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Critiques de Deborah Hernould (32)
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Le moine maudit

Un histoire terrifiante qui se passe dans un célèbre parc animalier belge, ça me faisait bien envie.

Mais grosse déception à l’arrivée, car cette nouvelle est aussi plate que le pays !

Non seulement l’intrigue est creuse et prévisible, mais le suspense est totalement absent de cette histoire soit-disant terrifiante.

De plus, l’auteur a visiblement une haute opinion de son niveau de vocabulaire car elle propose un lexique à la fin avec des mots comme « gueux » « occire » « forniquer » « sodomite », "trépas"...alors soit le livre est clairement destiné à de jeunes ados n’ayant aucun vocabulaire, soit l’auteur pense que son lectorat en général à un niveau culturel bien bas, dans les deux cas, ce n’est pas très sympa pour ses lecteurs.

Le fait que l’histoire se passe dans un parc animalier n’apporte rien à l’histoire, car très vite, le personnage principal est transporté ailleurs et on ne reparle plus ensuite du zoo.

J’ai bien ri par contre au début quand l’auteur décrit un spectacle pyrotechnique et nous donne même le nom de la compagnie qui le propose, je me suis demandée si c’était de la pub déguisée, car franchement, il y a plus subtil !

L’intrigue a une fin ouverte, au point qu’on ne sait même pas si ce qu’on a lu avant est réel ou pas et quel était le but de cette expérience étrange….

Bref, aussitôt lu, aussitôt oublié !

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Paragraphe 175

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Pooniam graphy pour la remise en main propre du nouveau livre dédicacé de Deborah Hernould « Paragraphe 175 ». J’avais beaucoup aimé « Le journal de mon grand oncle Werner » qui mettait en scène Caleb, prisonnier juif face à Werner, officier SS monstrueux. L’histoire nous était contée par ce dernier. L’auteure reprend l’histoire mais cette fois-ci racontée par Caleb. Ce roman, basé sur des faits historiques nous emmène en Allemagne où Caleb, jeune juif allemand, est arrêté par la Gestapo en novembre 1942 et déporté à Dachau. Nous suivrons avec horreur son parcours de survie. Voici une fiction historique poignante, bouleversante qui nous plonge dans l’abomination des camps. A travers Caleb, le lecteur se retrouve face aux privations, humiliations et tortures, conditions inhumaines de détention, dénonciations et chasse impitoyable aux homosexuels. Le personnage principal est terriblement attachant, sa psychologie finement analysée, on ressent les conséquences de son éducation rigide, ses souffrances, ses doutes, ses interrogations. L’auteure m’a séduite par son écriture sensible et pleine de pudeur. L’atmosphère angoissante, glauque et terrifiante est parfaitement dépeinte. Un récit très sombre, glaçant mais très émouvant que l’on ne peut lâcher avant le mot Fin. Un magnifique roman où l’amour arrive à émerger dans un monde de haine, d’extermination et de souffrances inhumaines.
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Le journal de mon Grand-Oncle Werner

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Dolce Group pour l’envoi du livre de Déborah Hernould : « Le journal de mon grand oncle Werner ». L’auteure nous entraine dans le tourbillon d’une fiction historique pendant la seconde guerre mondiale.

Lieu d’un des moments les plus sombres de l’Histoire, Dachau nous est conté par les mots d’un SS qui décrit dans un journal intime son long cheminement, ses convictions, ses doutes, ses souffrances, ses échanges avec un prisonnier juif. Les personnages sont attachants et leur psychologie est parfaitement travaillée. Un drame historique poignant, très émouvant, traité avec beaucoup de pudeur grâce à la plume sensible et délicate de l’auteure qui s’engage résolument sur le chemin des émotions. On ressent les horreurs de la guerre, la haine et l’amour qui survit au milieu de cette monstruosité. Une belle découverte !
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Un jour mon train viendra

Ce livre, c'est un condensé de vécu.



J'ai adoré le lire! A lire dans un train ou tout autre transport en commun décuple le plaisir de rire et éclater de rire entouré de gens gris, blasés et ternis par les multiples retards et autres aléas.



A lire, pour votre bonne santé.

Mais aussi à acheter pour la bonne cause, les droits d'auteurs vont à la lutte contre le cancer via une association.



Magnifique.
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Ne jamais se fier aux apparences, tome 2

Suite directe du premier tome, qu'il vaut mieux avoir lu, d'autant que je risque de dévoiler quelques évènements qui s'y sont passés...



