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Critiques de David Lagercrantz (761)
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Prendre la relève de Stieg Larsson après sa première trilogie magistrale, au succès fulgurant dans une foultitude de pays, n'était pas tâche aisée.



Quand j'ai enquêté, avant de me lancer dans ce quatrième tome, sur David Lagercrantz, j'avoue avoir été un peu inquiet d'apprendre qu'il était surtout connu pour être l'auteur de la biographie "Moi, Zlatan", et qu'il était issu de la très haute société suédoise. Je sais que ce n'est pas bien de ma part, que je faisais alors sans doute preuve d'un honteux racisme de classe, mais on était loin du profil de journaliste engagé et assez "underground" qu'était Stieg Larsson.



J'ai donc entamé le bouquin en restant sur mes gardes. Mais très rapidement, j'ai constaté que le défi avait été relevé avec brio, comme j'ai déjà pu le signaler dans mes critiques des tomes 5 et 6 : ce quatrième opus est passionnant, très fidèle à l'esprit de la première trilogie, jusque dans les personnalités des différents personnages principaux de ces romans. Donc si tout comme moi vous êtes circonspects, n'hésitez-plus, laissez-vous tenter ! :)
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

C'est le cinquième volet de la fameuse série suédoise Millenium, écrite par David Lagerkrantz pour les tomes suivant le tome 3, suite au décès de Stieg Larsson qui avait écrit les trois premiers tomes.

Le titre suédois de ce volet est "Mannen som sökte sin skugga" ("L'homme qui cherchait son ombre").



Nous retrouvons ici Lisbeth Salander, hackeuse de génie, qui avait sauvé un enfant autiste dans le volume précédent ("Ce qui ne me tue pas..").

Le journaliste d'investigation Mikael Blomkvist est toujours là.

Le nouvel épisode s'organise autour du passé très difficile de Lisbeth. Dans sa prison où elle purge une peine pour avoir mis en danger la vie d'autrui, elle reçoit la visite de son ancien tuteur, Holger Palmgren, qui lui remet des documents troublants sur son enfance.

Elle avait été séparée de sa mère et avait passé de nombreux tests d'intelligence.



La mort violente de Holger va lancer Lisbeth et Mikael sur la piste d'un institut redoutable: l'Institut de génétique humaine, qui a sévi en Suède jusqu'en 1958.

Des recherches génétiques secrètes?

Et comment Lisbeth va devoir " tracer" le brillant analyste financier Leo Mannheimer... surdoué de la musique, mais dont l'origine n'est peut-être pas "officielle".



Recherches génétiques, recherche du "vrai" Leo, tout est rondement mené...

L'auteur s'est bien documenté sur les recherches génétiques qui avaient eu lieu dans les années 50.

Bon thriller qui se lit d'une traite..

A enchaîner avec le dernier tome (tome 6) qui vient de sortir..."La fille qui devait mourir"...

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Indécence manifeste

« Le mystère vaut toujours plus que la solution du mystère ».

Malgré ce que peut laisser penser le résumé, ce roman, classé dans la collection Babel noir, n'est pas vraiment un polar. Alors certes, il y a un policier qui est chargé de savoir si le décès d'Alan Turing relève d'un suicide ou d'un meurtre mais le livre est plus une enquête sur la personnalité de Turing et l'enquête du policier est le prétexte à une sorte de biographie romancée qui permet de réhabiliter la mémoire du mathématicien (le livre a été publié originellement en 2009, année où une pétition a été lancée pour revenir sur la condamnation de Turing, l'annulation de cette condamnation a été accordée par la reine d'Angleterre en 2013) et de se demander ce qu'il aurait pu apporter de plus à la science s'il n'avait pas disparu si jeune.

Si la fin est un peu précipitée à mon goût, ce roman m'a agréablement surprise, il est assez contemplatif et laisse une belle part à la réflexion (mathématique, philosophique, ..). Je vous le conseille si vous souhaitez en savoir plus sur Alan Turing et son rôle majeur pendant la deuxième guerre mondiale. Pour un peu plus d'actions, je vous conseille également le film Imitation Game, que ce livre m'a donné envie de revoir.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Ce qui ne me tue pas est le quatrième tome de la série Millénium, dont la paternité revient au regretté Stieg Larsson, disparu en 2004, et qui en écrivit les trois premiers chapitres. Ce quatrième volet de la saga, dont la sortie a tant échauffé les esprits, a été écrit par le journaliste suédois David Lagercrantz, qui a récupéré l'intrigue et les personnages de Larsson et a imaginé une nouvelle aventure de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander. La sortie mondiale le 27 août - dix ans jour pour jour après la parution du premier opus - a enflammé le milieu littéraire, et c'est bien entendu dans la collection Actes Noirs de chez Actes Sud que les lecteurs français peuvent retrouver ce texte.



