David Gautier

Au temps où la Savoie était un duché, des petits bonhommes tout noircis de suie parcouraient les routes, passant de cheminées en cheminées avec genouillères, hérisson et échelle: petits gamins confiés par des familles sans le sou pour gagner quelques picaillons, exploités par des recruteurs sans états d'âme.



Les éditions Boule de neige proposent de jolis livres jeunesse pour découvrir la Savoie, mêlant historique régional, culture et fantaisie, portés par un graphisme accrocheur et aux douces couleurs. Les dessins de David Gauthier sont explicatifs et détaillés, permettant au conteur pour petits lecteurs en herbe, de nombreuses digressions d'apprentissage sur la vie dans les campagnes, les animaux (avec l'emblématique marmotte), le travail juvénile et l'imaginaire de l'enfance.



Jolie découverte et remerciements à Masse critique et Boule de neige éditions.

J’ai choisi ce titre car je suis Dauphinoise, pur jus comme le gratin, et cette bête fait partie du patrimoine des légendes. Je remercie Babelio et les éditions Boule de Neige qui m’ont permis de découvrir cette histoire. Je suis très triste de dire que je n’ai pas aimé. C’est la première fois que cela m’arrive.



J’ai trouvé ce livre très violent, dans le contexte actuel plus rien ne m’étonne. Les témoignages concernant la bête sont farfelus comme toujours dans les légendes, les uns ont vu un ours, les autres un loup garou, d’autres encore un aigle à deux têtes…



Evidemment les Dauphinois accusent les Savoyards et vice versa selon l’endroit où à lieu la prochaine attaque du monstre, ce qui donne des insultes, des batailles avec des noix pour les uns des marmites de fondue pour les autres. Donc, le cliché de la haine viscérale entre les deux communautés (je n’ai jamais entendu parler ainsi de mes voisins savoyards !!!)



Même le chevalier Bayard fut appelé à la rescousse : on le voit arriver avec une charrette remplie de trophées de guerre, entre autres « douze bras gauches, cinq bras droits, une demi-douzaine de têtes avec ou sans casques, un pied sans sa chaussure, un sac de tripes rempli à ras bord, et encore plein de bons morceaux comme un steak de fesse princier, une bavette de preux chevalier et quelques côtelettes de vaillants archers »



Le tout baignant dans le sang, notamment une vache morte tirant la langue, le pire étant les enfants de Bayard s’extasiant sur les cadeaux rapportés par Papa : une hache et une tête de cheval, pissant le sang bien-sûr…



Je n’ai pas aimé les dessins, et même si ce livre est censé faire travailler l’imaginaire des enfants, à partir de six ans auxquels il est destiné, ce n’est pas le genre de livre que j’aurais envie de leur offrir. Les contes de fées traditionnels ne sont pas avares de violence, certes, (Cf. « Psychanalyse des contes de fées » de Bruno Bettelheim) mais ici ce sont les images qui sont agressives et ont un impact direct. Mais, cela ne concerne que moi, peut-être que cela leur plaira…



Pour se faire une idée du contenu:



http://www.ed-bouledeneige.fr/tous-nos-livres/contes-alpins/la-b%C3%AAte-du-gr%C3%A9sivaudan/
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..

Faut-il des explications à toute catastrophe ? A l'attention des enfants, David Gautier en offre une à propos de l'éboulement du Mont Granier en 1248, il y mêle une petite fable écologique et dédramatise les conséquences pour les gens ensevelis ajoutant une explication à l'apparition des vins de Savoie.

S'ajoute à la fin de l'album deux pages documentaires sur la région. Le sujet est traité de façon légère et peu dramatique, un vocabulaire simple mais assez riche, des illustrations joliment colorées et une morale qui fait bien rire les enfants. Un petit album sans prétention, très agréable à raconter, instructif et plein de fantaisie. Les enfants sauront faire la part des choses entre le réel et l'imaginaire rassurant.

Merci à Babelio et aux éditions boule de neige pour cet album reçu dans le cadre de l'opération masses critiques
Lien : http://allectures.blogspot.f..