Austin a gagné son procès contre son père, non seulement il est libéré de sa tutelle, mais en plus, grâce à un avocat talentueux, il a réussi à prouver que cette tutelle n'avait été décidée que sur la base de faux certificats médicaux, papounet est donc en prison, ce qui a ouvert la voie à d'autres plaintes contre lui pour d'autres affaires. Ce qui du coup, fâche le frère et la soeur d'Austin, qui se retrouvent fort dépourvus alors que la bise n'est pas encore venue.



Mais ça n'empêche pas les deux amoureux de vouloir avancer dans leur vie, et Austin est bien décidé à reprendre le soccer. Et quoi de mieux que de rejoindre l'équipe de son amoureux, d'autant que leur attaquant vient de se blesser, lui laissant un boulevard ... et le président du club, inquiet du comportement que pourraient avoir les deux hommes sur le terrain vu leur animosité, est plutôt rassuré quand Cameron fait son coming-out, lui disant dans la foulée que leur animosité n'est plus d'actualité.



Mais si le président est de leur côté, ce n'est pas forcément le cas de toute l'équipe. Et il faut aussi gérer les médias, les fans, les insultes, la famille d'Austin qui prépare quelque chose, les agents qui se mêlent de tout en croyant bien faire et aussi les insécurités de Cameron et les secrets d'Austin...



Si l'attitude d'Austin m'a agacée dans le premier tome, il a clairement regagné des points dans ce tome, démontrant qu'en échappant à la tutelle de papa, il a grandit et a murit. Ce qui n'est pas le cas de Cameron, qui se laisse ronger par son passé, comme si le fait d'être enfin heureux et d'avoir trouvé l'homme de sa vie faisait tout remonter. Mais si les deux hommes s'aiment, la tension perpétuelle dans laquelle ils vivent vont pousser Austin a prendre une décision radicale, qui pourrait bien tout faire voler en éclats.



J'ai aimé que ce tome soit un peu plus centré sur le sport, sur ce que vivent les deux hommes non seulement durant les matchs, mais aussi avant et après, et aussi durant les évènements liés à la vie du club, après un premier tome consacré à la rencontre et à la mise en couple des deux joueurs.



Une conclusion pour les deux hommes, l'auteur nous offre même un joli petit épilogue "trois ans plus tard" plutôt sympa pour clôturer une duologie qui m'a fait passer un super moment dans le monde du soccer.
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Addicted to likes, tome 2

Si j’avais eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire du premier tome de cette duologie de Deborah Hernould et encore plus à adhérer à la vie de Lucas, entièrement centrée sur les likes (oui, bah... c’est dans le titre alors j’aurais pu l’anticiper !!), la deuxième partie avait été bien meilleure. J’espérais donc un départ plus dynamique et plus addictif dans la continuité de la fin qui m’avait laissée... sur ma faim, justement !

Effectivement, l’auteur continue sur sa lancée et je me suis très vite trouvée plongée dans le quotidien de Lucas, sa chasse aux likes, les hôtels de luxe et les autres influenceurs qui naviguent entre excès de toutes sortes ! Parfois même inimaginables ! (D’ailleurs, je me demande si l’auteur est allée chercher ses idées dans la réalité du monde totalement surnaturel et hors sol des influenceurs...)

Comme pour le 1er tome, j’avoue que ce monde de paillettes et de faux semblants continuels m’a carrément mise mal à l’aise voire écœurée. Heureusement que Lucas remonte le niveau. J’ai d’ailleurs pris beaucoup de plaisir à le voir évoluer, grandir, s’interroger et se révolter. C’est un personnage très attachant, avec ses failles et ses erreurs. Un Apollon avec un petit coeur sensible qui bat dans la poitrine et ça fait toute la différence...

Pour alimenter le scénario, quelques péripéties et rebondissements permettent d’enrichir le récit et j’avoue que c’était intelligemment fait. Cela donne à ce 2ème tome une autre dimension que j’ai beaucoup aimée. J’aurais même apprécié qu’il y en ait plus mais sans doute suis-je trop gourmande... En bref, la plume fluide, déjà constatée dans le premier opus, délivre une histoire qui se lit facilement même s’il m’a manqué une dose supplémentaire de passion et d’intensité (encore mon problème de gourmandise...) Je suis contente d’avoir découvert cette auteure et de cette immersion dans un monde où tout n’est qu’apparence et démesure. Un univers assez inhabituel en fait...
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Les Larmes d'Auschwitz, tome 1 : Résistance

Une lecture bouleversante et touchante !

Dans ce premier tome, on découvre l’histoire d’Anna une jeune fille trop jeune pour les horreurs de la guerre mais qui va faire partie d’un réseau de résistance jusqu’à son arrestation pendant la libération.

On suit essentiellement son rôle dans la résistance mais aussi sa rencontre avec Adam.

On s’attache aux personnages secondaires, à ce petit groupe de résistants.

