tout préparé à cela.

La Reine du Pays Sous-la-Terre nous raconte l'histoire d'Emer, jeune New-Yorkaise un peu fantasque en couple avec Ken, écrivain philosophe ayant publié un livre traitant des divinités étrangères « importées » par les immigrés arrivant dans la ville. Cette vie moyennement banale bascule le jour où une mystérieuse femme propose à Ken de porter son livre sur grand écran et où un portier nain se présente sur le seuil de la porte d'Emer.

Je n'irai volontairement pas plus loin dans le résumé, le spoil est bien trop dangereux. Très tôt, les évènements perturbateurs s’enchainent et font partir l’histoire dans des directions pour le moins inattendues.

Chose importante, nous sommes face à un roman écrit par un amoureux de New-York. Le nombre de références à des quartiers, des restos, des bars, etc. est hallucinant. Pour moi qui suis également fan de cette ville, ce fut un pur bonheur. L'atmosphère si particulière des rues de New-York est très bien rendue. Enormément de scènes essentielles à l’intrigue se déroulent dans le métro (rappel au design de la couverture), moyen de transport par excellence des New-Yorkais. Et là encore, on s'y voit, on s'y projette. En ce qui concerne l'univers du roman, c’est un sans-faute. Je pense malgré tout qu'un lecteur ne connaissant pas ou n'ayant pas un intérêt pour New-York pourrait s'ennuyer.

La trame narrative est bien construite, juste un peu perchée et désordonnée par moment, avec beaucoup de digressions et d'apartés. L'auteur a beaucoup de chose à dire et ça se voit, quitte à parfois rendre la narration un peu confuse. Mais jamais je n'ai été perdu dans le récit, ni même lassé par les fréquentes parenthèses (très souvent intéressantes et spirituelles). Dans l'ensemble, on suit une femme qui, confrontée à des évènements extraordinaires, poursuit son chemin du mieux qu'elle le peut, en étant la plus fidèle à elle-même. L’idée de faire tourner l’histoire autour de dieux importés, issus des cultures originelles des immigrés New-Yorkais, est réellement excellente. Cela ouvre une porte vers toute une réflexion sur le passé de la ville, le rapport au divin, les dérives du monde actuel, etc.

Pour dire un mot sur les personnages, honnêtement, ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant, à part peut-être Emer qui est très attachante. Pour le reste, sans être mal construits, disons que certains comportements sont parfois assez caricaturaux et pas très naturels lors des dialogues. Mais soyez assurés que cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture, car ces dialogues sont souvent jubilatoires par les sujets qu'ils abordent et la manière dont ils les traitent. Mention spéciale au personnage de Sidney qui est excellent.

Alors oui, le quatrième de couverture est un peu trompeur. Ne vous attendez pas à un récit où des divinités se croisent à tous les coins de rue, vous allez être déçus. Le livre se veut beaucoup plus subtil que ça, le surnaturel n’intervient que par petites doses. Malgré tout, les dieux sont là, à surveiller, à survivre…

Ce fut un récit étrange, un peu allumé, mais excellent par bien des aspects. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre si vite, ce qui m'a convaincu de sa qualité.

Une très belle découverte !

(Cette critique n’est que mon avis et n’engage que moi, je n’ai aucune formation littéraire et ne suis pas écrivain, ceci n’est qu’un partage d’expérience)
Commenter  J’apprécie          30
La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je ne sais trop que penser de la Reine du Pays sous-la-terre.



J'ai commencé avec enthousiasme - fantasy urbaine, alléchant - et j'ai finalement ramé. Je trouve que les chapitres manquent de liant : ils sont courts, s'enchaînent sans forcément beaucoup de subsistance, reposent pour beaucoup sur des dialogues (qui certes sont assez frappants)... La narration prend assez peu de place et cela m'a manqué.



J'ai voulu laisser tomber. Mais.. J'ai traîné sur Babelio, et certaines critiques m'ont tout de même donné envie de continuer. Alors je l'ai fait, mais j'ai lu différemment : j'ai cessé de vouloir m'acharner à tout lire, et j'ai lu en diagonale - comprenez par là que j'ai saisi ce dont je voulais m'emparer, et que j'ai finalement pris beaucoup plus de plaisir ! Je me suis davantage intéressée à Emer, à son père, à son travail ; à Ken (dont le personnage s'est un peu étoffé dans ma tête) et à Sid-ney (personnage intrigant).



En somme, à la fin, j'ai eu l'impression que David Duchovny s'était bien amusé à écrire.. Je me suis amusée aussi, et ce même si je ne garderai pas un souvenir impérissable de ma lecture.