Maudit Mont-Blanc

Masse critique jeunesse : Pour ceux qui comme moi aiment la montagne, le livre de David Gautier est un régal. Écrit pour les enfants, ce conte, tiré de faits réels, saura charmer tous les lecteurs de 7 à 77 ans comme le titrait un journal bien connu. L'histoire, illustrée de dessins aux crayons de couleurs dans un style naïf, plaira aux enfants. Elle nous conte la vie de René LeFayet né au pied du Mont-Blanc, de son enfance jusqu'au jour où il devient guide. Montagne maudite depuis des générations, les habitants de la vallée vivent désormais du tourisme, cette magnifique montagne attirant, chaque saison, de nombreux amoureux du Mont-Blanc.

C'est l'accident du Malabar Princess en novembre 1950 qui donne le fond à ce conte à la fois tendre et humoristique. Reprenant à son compte cette tragique catastrophe, David Gautier nous fait revivre la vie en montagne à cette époque, la bravoure des guides de haute montagne et traite avec humour un fait divers macabre en une histoire pleine de rebondissements où les victimes, cette fois-ci, sont sauvées. Toutes non, car dans les toilettes de l'avion est restée bloquée une jolie princesse indienne que René n'aura de cesse de retrouver.

Un joli petit livre qui fait partie de la collection des contes Alpins, édité chez les éditions Boule de neige.

Youpi, la neige est bien tombée sur le petit village savoyard. Les enfants s’en donnent à cœur joie. Les boules de neige volent sous le regard vigilant et attendri de Babette.



Bientôt, les enfants sont las de ces jeux et l’ingénieuse Babette devra trouver autre chose pour les distraire.



Le charme de cet album réside dans l’élégance des dessins d’une grande finesse. Les aquarelles de Julie Wintz Litty sont minutieuses aussi bien dans le détail des costumes et des visages que dans la posture des animaux.



Eléna et Deborah ont aimé l’histoire et leur Mamie a été ravie de cette belle découverte.



Un grand merci à Babelio et aux Editions Boule de neige.

Comme je regrette d'avoir sélectionné ce livre pour Masse critique Jeunesse ! C'est d'une nullité absolue. Les dessins sont peu originaux, plagiés sur le style des films d'animation "Wallace et Gromit" (en moche). L'écriture est, elle, d'une platitude sans nom. Aucun rythme, aucune imagination, aucun style... Il n'est d'ailleurs pas inutile de savoir que l'auteur, s'étant mis en tête de raconter des histoires de sa région, s'est improvisé dessinateur, écrivain ainsi qu'éditeur. Vous trouverez donc dans son catalogue essentiellement des livres de sa composition. Je cite : "Il a pris ses pinceaux, ses tubes d'acrylique et son logiciel de traitement de texte et voici le résultat." M'est avis qu'il aurait mieux fait de s'abstenir ; lorsqu'on veut s'atteler au dessin et à l'écriture, on y travaille un minimum. Ce qui, ici, n'a visiblement pas été le cas.



Venons-en maintenant à l'humour, censé être le fil rouge de cette adaptation d'une histoire vraie, l'éboulement du mont Granier en Savoie, qui s'est soldée par des milliers de morts. C'est un peu comme faire de Pompéi ou du tsunami de 2004 une histoire drôle : c'est donc, de mon point de vue, de très mauvais goût. Histoire d'en rajouter, l'auteur nous sort une bonne blague bien fine : la petite bergère de l'histoire, Ninon, aurait provoqué l'éboulement à cause d'un papier de chocolat "Smikers" ; oui, parce que, pour faire rire les enfants, qui sont stupides comme chacun le sait, il faut forcément faire référence à du bon gros consumérisme et à des jeux de mots bien ringards. Enfin, les habitants, furieux contre Ninon, se jettent sur elle en criant "Pan-pan-cul-cul !" dans une sorte de lynchage collectif auquel elle échappe de justesse (c'est vrai que les scènes de lynchage c'est aussi drôle que les catastrophes avec des milliers de morts). Ici, les mots me manquent... Je n'ai déjà jamais trouvé drôle cette manie qu'avaient les vieux de nous menacer d'un "Pan-cul-cul" quand j'étais gamine (à vrai dire, les fessées, j'ai jamais trouvé ça très drôle, de toute façon). Mais reprendre aujourd'hui cette espèce de vieille plaisanterie un peu puante dans un livre pour enfant, c'est non seulement affreusement ringard, mais également complètement à côté de la plaque.