A 3 moments j’ai failli verser ma petite larme, des moments durs, injuste mais tellement réel en période de guerre. L’autrice ne nous épargne pas.

Etant donné, la fin de ce premier tome je me suis lancée immédiatement dans la lecture du 2ème. J’ai également hâte de découvrir les 2 tomes du point de vue d’Adam.
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Les sentiers de l'espérance, tome 1 : Ombre

J’ai découvert les romans de Déborah Hernould un peu par hasard, c’est la couverture et le titre de son roman Les larmes d’Auschwitz qui ont suscité mon intérêt. Passionnée de cette période de la seconde guerre mondiale, j’ai tout de suite eu envie de lire ses romans. J’ai un un beau coup de coeur pour la duologie Les larmes d’Auschwitz et j’étais donc très curieuse de lire cette nouvelle histoire qui est celle d’Adam Kowalski dont nous avons fait la connaissance dans la duologie d’origine. Nous l’avons en effet rencontré dans l’histoire d’Anna, il y tient une place importante et il fut durant de longues périodes absent et ce sont ces absences notamment qu’il me tardait de découvrir auprès de lui.



Adam voit sa vie changer avec la montée de parti nazi en Allemagne, d’origine polonaise et juive, il ne cadre plus alors avec l’idéologie nazisme qui prône la race arienne. Sa mère épouse un allemand, issu de la haute bourgeoisie berlinoise et celui-ci fait en sorte que tout rapprochement à ses origines juives disparaisse et il le force à intégrer la Wehrmacht. Adam se retrouve embrigader de force dans une armée pour défendre une idéologie qui n’est pas la sienne et qui condamne son peuple à la mort. On imagine assez bien l’état d’esprit qu’il a alors, mais la vie que lui fait mener son beau-père l’empêche de le contredire, et il sera contraint et forcé de suivre ses directives. On découvrira assez rapidement quelle a été la vie de ce jeune homme, maltraité, martyrisé et menacé, qui aurait pu à tout moment s’échapper, mais qui a toujours été surveillé et manipulé à la guise de quelques personnages mal attentionnés et qui n’avaient pas l’intention de le laisse filer. Adam a vécu alors comme un souffre douleur de bien des personnages malsains, qui sont le reflet d’une société sur le point de changer le monde.



L’intérêt de suivre le parcours d’Adam réside en l’idée de pouvoir voir de quelles façons le parti nazi a mis en place son plan d’exécution des juifs et des indésirables. Nous sommes au coeur de la Wehrmacht et nous pourrons ainsi constater à travers le personnage d’Adam, comment tout cela va se mettre en place et évoluer. Qu’un projet fou écrit dans un livre puisse voir le jour, et être ainsi réalisé par un pays qui va réussir à détruire tant de personnes est encore aujourd’hui inconcevable et pourtant Hitler a réussi à mener à bien son idée. L’analyse de la montée en puissance du nazisme au sein même d’un pays auprès d’un peuple, est fascinante bien que toujours aussi dérangeante. On rencontre alors de multiples personnages, qui dicteront la vie d’Adam, et qui seront tous aussi mauvais les uns que les autres, c’est terrible de constater avec quel bonheur certains ont réalisés les projets fou d’un homme comme Hitler. J’ai été une fois encore, à de maintes reprises, déstabilisée et horrifiée par cet engouement autour de l’épuration d’un peuple, comme si ces hommes n’avaient plus rien d’humain en eux, agissant avec cruauté et sans une once de pitié, ou que sais-je encore de remord ou de considération pour autrui. La montée de cette haine envers le peuple juif a engendré tant d’actes qui nous seront décrits ici, ou chaque tortionnaire prend plaisir à les mener à bien avec implication et plaisir.



Déborah Hernould utilise une narration unique, dans laquelle tout tournera autour d’Adam. J’ai trouvé l’idée assez étonnante, car j’ai été d’un côté fascinée par la mine d’informations immense que nous avons en lisant ce roman. On est alors entrainé par la moindre information sur tout ce qu’il s’est passé, le travail sur cette période est très approfondi et très détaillé. On débute le récit en Allemagne en 1938, en passant par les camps de concentration que l’on voit se construire et s’étendre, pour finir par rejoindre la France en 1942. Il s’est passé alors plusieurs années, ce qui parait long en soi, mais quand on pense à tout ce qui s’est réalisé sur ce temps, cette période parait ainsi bien courte. La montée de ce pouvoir nazie a été fulgurante. Mais j’ai vu aussi la personnalité de ce jeune homme changer, par peur et non pas par conviction, car à aucun moment il n’a adhéré aux idées de ce parti nazi, mais il a toutefois été contraint d’agir et de commettre des actes impardonnables. Il y a donc eu des moments où Adam a parfaitement bien exécuté ce que l’on attendait de lui, le rendant ainsi tout aussi coupable que tous les autres allemands. Alors c’est quelque peu dérangeant, sachant qu’il est lui-même juif, et qu’il n’adhère pas du tout à cette idéologie raciste mais il a agit ainsi, persuadé que c’était la seule façon qu’il avait de rester en vie. Comment vivre après cela ? Comment se regarder dans un miroir et être convaincu d’avoir bien agit ?



