David Lagercrantz

Bon, comment aborder le sujet ? .... En ce début de semaine, j'ai acheté une cagette de clémentines - elles ressemblaient à des clémentines, mais elles manquaient cruellement de l'odeur et de goût - tout comme ce dernier tome de Millénium. Pourtant, j'ai plutôt bien aimé le 4, alors, qu'est-ce qui se passe, là ?



Quel est vraiment le thème de cette cinquième histoire ? L'oppression de la femme musulmane ? La recherche sur le comportement des jumeaux ? La violence en prison ? Un peu de tout ? Larsson aimait bien les récits d'Astrid Lindgren. Lagercrantz serait-il inspiré par "Deux pour une" d"Erich Kästner ? Le récit avec la thématique des jumeaux y ressemble, mais la version pour enfants reste néanmoins beaucoup plus palpitante et crédible...

Je cherchais en vain les principaux protagonistes, les vrais. Il y a, certes toujours Lisbeth et Mikael, mais j'ai comme l'impression qu'ils sont devenus des simples caricatures d'eux-mêmes. Lisbeth, une vraie wonder-woman, peut infiltrer n'importe quel ordinateur, n'importe où et sans effort; battue et ligotée elle s'en sort pratiquement sans soucis; un couteau dans la trachée ne l'empêche guère de poursuivre sa vengeance comme si de rien n'était...Mikael, en garçon obéissant fait ses actions de "Mikael", Bublanski a perdu toute sa personnalité de quatrième tome (il était bien, là) et fait son boulot de commissaire - tous programmés comme des robots ! Benito, personnage prometteur - tombe à plat et s'évapore. Plus de trace de Camilla...peut-être dans le tome 6, s'il y a un jour ?



Les seuls moments où le cerveau s'éveille et la paupière se lève sont les passages sur la musique et la carrière de Django Reinhardt, assez habilement incluses dans l'histoire des jumeaux qui me laisse dubitative.



Et le journal Millénium, dans tout ça ? Tombé dans les oubliettes ? Il y a déjà pas mal de choses, on ne peut pas penser à tout !



Nan, nan - cette fois ça ne le fait pas !!!

Lagercrantz - à retenir seulement comme prénom, si un jour on adopte un autre chat....

Un cinquième tome de la saga "Millenium" efficace et qui tient ses promesses en termes d'action, de violence, de secrets, de tension psychologique. Lisbeth Salander reste une anti-héroïne tourmentée à souhait et dont le pouvoir d'attraction demeure puissant au fil des tomes.



Pour moi David Lagercrantz est un digne successeur stylistique de Stieg Larsson, ayant compris comment ce dernier structurait sa narration, et respectant l'esprit de l'écrivain disparu. Mon seul regret est de constater que la relation entre Lisbeth et Mikael Blomkvist tend à se distendre ; elle se délaie de plus en plus, les deux protagonistes se côtoyant à peine dans l'action.



Je passe toujours un bon moment d'évasion avec un roman "Millenium" entre les mains. C'est une littérature noire qui oscille entre le thriller et l'enquête policière, dans un entre-deux assez caractéristique.

Obscuritas, les ténèbres, « ce qui est dissimulé, fuyant » ; mais aussi l’obscurité qui « ne se contente pas de dissimuler. Elle transforme aussi. Elle corrompt » et masque le côté sombre de ce qui apparaissait comme évident.



Qui a réellement tué Jamal Kabir, l’arbitre de foot afghan retrouvé assassiné après un match tendu à Husby, dans la banlieue de Stockholm ? Tout porte à croire que Costa, mafieux local connu n’y est pas étranger bien qu’il s’en défende.



En parallèle de l’enquête officielle, Micaela Vargas, jeune policière qui en a été écartée mène ses propres investigations avec le concours du psychologue réputé Hans Rekke. Et derrière ce qui semblait être un coup de sang, apparaît peu à peu une vengeance resurgie du passé, mêlant Afghanistan, talibans, CIA et musiciens virtuoses.