Certains argueront peut-être que je manque d'humour. Or, je suis plutôt adepte de l'humour noir. Mais il ne s'agit absolument pas de ça ici. L'auteur prend juste les enfants pour des cons, pensant que son piètre niveau de création sera bien suffisant pour eux. Et ça, avec moi, ça ne passe pas du tout.







Masse Critique Jeunesse

Je tiens à remercier Masse critique et les Éditions Boule de neige pour l'envoi de ce livre.

L'histoire est intéressante et instructive. Ce livre est destiné à des enfants de 6-8 ans.

Il fait référence au géant Gargantua (personnage d'un livre de Rabelais, fils de 2 géants, Grangousier et Gargamelle) et aux traces qu'il a laissé dans le paysage français, comme par exemple, la Pierra Menta (rocher qui s'est détaché de la chaîne des Aravis en raison d'un coup de pied de Gargantua) ou le lac Léman (creusé à mains nues par le géant afin de pouvoir se baigner). Il est également question des petits ramoneurs appelés les "hirondelles d'hiver". En effet, en Savoie, au début du XXème siècle, les enfants migraient en hiver vers la capitale afin de ramoner les cheminées de Paris. Ce surnom leur était donné car ils étaient noirs comme les hirondelles. Gust, un petit ramoneur, va tout faire pour rencontrer Gargantua. Il a en effet l'intention de se servir de Gargantua pour retourner plus rapidement au pays.

Ce petit livre est donc instructif, mais il est d'autre part plein de clins d'œil et de pointes d'humour. Les dessins sont colorés et naïfs et illustrent parfaitement l'histoire.

Un livre qui devrait donc plaire aux enfants...

Merci à Babelio et aux éditions Boule de Neige pour l'envoi de ce livre grâce à la Masse critique jeunesse de ce mois de novembre.



Je suis content d'avoir découvert cet éditeur, j'aime bien les éditions avec un ancrage régional, qui cherchent à valoriser le terroir, les légendes locales, tout en restant accessibles au plus grand nombre.



L'exemple parfait est donné par ce livre qui aborde une légende qui aura terrorisé pas mal de monde, au moins dans ma génération, l'idée de voir surgir une dame en blanc sur le bord de la route a souvent été dans mon esprit quand je roule la nuit.



Il est donc très intéressant de revenir ici aux sources de cette légende, de voir dans quelles racines historiques elle puise sa légitimité.



L'histoire est courte, parfaitement adaptée aux plus jeunes car adoucissant le côté fantôme et horrifique pour mettre plus l'accent sur un côté romantique et aventure. Le dessin suit parfaitement ce parti pris, assez simple et féérique sans être naïf. Petit bémol pour moi, la volonté de rendre plus "jeun's" le personnage de Giacomo en tentant de "moderniser" son parler donne un résultat assez caricatural. Dommage car je n'en vois pas une grande utilité pour impliquer plus le jeune lecteur... mais ce n'est que mon avis de vieux lecteur, je viendrais peut-être compléter cet avis après l'avoir fait lire à mes nièces !

J'ai adoré cette petite histoire pour jeunes enfants de 6 ans. En effet, nous avons ici un petite livre très bien illustré de 63 pages avec une histoire assez triste dans un premier temps puisque nous découvrons la vraie histoire du barrage de Tignes en 1952, vous le connaissez sens doute, il a entraîné, à l'époque, l'engloutissement du vieux village de Tignes qui est toujours sous les eaux. malgré que les villageois se sont battu pour sauver leur village EDF à eu gain de cause et les eaux l'on emporté. Les villageois ont été relogés et Tignes est devenu la station de ski que nous connaissons, la plus importante station de ski du monde !!