Tout au long de l’histoire qu’est celle d’Adam, nous ferons la connaissance de personnages qui suivent l’idéologie nazie, autant dire que nous les ne apprécierons que peu. En effet, dès le début de son histoire, vivant auprès d’une mère qui a bien trouvé sa place auprès d’une société bourgeoise berlinoise, on fait d’abord la connaissance de son beau-père. Cet être déterminant pour la vie d’Adam, qui a pris des décisions pour lui, alors même qu’il vivait dans la peur des représailles et de la menace constante de cet homme sur lui. Vont s’en suivre tout un tas de personnages masculins qui se passeront le joug qui pèse sur lui, des supérieurs et des hommes qui n’auront de cesse de le surveiller. Mais au delà de cela, il sera le souffre douleur de ces hommes, et ils expérimenteront bien des tortures sur lui, à la fois d’ordre physique autant que psychologiquement. Tous ces hommes sont déterminants dans le cheminement de la vie d’Adam, c’est pourquoi ils nous marqueront avec force.



Il est important de souligner ici aussi, la différence entre ces hommes que je viens de décrire, les monstres assoiffés de pouvoir, de sang et de haine, et ceux qui comme Adam, ont du subir cette doctrine. Ils sont nombreux ces allemands à avoir été embrigadés dans une armée qui ne répondait pas à leurs idées, mais c’est la peur de ce homme qui avait tout pouvoir qui a réussi à les mener à agir contre leur grès. Les nazis, ces hommes de pouvoir qui régissaient tous ces actes et décisions prises pour leur parti, étaient des hommes monstrueux, et qui avaient cette aura dominatrice et s’ils arrivaient si bien à agir de façon tant monstrueuses, c’est parce qu’ils utilisaient un spectre de terreur. Nombreux sont les récits où se retrouver alors parmi ces nazis fait froid dans le dos, ils étaient sans limite et nous avons pu le constater en découvrant toutes les horreurs qu’ils ont commis sous couvert d’une idéologie folle et abominable.



Ce roman a été écrit un peu différemment que la duologie précédente. Je n’y ai pas retrouvé la dynamique qui accompagnait le récit d’Anna, le récit est beaucoup plus linéaire. Il y a peu de dialogues car Adam a peu de connexion avec les autres, on y lit ainsi beaucoup de descriptions de l’évolution de ce monde, à travers son regard et uniquement cela. C’est ainsi que nous sommes dans un texte beaucoup moins rythmé par les rebondissements et les changements de lieux, bien que nous suivions la progression d’Adam jusqu’en France. On sent toutefois que cela change quand justement la situation se modifie et qu’il s’ouvre un peu plus aux autres, à travers son intérêt pour le personnage d’Anna. Adam ne peut plus rester spectateur de tout ce qu’il se passe et c’est ainsi qu’il décidera d’agir et de porter secours à la jeune fille. Il va se confronter à ces hommes mauvais et qui peuvent aussi à tout moment le détruire mais il n’a plus le choix que de prendre des risques pour elle, pour lui et contre eux. Le récit prend alors une autre tournure.



Adam est un personnage que je connaissais déjà, et j’ai vu ce qu’il a fait pour les autres, mais ici on le découvre au coeur même d’un système à la fois corrompu et qui dicte ses règles aux autres. Il va donc en subir les conséquences à la fois sur sa personne en tant que juif, bien que l’on cache son identité, mais aussi en tant qu’homme que l’on souhaite le voir devenir. C’est un combat de chaque instant, que parfois Adam gagnera, et qui malheureusement à d’autres, il ne pourra pas mener, commettant ainsi des gestes impardonnables. On ressent bien alors qu’il n’est plus maitre de lui, et qu’il semble bien loin parti dans un subconscient qui le rend ainsi si froid vis à vis de ce qu’il se passe. Il nous permet de bien appréhender ces différentes facettes de sa personnalité, oeuvrant pour rester en vie tout simplement, par peur des représailles. Son personnage est fascinant car il est presque inconcevable de vivre ainsi constamment dans la peur.