Conclusion : n'hésitez pas à lire différemment pour profiter et apprécier ce qui sinon vous aurait peut-être laissé de marbre ;)
Commenter  J’apprécie          20
La Reine du Pays-sous-la-Terre

David Duchovny, immigré juif de l'est de seconde génération, imagine que les immigrants ont débarqué à New York avec leur folklore littéralement dans les bagages... Ainsi les divinités et personnages magiques de leurs légendes vivent ils secrètement dans le new York moderne depuis des siècles, nouant des intrigues très humaines entre eux et avec les humains..

ca rappelle la cohabitation des hommes et des dieux dans la Grèce antique.. belle idée, que Duchovny modernise en faisant foisonner des créatures mythologiques (déesses, farfadets) dans une ville bien contemporaine, sans oublier une intrigue principale en leitmotive, elle même adaptée d'un conte irlandais.

Ca foisonne un peu trop par instant pour retenir complètement l'attention de bout en bout, mais le geste est littérairement beau pour les amateurs de fantasy.

Un véritable ouvrage.







Commenter  J’apprécie          00
La Reine du Pays-sous-la-Terre

Je n'aurai jamais cru lire un jour un roman de David Duchovny (X-files!) mais maintenant que c'est fait je dirai que c'est une agréable surprise.

Un roman étrange à dire vrai, un bel hommage à New York dont on sent que Duchovny est amoureux.

C'est un roman fantasy qui se passe à New York et dont l'intrigue se noue autour d'une histoire d'amour que vit Emer et qui va être contrariée.

C'est assez dense, très fouillé, truffé de références (un peu trop) mais cet univers prolifique est plaisant à lire.

à découvrir
Commenter  J’apprécie          120
La Reine du Pays-sous-la-Terre

Quand l'agent Mudler de X-Files écrit des romans ça donne quoi ?



Alala, X-Files toute ma jeunesse. Pour les plus moins chanceux d'entre nous : c'est une série absolument géniale. Oui ça vaut totalement le coup de la voir



Je ferme cette petite parenthèse, puisqu'il n'y a pas de rapport entre ce roman et cette série cultissime mis à part l'acteur-auteur



'' Je ne vous punis pas, je punis votre rationalité qui va à l'encontre de la vie, votre déification du seigneur Médiocrité. La nature ne se laissera pas bafouer éternellement, elle réclamera vengeance. ''



La reine du pays sous la terre est un ovni livresque. On y parle théologie, philosophie, mythologie. Mais aussi de littérature adolescentes et sauvetage d'oiseau



Oui je sais, cela fait beaucoup de domaines abordés plus ou moins amplement. Et c'est justement ce point qui m'a un peu déconcertée au départ. Finalement, l'auteur sait agencer son texte pour que l'ensemble soit drôle, didactique et intéressant



Mais bien que l'ensemble soit farfelu-génial cela n'empêche pas le roman d'être décousu à cause des idées qui partent dans tous les sens constamment. Comme si le roman était une digression dans une digression dans une digression dans une digression...



Il faut donc s'armer d'un peu de courage et de patience dans cette lecture. Mais après quelques jours de réflexion. Je comprends totalement le but de ce procédé littéraire. En réalité il est nécessaire pour revenir à l'essence même du pourquoi cette histoire peut exister : elle existe dans la tête de l'auteur, la nôtre, mais aussi de manière plus intrinsèque dans le roman



J'ai reçu ce roman grâce à la dernière masse critique @babelio que je tiens à remercier ainsi que les éditons @hachetteheroes pour cette découverte livresque royale
Commenter  J’apprécie          70
Miss Subways

« Un feu d’artifice drôlissime, étincelant de références, de pop culture et de liberté d’esprit » nous dit la 4ème de couverture. Voyons voir.

Cri d’amour pour New-York et la pop culture : clairement. On sent que David Duchovny est un homme de son temps, cultivé, et qu’il adore sa ville. Il jonche son texte de références culturelles et c’est sympa.

C’est aussi facile à lire. Aucune difficulté dans la langue, ni l'écriture. Du vocabulaire de base, des tournures assez oralisées parfois, des expressions très courantes. On aurait pu s'attendre à quelque chose de plus travaillé de ce point de vue-là.

Par contre, je ne l’ai pas trouvé drôlissime ce roman. Peut-être n'ai-je pas un sens de l'humour très aiguisé, ou alors n'a t-on pas le même - OK j'ai souri deux trois moins, maintenant de là à s'esclaffer...