Bon, on ne va pas se mentir, si j’ai trouvé que l’histoire d’Obscuritas de David Lagercrantz (traduit par Rémi Cassaigne) tenait plutôt bien la route, j’ai eu plus de mal avec la construction de ce livre qui tire malheureusement à la ligne, étirant sans raison une belle histoire qui aurait gagné à être plus concise.



C’est long, trop long ; Ça n’est généralement pas pour me déplaire mais là, en l’occurrence, cela m’aura peu à peu sorti du livre et de son intrigue, et fini par laisser au second plan la dimension relationnelle qui s’établit dans ce duo appelé à devenir récurrent.



Rendez-vous manqué donc ce qui n’est, comme d’habitude, pas bien grave car il a depuis longtemps trouvé son large public.

C'est le 6ème et dernier opus de la saga Millénium. Le tome de trop ? Oui peut-être et même surement.

On ne retrouve plus du tout dans ce tome les éléments qui avaient fait l'intérêt de cette série. En premier lieu, on ne retrouve absolument pas la force des personnages, à commencer par Lisbeth Salander qui n'est plus que l'ombre ou la "caricature" d'elle-même. Même Mickaël Blomqvist n'est plus crédible ... Quel dommage !!!

L'intrigue est confuse, beaucoup trop de personnages que l'on a du mal à situer interviennent dans l'histoire sans apporter grand chose.

Beaucoup trop d'approximations et d'incohérences pour que ce récit soit crédible.

Voilà, malheureusement pas grand chose de bons, c'est une grosse déception.

Les 3 premiers tomes de cette saga écrit par Stieg Larsson sont énormes, et puis, ça se décrescendo, pour finir par le plus mauvais sans aucun doute.

Vous pouvez vous arrêter au tome 3 de cette saga, le 4 et le 5 tomes sont déjà nettement moins bons mais, ça reste acceptable. Par contre le 6, vous pouvez passer votre chemin.

Quel dommage, cette série méritait tellement mieux comme final.

David Lagercrantz est célèbre pour avoir écrit la suite de Millénium après le décès de Stieg Larsson. J'étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner avec ses propres personnages.

J'avoue ne pas avoir été transcendée par ce polar. Pourtant, il avait beaucoup de potentiel. Un meurtre dont la résolution paraît simple à première vue, s'avère bien plus complexe et révèle quelques secrets. On plonge dans les mystères des services secrets américains et dans le monde cruel des talibans. Par dessus cette intrigue complexe, on rencontre des personnages prometteurs : une enquêtrice latino qui a grandi dans un quartier défavorisé avec un frère qui touche au grand banditisme. Et un artiste et psychologue dépressif avec un don qui confère à la magie parfois. J'ai souvent pensé à la série Mentalist avec ce personnage.

Donc l'histoire est intéressante, les personnages me plaisent bien, et pourtant l'ensemble manque d'un petit quelque chose. J'ai trouvé le style un peu trop simpliste, il ne met pas suffisamment en valeur tous les aspects positifs de ce roman. Peut-être que ça a perdu à la traduction, mais la conséquence est un cruel manque de rythme. Ça devrait bouger plus que ça, mais c'est assez mou au final.

Malgré tout, la fin donne envie de découvrir le prochain opus de ce couple d'enquêteurs. Je me dis que c'était un tour de chauffe pour présenter tout le monde et poser une ambiance et j'ai l'espoir que ça prenne un peu plus de rythme pour la suite.