Mikael Blomkvist est fatigué. Considéré par beaucoup comme un journaliste de la vieille école, celui qui s'est donné corps et âme pour la revue Millenium, a perdu le goût de son métier, tandis que la revue, détraquée de toute part, peine à trouver des financeurs. Mais lorsque le professeur Frans Balder l'appelle au milieu de la nuit et lui demande de venir le voir dans l'instant, la curiosité de Mikael est titillée. Car Balder est bien connu pour ses recherches sur l'intelligence artificielle et prétend détenir des informations sensibles sur le service de renseignement américain grâce à une hakeuse qui ressemble étrangement à Lisbeth Salander. Mikael n'a pas le temps d'arriver que le professeur est assassiné, laissant comme témoin de son meurtre August, son fils autiste.



Il n'est pas dans mon habitude de me ruer sur des textes qui font polémique lors de leur sortie pour participer à un soit-disant élan général. Je préfère de loin me tenir à l'écart de ce genre d'engouement et marcher sur mon propre chemin de lectrice, butinant çà et là au gré de mes découvertes. Mais cette fois-ci, ma curiosité a été piquée. Car entre Millénium et moi, c'est une histoire d'amour ancienne, qui date d'avant l'ouverture de ce blog (c'est dire...). Et quand j'ai appris la récupération des personnages de Larsson par un autre, j'ai été curieuse du résultat. Car voyez-vous, ma lecture de la trilogie originelle a commencé il y a dix ans, lorsque je découvrais par hasard le premier tome dans la bibliothèque toulousaine de mon quartier. S'ensuivirent trois jours de lecture intense, où j'ai plongé aux côtés de Mikael et Lisbeth dans cette Suède qui me fascinait tant et que je découvrais quatre ans plus tard. On était en 2006. J'étais alors une jeune étudiante en lettres qui ne buvait pas de café mais adorait les descriptions de Mikael, exilé dans ce petit bourg suédois pour mener son enquête, enchaînant cafés et sandwichs pour tenir le rythme.



Alors peut-être est-ce par nostalgie de cette époque que j'ai ouvert ce quatrième tome, curieuse de savoir si David Lagercrantz allait réussir là où Stieg Larsson avait excellé ? Par envie de frissons et d'addiction ? Allez savoir... Je ne m'attarderais pas ici sur les détails peu reluisants de la sortie de ce tome - opposant la veuve de Larsson et le père et le frère de ce dernier, chacun se battant pour l'héritage de celui qui a vendu 82 millions d'exemplaires de sa trilogie - mais plutôt sur mon ressenti de lecture. Contrairement à d'autres, les textes de Larsson sont assez loin dans mon parcours de lectrice puisque les ayant lus lors de leur sortie française, je n'y suis plus revenue depuis 2007. Mes souvenirs ne sont donc pas des plus frais, mais j'ai en mémoire néanmoins leur effet sur moi. Si le premier tome m'avait littéralement kidnappée dans un acte de lecture nécessaire et irrépressible, les tomes suivants m'avaient certes séduite mais déçue par leur tournure invraisemblable. J'avais néanmoins été au bout de ma lecture et avais apprécié les valeurs chères à Larsson et qu'il défendait dans ses romans : la lutte contre le racisme, la xénophobie et l'extrême-droite.



Venons-en maintenant à proprement parler à ce quatrième tome (ce n'est pas trop tôt, diront certains !). Si l'intrigue est intéressante et s'inscrit dans la droite lignée de ce qu'aurait pu défendre Stieg Larsson, il n'en demeure pas moins qu'il lui manque le punchy de Larsson, justement. Mikael Blomkvist est confronté à la question de l'intelligence articifielle et de l'espionnage industriel et s'érige en défenseur des libertés individuelles, aidée d'une Lisbeth aussi bougon et insaisissable que d'ordinaire, mais le rythme manque cruellement de régularité et de souffle. Je ne nie pas que David Lagercrantz parvienne à faire monter le suspense dans son intrigue, mais plutôt que celle-ci se révèle fade et déjà vue, bien loin des romans de Larsson. L'impression qui ressort est de lire un énième thriller vaguement haletant, qui se déroule en Suède, sur fond d'intrigue politique et de passé peu reluisant.