Là où le bât blesse vraiment… c’est que c’est vide. Il n’y a pas de fil rouge, et l’essentiel de ce qui est intéressant dans l’histoire figure sur la 4ème de couverture. Le roman n’offre pas beaucoup plus que ça. L’auteur ne va au bout de rien, se contentant de jeter quelques idées et pensées ici et là de manière décousue.

J’attendais de l’urban fantasy à la sauce Moonheart ou American Gods. J’attendais aussi beaucoup de cette mythologie dans les rues de NY. Mais… rien. Urban oui, mais fantasy, rintintin. Anansi fait coucou deux trois fois, vous croiserez un nain coup-ci coup-ça, et puis une Reine sur le tard. C'est maigre. Le scénario tient en deux lignes, et il y a à tout casser deux trois péripéties qui viennent nous sauver de l'endormissement.



Alors certes, ce n'est pas désagréable à lire. Mais sans fil rouge et avec une histoire résumée en trois lignes, ce qui était censé être waouh ressemble à quelque chose qui fait sploutch.

Beaucoup de blabla pour pas grand chose, et une énorme frustration sur ce récit qui n’a jamais vraiment démarré. On n'est pas dans un roman à histoire ou à intrigue, clairement; il faut plus le prendre comme une déambulation dans les pensées de l'auteur, culturelles, sociologiques, politiques, philosophiques... Pourquoi pas, mais c'est décousu, ne suit pas vraiment de chemin très clair, et finalement le message de l'auteur se noie (enfin, y en a-t-il seulement un, je me le demande).

Je me plains souvent que nombre de bouquins n’explorent pas à fond leur propos, mais là ça n’a jamais commencé…

Assez déçue donc de ce roman au Rayon Imaginaire, je m'attendais à quelque chose de plus solide, construit et consistant que ça. 25 euros pour ce qui trotte en vrac dans la tête de Mulder, je m'en serais passée.
Commenter  J’apprécie          10
Miss Subways

De David Duchovny, je ne connaissais jusqu’à présent que la carrière télévisée, et notamment ses rôles dans X-Files et Californication. Alors quand son nom est associé à un livre présenté comme de l’urban fantasy, je ne peux qu’être intriguée. Surtout quand le titre dans sa version originale, parle d’un de mes principaux moyens de transport. Où va parfois se nicher la futilité d’une décision d’achat ?

Miss Subways, puisqu’il s’agit de ce livre, nous raconte l’histoire d’Emer, une femme vivant à New York, prenant le métro pour se rendre à son travail et au début de l’histoire vivant avec Con, un bellâtre qui exploite ses talents et son amour pour sa propre gloire. Un accident survient et… Dans une autre vie, Emer est toujours une femme vivant à New York, prenant le métro pour se rendre à son travail, mais elle est célibataire, jusqu’à ce qu’elle revoit Con sur un quai de métro…

À la manière de Neil Gaiman dans American Gods et Anansi Boys, David Duchovny imagine un monde où les différentes vagues de migration aux États-Unis, et en particulier à New York, sont venues accompagnées de leurs divinités, leurs mythes et leurs croyances faites chair. Et c’est ainsi qu’un Bean Sidhe (ou une banshee si vous préférez) venu d’Irlande se retrouve forcé d’endosser l’habit d’un prêtre jésuite pour survivre, que Papa Legba est portier de nuit, que des dragons chinois ouvrent des restaurants avec livraison à domicile, et que des golems de tradition juive s’allient aux alligators blancs des égouts. Dans cet univers, l’auteur nous raconte une nouvelle variation de l’histoire d’Emer et de Cú Chulain issue du folklore irlandais, pour la transposer dans un monde moderne, où les mythes des différents continents se mélangent et donnent naissance à de nouvelles entités. Tout en restant à moitié oubliés derrière les smartphones, les vagues d’indignations morales qui divisent violemment les États-Unis en ce début de XXIe siècle, les nouvelles modes de santé, etc. Dans cette variété, Emer retrouvera-t-elle son Con aimé ? Et si oui, quel prix est-elle prête à payer pour cet amour ? Et la version de son homme sera-t-elle à la hauteur de ses sacrifices ?

