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Critiques de David Lagercrantz (761)
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

La suite de Millénium écrite par un auteur inconnu... Le projet avait de quoi susciter un certain scepticisme. Pourtant le résultat est honnête. On a plaisir à retrouver Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander. Le livre se lit agréablement et assez facilement. L'écriture n'est pas exceptionnelle, mais elle ne l'était pas non plus dans la précédente trilogie. Les personnages et les situations me semblent un peu plus convenus, mais dans l'ensemble j'ai pris plaisir à aller au bout du livre.



Le succès s'annonce déjà au rendez-vous, et pourtant, même si le livre est sympathique, il n'en mérite sans doute pas autant. Mais ce n'est bien sûr que mon avis, autant dire, pas grand-chose. (Pour reprendre la belle formule de Nastasia-B ;)
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Déçue par ce tome 5 qui a perdu la dimension frisson des précédents. Peu d'action qui se passe bien trop souvent dans le passé. L'action dans le présent est quasi inexistante c'est un récit plat de faits. C'est vraiment dommage.

J'ai presque envie de plaindre Lisbeth et Mikael tellement le scenario de leur existence tourne au navet. Je m'interroge sur le sens que va prendre le tome 6. Pas certaine de le lire.
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Indécence manifeste

J'ai trouvé ce roman un peu déroutant au début , sachant que je m'attendais à une enquête policière .

Au final , sur les pas de l'inspecteur Leonard Corell , on enquête sur la personnalité d'Alan Turing , célèbre mathématicien sans lequel l'issue de la seconde guerre mondiale aurait pu être toute autre et que l'on retrouve mort en 1954 à son domicile , suite à ce qui semble être un suicide .

Au fur et à mesure du récit , s'affine également le portrait de Léonard Corell , à travers ses certitudes , ses doutes et ses interrogations au sujet de cette mort . Avec lui , le lecteur se plonge dans l'histoire de ce mathématicien , du cryptage /décryptage , de la machine Enigma , de l'espionnage et du sort fait aux homosexuels dans l'Angleterre des années cinquante.

Ce livre m'a donné envie de relire "Enigma" de Robert Harris , lu il y a déjà longtemps .

J'ai vraiment aimé la manière dont cette histoire , "prenante", est menée.
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Obscuritas

Suède.

À cause de son attitude virulente pour défendre le jeu de son fils lors d’un match de foot, « Beppe » est très vite suspecté de l’assassinat Jamal Kabir, l’arbitre. Mais l’une des enquêtrices, la jeune Micaela Vargas, issue de la même banlieue que Beppe, le connait bien et refuse de croire à sa culpabilité. Or bien que cette conviction rejoigne celle de Hans Rekke, un éminent psychologue consulté sur l’affaire, la police campe sur ses positions et donc, exclut Micaela de l’enquête.

Alors sans fléchir dans sa détermination à éclaircir la vérité pour libérer un innocent, elle poursuit ses recherches de son côté. À partir de la victime elle-même, elle réfléchit au mobile conduisant à vouloir sa mort, une fin très violente.

Cependant, la policière regrette l’expert Hans Rekke et son intelligence hors du commun quand soudain, la providence va croiser leurs chemins, car, si ce génie excelle dans diverses disciplines, il souffre de bipolarité avec des phases dépressives. Et par un hasard extraordinaire, Micaela va sauver la vie à Hans Rekke qui tentait de se suicider. Dès lors, une complicité confiante s’articule entre nos protagonistes pour dénouer le crime d’une envergure insoupçonnée où la victime serait mêlée à la CIA et le régime taliban. D’ailleurs, l’enquête intéresse aussi des strates gouvernementales, notamment le ministre des Affaires étrangères, dont l’assistant n’est autre que Magnus, le frère de Hans.

Quelles découvertes sur la victime le duo Vargas-Rekke va-t-il soulever ?

Mon avis

Cet auteur David Lagercrantz avait écrit la suite de Millenium, et comme je n’ai lu que les 3 premiers tomes de l’écrivain à l’originel de la série, je le découvre.



Difficile de lâcher OBSCUTRITAS, riche de près de 500 pages captivantes. L’intrigue part d’un fait divers dans une banlieue populaire : apparemment, un crime revanchard aurait été justifié par la colère d’un supporter dans le milieu du foot. Et la police se cantonne à cette conclusion après cette déduction si évidente. C’est sans compter sur l’obstination d’une jeune enquêtrice et l’esprit tarabiscoté d’un psychologue émérite. Animés par leurs doutes, ils vont parvenir à établir un lien entre le football et le véritable mobile du crime… inattendu !