David Lagercrantz essaie d'injecter une once d'émotion dans cette intrigue - qui ressemble presque à celle d'un James Bond - grâce au personnage d'August, le fils autiste et surdoué du professeur Balder. Mais justement, c'est là que le bât blesse : d'émotion, il n'y en a pas dans ce roman. Aucune. Pas d'empathie pour les personnages, ni de peur qui surgit face au danger. Rien. La narration ne permet pas aux émotions d'émerger et l'auteur semble tenir son lecteur à distance. Et c'est un brin agaçant, cette impression d'être privé du plaisir de la lecture.



En revanche, l'invraisemblance est toujours là, comme chez Larsson et donne à l'ensemble un goût de film d'action un peu bâclé. Le timing est toujours parfait pour Mikael et Lisbeth qui se sortent de situations invraisemblables en un rien de temps, malgré de violentes blessures (Lisbeth se fait traverser par une balle mais continue sa mission malgré tout) et des assaillants de tous côtés. C'est ce que je déplorais chez Larsson. C'est dommage de le retrouver ici.



En définitive, il est certes appréciable de retrouver les personnages de Mikael et Lisbeth, mais la nostalgie ne fait pas tout et l'ensemble demeure bancal. Comme si David Lagercrantz essayait de porter des chaussures qui ne lui vont pas. Ca ressemble à Stieg Larsson, mais ce n'est pas Stieg Larsson et ça se sent très nettement. David Lagercrantz qui s'est pourtant imprégné des personnages de Larsson pour se faire habiter par eux et mieux les faire revivre sous sa plume n'a pas réussi son challenge, un challenge de taille, il est vrai. Il n'en demeure pas moins que l'ensemble se lit rapidement, et si on passe outre des personnages secondaires caricaturaux, le rythme irrégulier et certaines scènes clairement bâclées - notamment les combats et autres affrontements -, l'expérience de lecture reste dans l'ensemble agréable, sans plus, mais laisse en bouche le goût d'opération commerciale (même si les bénéfices seront reversés à Expo, revue antiraciste créee en 1995 par Larsson). David Lagercrantz, qui dit avoir perdu le sommeil lors de l'écriture de ce roman, devrait à l'avenir imaginer ses propres personnages et retourner à ce qu'il sait faire de mieux, écrire des biographies comme celle de Zlatan Ibrahimovic.



Donc, cher lecteur, si tu n'as pas eu envie de lire en entier mon billet (ce que je comprends dans ce monde où chaque seconde compte tant nos vies sont fascinantes et remplies...), je vais te faire un résumé en mode Twitter : lis Millénium 4 si tu veux replonger en Suède aux côtés de Mikael et Lisbeth mais ne t'attends pas à retrouver Larsson à travers ces pages.


Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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Obscuritas

On retrouve l’écriture et le style du Langercrantz qui avait terminé et poursuivi la série Millenium.

Je sous-entends par là que, comme pour les derniers « Millenium », on retrouve une écriture plate, lente et peut-être même inconsistante. J’avais espéré mieux.

L’enquête se passe en Suède à Djursholm. L’équipe d’enquêteurs se retrouve à devoir éclaircir un meurtre pas ordinaire : à la fin d’un match de foot, un supporter aurait poignardé Jamal Sabir, un arbitre en apparence sans histoire.

L’équipe est formée de plusieurs policiers aux caractères très différents. Micaela Vargas, 26 ans et encore toute jeunette dans le métier. Le commissaire Fransson bien installé dans son fauteuil de chef, sûr de lui et de sa carrière. Et quelques collègues sans réel attrait.

Ils prennent conseil auprès de Hans Rekke, éminent psychologue, au mode de vie et de comportement bizarroïde pour un psy.

Personne n’est d’accord avec l’avis de l’autre et c’est là-dessus que l’enquête s’installe. Au milieu de cette discorde apparait la CIA et des données liées aux talibans, ainsi qu’une école de musique et quelques autres personnages en lien avec l’arbitre.



C’est une gentille histoire qui met en scène des personnages qui ont tous leurs tourments, leurs obsessions. Rien de bien folichon.
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Obscuritas

Deux enquêteurs dissemblables:Micaela Vargas, jeune policière d’origine chilienne , elle vient d’un quartier populaire et n’est pas encore expérimentée et Rekke, psychologue, concertiste, milieu huppé, renvoyé des US par les services secrets, abonné aux cachets de toutes les couleurs. A Stockholm, ils vont essayer d’éclaicir l’assassinat d’un arbitre de football ,afghan, lequel aurait été trucidé par le père d’un jeune joueur.

Hors il s’avère que ce brave arbitre aurait eu à voir avec les talibans et l’affaire loin d’être classée...C’est donc sur un fond de terrorisme que s’ensuit l’enquête.