Dans Miss Subways, la fantasy se pare donc des atours de la vie quotidienne pour écrire une romance ordinaire, mais peu présente dans la littérature : celle d’une femme en début de quarantaine qui va chercher son bonheur malgré les obstacles. David Duchovny profite de ce roman pour écrire une longue lettre d’amour à sa ville natale et aux auteurs anglo-saxons qui l’ont accompagné dans ses études, mais également dans ses trajets dans le métro entre deux publicités. Il joue sans cesse avec les mots : Con est non seulement le surnom de son personnage masculin, mais également le diminutif de con artist, un synonyme d’escroc. Il multiplie les digressions, change de registre, de style et de vocabulaire, comme un voyageur passe d’une ligne à l’autre au gré de ses trajets en métro. En tant que lectrice, j’ai particulièrement apprécié ces quelques heures à déambuler dans les pas d’Emer, que ce soit à l’air libre dans les rues de Manhattan ou en sous-sol, bercée par le brouhaha rassurant de la rame. À noter que, si vous ne lisez pas en anglais, ce livre est disponible en français dans la collection Le Rayon imaginaire sous le titre de La Reine du Pays-sous-la-terre.
Lien : https://www.outrelivres.fr/m..
Commenter  J’apprécie          80
Oh la vache !

David Duchovny l’acteur d X-files un écrivain ? Meuh non c’est pas possible ! Meuh si !

Pour son premier roman, David Duchovny détourne la fable animalière avec comme complice une vache : Elsie Bovary. l’OVNI littéraire Oh la vache est une comédie aussi drôle et déjantée qu’un film Pixar, bourrée de clins d’œil, politiquement incorrecte et moins candide qu’il n’y paraît, entre George Orwell et Tex Avery.

Elsie parle souvent avec son éditrice pour savoir comment raconter son histoire, l’histoire d’une vache qui voulait devenir une déesse en Inde et eviter l’abattoir. C’est limite surréaliste par moment, et déroutant à d’autres. Mais il y a toujours du vrai dans ce qui est raconté.



Le style est celui d’une vache, où tout du moins de l’idée que l’on se fait d’une vache qui raconterait sa vie et son voyage improbable avec le cochon qui voulait voir Israël et d’une dinde qui voulait voir la Turquie.



Si le style n’est pas très littéraire, c’est voulu et ça marche plutôt bien. Même si tout du long on se demande où il veut nous emmener avec cette folle équipée !



Oh la vache est une belle surprise. C’est amusant, pas très long et complètement en décalage avec l’idée que l’on se fait de l’acteur.
Lien : http://www.lasteve.fr/?p=23635
Commenter  J’apprécie          00
Oh la vache !

La vie paisible d'Elsie Bovary, vache de son état, bascule le jour où elle apprend la vérité sur le destin funeste des vaches et autres animaux de la ferme...Accompagnée de Tom le dindon et de Schlomo le cochon converti au Judaïsme, elle part (en avion) en quête d'un monde meilleur pour elle et ses amis comestibles...



Tiens, David Duchovny en tant qu'auteur : "oh ça peut être intéressant !" Tiens, une fable à la George Orwell et sa ferme des animaux mélangée à du Tex Avery et des sujets actuels (élevage industriel, questions éthiques et végétarisme, conflit israélo-palestinien...) : "oh, de mieux en mieux!" Tiens, tous les jeux de mots possibles et imaginables pas forcément de haut niveau impliquant les animaux, du yiddish non traduit, des leçons de morales sans finesse et des clichés politico-religieux (en même temps, les gros sabots dans une ferme...), un anthropomorphisme poussé à l'extrême et ridicule : Elsie et sa copine qui se font "belles" pour aller flirter avec les taureaux...ok mais il aurait fallu pousser le concept plus loin, avec faux cils et chapeau de paille, au moins, ça aurait été drôle! Et puis l'argot style "jeune" dans la bouche d'une vache et d'un dindon, je sais pas...mmmmh...tout ça, c'est non en fait! Mais WTF?? Tout s'explique : Mulder et ses OVNIS ont encore frappé! (oui moi aussi je peux faire des allusions pop culture plus ou moins cryptiques)



Dommage, l'histoire était pourtant rigolote avec ces trois animaux qui font le tour du monde pour trouver le bon endroit où ils ne se feront pas dévorer et la morale est là mais pas de surprise et pas conquise!
Commenter  J’apprécie          70
Oh la vache !

Eh bien, David Duchovny, je te préfère dans X.Files ! ! !

Ton premier bouquin, bof, meuh, je dirais !

J'ai pourtant essayé, mais j'ai pas accroché !

Si tu continues à écrire, essaye autre chose, car je n'arrive pas à faire le lien entre toi et le genre d'histoires que tu as écrit !