Quelques retours dans le passé, et des scènes dans différents espaces procurent un rythme bien pensé. L’écriture décrit parfaitement l’attitude des personnages, et leurs pensées.



Et j’aurais aimé retenir toutes les formules latines prononcées par Rekke, elles sont intéressantes.



« quidquid dictum sit, altum videtur »*



(*tout ce qui est du latin parait profond)



VENGEANCE PERSONELLE ?

Sans tourner autour du pot, l’auteur suggère vite que l’enquête prendra une dimension bien plus grande. Mais tout en douceur et avec parcimonie, les protagonistes qui ont l’étoffe de héros finissent par aboutir à l’ultime découverte.

Ainsi, on voyage dans le temps et de Suède, on se rend jusqu’en Russie, au Pakistan et en Afghanistan. Là, s’instaure sournoisement un régime totalitaire avec une violence féroce, notamment celle des talibans. Le plaisir « anodin » n’y a plus de place. On assiste aux supplices difficiles à imaginer de nos jours dans notre société : c’est-à-dire la torture de musiciens et la destruction des instruments de musique. Et l’on se rend compte de l’importance de la musique et de la lecture considérées comme subversives et donc interdites par les dictatures. Quand la privation de liberté commence par l’interdiction de toute pensée ou culture extérieure la religion. D’ailleurs, le thème de la musique est décliné tout au long du roman.



Ainsi, le récit décrit le piège d’un endoctrinement. Et j’ai apprécié l’idée d’une prise de conscience parfois tardive de sujets convertis à l’extrémisme, et ce, à leur insu.

Et l’on voit la réaction américaine de la CIA avec l’existence de « Dark prisons ». Loin d’être des saints, les occidentaux infligent elles aussi des tortures psychologiques en vue de faire parler, ou d’exhorter des informations.



UN DUO PERFORMANT

La combinaison de l’enthousiaste Micaela Vargas avec son mentor angoissé Rekke m’a conquise.



La modestie de Rekke pourtant talentueux dans tout ce qu’il accomplit lui donne le rôle d’un antihéros par excellence. Sa fragilité psychique est largement compensée par sa pertinente réflexion qui force l’admiration. Sa simplicité apparente, ses observations et ses questions insolites font mouche, mais pas là où on s’y attend. J’ai adoré les analyses déductives que Rekke emploie pour comprendre les faits. Un personnage qui rappelle la fausse nonchalance de l’inspecteur « Columbo » et la modernité du « Mentaliste ».



J’ai apprécié le personnage volontaire et courageux de Michaela. Cette jeune Chilienne est un exemple de résilience pour montrer une intégration réussie. Cependant, sans trop s’appesantir, l’auteur nous fait comprendre que ses frères semblent être ses talons d’Achilles.

La fin du roman insinue de nouveaux épisodes à venir… on a hâte de retrouver ce tandem bien sympathique et efficace.



Donc, vous l’avez compris : UN EXCELLENT ROMAN à découvrir !

Tous mes remerciements au 👉 site Babelio et aux éditions HarperCollins pour l’envoi de cet ouvrage.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Vous connaissez l'histoire de l'auteur de la bibliographie de Zlatan qui a repris la saga à succès de Millénium ? Très probablement, et dans le cas contraire, les articles à ce sujet regorgent sur la toile. Juste pour dire que la liste des précédents opus de l'auteur m'a fait sourire lorsque j'ai ouvert ce roman. Et craindre le pire.

Pourtant, j'ai trouvé que le challenge était relevé avec un certain panache. Ce tome 4 reprend quelques éléments du passé de Lisbeth pour tenter d'en dévoiler encore plus le mystère.

C'est un peu dangereux : un des aspects passionnant du personnage est son opacité, vouloir tout expliquer de son passé, la voir tenter de le réparer lui fait perdre cette particularité. Ici, c'est son côté hacker qui a la part belle.

Un chercheur en intelligence artificielle suédois rentre au pays après plusieurs années de carrière à succès aux Etats-Unis. Sommité en son domaine, il reste cependant fermé à toute demande d'interview et son attitude relève quelque peu de la paranoïa. Il n'en faut pas plus pour piquer la curiosité de Mikaël. L'occasion pour lui de trouver matière à des articles ‘coup de pied dans la fourmilière' dont il a le secret.