Au début de l'histoire nous rencontrons sa maman, la chèvre Ninon qui, le jour de la submersion a manqué de se noyer attachée à un poteau alors que sa bergère était en haute montagne avec le reste du troupeau...

Freestyle Biquette est la fille de Ninon qui devient une chèvre intrépide qui chausse les ski et dévale les pentes les plus abrupte possible, elle devient aussi amie avec un groupe de skieurs / musiciens...





Un histoire à raconter aux petits et à faire lire aux plus grands (6 ans). Des illustrations superbes pour cette petite merveille !!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..

David Gautier a mis au monde « Le petit ramoneur », et gagne la palme de l’écrivain conteur accompli. Les illustrations sont matures, belles et prouvent combien l’art de dessiner se conjugue à merveille avec les mots que l’on peut savourer à voix haute également. Ce conte alpin édité par Boule de Neige Savoie est captivant, doux, subtil et pédagogique.

Cette maison d’édition est digne des plus belles envolées enneigées. On se délecte, on est bien au chaud entre les lignes qui glissent comme sur un manteau de neige. Ce livre devient l’incontournable à mettre dans toutes les bibliothèques enfantines mais pas que. On s’attache à ce petit ramoneur, à cette histoire mêlée de sentiments vrais et cette culture en approche sensible touche le terroir et le passé dans une conjugaison maîtrisée. M. Bonaventure, anti-héros symbolise la puissance malsaine des exploiteurs. On ressent pour ce dernier un mépris sans failles. Les petits ramoneurs semblent des fleurs tachées de noir mais au cœur blanc comme la neige. Petits hommes qui se glissent dans les cheminées des plus riches pour nettoyer les conduits plein de suie, synonyme d’injustice.

Cette histoire par les yeux d’un enfant, est attendrissante, sensible et lumineuse. Riche de vertus, bouleversante aussi. Cette capacité majeure étonne le lecteur qui tient alors en main, un outil complet, dévorant d’humanité et de bonté. La symbolique finale de la dernière graine est le regain de la renaissance, de la foi en l’action vraie. De l’ultime récompense pour les âmes pures. C’est une belle histoire qui colore les rêves des enfants et qui brusque l’adulte pour l’obliger à voir au travers des images et des mots le sens vrai du mot persévérance. Ce livre est un morceau d’étoile, une rencontre formidable avec David Gautier. Ce conte porteur, plaira à tous et sera un joyau à glisser dans le chausson d’un enfant le soir de noël.

Le petit ramoneur y brillera de mille feux.

Petit album de bande dessinée au concept assez agréable, l'idée étant de réunir des auteurs savoyards pour que chacun amène sa contribution à l'album. La qualité est quand même assez inégale avec au final deux histoires qui tirent leur épingle du lot : la première avec le bonhomme de neige et celle avec le diable.

On n' imagine même pas ô combien ça se décline une fée. Alors si, sur votre lit de lardons et pommes de terre vous frottez de trop un petit génie qui puire du bec, prenez garde à sa baguette ! (prenez plutôt un pain de campagne)



Nous avons là un petit conte qui s'essaie à casser les codes du genre. On regrette qu'il ne soit pas assez développé et laisse en le refermant encore pas mal de questions. Néanmoins la satire est bonne (fondante au sortir du four)

Masse critique Jeunesse 2016.

Livre à partir de 6 ans.

Merci à Babelio et aux éditions Boule de Neige.

Je suis désolée pour les Editions Boule de Neige mais je suis incapable de noter ce livre tant j'ai un avis mitigé.

La Bête du Grésivaudan est une légende, un conte, qui vient de la Savoie. Au Moyen-âge, dans la vallée entre Grenoble et Chambéry, un monstre hantait les lieux. Ce monstre commettait des attaques dans les villages. Ni ours, ni loup, c'était plutôt un grand cerf avec des griffes pointues. Dauphinois et Savoyards étaient terrifiés. Ce fût le courage du chevalier Bayard qui mit terme à la Bête.

C'est une jolie légende.