Merci à la masse critique de Babelio et aux éditions Harper Collins pour cette découverte.
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David Lagercrantz est surtout connu pour avoir pris la suite du regretté Stieg Larsson en écrivant les tomes 4,5 et 6 de la célèbre série de romans policier "Millenium." Ici, avec "Obscuritas", il franchit une nouvelle étape, de sa carrière de romancier, avec la constitution d'un nouveau duo d'enquêteurs appelés à devenir récurrent. Une rencontre improbable, comme souvent, à l'origine de l'association atypique entre un homme, Hans Rekke et une policière débutante, Micaela Vargas réunis dans une enquête sur un dénommé Jamal Kabir. Pour vous décrire Hans Rekke, je vous dirais qu'il est aussi brillant psychologue que fragile psychiquement. Il lutte depuis plusieurs années contre une dépression très sévère qui le rende dépendant aux antidépresseurs, anxiolytique et autre somnifère qu'il avale comme des bonbons. Il a une pulsion suicidaire importante au début du roman et c'est cette tragédie, cet instant où il pensait se jeter sur une voie emprunté par un métro, qui est le point de départ réel de cette histoire. le drame est évité par l'intervention de Micaela Vargas. Elle ressent le puissant mal être de cet homme et mesure dans un même élan tout le potentiel, assez prodigieux, du psychologue durant leur enquête atypique sur un dénommé Jamal Kabir, officieusement arbitre de football arrivé d'Afghanistan et qui est retrouvé mort dans les broussailles, autour du terrain de sport. Micaela a du potentiel mais l'enquêtrice débute et, comme à chaque fois dans ce cas là, sa hiérarchie cherche à la cantonner à un rôle anecdotique dans l'enquête qui s'ouvre. Mais c'est sans compter sur le caractère volcanique et impétueux de cette jeune femme. Rekke et Micaela vont devoir s'apprivoiser mutuellement pour se jeter dans une enquête où tout les éléments convergent vers un dénommé Guiseppe Costa, auteur présumé du meurtre. Mais pour nos deux enquêteurs, quelque chose ne tourne pas rond. Qui était le véritable Jamal Kabir ? Pourquoi cet homme en apparence sans histoire a t'il été assassiné de cette façon. Ils sont persuadés que Costa est un coupable trop facile, trop évident de prime abord. Jugé violent, volontiers provocateur et à l'origine d'un incident de jeu avec l'arbitre de football Jamal Kabir, tout semble accuser Costa. Ce duo d'enquêteurs cochent toutes les cases du duo improbable que l'on retrouve très souvent dans les romans policiers. le type un peu fêlé et son acolyte "rentre dedans." de ce point de vue, il n'y a pas franchement d'originalité. Rekke est un personnage intéressant, pleins de fêlures, de blessures et doté d'un sixième sens hors du commun pour repérer les petits détails conduisant à de grandes révélations et avancées dans l'enquête. J'ai éprouvé beaucoup plus de mal à m'attacher à Micaela. Son personnage est plus classique, sans réelle originalité. Son histoire personnelle m'a semblé plus ennuyeuse. C'est un roman qui prend le temps d'installer une atmosphère. L'enquête qui se déroule en Suède au début des années 2000, nous conduit jusqu'e dans l'Afghanistan des talibans et les débuts de l'invasion de l'Irak par l'armée américaine. A mesure que l'enquête avance, la CIA semble vouloir jouer un rôle trouble qu'il s'agira de dévoiler. L'enquête en elle même est intéressante mais le gros problème de ce roman policier c'est son manque de rythme. Il n'y a pas vraiment de suspens car l'on devine bien trop vite la réelle identité de Jamal Kabir. L'idée sur le papier est plutôt séduisante mais dans la forme il manque cruellement de souffle, d'originalité. Ce duo d'enquêteurs, j'ai vraiment eu le sentiment de l'avoir lu cent fois. Trop d'invraisemblance, une cohabitation entre les deux enquêteurs qui est bien trop artificielle. "Obscuritas" n'est pas un mauvais roman policier, loin de là, mais ce n'est pas non plus un roman débordant d'originalité. Si vous aimez les thrillers très classique, sans presque pas d'effusion de sang ni de descriptions macabres, alors ce livre est fait pour vous. Si vous recherchez de l'adrénaline, de l'originalité et de la violence, une sorte de malaise qui rend une lecture unique, alors très clairement "Obscuritas" n'est pas fait pour vous. David Lagercrantz et son "Obscuritas" ne m'ont pas convaincu.