Les thématiques chères à Stieg Larsson sont conservées : on trouve ici une femme battue, des agences gouvernementales aux actions douteuses, un suspens digne d'intérêt. Ce qui change, c'est cette patine d'humanité restituée à Lisbeth par le biais d'un petit garçon en difficulté. Et, également, des derniers chapitres très explicites et bavard avec ré-explications et sur-explications aux différents fils d'intrigue : ça n'est pas désagréable, mais change par rapport au trois tomes précédents et retire un peu d'originalité à la saga. Quant à la toute fin… .

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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Fans de "Millénium", passez votre chemin.

J'ai adoré les 3 premiers volets, j'ai quand même apprécié le 4ème (trop heureuse de retrouver mes personnages préférés), mais là... difficile de défendre le 5ème.

Lisbeth Salander se prend des coups, Mikael Blomkvsit fricote au pieu, il y a une psycho-machin-chose très méchante qui se balade avec une grosse valise pleine de piqures, une détenue cruelle qui se fait appeler "Benito", un homme d'affaires malheureux qui aurait voulu être un artiste, de vieilles histoires d'expériences sur les jumeaux, et des islamistes qui séquestrent leur soeur (je n'ai toujours pas compris ce qu'ils venaient faire dans cette histoire).

La mayonnaise n'a pas pris, en ce qui me concerne. Je me sens incapable de résumer l'intrigue, car il y en a trop. Salander et Blomkvist ne font que traverser ce roman qui s'éparpille autour de nombreux autres personnages, sans parvenir à créer un ensemble cohérent. Malgré la bonne volonté de l'auteur, on frôle la médiocrité. Dommage.
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Thriller d'une écriture agréable, mais l'auteur ne devrait pas l'appeler Millénium. Je rejoins l'avis d'un grand nombre en disant que ce livre n'a plus vraiment l'esprit des Millénium. Lisbeth, pâle copie de l'originale, y a un rôle presque secondaire, Michaël Blomkvist, aussi et ils n'ont pratiquement plus de liens.

Les véritables personnages principaux sont les jumeaux.

Donc lecture agréable pour les vacances mais sans vraiment rapport avec Millénium.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Quelle responsabilité et quel courage de prendre la suite de Stieg Larsson ! de continuer une trilogie qui a cartonnée un max, et redonner encore une fois la vie à Mikael, Lisbeth, commissaire Bublanski ...





J'avoue d'être un peu sceptique au début; étant un zéro absolu dans l'informatique (et ne parlons pas des fonctions elliptiques) j'ai eu raisonnablement peur de ne pas pouvoir suivre l'histoire. de plus, l'espionnage industriel et le trafic des informations n'est pas vraiment ma tasse de thé. Parfois je n'arrive même pas à infiltrer mon propre ordi !

Mais, étrangement, tout se met doucement en place. le style y est, incontestablement, j'ai eu à peine l'impression de changer de l'auteur, c'est rare ! L'histoire est encore une fois bien tournée, et ce que je peux considérer comme "longueurs" peut très bien passionner quelqu'un d'autre.

Ca fait assez longtemps que j'ai lu Millénium de Larsson, donc je ne me souviens pas - a t'il jamais parlé de la jumelle de Lisbeth ? Je ne crois pas, cela rajoute un petit côté romantique que j'ai du mal à digérer. Par contre, j'aimais vraiment le personnage d'August. J'ai déjà fait un peu d'arts plastiques avec les autistes (évidemment pas des cas aussi lourds), et leurs oeuvres étaient effectivement toujours remplies de détails et toujours très "artistiques". August, de plus, est un "matheux" hors normes. Lui et Lisbeth, ça ne pouvait que bien accrocher. Bref, une bonne lecture facile, qui laisse cependant réfléchir... quel est vraiment le niveau d'intimité dans ce monde hyperconnecté ? Que-est ce que va apporter l'intelligence artificielle ? Je ne sais pas si j'ai envie d'y penser.



le seul bémol, la fin qui fait présager une suite - c'est un peu trop commercial à mon goût. Mais je sais que je lirai la suite aussi.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Qu'est ce que l'appât du gain ne fait pas faire !

J'ai lu dans la presse qu'une partie des droits de ce livre allait être dirigé vers un journal indépendant fondé par le regretté Stieg Larsonn. Une partie seulement bien entendu, on peut penser que le père et le frère du défunt vont quand même profiter de la manne due aux achats compulsifs des fans de leur parent décédé.