Je n’ai pas eu un coup de coeur pour ce premier tome, peut être du au rythme du récit. Mais j’ai toutefois énormément aimé ma lecture, car on y retrouve cet univers que j’ai tant apprécié dans Les larmes d’Auschwitz. J’ai vraiment été happé par le récit de sa vie, et par le parallèle fait avec la situation de guerre et la montée en puissance de la doctrine nazie. Ce premier roman consacré à Adam complète très bien la duologie précédente, et j’ai hâte de découvrir la suite. On imagine bien que rien ne va être facile pour Adam et j’ai hâte de voir comment les deux duologies se rejoignent pour mieux nous apprendre d’eux. Découvrir le parcours d’Adam est assez intéressant, on peut alors parfaitement être en mesure d’avoir les informations nécessaires pour comprendre sa culpabilité et son ressenti vis à vis de tout ce qu’il s’est passé dans sa vie. Ce fut un plaisir de retrouver l’univers proposé par Déborah Hernould.
Lien : http://www.livresavie.com/le..
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Les Larmes d'Auschwitz, tome 1 : Résistance

On sort des chemins battus avec cette histoire de famille française sous l occupation allemande pendant le seconde guerre mondiale.

Et très vite, je découvre que le statut de français durant cette guerre ne vous met pas à l abri des horreurs que connaît ce tragique passé. Anna rentré dans la résistante ce qui m a souvent tenu en haleine lors de ces différentes missions.

Je trouve que les éléments relatés sont d une incroyable justesse.

La rencontre avec Adam va certes apporter un peu de douceur mais la rudesse de l époque n épargnera pas Anna et ses proches. Très touchée par ce récit qui donne une perspective différente sur le vécu de cette famille française à l abri à priori du malheur des juifs.



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Les Larmes d'Auschwitz, tome 1 : Résistance

Je n'ai pas aimé j'ai trouvé ça trop long et avec trop de remplissage inutile
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Addicted to likes, tome 1

J’avoue qu’à la lecture du résumé, je me suis laissée tenter par cette duologie.

J’ai donc découvert ce premier tome et rencontré Lucas et Alessio.

J’ai apprécié l’univers développé. En effet, le monde des des influenceurs nous entoure au quotidien et entoure notre expérience des réseaux sociaux. Découvrir l’envers du décor est très intéressant. L’auteur aborde avec justesse tous les aspects de cette vie si méconnue. Et je dois avouer que son Lucas colle à la perfection au sujet ! Vous l’aurez compris, je ne l’ai pas apprécié.

Son caractère un poil capricieux et son comportement superficiel m’ont agacée plus que de raison. Son côté girouette a également eu raison de ma patience.

A l’inverse, j’ai beaucoup aimé Alessio. Plus posé, réfléchi et mature, il est l’exact opposé de Lucas.

Leur duo est aussi improbable que le feu et la glace et pourtant…

Si les personnages de Déborah correspondent à l’univers développé, ce qui m’a le plus dérangée c’est le manque d’émotions ressenties, surtout concernant la romance entre Lucas et Alessio.

Cette lecture est très agréable du fait de la plume fluide de l’auteur, mais j’ai trouvé cela très froid et clinique.

Malgré cela, je sens que la deuxième partie peut me surprendre. Je la lirai car je ne doute pas que l’auteur nous garde quelques révélations au chaud.
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Addicted to likes, tome 1

Ça faisait un moment que je voulais découvrir la plume de Deborah Hernould mais le sujet de ses histoires précédentes-le foot- était carrément rédhibitoire pour moi ! J’attendais donc de tomber sur un résumé alléchant. C’était chose faite avec cet apprenti mannequin qui devient addict aux réactions suscitées par les photos qu’il poste chaque jour sur les réseaux sociaux. Bien évidemment qu’il tombe dans cette spirale infernale ! Mais personne ne lui a dit que les réseaux sociaux c’était la mort ? Bon, c’est la vie aussi ! En tout cas, c’est la sienne. Celle qui tourne autour des likes et de sa célébrité qui grandit, avec ses avantages (dont les voyages aux frais de la princesse ne sont pas des moindres !!) et ses inconvénients. Oui, parfois, il faut mentir. Oui, on doit rester dans le placard. Et oui, ce ne sont pas toujours licornes et paillettes et cela nécessite même des sacrifices !!

J’ai trouvé la plume agréable et fluide; le récit se lit bien et défile facilement. Cependant, je dois avouer avoir eu un mal fou à entrer dans l’histoire. J’ai trouvé que la mise en place des bases prenait trop de temps, même si, avec le recul, il est évident que ce temps était nécessaire à Lucas pour entrer dans la peau de son nouveau statut. Et je ne vous parle même pas du nombre de fois où je lui disais (oui, oui ! Je parle à mes livres, ne vous en déplaise !!) "Mais, n’accepte pas ça, idiot !" "Rhoooo ! Mais qu’est-ce qu’il m’énerve !" Bref, vous avez compris que mes débuts avec Lucas ont été compliqués et chaotiques et peut-être même que je lui en veux pour ça ! Il en va tout autrement pour Alessio. Riche, beau et... adorable ! Enfin, adorable jusqu’à un certain point. C’est quoi ces secrets et ces prises de tête, les gars ??!!

