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Citations de David Kirk (56)


- L'honneur ? Quel honneur ? s'écria Musashi, dont la voix se fêla sous l'effet de la souffrance et de la fatigue. La Voie... La pure idiotie ! Rien de plus. Le seppuku... un brouillard , une brume malfaisante que je ne sais quel esprit a introduit dans la tête des hommes. A quoi rime notre venue au monde si notre démarche ultime consiste à anéantir notre être, et toutes nos actions passées et à venir ? Mon père a fini ainsi. Et des milliers d'hommes, des millions, qui sait combien ? Anéantis. Imagine ce qu'ils auraient pu accomplir si ils n'avaient pas tout abandonné ? Faire un tel choix ! Qu'un seigneur l'ordonne est déjà assez vil, mais qu'un homme accepte de s'y soumettre, voilà qui est intolérable ! Tu possèdes une volonté propre, ne laisse pas des textes et des codes désuets la briser, pour ne trouver à la fin que le néant stérile qui a accueilli ceux qui t'ont précédé.
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Le monde est ce qu'il est. Une rébellion aveugle ne résout rien; Musashi Miyamoto 1645.
(p522)
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Ne suis pas aveuglément les us et coutumes du monde.

Quinzième précepte du Dokkodo (la voie du marcheur solitaire)
Musashi Miyamoto, 1645
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- Mon très noble seigneur, hasarda un des hommes, combien d'ennemis reste-t-il à convaincre ? Ils ont tous été massacrés, soumis ou jetés aux fers.
- Vous ne pensez qu'au présent. jamais personne n'éliminera tous les ennemis, et avec le temps ils finissent toujours par se relever, pendant que des nouveaux sortent de l'ombre. Quand régneront mon fils ou mon petit-fils, ces chiens ne suivront-ils pas la lumière si elle continue de briller ?
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On ne peut vivre sous le joug d'un sentiment aussi pauvre et aussi vil que la haine.
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La seule vérité, la voici : il n'y a que vous-même que vous pouvez changer. Vous ne maîtrisez rien d'autre que ça.
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Il réalisa alors qu'en dix-neuf ans d'existence, il avait plus souvent décapité des hommes que bavardé avec des femmes.
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Dans le fond, la vie se résumait à une question d'honnêteté. Musashi se savait honnête par nature, savait qu'il l'était aujourd'hui plus que jamais alors qu'il défiait le monde - bien plus qu'autrefois, lorsqu'il restait terré dans sa cachette, renonçant à toute forme de résistance. Honnête envers lui-même, envers le cœur qui battait dans sa poitrine et l'esprit qui palpitait de farouches réflexions derrière son front. C'étaient les autres , tous les autres, qui étaient malhonnêtes, parce qu'ils s'écartaient de la voie la plus juste en se soumettant à des codes et des dogmes obsolètes. Ils se niaient eux-mêmes tout en privant le monde de ses potentialités.
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Kyoto ne se résume pas au bois et au fer. C'est dans le cœur de ceux qui la connaissent que cette ville vit éternellement, ce sont eux qui la définissent - un être immortel doté de millions de facettes, et pourtant uni dans ce qui ressent. C'est là la vérité fondamentale qui a toujours échappé au Régent : qu'est ce qu'une ville sinon la somme de ses habitants ?
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- Est-ce que c'est plus beau dans ma langue ?
Musashi ne répondit pas.
- Qu'est ce qui compte le plus ? Si je chantais avec vos mots à vous, est-ce que ma chanson vous plairait davantage ? Ou tout autant ? Ou bien le ... (Elle buta sur le mot, puis, à voix très basse pour ne pas réveiller les dormeurs, se mit à fredonner une mélodie sans paroles.) C'est ça que vous aimez, tout simplement ? Qui entre droit dans votre cœur ? Quelque chose qui n'a pas de sens, et à quoi vous pouvez donner le sens que vous voulez ?
Musashi ne savait que dire.
Ameku lui sourit de nouveau.
- Je vais vous dire : j'ai connu le Japon, j'ai connu Ryukyu. C'est la même chose. Un chien est un chien. Un homme est un homme et une femme, une femme. Les mots sont différents, mais leur sens... (Elle traça un cercle autour de son cœur et tapota sa poitrine.) Là, c'est bien pareil. Pour tout le monde.
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- Ce qui me plairait, ce serait une ville où les gens ont mieux à faire que de se soucier des apparences.
- Vous avez des aspirations très élevées.
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Au milieu d'un nuage de vapeur, il sentit au bout de la pince la tension du métal qui se recourbait. La barre grinça, se tordit d'abord vers l'avant puis vers l'arrière, les parties les plus dures affrontant les parties molles, avant que sa forme ne se fixe en une longue courbe élégante. La noble transmutation était enfin consommée.
Un sabre venait de naître.
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Le monde est ce qu'il est. Une rébellion aveugle ne résout rien.
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Jamais personne n'éliminera tous ces ennemis, et avec le temps ils finissent toujours par se relever, pendant que des nouveaux sortent de l'ombre.
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Un rouleau jauni était accroché au mur, encadré d'une bordure de tissu vert mousse broché d'un entrelacs de fils noirs. Les traits de pinceau du calligraphe, estompés par le passage des ans, composaient un message que l'on respectait et vénérait toujours.
"Le sabre donne la vie. Le sabre donne la mort."
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Des coupes, disons. Ils sont comme des coupes, et les autres versent ce qu'ils veulent à l'intérieur. Comprenez bien-certains attirent l'amour, et d'autres la haine. Si une personne aimée se conduit mal, on dira qu'elle avait ses raisons et on lui pardonnera. Mais si ceux que l'on hait font quelque chose de bon, on racontera que c'est faux, ou on leur reprochera de ne pas bien agir tout le temps. Et on les haïra encore plus fort. On ne peut rien y changer. (p456)
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Une onde de chaleur circulait en lui, la sensation de renoncer à son identité propre. Musashi existait à peine, à ce moment là, il était contenu tout entier dans ce combat, il en était un des éléments comme la vague appartient à l'océan. Un être sans nom et sans forme. (p488)
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Le monde est corrompu, la Voie est répugnante: c'est contre cela qu'il faut lutter. Quelqu'un doit s'en charger, leur apprendre l'humilité. Je n'arrive pas à m'expliquer clairement, mais je le sens, je sais que je suis dans le vrai. (p413)
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Chaque flaque emprisonne une image de la lune, mais ces lunes sont pâles, ce n'est pas l'astre écarlate qui le guide et le soutient. (p279)
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Comme le disait le vieil adage : aux vivants le shintoïsme, aux défunts le bouddhisme.
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