Je plains sincèrement l'auteur qui a mouillé sa chemise pour remplir son contrat et qui ne mérite certainement pas les critiques acerbes .

Lectrice passionnée de la trilogie originale que j'ai lue dans son intégralité au moment de sa sortie, je ne peux que dire que je suis affreusement déçue. La magie n'a pas opéré loin de là et j'ai repensé à ce vieux slogan publicitaire de la boisson Canada Dry; ça ressemble à Millenium, mais ce n'est pas millenium loin de là !

L'intrigue est celle d'un honnête polar comme on en voit trente par an et les personnages de Stieg Larssonn utilisés selon une feuille de route qui comporte des ficelles bien grosses ! C'est peu dire que je n'ai pas été emballée mais j'ai quand même voulu poursuivre jusqu'au bout la lecture bien que les invraisemblances des péripéties n'aient pas manqué de sérieusement m'agacer.

Je n'ai bien entendu aucune envie de lire la suite que la fin de ce roman laisse présager.

Par pitié ,il faut laisser les morts dans leur repos éternel et ne pas souiller leur mémoire en utilisant ainsi leur héritage intellectuel.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

J’ai attendu la sortie de ce roman avec impatience pour finalement perdre le peu qu’il me restait durant ma lecture. J’ai beaucoup de mal à croire que beaucoup de personnes ont pu dire que ce livre était à la hauteur des précédents.



Tout d’abord, le livre traîne horriblement en longueur pour ne mettre en place qu’un scénario très prévisible en fin de compte. Comme si cela ne plombait pas suffisamment le lecteur, l’auteur en rajoute avec une multitude de fausses données médicales et scientifiques qu’ils distribuent au fil des chapitres comme des vérités générales. C’est à se demander s’il a seulement pris la peine de faire des recherches avant d’écrire son livre.

Pourtant, tout cela démarrait bien puisque le livre reprenait ce qui avait le succès de ces prédécesseurs : un scénario qui s’appuie sur des faits de société et sur l’actualité.



Malheureusement, cela n’aura pas suffi à me séduire…
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

A l'annonce de la sortie de ce 4ème tome, j'étais plutôt sceptique voire agacé. Mais l'envie de retrouver le duo Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist était trop tentante. Je me suis donc plongé dans ce bouquin.



Et j'ai bien fait ! A l'automne 2007, j'étais resté orphelin après avoir englouti cette fameuse trilogie au succès planétaire. 8 ans plus tard, me revoilà replongé avec la même frénésie. Une très très agréable surprise.



Mes craintes de trahison par l'écrivain de cette série se sont tout de suite dissipées. David Lagercrantz relève haut la main le pari de donner une suite aux personnages crées par Stieg Larsson tout en conservant l'esprit. C'est vraiment, de mon point de vue, réussi!



Cette fois-ci, l'intrigue tourne autour de l'espionnage technico-industriel, de l'intelligence artificielle dans notre monde de surveillance orwellienne. L'intrigue comme dans les précédents volume est complexe, bien construite et d'une actualité brûlante.



Ce que je cherchais : rebondissement et tensions : ils sont au rendez-vous. Le page-turner fonctionne à merveille (attention, risque élevé de devenir asocial pendant quelques jours!).



J'ai eu un grand plaisir à retrouver nos deux personnages soifs de justice, extrêmes et combatifs. David Lagercrantz a réussi à ajouter une nouvelle pierre à l'édifice en apportant une cohérence à la saga.



Et à bien y réfléchir, celui qui n'a pas lu la trilogie ou qui ne se souvient plus trop de qui-est-qui-et-qu'est-ce-qui-s'est-passé (ce qui était mon cas), vous pouvez lire ce quatrième tome sans problème. Au pire, vous aurez envie de (re)découvrir les tomes précédents. C'est très bien joué. On en redemande et la fin du livre laisse sous-entendre une suite. Chouette, non ?
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Obscuritas

Les talibans sont d'abjects et sanguinaires fanatiques, c'est un fait. Qu'ils haïssent à ce point la musique et les musiciens, au point de persécuter et d'assassiner ces derniers, je l'ai découvert via ce polar...



Un arbitre de foot assassiné en Suède après un match : était-il vraiment celui qu'il semblait être ? Quelles zones d'ombre cachait son passé ? Une flic issue d'un quartier populaire et un psy d'un milieu plus favorisé, mais avec quelques problèmes personnels, vont joindre leurs efforts pour tenter de résoudre ce meurtre.