Vous aurez compris que j’ai quand même apprécié cette histoire, et j’ai même réussi à supporter (un peu) le côté superficiel du métier d’influenceur. Le sujet ne m’a pas passionnée mais je me suis finalement attachée à Lucas et j’ai hâte de savoir jusqu’où il va tomber avant d’ouvrir les yeux ! Sans compter qu’il y a des secrets à dévoiler et des cœurs à accrocher ensemble. Affaire à suivre...
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Le journal de mon Grand-Oncle Werner

Je me suis plongé dans la tête de Werner, l’impitoyable SS que j’ai découvert dans Paragraphe 175 qui était du point de vue de Calev, on a quelques réponses dans ce dernier, mais beaucoup reste en suspens, ce récit va nous les apporter.



Dans la famille, on ne parle jamais de grand-père Friedrich ou du grand-oncle Werner, mais pendant qu’elle fait du rangement Gretel découvre au hasard le journal de celui-ci, elle qui ne comprend pas pourquoi sa famille ne veut pas parler de lui, elle se plonge dans une éprouvante lecture, entre ses pages qui sont désormais jaunies par le temps.



Ce journal commence le 20 mai 1928, Werner vient d’avoir douze ans et son père lui offre ce journal, il commence à raconter ce qu’il lui arrive au fil des années, ses pensées, ses doutes, mais surtout, on se rend compte rapidement que Werner ainsi que son frère et ses sœurs, sont endoctrinés par leur père et doivent faire partie de la jeunesse hitlérienne, et devenir de bons soldats.



« Il a fait de nous des instruments politiques, des jouets qu'il manipulait au gré de ses envies. »



Un lavage de cerveau commence et il va penser, et surtout faire des horreurs au nom de ce qu’on lui a appris.



Au décès de son père, il prend en charge ses frères et sœurs et fait ce qu’il pense être bien pour eux, mais es ce vraiment le cas ?!



Dachau, ce camp où tout va changer pour lui, au début, il continue d’être dur et implacable avec ses prisonniers qu’ils pensent inférieur à lui. Mais l’arrivé de Calev va tout faire basculer et le mettre devant des vérités qui vont le bouleverser.



« Mais, depuis que j'ai pris conscience de toutes les horreurs que j'ai commises durant mon existence, je ne suis plus capable de me regarder dans un miroir. »



Tout va s’écrouler autour de lui, les confrontations, les joutes verbales avec Calev vont lui ouvrir les yeux sur beaucoup de choses, il va se rendre compte qu’il a été le pantin de son père, il va apprendre des secrets de familles qui vont l’anéantir, mais ça va être aussi le déclencheur du changement, car il veut apporter son aide et sauver le plus de personne possible, mais es ce que ce sera suffisant ?!



« Un paria, voilà ce que je suis. Détesté de tous. Et il n'en sera jamais autrement. »



Ce journal nous fait entrer dans la vie intime de Werner, un récit glaçant du point de vue d’un SS, être dans ses pensées surtout au début est vraiment dérangeant, car ce qu’il pense et l’horreur absolue, mais c’est aussi une histoire de rédemption.



J’ai déjà été bouleversé par l’histoire de Calev et je savais que cette lecture serait aussi très éprouvante et ça était le cas. Mais c’est aussi la rencontre de deux âmes qui n’ont rien en commun, deux âmes qui vont s’aimer malgré la haine et l’horreur de leur situation.



Une histoire qui prend aux tripes, une vision différente de cette époque, c’est troublant autant que poignant, et ça nous plonge dans les horreurs qui se sont passé.



N'oublions jamais.
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Le journal de mon Grand-Oncle Werner