Mais .. ce qui me dérange est la façon dont cette légende est contée dans le livre. On retrouve souvent les mots "sang" et "guerre" dans le texte qui est destiné à des enfants à partir de 6 ans. le texte est violent à mon sens, voici un exemple qui m'a franchement choquée :

"On pouvait compter, dans la calèche qui le suivait, quantité de trophées de guerre ; douze bras gauches, cinq bras droits, une demi-douzaine de têtes avec ou sans casque, un pied dans sa chaussure, un sac de tripes rempli à ras bord, et encore plein de bons morceaux comme un steak...."



Les illustrations sont également trop pertinentes pour des jeunes enfants. L'illustration est grossière sans aucune douceur, les personnages ont franchement des têtes à faire peur et il y a des dessins que les illustrateurs aurait pu s'en abstenir ! Par exemple :

- un cheval qui baigne dans son sang

- La calèche avec les restes décrit ci-dessus !

- le petit garçon du Chevalier qui tient une hache ensanglantée et qui jubile (avec une bulle qui dit : génial une hache !)

- la petite fille du chevalier qui s'extasie avec une tête de cheval décapitée (avec une bulle qui dit : chouette une tête de poney !)



C'est dommage car comme je le disais plus haut ça pourrait être un joli conte, car le début du livre parle de la région des Alpes, et du Chevalier Bayard ainsi que la Vallée du Grésivaudan (que je ne connaissais pas).

Malheureusement, les dessins et le texte sont trop violents pour des enfants à partir de 6 ans.

Je ne laisserais pas ce livre entre leurs petites mains avant de dormir ..

Mai 1755, Mandrin et sa bande sont arrêtés par le colonel de la Morlière et ses soldats.



Le roi Louis XV, les collecteurs d'impôts et la Ferme Générale s'en félicitent tous.

Celui qui les volait régulièrement et dont il se moquait ouvertement et éperdument à cesser de nuire.



Pour le colonel de la Morlière, c'est son jour de gloire, l'apogée de sa carrière militaire, ce qui lui faudra reconnaissance et distinction de la part même du roi Louis XV, et ce même si les conditions de la capture de Mandrin n'étaient guère... "honorables", la troupe de soldats s'étant introduite en Savoie, alors indépendante des États de France, habillée en paysans, et à la faveur de la nuit.



Pour les Savoyards par contre, c'est un héros du peuple que les français sont venus lâchement débusquer chez eux. Un brigand certes, mais qui ne voulait les richesses que pour redistribuer aux pauvres, ce qui n'était pas sans rappeler un autre héros du peuple... Robin des Bois.



Mais comment Louis Mandrin est-il devenu... "Mandrin" ?



Voilà tout l'intérêt de ce livre, drôle, et illustré de main de Maître,ce qui ne gâche rien, que du contraire.



Une vraie découverte pour moi, qui va me pousser à m'intéresser de plus près aux autres titres disponibles.



Une lecture qui plaira aux plus jeunes, tout comme aux plus "Grands".

J'étais curieuse de voir comment l'amour serait abordé dans un album jeunesse et finalement, ce qui a retenu mon attention, fut tout autre chose.

J'ai été particulièrement interessée par la façon dont, David Gautier, l'auteur du texte et de l'illustration, a détourné un fait historique en légende pour enfant. Ou plutôt comment aborder l'histoire de sa région avec de jeunes bambins de 7 ans et plus ?

Dès les premières pages, son univers graphique m'est paru très familier, or je n'avais jamais été confrontée à ses ouvrages. Plus j'avançais dans ma lecture et plus l'impression persistait, se renforçait.

Des histoires de brigands, méchants en apparence, mais dont le grand cœur ne demandait qu'à s'exprimer, cette gentille jeune fille qui le/les ramène dans le droit chemin .... mais bien sûr, le clin d’œil à Tomi Ungerer aussi discret soit-il était bien réel. L'inspiration ne pouvait être que de bonne augure.

L'auteur a cru bon de glisser de-ci, de-là quelques anachronismes au fil de sa narration. Ils m'ont intriguée, un peu agacée, car il me semblait que l'histoire était assez captivante sans devoir, pour autant, y intégrer des éléments saugrenus. Puis après réflexion, j'ai trouvé l'idée plutôt ingénieuse, ne serait pas un bon point de départ pour permettre aux lecteurs de devenir de petits historiens en herbe ?