Je remercie Babelio et les éditions Harper Collins pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une récente opération masse critique. Hélas, en toute honnêteté, je ne peux pas dire avoir été conquis par l'intrigue, les personnages, le rythme. Ce n'est guère enlevé et les personnages, assez caricaturaux, sonnent un peu faux. Je trouve néanmoins que le dernier tiers de l'histoire sauve un peu le récit, en redonnant de l'intérêt à une enquête qui patinait plutôt. Et dans laquelle la CIA ne sort pas grandie (on récolte ce qu'on sème, ceci dit) ...
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Obscuritas

Un arbitre de foot est retrouvé mort après un match. Un suspect est vite appréhendé. Filmé durant le match en train d'invectiver l'arbitre, le suspect est défavorablement connu dans le quartier. Il traine une sale réputation d'un alcoolique, violent et provocateur.



Micaela Vargas jeune policière, issue de l'immigration chilienne, est recrutée dans l'équipe chargée de l'enquête sur ce meurtre a priori déjà emballé et pesé. Elle est issue du même quartier populaire de la banlieue de Stockholm que le suspect Beppe Costa, et devra être le chainon permettant d'obtenir des aveux car lui nie farouchement son implication.



Durant cette enquête leur sera mis dans les pattes par la hiérarchie un certain Hans Rekke ancien musicien, professeur de psychologie, conférencier et aristocrate doté d'un esprit d'analyse hors du commun. Mais l'équipe va s'écrouler et se dissoudre très rapidement.



Dans ce roman policier, David Lagercrantz nous renvoie à la période post 11 septembre 2001. Entre arrangement et pression diplomatique, l'auteur navigue également dans l'avant 11/09/2001 lorsque les talibans prennent le pouvoir en Afghanistan.



Dirigeant à la baguette habilement ses personnages, il signe avec Obscuritas le premier opus des aventures du duo Micaela Vargas et Hans Rekke qui fait la force de ce roman. Une partition réussie pour ma part.
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Indécence manifeste

7 juin 1954. Le mathématicien anglais Alan Turing est retrouvé mort. À côté de lui, une pomme inbibé de cyanure. On conclut rapidement à un suicide. L'inspecteur responsable de l'enquête, Leonard Corell reste cependant intrigué : qui était vraiment cet homme ? Quelles étaient vraiment ses recherches ?



Partant de ce fait, l'auteur suédois David Lagercrantz, nous dresse une biographie d'Alan Turing. Il y mêle suspense politique et policière, mais aussi un exposé sur les recherches scuentifiques du mathématicien ainsi qu'une réflexion sur l'homosexualité condamné à cette époque.



C'est brillant et très bien documenté. J'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'admire le sérieux des recherches de l'auteur. Par contre, le protagoniste m'a un peu agacé.

Mais il n'en reste que c'est un bon roman que je conseille aux personnes qui souhaitent en apprendre plus sur cet grand homme qu'était Alan Turing.
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Ah que , petite Lisbeth , la trempe et le mordant te manquent !

Monsieur Lagercrantz devrait relire , encore et encore , la trilogie de monsieur Larsson pour mieux s'en imprégner !
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

J'attendais avec impatience la sortie de ce tome 5 de Millénium et je reconnais que je l'ai dévoré avec plaisir, contente que j'étais de retrouver Lisbeth Salander (en prison au début du roman) et Mikael Blomkvist.



J'ai beaucoup apprécié de suivre leur enquête qui les a conduits à l'exhumation de secrets concernant des recherches génétiques menées par l'Etat.



Je trouve que la fin a été un peu bâclée, d'où mes 4,5 étoiles (et non 5 étoiles) car je suis un peu déçue par cet épilogue.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Après avoir entendu le battage (pas toujours très positif) qui avait été fait lors de la sortie du tome 4 de Millénium écrit par un autre auteur (la personne qui avait écrit les 3 premiers tomes étant décédée), j'ai décidé de lire cet ouvrage pour me faire ma propre opinion.

Et, j'ai été très agréablement surprise car j'ai retrouvé l'atmosphère des premiers opus et l'écrivain faisait même des clins d'oeil à la trilogie.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Qu'est-ce qui m'a pris de me lancer dans une telle galère ? La lecture de Millénium 4 a vraiment été un enfer pour moi. Déjà si je me fie à mes critiques des 3 précédents tomes de la série (OK, elles étaient réduites à leur plus simple expression mais à l'époque, en 2012, j'avais pour excuse celle de débuter sur Babelio), mon enthousiasme avait été décroissant mais alors là, j'ai atteint le fond du gouffre...