Policier classique, à l’ancienne, sans violence gratuite ni raisiné abondant .

Il est raisonnable de penser qu’il s’agit d’un galop d’essai pour lancer le duo improbable d’enquêteurs.
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

C’est sûr, c’est très loin d’être aussi fort que les Millénium de Stieg Larsson, c’est beaucoup plus mou, que ce soit au niveau de l’écriture ou de l’analyse sociale, mais c’est bien construit et ça se lit bien.
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Memoria

Dans ce 2ème opus on retrouve le tandem Hans Rekke et Micaela Vargas dont on avait fait connaissance dans "Obscuritas". Je précise tout de même que ce livre peut se lire indépendamment.



Juin 2004 à Stockholm, Micaela vit chez Rekke. Celui-ci n'est pas au mieux de sa forme, toujours en proie à son addiction aux médicaments et dans une phase dépressive. Quant à Micaela, elle est en vacances. Lorsque Samuel Lidman vient les voir avec une photo récente d'une personne ressemblant énormément à sa femme alors que celle-ci est morte depuis 14 ans, notre duo se remet en selle, loin de soupçonner que cette enquête va fortement impacter leur vie privée.



J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ces 2 personnages principaux auxquels je m'étais déjà attachée en lisant le 1er opus. Dans ce tome, ils ne sont pas épargnés par leur famille respective, entre autre... Manipulations en tout genre, petites et grosses magouilles, trahisons, assassinats, tout est bon pour arriver à ses fins. Le récit est très rythmé. On bascule d'une situation à l'autre, c'est une partie de ping-pong, ou d'échecs, devrais-je dire, si je veux être en accord avec l'histoire. La fin, ouverte, laisse supposer une suite.



J'ai retrouvé un peu de Sherlock Holmes chez Hans Rekke. Quelques vagues similitudes, une lointaine ressemblance, sûrement accrues dans cet ouvrage par l'introduction du personnage de Morovia, ennemi juré de jeunesse de Rekke, qui m'a un peu rappelé Moriarty dans ce rôle.



C'est un thriller puissant, efficace, maîtrisé, captivant, un vrai page-turner avec lequel j'ai passé un très bon moment. J'ai hâte de lire le 3ème opus.



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Obscuritas

Tout d'abord un grand merci à Babelio pour m'avoir sélectionné dans le cadre d'une masse critique privilège et ainsi permis de découvrir ce premier opus, prometteur, de David Lagercrantz. Merci également aux Editions Harper Collins Noir pour l'envoi de ce livre.



C'est la première enquête d'un duo surprenant mais terriblement attachant. Micaela Vargas, 26 ans, d'origine chilienne, travaille dans la police de proximité.

Hans Rekke, un peu plus âgé, est un excellent psychologue auquel on se réfère souvent, professeur à l'université de Stanford.

Nous sommes dans un quartier de Stockholm, Suède, en juillet 2003. Jamal Kabir, un arbitre de foot de 36 ans, réfugié afghan, est retrouvé assassiné. L'équipe de police mis sur l'enquête a vite fait de trouver le suspect idéal. D'abord mise sur cette affaire, sûrement en raison des mêmes origines que le principal suspect, Micaela en est vite écartée. Mais elle continue officieusement à la suivre, avec l'assistance de Rekke, loin d'être convaincue de la culpabilité de cette personne.

L'affaire Kabir va s'avérer plus complexe qu'il n'y parait, tout le monde n'ayant pas intérêt à ce qu'on creuse trop profond.



Un tandem improbable avec un professeur "holmesque", extrêmement brillant mais souffrant de bipolarité avec tout ce que cela entraîne et une jeune femme prometteuse mais qui s'étiole dans son travail et ne demande qu'un coup de pouce pour prendre son envol.

C'est intéressant d'assister à la naissance de ce duo qui prend de la consistance au fil des pages. Il est d'autant plus facile de s'y attacher car on le voit grandir, gagner en maturité.

On suit également leur vie privée et notamment les relations avec leurs frères qui ne sont pas simples.

L'enquête est parfois un peu alambiquée. On passe du sport à la musique, de la Suède à l’Afghanistan, au Pakistan, à l'Allemagne, mais on ne se perd pas.

Ce qui est agréable est qu'on est immédiatement dans l'histoire. L'écriture est très fluide, c'est bien rythmé. J'ai pris plaisir à cette lecture.

La fin clôt une enquête et en ouvre une autre, nous mettant l'eau à la bouche. Vivement le second opus.