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Harper Collins pour cette lecture !
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Je suis une inconditionnelle des trois tomes de Larsson et là … je me suis royalement ennuyée. On n’y retrouve les mêmes personnages, mais dans cette suite ils sont plats, sans charisme. Bref l’éditeur a sans doute voulu faire un bon coup en proposant une suite. A aucun moment je n’ai frémi, je n’y ai trouvé aucun suspens. L’intrigue scientifique est incompréhensible et la fin fait un beau « flop ». Déçue et on ne m’y reprendra pas pour un tome 5 !

« Claritas » contre « Obscuritas » : Hans Rekke, un homme brillant, aux intuitions fulgurantes, ancien pianiste classique, est sujet à de graves épisodes de dépression. Il n'est plus alors que l'ombre de lui-même, parfois suicidaire. Pour ne rien arranger il prend toutes sortes de drogues, dont il est dépendant. Sa carrière de consultant, notamment pour le compte de la CIA, a été stoppée brutalement car il est devenu ingérable pour ces services secrets. L'intrigue se situe en 2003, quelques mois après les attentats du 11 septembre, alors que les états européens sont prêts à beaucoup de concessions pour aider les Américains dans leur lutte contre le terrorisme. Et que le recours à la torture devient systématique.



Micaela Vargas, policière d'origine chilienne issue d'un quartier de Stockholm, au lourd passé et à la famille encombrante, s'associera avec lui pour essayer de résoudre le mystère du meurtre d'un arbitre de football d'origine pakistanaise, Jamal Kabir. Les faits se sont passés dans le quartier d'enfance de Micaela et elle connaît la plupart des témoins et des suspects de ce crime.



Pourtant la solution sera à rechercher loin de la Suède, dans l'arrivée au pouvoir des talibans en Afghanistan, à la fin des années 1990… Et la musique classique jouera un grand rôle dans la narration.



Ce couple mal assorti, librement inspiré de Holmes et Watson selon la quatrième de couverture, m'a semblé des plus efficace. La construction de David Lagercrantz est un modèle du genre, solide mais sans surprises. Les chapitres sont courts et intenses, le style dans la moyenne de celui des romans policiers à audience internationale. Alors que l'enquête va vers sa résolution, en dépit de tous les obstacles, les chapitres alterneront entre présent (2003-2004) et passé (1997).



Pas de surprises : il y aura une suite, dont le sujet est annoncé dans les dernières lignes de ce roman, premier volume d'une probable série à succès. Aurais-je envie de la lire ? Ce n'est pas sûr. Je reconnais des qualités à ce roman mais, en ce qui me concerne, il manque d'originalité.



Je remercie les éditions Harper Collins et Babelio, qui me l'ont adressé dans le cadre d'un opération Masse Critique.

Ma lecture de la trilogie Millénium d'orgine date déjà de quelques années, et ça m'avait laissé un plutôt bon souvenir. Dix ans plus tard, je me décide enfin à me lancer dans la suite. Je suis un peu déçue, j'en attendais probablement un peu trop. Ou peut-être que j'ai trop attendu, que mes goûts ont changé depuis.

J'avais un souvenir fort des personnages principaux, Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander, et là, je les ai trouvés un peu fade, tout comme l'intrigue. Ça reste néanmoins agréable à lire, on avance tranquillement dans l'histoire. On balaie pas mal de sujets intéressants : intelligence artificielle, Services Secrets, mafia, autisme. Tout un tas de choses qui rendent un thriller efficace et accrocheur, mais aussi des longueurs et des ralentissements qui font de cette suite un roman pas aussi exceptionnel qu'il aurait pu l'être.

Malgré tout, je ne bouderai pas mon plaisir à continuer avec le tome 5 quand je l'aurai.
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La trilogie du regretté Stieg Larsson est extraordinaire. David Lagercrantz poursuit les péripéties de Blomqvist et Salander dans un 4ème opus qui ne sera malheureusement pas à la hauteur. Le 5ème tome m'a énormément déçu. Je m'étais donc dit que je ne lirai jamais le 6ème et dernier. Mais le moment venu, le désir de connaître le duel final entre les deux sœurs en espérant une apothéose, j'ai craqué et je l'ai acheté. Grand mal m'en a pris. Nos protagonistes ont perdus leurs valeurs et sont effacés. Ce duel tant attendu est mis en second plan derrière une intrigue qui fut pour ma part inintéressante. Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé du tout.