Il est vrai que les deux personnages principaux sont attachants et si j'aime la toile de fond, à savoir l'histoire de Blomkvist et de Salander, j'ai détesté tout ce que l'auteur a brodé autour, c'est-à-dire tout ce qui concerne l'espionnage informatique, les services secrets, les divisions de la police suédoise. Beaucoup d'intervenants dont certains avec une double identité ont fait que dans cette histoire, j'y ai perdu mon latin, ou plutôt mon suédois... Dans ce monde d'intelligence artificielle, j'ai apprécié qu'un peu d'humanité soit apportée par August, l'enfant autiste et j'ai aimé aussi les réflexions du début du roman sur le journalisme. le reste est réservé aux amateurs de langage binaire, aux fans de mathématiques, d'algorithmes et de physique quantique. Désolée pour moi, c'est un 4/20, et je fais une croix sur le tome 5, c'est certain.



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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Visuellement la couv' reste bien dans l'esprit de la trilogie de Stieg Larsson, le titre par contre est nettement plus quelconque que les précédents ; mais bon ce sont là des points de détail.



La première surprise vient du style de David Lagercrantz, au plutôt devrai-je dire de l'absence de style, il s'intéresse au fond de son intrigue plus qu'à la forme. Du coup son écrit a quelque chose d'impersonnel alors que chez Stieg Larsson on sentait une écriture qui venait du coeur et des tripes (ce qui n'empêchait pas certaines lourdeurs stylistiques). On s'y fait mais la transition est surprenante !



Un récit moins engagé aussi, il faut dire que parfois la pensée hautement socialisante de Stieg Larsson avait parfois tendance à la stigmatisation abusive. David Lagercrantz concentre son récit sur ses personnages, son intrigue et les thèmes abordés, sans chercher à faire le procès des supposés travers la société suédoise (il y en a certainement qui sont bien réels).



Là encore dans le traitement des différents thèmes abordés (intelligence artificielle, autisme, respect de la vie privée sur internet, espionnage industriel...) on sent que l'auteur a fait un gros travail de recherche, par contre il aurait pu se montrer plus concis dans la restitution et l'intégration des éléments techniques dans son intrigue. En clair le déballage technique est parfois assommant (trop de didactique tue l'intérêt) !



Au niveau des bonnes surprises on trouve le duo constitué par Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander, l'auteur est resté plus ou moins fidèle à l'esprit que leur avait insufflé Stieg Larsson. A ce titre on s'inscrit, fort heureusement, clairement dans la continuité avec cependant quelques évolutions (sans doute peuvent elles se justifier par les années qui ont passées). Nul doute que ça a dû demander à David Lagercrantz un sacré boulot pour s'approprier les personnages sans les dénaturer.

On trouve aussi d'autres personnages déjà croisés dans la trilogie de Stieg Larsson, je citerai notamment Erika Berger, la rédactrice en chef de Millénium et amante de coeur de Mikael, Jan Bublanski et sa collègue Sonja Modig, mais aussi Zalachenko, absent mais pourtant omniprésent.

Bien entendu vous croiserez aussi bon nombre de nouveaux personnages dont le plus marquant restera certainement August, un petit garçon autiste savant qui développera une relation particulière avec Lisbeth. Sans oublier le méchant de service, le mystérieux (pas tant que ça en fait) Thanos.



L'intrigue est intéressante et bien menée mais n'apporte rien de franchement nouveau au genre, à croire que l'auteur a voulu jouer la sécurité en restant dans les jalons posés par son prédécesseur. Classique certes, mais ça n'empêche pas quelques belles trouvailles çà et là. Dommage quand on sait que l'une des grandes forces de la trilogie de Stieg Larsson est son côté novateur.



L'intrigue est abordée sous plusieurs points de vue (pas uniquement Mikael et Lisbeth) ce qui en soi est plutôt une bonne chose. Par contre le rythme imposé peut surprendre, ici tout se joue en quelques jours (dans les précédents opus les enquêtes s'étalaient sur plusieurs mois). Le point positif évident est que la lecture n'en est que plus prenante. En contrepartie, si on ne maîtrise pas parfaitement les règles de l'art (et c'est le cas de David Lagercrantz qui signe là son premier roman), certains raccourcis ne sont guère crédibles et certains aspects de l'intrigue sont rapidement prévisibles (surtout quand on a lu la trilogie de Stieg Larsson).