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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Millénium, c'est Lisbeth Salander (l'anti-héroïne) et Mickaël Blomkvist (le journaliste qui ne lâche rien). On pourrait presque dire que le reste n'est que secondaire. Nés sous la plume de Stieg Larsson, et nous les retrouvons dans ce cinquième tome sous celle de David Lagergrantz qui poursuit son oeuvre.

Dans cette suite du tome 4, Lisbeth se retrouve condamnée et incarcérée dans une prison de haute sécurité. Mais l'intrigue ne se jouera que partiellement en prison, car si celle-ci tourne autour de Faria, une jeune prisonnière que Lisbeth va sauver, nous allons entrevoir l'enfance de l'héroïne, qui a fait l'objet d'une expérience menée par le gouvernement suédois sur les jumeaux.

L'écriture est fluide, agréable et le roman se lit avec plaisir, même si il ne tient pas ses promesses – l'enfance de Lisbeth est à peine évoqué et c'est dommage. Il y a aussi beaucoup moins de violence alors que le personnage de Lisbeth Salander est presque le sujet central.

Salander enquête. Elle est toujours accompagnée de Mikael. Mais les similitudes avec les précédents tomes s'arrêtent pratiquement là. Ce tome 5 est moins bon que les quatre autres.

L'intrigue est d'abord plutôt molle pour s'accélérer aux 2/3 du roman. de la même manière, les enchaînements sont un peu simples, et on anticipe les rebondissements trop facilement.

Dans les autres tomes, Lisbeth est l'anti-héroïne par excellence, c'est une écorchée vive repliée sur elle-même et qui se fout royalement des autres. Dans ce roman, elle apparaît beaucoup trop gentille, moins vulgaire, survolant les difficultés. D'anti-héroïne, elle devient super héroïne. Lagerkrantz cède à la facilité et tombe dans le cliché sur ce personnage formidable de Lisbeth.

Une faute de goût.
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Comment un livre peut-il démarrer si mal et réussir malgré tout à rebondir à mi-chemin ? Deux cent premières pages qui sentent le remplissage à plein nez. A part quelques considérations sur l’univers carcéral, sur la place de la femme pour quelques extrémistes musulman, et sur la psychologie bien à part de Lisbeth Salander, le lecteur s’ennuie et commence à s’énerver contre cette logique commerciale de suite post mortem à la trilogie de Stieg Larsson.



Puis arrive une seconde partie, où le thème principal se fait jour. Autant le dire tout de suite cela à trait à la génétique. L’enquête de Mikael Blomkvist et le génie du hacking qu’est Lisbeth progressent ensemble vers une vérité, soigneusement cachée depuis des décennies. Le rythme se met en place, à peine entrecoupé par l’histoire d’une jeune fille originaire du Bengladesh, écartée de son amoureux, et cloîtrée dans son appartement par ses frères, au nom du règles religieuses infâmes.



Sur les deux cent dernières pages, Lagercrantz fait du Larsson et il le fait bien. Nul doute que Larsson aurait apprécié les sujets abordés et la forme qui est finalement assez proche de la sienne.



Millénium n’était pas une trilogie exceptionnelle, même si elle a reçu un accueil exceptionnel. Les personnages étaient originaux et le regard posé sur notre société moderne était sans concessions. Lagercrantz inscrit la fin de cet ouvrage dans cette continuité. Dommage qu’il faille attendre si loin dans le livre pour renouer avec cet esprit.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Redonner vie aux personnages de la Saga "Millénium" en conservant leurs caractères et leurs histoires personnelles était un défi de taille !

Comment s’en sort David Lagercrantz ? Pour moi, il n’a pas su restituer l’univers de Stieg Larsson et ce quatrième opus de « Millenium » ressemble trop à un produit «marketing » qui surfe sur la vague de la saga initiée par son créateur.

Le roman est centré sur le hacking, l'espionnage informatique et oublie parfois les relations humaines. L'histoire est un peu lourde, beaucoup plus axée sur d'autres personnages. Des gens de la NSA, de la société américaine Silicon Valley et du gouvernement suédois.

Où sont passés Lisbeth et Michaël ? On ne les retrouve plus, ils ont perdu leur personnalité et leur force. Ils sont beaucoup moins présents tout au long de l’histoire que dans les autres romans. On ne retrouve plus également la Suède comme fond de l’histoire comme dans les autres romans.

Et puis, que vient faire cette sœur jumelle de Lisbeth et cette histoire qu’on ne lui connaissait pas ? A moins que cela ne soit le prélude à de nouvelles aventures qui, je l’espère, seront plus passionnantes.