Le sujet de ce roman est forcement difficile puisque nous allons y parler de la Shoah. Une jeune femme découvre par hasard des carnets ayant appartenu à son grand-oncle Werner. D'ailleurs, celui-ci et le grand père de la jeune sont sujets tabous. Pourquoi ? Parce qu'ils sont entrés dans les jeunesses hitlérienne puis dans l'armée allemande et ont, tous les deux, travaillés à Dachau, en particulier Werner, qui y a fait la plus grande partie de sa carrière. Mais est-ce la seule raison ? Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'auteure prenne un tout autre virage et aborde d'autres sujets, aussi fortement délicats pour l'époque. Entre secrets de familles, trafics dans le camp, prisonniers charismatiques et qui refusent de baisser la tête, Werner va voir s'effondrer tout son monde. Au-delà des atrocités du camp, l'autrice nous montre un personnage prisonnier de son enfance et de son adolescence et auquel on a bourré le crâne de choses fausses et horribles. J'ai bien sûr eu du mal à m'attacher à Werner au début, lui qui ne pense qu'à sa carrière et n'hésite pas à faire du zèle, notamment en se montrant cruel avec les prisonniers, pour pouvoir gagner une nouvelle promotion. Mais un jour c'est la rencontre fatidique qui va bouleverser sa vie. Par contre, le personnage de Calev Schreiber, par sa témérité et son courage m'a tout de suite plu. Il montre qu'il y aura toujours des hommes qu'on ne pourra pas faire plier. Ce roman, c'est aussi l'histoire d'une remise en question difficile et d'une rédemption.

L'horreur des camps est parfaitement retranscrite mais ce sont surtout les humains derrière les masques de bourreaux ou de prisonniers que veut nous montrer l'auteure. Une belle histoire de rédemption qui montre que même le plus beau peut surgir de l'Enfer.
Lien : https://www.facebook.com/sea..
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Paragraphe 175

L’histoire est basée sur des faits historiques même si les personnages sont de la pure fiction.



Pendant ce roman, on vit à travers ses yeux, les horreurs que va subir Calev, un jeune homme d’un courage exemplaire qui est prêt à sacrifier sa vie pour sauver le plus grand nombre.



En 1942, il va se faire arrêter par la Gestapo et envoyer au camp de concentration de Dachau. Il fera la rencontre de l’impitoyable SS, Werner et n’aura de cesse de le provoquer pour qu’il s’intéresse à lui, car il pense que c’est sa porte de sortie pour quitter cet endroit au plus vite.



Ils cachent depuis toujours qui il est vraiment même à sa famille, ils sont très conservateur donc n’aurais jamais accepter qu’il aime les hommes, donc c’est devenu une deuxième nature pour lui de mentir, ce qui l’a sûrement aider au camp et endurci, il a aussi un instinct de survie accru, une volonté et un mental inébranlable. Mais il devra aussi mettre de temps en temps sa fierté de côté s'il veut survivre.



Les conditions de vie sont inhumaines, torture de différentes façons, humiliation, privations, à tout moment un faux pas peux le faire tuer surtout au vu de son statut qu’il a réussi à atteindre au fil du temps, et les risque qu’il prend au quotidien pour améliorer sa condition de vie et ceux des autres de son baraquement.



Un récit qui glace le sang, mais qui immergera une rencontre de deux âmes qui se sont trouvées malgré l’horreur, deux âmes qui se sont reconnues, deux âmes qui n’aurait jamais dû se rencontre, mais qui vont s’aimer malgré la haine.



Je finis cette lecture complètement bouleversée, une histoire qui prend vraiment aux tripes, c’est poignant et ça nous plonge dans les horreurs qui se sont passé pendant le pire conflit que l'humanité ait jamais connus.
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Ne jamais se fier aux apparences, tome 1

Découverte de l’auteur.

Retrouver l’homosexualité dans le monde du sport, et plus particulièrement dans le foot, fait plaisir.

Avec un style fluide et très agréable à lire, l’auteur nous offre un roman addictif. Malgré quelques longueurs, l’histoire est prenant et très bien amenée.

J’ai aimé la façon dont s’oppose la relation de Cameron et et Austin en tant que joueur et la relation des mêmes personnes en tant qu’hommes tout simplement. Le titre du roman prend alors tout son sens.

Ce premier tome se concentre sur LA découverte que vont faire Austin et Cameron et sur la naissance de leur relation. Aussi, j’ai trouvé très bien que l’auteur dose avec justesse les scènes de sexe. Certaines sont détaillées, d’autres seulement suggérées et c’est ce qui m’a plu.

Ce premier tome pose, à la fois, les bases de la relation entre Cameron et Austin, mais aussi développe en arrière plan une intrigue tout aussi passionnante qui, je l’espère, trouvera son épilogue dans le tome suivant.

Si vous hésitez encore à vous lancer dans cette lecture, je vous invite à découvrir cette plume et cette histoire si particulière.
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Ne jamais se fier aux apparences, tome 1

On est plongé dans un milieu sportif assez peu vu dans la littérature, et encore plus lorsque l'histoire se déroule aux États-Unis. En effet, on est plongé ge dans le monde du soccer, un sport qui commence à très bien se développer aux États-Unis depuis quelques années. Cameron est l'enfant du pays, celui qui correspond au rêve américain car il est originaire d'un état dans lequel rien ne le prédestinait à devenir joueur professionnel. De l'autre côté on a Austin, fils de. Il est le fils d'un grand investisseurs et joue de ce statut autant qu'il le souhaite. Les deux hommes se détestent,mais parfois un secret peut bien rapprocher d'eux ennemis.