Pour ma part j'ai trouvé que l'ensemble tenait bien la route malgré les bémols exprimés plus haut, si le bouquin n'avait pas été estampillé Millénium je lui aurai sans hésitation un point plus. Aussi agréable soit il à lire on ne retrouve pas la griffe (ou peut être devrai-je dire l'âme) de la trilogie de Stieg Larsson.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Qu'on se le dise d'entrée de jeu, je ne vais nullement rentrer dans cette absurde polémique qui entoure les tomes 4/5/6.

Elle m'indiffère totalement.

Je vais donc donner mon ressenti de la manière la plus honnête possible, comme à mon habitude, sur une suite écrite par un auteur prenant la relève de Larsson et j'avoue avoir été assez impatiente lorsque j'ai commencé ma lecture de voir comment Lagercrantz allait relever ce défi d'envergure.



Il m'aura suffit de quelques pages pour m'apercevoir que l'auteur est tout autre, évidemment l'écriture est différente et d'un sens j'ai envie de dire "tant mieux" rien aurait été pire que le parti pris de tenter une pâle copie du défunt Larsson. C'est bien dans un nouvel univers que je voulais entrer tout en espérant que la particularité des personnages soit respectée et de ce côté là, à mon sens, le défi est relevé, ce qui n'est pas à minimiser.



Dans "Ce qui ne me tue pas" on retrouve dès le début un Blomkvist en prise à une mauvaise passe tant personnellement qu'au sein du Millénium, quant à Lisbeth, toujours égale à elle-même, elle n'a subi aucune égratignure.



L'intrigue, elle, nous propulse au sein de la NSA , agence de sécurité nationale américaine s'occupant principalement d'internet et des activités téléphoniques.

Intéressant donc quand on sait qu'aujourd'hui c'est avec beaucoup d'enthousiasme qu'elle surveille chaque conversation des citoyens sans occulter leurs correspondances et activités !

Des géants hors la loi au sein de l'état ?

Meuhhh non... Bientôt on va me dire la même chose concernant les big data... ! 😏

Mais au delà de cette petite provocation pas si dénuée de sens, le sujet m'intéresse bel et bien en vue de nos sociétés ancrées dans la cybersurveillance.

Et puisque nous sommes bien dans un polar, on sent donc une certaine menace poindre quelque part ayant pour sujet un meurtre autour d'un programme sur la cyber intelligence à la Asimov.

Une aventure de hackers VS hackers avec au beau milieu un journaliste dorénavant bien connu qui s'éjecte de son canapé pour reprendre du service auprès de notre fifi, sans surprise, c'est bien l'équipe de choc qui se reconstitue.



Et donc, ca donne quoi le Millenium de Lagercrantz ?



Un embarquement immédiat !

le rythme est intense et son excellente maîtrise des sujets abordés et largement documentés n'a fait que donner de la consistance à la trame. Il est clair qu'il apporte cette chose en plus bien à lui, une hauteur supplémentaire et plutôt pointue que ce soit au sujet de l'autisme, du darknet, de l'espionnage industriel et de l'univers geek. L'auteur s'est accaparé Millenium en s'octroyant l'autorisation de lui donner une dimension de toute évidence plus exigeante.

L'intrigue, elle, n'est pas en reste non plus, au contraire, elle est rondement menée et solidement ficelée. Après le père de Lisbeth, place à une nouvelle figure qui fait son entrée avec éclat et révèle un nouveau visage tout aussi sordide.



Une chose est certaine, Lagercrantz entretient la flamme et rallume un feu autour duquel il est toujours réjouissant de se clapir.





Pour ma part, le virage Lagercrantz est donc une réussite et plus que ca, il est prometteur, j'enchaîne donc avec le Millenium 5 "La fille qui rendait coup pour coup" et me félicite au passage de ne pas avoir cédé au négativisme ambiant autour de cet opus qui il faut bien le dire est bien plus souvent motivé par la polémique que par des arguments sur la qualité littéraire.









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Qu'est-ce qui retourne tout le service de la NSA?

Un cambriolage
Une fusillade
Un hacker

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Thème : Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas de David LagercrantzCréer un quiz sur cet auteur

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