Comme beaucoup de lecteurs de la série Millenium, je m'interroge.

Fallait-il une suite à la brillante trilogie de Stieg Larsson ?

(Ne parlons pas du conflit, opposant les héritiers de l'auteur suédois et la maison d'édition, chacun y allant de ses arguments.)

David Lagercrantz est-il l'auteur qu'il fallait à cette suite ?

A la lecture de ce tome 5, et au moment de rédiger cette chronique, je n'ai pas de réponse.

Je constate simplement que, comme beaucoup, je suis déçu.

Mais, attention ! Loin de moi l'idée de remettre en question le travail de l'auteur, parce que pour tout vous dire, je l'ai lu assez vite ce bouquin, preuve que l'auteur maîtrise quand même son sujet. Mais voilà, justement, je dis bien SON sujet.

Lagercrantz écrit du Lagercrantz, pas du Larsson.

Je m'explique,  ce que nous avons tous cherché dans cette suite, c'est l'âme du premier auteur, sa patte, une continuité addictive, mais David Lagercrantz,  lui, a imposé sa plume, il n'est pas l'ombre de Stieg, il est lui.

Il a du talent.

Son erreur ? S'investir dans une histoire, avec des personnages qu'il n'a pas créés et qui, je viens de le lire dans une récente interview, lui font peur.

Millenium 5, comme le précédent d'ailleurs, est un très bon roman, mais encore une fois, les inconditionnels restent sur leur faim, surtout, je crois par rapport aux deux héros de la saga, Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist qui sont le fil rouge mais pas l'essence de l'histoire.

Je vous préviens, même, ne vous attardez ni sur la couverture ni sur le titre, ce n'est que du marketing....

Lagercrantz prévient,  il y aura un tome 6, mais pas plus.... c'est pour qui la bonne nouvelle ?

En tout cas, moi, il est vraisemblable que je lirai ce dernier opus... eh oui.... On ne se refait pas...

Stockholm, 2003. Soupçonné de l’assassinat d’un réfugié afghan, un homme issu des quartiers défavorisés est emprisonné. Contre l’avis de ses pairs, la policière Micaela qui connait le suspect doute de sa culpabilité et reçoit le soutien de Hans Rekke, un psychologue de grande renommée . La libération du prévenu ne clôt pas l’enquête mais Micaela en est exclue, ce qui ne l’empêche pas de poursuivre malgré tout ses investigations aidé de Rekke qui traverse une mauvaise passe. C’est pourtant lui qui, en identifiant sur le cadavre du réfugié afghan des traces de tortures typiques de la CIA, va orienter l’enquête dans une direction internationale. Hans et Micaela vont s’attacher à reconstituer le passé de la victime pour expliquer le drame présent.

De cette intrigue touffue à mi-chemin entre espionnage et realpolitik on retiendra surtout les personnalités complexes et attachantes du duo d’enquêteurs et le réquisitoire implacable sur les conséquences de l’invasion soviétique en Afghanistan et notamment les exactions commises par la CIA sur les prisonniers suspectés de terrorisme et par les talibans sur les femmes et les musiciens.

Il m'a fallu un certain temps pour enfin commencer à lire ce quatrième opus de la saga initiale de Stieg Larsson. J'avais évidemment beaucoup apprécié la trilogie et j'avais du mal à comprendre l'utilité de faire appel à un nouvel auteur pour reprendre un flambeau qui n'avait selon moi pas de nécessité à être rallumé. Si ce n'est bien entendu un aspect commercial et financier pour les héritiers.

Néanmoins, parlons du roman en particulier. Le style littéraire est sensiblement le même que les autres livres L'ambiance suédoise est bien restitué et les personnages principaux sont toujours les mêmes, dans le sens où c'est un copié collé de ce qui a été fait auparavant.