Enfin, si certains aiment, tant mieux, mais moi, j'ai pas apprécié le bouquin, mais j'apprécie l'acteur !
Commenter  J’apprécie          00
Oh la vache !

Quand Elsie, une vache américaine, découvre ce que lui réserve le futur, elle décide de partir à l'étranger pour sauver sa peau.



Un livre rafraîchissant et cynique. Quelques paragraphes intéressants qui permettent de prendre du recul sur notre société de consommation et sur tous les gâchis que l'on engendre et les vies perdues pour rien.



Même si effectivement le début est long, le livre étant court cela ne m'a pas perturbée plus que cela.
Commenter  J’apprécie          30
Oh la vache !

Je n’avais pas entendu que David Duchovny avait sorti un livre et je dois dire que c’est ce qui m’a intriguée au premier abord mais encore plus avec le quatrième de couverture de celui-ci. C’est grâce aux Editions Grasset que j’ai pu le lire et je les en remercie. Oh la vache ! est assez surprenant comme thème pour un premier livre, Elsie (la vache) raconte son histoire et nous apprend comment elle a réussi à fuir sa ferme qui la destinait à finir en steak haché pour aller découvrir le monde accompagnée d’un cochon et d’un dindon. Oui vous avez bien lu, une vache, un dindon et un cochon qui iront en Israël, en Turquie et en Inde. D’ailleurs, je dois dire que c’est assez tiré par les cheveux mais c’est vraiment drôle.



Le livre est très simple de lecture, Elsie parle à la première personne et elle est assez drôle surtout quand elle parle de son éditrice qui la conseille de mettre telle ou telle référence dans son livre pour avoir plus de lecteurs ou encore lorsqu’elle parle de la prochaine adaptation de son livre. Elle interagit également avec le lecteur en lançant des phrases “ça vous plait ?” ou elle lance de sacrés jeux de mots. En plus d’être facile à lire, Oh la vache ! aborde des thèmes actuels tout en faisant la critique des dérives du monde. Je pense surtout aux critiques sur les téléphones ou encore sur la télévision où elle dit qu’elle divise les hommes qui vont chacun dans leur coin pour la regarder. Mais c’est surtout une critique sur le gaspillage alimentaire des humains “ne tuez pas les animaux si ce n’est pas pour tout manger et en jeter la moitié” mais aussi sur les religions et la haine envers certaines communautés. Il faut dire que David Duchovny est diplômé en littérature de Yale donc il est assez à l’aise pour passer les messages qu’il veut dans une histoire qui au départ parait banale et simple.



En résumé, Oh la vache ! que l’on pourrait croire pour un public jeune est une comédie plutôt pour les adultes. David Duchovny a fait ici un pari très risqué pour un premier livre et pourtant il arrive à séduire avec une histoire très simple mais pour le moins originale. Facile à lire, drôle et critiques, c’est une bonne sortie en ce début d’année aux Editions Grasset à se procurer absolument. Attendons patiemment le prochain livre de David Duchovny pour voir le thème qu’il abordera cette fois.
Lien : http://antredeluciole.fr/201..
Commenter  J’apprécie          00
Oh la vache !

Un petit livre sympathique, mais qui traîne parfois un peu en longueur.

C'est sûr que voir un cochon, un dindon et une vache prendre un avion et parler entre eux, c'est bizarre, mais bon, nous sommes dans une fiction.

On les suit en se demandant ce qui va leur arriver, vont-ils aller là où ils veulent.



Donc plaisant sans plus, mais ce livre ressemble beaucoup à un déjà lu de je ne sais plus quel auteur; mais dans le 1er, la vache et ses accolytes faisaient plus de marche le long des routes; d'où la question, qui a copié qui?



Je donne une note de 3/5
Commenter  J’apprécie          11
Oh la vache !

J'ai ADORÉ ce roman ! Complétement déjanté,foufou! Il m'a fait beaucoup rire ! C'est un roman très sympa à lire ! Malgré le côté complètement délirant il y a un fond de vérité et surtout une morale ! J'espère que cet auteur va encore nous écrire des perles rigolote comme ça ! Merci pour ce moment de plaisir !
Commenter  J’apprécie          20
Oh la vache !

Le récit est drôle voir loufoque par moment mais le fond est intéressant et bien traiter et permet de se questionner sur les religions les habitudes et ce qui pourrait être changé
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de David Duchovny (176)Voir plus

Quiz Voir plus

L'écume des jours (de Cécile )

Qui a écrit : "L'écume des jours" ?

Boris Vian
Emile Zola
Guy de Maupassant

20 questions
529 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}