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Citations de David Sala (65)


Depuis l’école, nous sommes conditionnés à entrer dans une fonction sociétale, à servir, et… Enfin, surtout, à ne pas devenir un être pensant ! Celui qui obéit sacrifie son intelligence et finit par perdre l’essence même de ce qu’il est.
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Je n’avais pas connu la peur, le froid, la faim, l’humiliation, l’exil, la torture. Personne ne m’avait craché dessus parce que j’étais espagnol. Personne ne m’avait mis de corde autour du cou. Je ne connaissais pas l’odeur de la mort, ni celle des corps empilés et des fours crématoires.

Pourtant je ressentais ces blessures comme si c’étaient les miennes.

Ces images me revenaient comme des flashs et me donnaient la nausée, l’envie de vomir.
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- C'est assez surprenant, vous avez alors dû vous intéressé beaucoup à la théorie des échecs ?
- Beaucoup intéressé, oui... On peut le dire, je me suis beaucoup intéressé aux échecs, mais dans des circonstances très spéciales. Une histoire compliquée, révélatrice de notre charmante et grandiose époque. (p. 40)
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"Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit ; je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai rien dit ; je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs, je n'ai rien dit ; je n'étais pas juifs.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai rien dit ; je n'étais pas catholiques.
Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour protester."
(p. 46)

Poème attribué à Brecht mais qui a été écrit par le pasteur allemand Martin Niemöller à propos de la lâcheté des intellectuels au moment de l'accession des nazis au pouvoir.
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Il y a ce poème enfin, plutôt ce texte : « Ils sont venus me chercher », de Brecht je crois… aide moi chéri ?
Il a été attribué à Brecht, mais je crois que c’est d’un pasteur allemand.

« Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit : je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit : je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs, je n’ai rien dit : je n’étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai rien dit : je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour protester ».

C’est terrible, mais malheureusement tellement juste.
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C’est à travers toi maintenant que mon histoire va survivre. Tu ne dois pas oublier mes souffrances. Tu seras fort de ça, mon petit fils.
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"Une chambre particulière dans un hôtel, cela donne en soi une impression d'extrême humanité, n'est-ce pas ? En vérité, une torture bien plus raffinée m'attendait. Je fus placé dans cette chambre. On ne me faisait rien, f'étais simplement dans un néant radical et absolu."
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...C'est un peu comme si Einstein venait chez toi corriger tes exos de physique, ou si Bill Gates s'occupait de la maintenance de ton PC ! (p.27)
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C'est au soir de l'incendie que ma mère s'est redu compte de l'évasion du grillon. Tout le monde est tombé d'accord pour dire qu'il ne fallait pas chercher plus loin la cause du désastre; et comme, hélas, notre bonheur s'était enfui, on devait s'attendre à de nouvelles catastrophes.
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- Euh, euh... mais un grillon n'est pas censé parler, si ? Attends ! Ne me dis rien ! J'ai deviné ! Tu étais un humain, et une méchante sorcière, ou un magicien maléfique, quelqu'un qui a des pouvoirs magiques en tout cas, t'a transformé en grillon pour te punir ! C'est horrible !

Le petit captif s'est gratté le crâne avec une de ses pattes.
- Horrible ? Merci beaucoup ! N'importe quoi. Me punir ? Mais le grillon est la plus belle, et la plus intelligente, des créatures sur terre !
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Quelle idée de vouloir garder le bonheur prisonnier?
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Comment pouvait-on garder un être captif pour assurer sa vie paisible?
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Si j’admettais quelque chose qu’ils ne savaient pas encore, je livrais peut-être gratuitement quelqu’un entre leurs mains cruelles. Si j’en niais trop, je me nuisais à moi-même.
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Chacun de mes deux mois triomphait quand l’autre commettait une faute et en même temps s’en voulait d’une maladresse qui était la sienne.
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Je fus placé dans cette chambre. On ne me faisait rien, j'étais simplement dans le néant radical et absolu.
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Le plaisir de jouer s'était mué en délectation morbide et celle-ci en esclavage.
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C’est à travers toi maintenant que mon histoire va survivre. Tu ne dois pas oublier mes souffrances.
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Aucune voix, aucun son, un vacuum absolu. Rien à faire, rien à écouter, rien à voir, un vide privé d'espace et de temps.
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Entrevoir la vérité de quelqu'un est toujours une expérience violente. Je porte des souffrances qui ne m'appartiennent pas... et je ne sais pas quoi en faire.
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Ce jeune homme a un cerveau tout à fait hors du commun ! C'est une aberration génétique, un cas unique. Il serait intéressant de voir du côté de ses parents. Il est fort probable que ceci soit le résultat de la rencontre de deux patrimoines génétiques si ce n'est exceptionnels, tout du moins atypiques. (p.6)
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