L'intrigue met beaucoup trop de temps à démarrer selon moi . Il faut s'accrocher dans les premières pages pour poursuivre . Le climat global du livre est toujours une conspiration de gros méchants face à un journaliste d'investigation et à sa copine hackeuse de génie, qui sont pris dans un dangereux engrenage pour faire éclater la vérité. Et en plus cette fois ci il y a un enfant autiste de génie dans le lot.

Ce n'est pas un mauvais roman, mais il n'y a rien d'original dans cette suite .

Le grand final de David Lagercrantz parle de beaucoup de choses et est effectivement très ancré dans l’actualité : scandales politiques, technologies génétiques, incitations à la haine qui polluent l’Internet et qui trouvent leurs origines dans des usines à trolls en Russie… Le rythme imposé par ces chapitres courts et des scènes d’actions plus ou moins réussi emballent la lecture et nous ramènent aux origines d’écriture de la saga.

Mais voilà, l’intrigue n’est pas convaincante, trop alambiquée et sans réel suspens. On s’ennuie et on attend le dénouement plus par curiosité que par envie. C’est plat, tout en étant copieux jusqu’à l’écœurement. On sent le travail bâclé.

Que dire de l’épilogue final et du dernier échange entre Lisbeth et Mikael : clairement too much. C’est d’un lourd…

Bref, aucun regret de voir Lagercrantz quitter le navire Millenium, même si nous retrouverions les personnages avec plaisir.

Lisbeth est incarcérée. Elle doit faire face à Benito, une détenue déterminée, coriace et violente qui bat régulièrement une autre prisonnière, Faria Kazi. Lisbeth qui déteste l’injustice va s’en mêler.

Dans le même temps, son tuteur a trouvé quelque chose d’important sur son enfance.



Peut-être nous lassons-nous au fur et à mesure que nous lisons une série, ou peut-être que la première (et très agréable) surprise de rencontrer des personnages forts et atypiques a disparu, il me semble que l’intrigue est moins puissante que dans la première trilogie.

Millenium 5 reste un livre qui se lit avec plaisir, en plus de celui de retrouver Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist.




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Cinquième volet des aventures de la sombre Lisbeth Salander, héroïne malgré elle de la sage Millenium, et du fameux journaliste d'investigation. Avec le précédent épisode, Lisbeth avait sauvé un jeune enfant autiste, August, témoin d'un crime odieux. Combattant l'injustice sous toutes ses formes, elle qui en a tant connu sur son propre cas, elle se trouve ainsi emprisonnée pour quelques mois dans un établissement pénitentiaire ultra sécurisé, os en tous genres sont de mise.

Ce nouvel épisode de la vie mouvementée de la célèbre hackeuse tatouée, second tiré de la plume de David Lagercrantz m'a laissé assez dubitatif : où est donc passée la Lisbeth Salander, femme révoltée que nous avons appris à découvrir et apprécier dans la trilogie de Stieg Larsson ?



Autant le précédent tome se révélait fidèle à l'esprit de l'auteur original, autant ce volume semble un piège à c... pour les lecteurs, jouant de la notoriété de cette œuvre magistrale et de la crédulité du public. Il y est certes question du passé de Lisbeth, de programmes scientifiques et/ou gouvernementaux scandaleux, de corruption, et de vengeance contre un système, avec en toile de fond une présence à peine voilée de sa sœur jumelle Camilla qui semble tirer les ficelles dans l'ombre. Ce sera très certainement pour le sixième volet, mais de grâce : rendez-nous Lisbeth telle que nous la connaissons !