J’ai eu du mal à embarquer dans cette histoire que je n’ai pas dévorée comme les trois autres. Ce que j'aime en général,, c'est de ne plus être capable d'arrêter de lire jusqu'à ce que le livre soit terminé. Ce ne fut pas le cas ici et même si le texte est bien écrit je n’ai pas retrouvé l’univers de Stieg Larsson et je suis forcément un peu déçu. Mais n’est ce pas normal, après tout, car essayer de faire revivre des personnages que l’on a adoré mais qui n’ont peut être plus la même âme, n’est pas chose aisée. Et d’ailleurs, faut-il même s’y essayer ?

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Obscuritas

Je suis un peu mitigée à la fin de ma lecture.

L’auteur est connu pour avoir écrit les tomes 4,5 et 6 de la série Millénium. Pour ma part, je n’avais rien lu d’autre de l’auteur. Il nous propose ici dans ce roman le 1er opus d’une série policière.

Micaela Vargas, jeune policière, se retrouve affectée à l’équipe qui enquête sur l’assassinat de l’arbitre de football Jamal Kabir survenu en juillet 2003. Le principal suspect est Guiseppe Costa. Micaela ne croit pas à sa culpabilité. Aidée par Hans Rekke, psychologue, ils vont mener l’enquête.

Micaela est une jeune femme de 23 ans qui vient du quartier de Husby, quartier défavorisé de Stockholm le même que Costa. Elle est issue de l’immigration, son père est chilien. Elle a deux frères qui ont des démêlés avec la justice. Cette une femme timide, qui manque d’expérience, qui doit faire face à ces collègues à fort caractère, mais elle se montre déterminée.

Hans Rekke est un psychologue de renommée internationale. Il est issu d’une famille bourgeoise, il est un ancien grand pianiste. Il est un incompris dans sa famille, et passe pour un génie, c’est un rebelle à sa façon. Mais son mal être se transforme en dépression, et il devient accros aux médicaments et drogues en tout genre.

J’ai trouvé ce duo d’enquêteurs un peu trop cliché à mon goût. Leur relation reste surfaite. Je ne me suis pas attachée aux personnages. Pourtant ces personnages correspondent au code des romans policiers.

Il y a beaucoup de dialogues et peu de descriptions. Je n’ai pas ressenti de suspense, de tensions, pas de rebondissements,un peu trop de longueurs par moment. Pour moi tout était linéaire.

Pour autant les sujets abordés sont très intéressants tels que la persécutions des musiciens par les Talibans, et le rôle de la CIA sur les prisonniers.

La suite de la série est clairement annoncée à la fin. Je pense lire la suite, car le 1er tome d’une série est souvent le moment où un auteur campe des personnages, de ce fait le 2ème tome pourrait être intéressant.

Merci à Babelio et à Harper Collins Noir pour cet envoi et cette découverte
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Millenium, tome 6 : La fille qui devait mou..

Bon, j’avais déjà eu un avant-gout de ce qu’était devenu Millénium avec le 4, Ce qui ne me tue pas. La curiosité m’a poussé à savoir ce qu’il en était pour cette fin de saga. Et mal, m’en a pris. Je n’ai pas l’habitude de défoncer un roman. Mais là, on touche le fond. Cette lecture m'aurait presque sapé le moral.

Exit, le talent de Stieg Larsson. David Lagercrantz - qui semble être un bon auteur - se complet dans un travestissement, un fourre-tout, qui nous ballade de 2008 à aujourd’hui, de Stockholm aux contreforts de l'Himalaya. Alors bien sûr, il y a Blomqvist et Salander. On y retrouve Camilla, la sœur mafieuse et monstrueuse et Bublanski ainsi que Sonja Modig côté flic.

Mais là où je pouvais trouver des excuses au tome 4, qui était un roman correct, si on le détachait de des 3 premiers, j’ai trouvé celui-ci, plat, sans émotion, fade. Une pure mécanique, facile et sans surprise. Certes, des éléments sont bien présents, comme le souvenir de Zalachenko, le GRU, la Zvezda Bratva et le côté politique en la personne de Johannes Forsell, le ministre. Mais la sauce ne prend pas.

Où sont passés Lisbeth et Mikael ? Les ersatz que j’ai eu sous les yeux sont insipides, sans relief. Presque des personnages secondaires. Finis, les héros. il n'y a plus que de pâles copies couchées sur le papier, justes bonnes à livrer un futur scénario pour une mise en scène très grand public. C’est calibré pour une sortie cinoche d'été. C'est un roman noir trop propre, cela en est presque grossier.