La forte valeur ajoutée, de cet album restera, à mes yeux, sa conclusion. L'auteur n'a pas cherché à épargner son public, il n'en a pas escamoté la chute. il a tenu à restituer la vérité historique : Mandrin n'a pas coulé des jours heureux auprès de sa belle, mais, a bel et bien terminé sur l’échafaud.

Bravo à David Gautier de s'y être tenu, même si la sagesse populaire, afin de préserver son auditoire, n'est guère enclin, en général, à proposer ce type de fin.

Un petit livre sans prétention qui fait plaisir à lire! Des croquis originaux, une edition de ma région.

Cette petite légende de la dent du chat nous met le sourire et nous promène au lac du Bourget.

Un véritable moment de plaisir!



Merci Babelio et les éditions Boule de neige pour cette découverte!

La rencontre attendrissante de Marcel et d'un lutin du Père Noël qui s'est échappé de l'usine de celui-ci, qui passe pour un tortionnaire...

L'histoire se lit très vite et est même un peu trop courte, nous avons été surpris d'avoir fini si vite.

Les illustrations ne sont pas particulièrement jolies.

Par contre, je trouve plutôt intéressant la découverte dans le Massif des Bauges grâce à l'histoire et aux notes de fin de livres.

Un amusant album aux illustrations originales en découpages.

De charmantes petites histoires à partir soit d'une légende, soit d'un métier local ou d'un détail géographique.

C'est toujours agréable à lire, et bien entendu plus encore quand on connait la Savoie, on quand on rêve d'y aller. Ce ne sont pas des contes alpins pour rien !



Il ne s'agit pas de la légende elle-même (je le précise car j'ai vu des acheteurs le regretter) mais, comme tous ceux de la série, d'une amusante histoire pour enfants autour du thème, avec un chat assez terrifiant comme il se doit !

Des illustrations toutes en collages, un texte court et bien lisible, un album à lire aux plus jeunes puis à faire lire aux petits lecteurs.

Et, comme dans toute la collection, il y a à la fin la "vraie" légende, avec quelques photos.



Une lecture qui va plaire aux enfants. Même si je pense qu'il ne détrônera pas mon préféré de la série : Coquette Miss Pays de Savoie
Lien : https://livresjeunessejangel..

Un soir, sur une route de montagne, Giacomo est victime d’un accident de voiture en voulant éviter de renverser une dame vêtue de blanc. Qui est-elle ? Une femme voulant rejoindre son château ou une apparition ?

L’auteur David Gauthier s’inspire de la légende de la Dame Blanche pour nous écrire un conte merveilleux. On en apprend ainsi plus sur les légendes alpines. De plus, cet ouvrage est magnifiquement illustré avec des dessins réalisés aux pastels.

Habitant la région Rhône-Alpes depuis peu, cette collection des « Contes Alpins » est une très belle découverte locale.



Merci à Babelio et aux Éditions Boules de neige pour l’envoi de ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique.

Savoyarde, je connais l'histoire de la Dame Blanche depuis toujours et j'étais plutôt enjouée à l'idée de découvrir ce livre.

Tout d'abord l'édition est sympa, j'avoue que le côté régional est agréable. Le livre est de bonne qualité ce qui n'est pas négligeable. Les illustrations sont adaptées au contenu et à son public.

L'histoire est assez bien menée au début malheureusement la chute m'a un peu déçue. Le langage "jeune" du personnage principal m'a beaucoup dérangé et surtout, pour avoir travaillé avec des adolescents, n'est pas approprié mais très caricatural et ne cadre pas avec le reste de l'écriture. Je suis également étonnée du choix du prénom "Giacomo" pour le héros du conte. Par contre, l'idée de la R5 GT turbo, ou encore la référence à "Bassens" (entre autres) m'ont rappelés bien des souvenirs et pour qui a grandi en Savoie (sens large regroupant les deux départements) évoquent des éléments de vécu.

En somme un livre que je suis contente d'avoir découvert et que je souhaite faire partager à des enfants pour connaître leur opinion !