Je suis bien embêtée pour écrire mon ressenti sur ce livre, d'ailleurs j'ai voulu voir ce que j'avais posté au sujet du tome 4 et j'avais, sans doute, été bien embêtée aussi, parce que je n'ai rien écrit du tout…

Ambivalence(s)…

Je n'ai pas envie de faire partie d'un bataillon de vieux statiques qui pleurent parce que c'était mieux avant (même si, je dois bien le reconnaître, j'ai un peu de mal avec le nouveau logo de Babelio…), mais malgré le talent de David Lagercrantz, je n'arrive pas tout à fait à m'y retrouver… Là où Stieg Larsson, me faisait oublier que j'étais dans un bouquin, Lagercrantz m'indique que je suis en bas de page et qu'il faut que je tourne pour avoir la suite. Il écrit bien pourtant, ce n'est pas le problème, mais il n'est pas le créateur, ces personnages là ne viennent pas de ses tripes à lui et ça se sent un peu, je les trouve moins « vivants »…

La fille qui rendait coup pour coup, vous l'aurez deviné, c'est Lisbeth. Holger Palgrem, son ancien tuteur, vient lui rendre visite dans la prison où elle a été incarcérée à la fin du tome précédent, il lui remet des documents sur elle et son enfance. Et c'est le début de nouvelles recherches, de nouvelles découvertes…

Lagercrantz entrecroise les récits, les points de vue, deux enquêtes différentes, le présent et le passé… Et je trouve que c'est une vraie bonne idée, on avance dans une sorte de caléidoscope, ou plutôt on reçoit les informations d'une image géante, pixels par pixels, jusqu'à la mise au point finale, c'est bien vu !

LISBETH IS BACK ! YEEESSSSSSSSSSSSSSS!!



Premier point positif, la couverture me plaît, comme pour toute la saga d'ailleurs. J'ai lu les trois premiers tomes à leur sortie, il y a un bail donc, mais j'ai eu l'impression de me replonger dans l'ambiance, le style dès les premières pages et j'ai retrouvé avec plaisir les principaux protagonistes. La plume de David Lagercrantz est plutôt agréable, descriptive quand il le faut ou au contraire nerveuse si nécessaire. La lecture reste plutôt rythmée sans doute grâce aux dialogues assez nombreux et particulièrement réussis je trouve : les mots sonnent juste, respectant la personnalité des personnages. Dans mon souvenir, les trois premiers tomes sont plus nerveux et violents. En tout cas une chose est sûre, Lisbeth m'avait manqué et la suivre à nouveau est un vrai bonheur.



Pour être honnête, je ne pense pas avoir saisi toutes les subtilités des recherches de Frans Balder, certains passages sur l'Intelligence Artificielle, les maths, l'informatique, les ordinateurs quantiques, le hacking sont assez ardus et ont ralenti ma lecture tout en suscitant mon intérêt, c'est très documenté…



À la fin, l'amatrice de la saga que je suis aime beaucoup que l'auteur laisse une porte ouverte pour une suite, de même j'attends l'adaptation ciné du livre.



Bref pour conclure, un bon thriller, une enquête rondement menée, de l'action, du suspense, des méchants avec de l'épaisseur et surtout, ceci n'est que mon humble avis, l'auteur respecte le travail, les personnages de Stieg Larsson. Comme l'indique la quatrième de couverture « la saga continue » YESSSSSS !

Ce n'est pas le livre "du siècle" ! Cependant, nous avons le plaisir de retrouver nos deux héros favoris, Lisbeth et Mikael qui vont vivre des situations extravagantes/invraisemblables et malgré tout nous ne lâchons pas le livre !



Allez, laissez vous tenter par Millénium 6 !

J'avais peur d'être déçue de lire ce nouveau tome écrit par un autre auteur. Mais non, c'est plutôt bien écrit, après il est difficile de faire une comparaison avec Stieg Larsson car j'ai lu les précédents tomes il y a bien longtemps.



Malgré une longueur dans les 150 premières pages où je me suis un peu ennuyée, des rebondissements se mettent en place et là je suis complètement immergée dans l'histoire. Il y a eu des passages où j'ai décroché à cause des courbes elliptiques, factorisation de nombres premiers, moi qui n'a jamais été une grande amoureuse des maths.



Mais j'étais très heureuse de retrouver Lisbeth et Super Blomkvist et je me suis beaucoup attachée au petit August. Je lirai le cinquième tome avec curiosité.