Qu’avons-nous fait de la magnifique héroïne, résistante et talentueuse, de ce journaliste intelligent, tenace et sagace ?

La fille qui devait mourir manque cruellement de profondeur. Si la belle couverture est dans la lignée des précédentes, le contenu fut une véritable déception.

Quel dommage de torpiller ainsi cette superbe saga, qui à mes yeux ne comptera décidément que ceux de Stieg Larsson. Lui seul aura offert à Mikael et à Lisbeth 3 tomes magnifiques.


Lien : https://nigrafolia.fr
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Il est des critiques qui arguent que ce chapitre est moins bon, que Lisbeth a changé, que c'était mieux avant...

Certes, le changement d'auteur est visible, mais, pour moi, le roman reste un bon roman.

En revanche, je ne comprend pas que l'on critique l'évolution du personnage "Lisbeth".

Tintin n'évolue pas, c'est vrai, mais il ne vit pas dans un monde réel. Lisbeth Salander, si.

Elle change, mûrit, doute, comme dans la vraie vie. Personnellement, je préfère une héroïne vivante à un personnage figé pour l'éternité dans un monde fait pour lui.

J'espère voir un jour vieillir Lisbeth, Mickael et les autres, dans une saga digne de ce nom, avec ses changements de cap et ses contradictions.

Moi, j'ai aimé.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Le tant attendu 4e tome de la série « Millénium » est enfin sorti et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne laisse pas indifférent.



Si les héros restent les mêmes, l’auteur, lui a changé. David Lagercrantz a pris le relai de Stieg Larsson, décédé avant la parution de ses romans.



Les 3 premiers tomes s’étant vendus à plus de 50 millions d’exemplaires, il fallait que ce 4e tome soit à la hauteur. Certains se disent déçus, d’autres, satisfaits, moi je pense que David Lagercrantz a réussi son pari. Le roman est passionnant, les personnages principaux sont égaux à eux même et là, où pour moi, il a eu une excellente copréhesion de ce que l’on attendait de lui, il n’a pas copié le style Larsson, il s’est juste contenté de s’inspirer de l’ambiance de ses romans, et là, je dis bravo !



Dans « Tout ce qui ne me tue pas », on retrouve Mikaël et Lisbeth, qui devront enquêter sur la mort d’un as de l’intelligence artificielle, s'étant fait assassiner à son domicile. Seul témoin visuel, son fils, Auguste, autiste.



Le petit garçon ne parle pas, mais a développé un don artistique assez exceptionnel : il reproduit ce qu’il voit à la perfection. Inconvénient : Auguste est en grand danger. Lisbeth fera tout pour protéger ce petit garçon tandis que Mikaël enquêtera sur les commanditaires de ce meurtre. C'est ce moment qu'une vieille connaissance de Lisbeth revient pour la harceler.



pourquoi j’ai décidé de choisir la version audio de ce roman plutôt que la version papier ?



Simplement, car j’avais envie de me retrouver au milieu de l’intrigue et ça a marché. Emmanuel Dekoninck est juste parfait dans cette lecture, donnant de la vie aux personnages sans surjouer. On sent parfaitement la tension qui règne dans cette histoire, on se retrouve à Stockholm, en plein hiver, et c’est à peine s’y on ne grelotterait pas avec les personnages.



J’ai trouvé ce 4e tome excellent, et je suis heureuse d’avoir choisi de l’écouter plutôt que de le lire. 16 h d’écoute, on peut dire que j’ai bien été immergée dans l’histoire. J'ai l'impression d'avoir vécu cette enquête.



À conseiller, sans hésitation.



Merci à Audiolib pour cette lecture !


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Millenium, tome 6 : La fille qui devait mou..

Malgré ma déception suite à la lecture du tome 5, je voulais finir avec Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist qui sont depuis le tome 1 des personnages vraiment super bien développés. Ils incarnent des archétypes de la littérature du xxie siècle. Mais voilà patatras, nouvelle déception. Nous sommes loin du récit trépidant, riche et complexe des 4 premiers tomes. La narration est plutôt linéaire et sans rebondissements. Une enquête classique: qui est le sdf ? Puis que s'est-il passé sur l'Everest?

Lisbeth n'a aucun relief dans ce tome. Elle ne fait pas grand chose, rien ne lui est vraiment proposé dans cette fin de saga. Et concernant sa soeur Camilla c'est très plat.

De cette saga Millénium me restera les deux personnages principaux et la tension des premiers tomes.
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Persévérance ...



Allez jusqu'à 60% et vous poursuivrez votre tâche.

En fait c'est votre tâche qui vous poursuivra.



Finances, Génétique, Religion (au singulier).

Une trinité, ... sur fond de jazz



On connaît les personnages et leurs liens.

On connait aussi la culture.



Mais n'essayez pas de vous repérez géographiquement, avec des noms très payants au Scrabble.



Impossible.

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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Dans ce 5ème tome de Millenium (ou plutôt dans ce 2ème tome de la 2ème génération de Millenium), on retrouve tous les personnages habituels et en particulier Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist.

On en apprend plus sur l'enfance de Lisbeth, tout en suivant la résolution d'autres intrigues plus ou moins imbriquées les unes aux autres.

L'histoire est très bien ficelée et la lecture est fluide.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Il semble que même deux ans après, il soit difficile de mettre de côté la polémique qui a entouré la parution de ce livre si l'on en croit les réactions suscitées par la publication de ma lecture en cours sur les réseaux sociaux. Apparemment, les pro-boycott n'ont pas désarmé. Je me souviens avoir moi-même tiqué à l'époque d'ailleurs. Quoi ? Un quatrième volet de la saga écrit par un autre que le pauvre Stieg Larson mort onze ans auparavant sans avoir pu profiter de l'énorme succès de sa trilogie ? Et tout ce tapage autour de la succession, la compagne de 30 ans spoliée sans remords par les héritiers légitimes (en tant que concubine elle n'est pas reconnue par le droit suédois), le déballage des querelles familiales... Oui, j'ai tiqué à l'époque et décidé d'attendre un peu. Mais ce qui m'a retenue de lire cette suite lors de sa sortie c'était surtout la crainte d'être déçue, l'idée que cette opération ne pouvait être qu'une vaste fumisterie... Et puis, les premiers avis sont sortis... Des critiques qui avouaient un peu à contre coeur avoir pris plaisir à retrouver les héros de Millenium et reconnaissaient que le travail de David Lagercrantz était plus qu'honorable... Alors j'ai transigé avec moi-même : OK pour le lire mais j'attendrais la parution en poche :-). Nous y voilà, donc.



Première sensation : je n'ai pas eu besoin de chausse-pied pour entrer dans le livre, je me suis glissée dedans avec facilité et j'ai retrouvé avec un réel plaisir Lisbeth et Mikael comme si je les avais quittés la veille. Certes, ce n'est pas la patte de Stieg Larson mais... David Lagercrantz, journaliste de profession, non seulement le sert avec talent mais parvient à se glisser dans ses pas sans jamais le trahir. Du coup, aucune sensation de malaise, on sent que nos héros sont entre de bonnes mains. Deuxième constat : l'intrigue est remarquablement menée à partir d'un contexte moins centré sur la Suède et son trouble passé mais plutôt mondialisé. Troisième constat : on en reprendrait bien un petit épisode encore...



Histoire de mettre un peu l'eau à la bouche de ceux qui hésitent encore, on retrouve un Mikael Blomkvist un peu fatigué de la pression que ses actionnaires (un énorme groupe de médias) font peser sur Millenium et son indépendance, pas loin de tout lâcher notre héros ; on retrouve une Lisbeth très en forme, qui n'en a pas fini avec les scories de sa terrible famille et se sent suffisamment d'attaque pour pirater la NSA ; on plonge dans les méandres de la recherche en intelligence artificielle aux côtés d'un ingénieur et de son fils autiste mais surdoué dont les vies sont menacées ; on s'enthousiasme pour la croisade de Lisbeth, on s'émeut de sa rencontre avec le jeune August, ces deux-là (deux Asperger ?) ont tout pour se comprendre face à l'adversité. Croisade pour l'indépendance de la presse, protection des lanceurs d'alerte, plaidoyer contre la surveillance et l'intrusion intempestives... les ingrédients qui ont fait le succès de Millenium sont bien là et ça marche.



Bref, moi, je n'ai pas boudé mon plaisir. Contrairement à certains, je pense que l'exercice de se mettre dans les pas d'un autre auteur pour continuer à alimenter l'intrigue de ses héros est loin d'être facile. Cela se fait parfois lorsque les héros deviennent plus importants que leur auteur. Le cas de James Bond est un bon exemple et le dernier volet de ses aventures écrit par William Boyd a été vécu par celui-ci comme une belle expérience littéraire. En ce qui concerne David Lagercrantz, c'est totalement réussi alors que ce n'était pas gagné et que les critiques l'attendaient au tournant bazooka en mains. Résultat : j'ai dévoré ce Millénium 4 avec voracité et gourmandise et j'ai très bien digéré.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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