J'ai pris ce livre en Service presse sans savoir qui était l'autrice. Je n'ai jamais lu un de ses livres, donc c'était la découverte totale pour ma part. J'ai plutôt bien apprécié ma lecture, la plume est fluide et les chapitres se déroule sans grand accroc. La fluidité de la plume permet de passer les pages sans trop s'en apercevoir et ça c'est un bon point. Nous ne sommes pas enlisés dans une lecture qui nous donne du fil à retordre pour comprendre ce qu'un se passe. Ensuite, même si l'histoire est assez sympathique à lire, j'ai eu du mal avec certains aspects que je vais évoquer plus tard, mais déjà parlons du positif de ma lecture.



En positif, il y a déjà les personnages de Austin et Cameron. Ce sont deux personnages que tout opposent au début du roman, à part leur volonté d'être le meilleur dans leur domaine. Ils sont différents de part leur passé et de part leur vie actuelle, j'ai bien aimé cette différence, d'autant plus qu'on en apprend un peu plus au fur et à mesure de l'histoire.



Le roman est presque entièrement basé sur cette différence et même cette rivalité entre les deux joueurs. Elle arrive à son paroxysme vers le milieu du roman lorsqu'un grave événement ce produit. À partir de là, j'ai eu l'impression qu'il y a eu une inversions des rôles. Que Cameron était devenu Austin et inversement. J'avoue que cela m'a un peu perturbé car leur idées changent presque du tout au tout. J'aurai peut être préféré continuer sur le postulat de départ et voir cette évolution au fur et à mesure du roman. Après en soi on a toujours cette rivalité bien présente entre les deux personnages.



Ce que j'ai bien aimé également, c'est la remise en question des personnages. Ils partent avec un préjugé très importants sur leur ennemi et au fur et à mesure ça change. On voit bien cette évolution à travers les pages et c'est un vrai plus. D'ailleurs c'est ce qui m'a le plus passionné dans ce roman, c'est de voir l'évolution de leur relation,mais également de leurs sentiments.



Il y a une autre chose qui est bien et qui est en relation direct avec le titre : les apparences. Je ne vous dirai pas de qui je parle, mais dès le début on se dit que l'un des personnages et une véritable tête à claque (ce n'est pas bien de claquer les gens), il est assez égocentrique, hautain etc. Or, plus on va en apprendre sur lui,plus on va se rendre compte qu'on est juste là victime d'un préjugé sur lui et sa vie. Ce côté très secret, très "il faut le cacher" m'a bien plu.



Par contre,j'aurai bien aimé que le côté secret des deux protagonistes soient plus exploités. J'aurai bien aimé qu'on cache la vrai identité de l'un des protagonistes et qu'en tant que lecteur on essaye de trouver qui il était. D'avoir la même sensation que l'autre personnage, à essayer de chercher qui peut bien se cacher derrière l'écran de son téléphone. Ça aurait donné une petite dose de mystère qui aurait été bien sympa.



Sinon c'était une lecture agréable, j'ai passé un plutôt bon moment. Ce n'est pas livre que j'ai le plus retenir de cette année,mais j'ai passé un moment de détente et c'est ce qui compte le plus.
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Les Larmes d'Auschwitz, tome 1 : Résistance

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Je me suis toujours beaucoup intéressée à la période de la deuxième guerre mondiale. Autant pour tout ce qui est documentaire que roman.

L'histoire d'Anna se passe en Normandie, c'est l'occupation allemande, et Anna, comme des milliers de Français, vit avec la menace constante d'être arrêtée et déportée comme d'autres Français.

En même temps, on apprend l'avancée des Allemands à travers le monde, mais aussi celle des alliés.

Mais Anna en début de lecture n'est qu'une adolescente, elle vit avec ses parents, manque de tout ou presque, ils n'ont que l'essentiel, quelques-unes de ses amies disparaissent, on raconte qu'elles ont été amenées par les Allemands, où ? Pourquoi ?

Un soir, Anna commet l'irréparable, après qu'un soldat allemand l'ait violentée, réussissant quand même à s'en sortir à bon compte, elle décide de rejoindre la Résistance, malgré qu'au début son père ne soit pas d'accord. Mais sa rencontre avec Adam, viendra confirmer que c'est ce qu'elle veut faire et tous les deux s'engagent à fond dans la résistance attendant avec tant d'espoir, cette fameuse libération par les alliées !

J'ai trouvé ce roman extrêmement bien documenté, oui bien sûr, c'est un roman, mais les faits sur lequel il est basé, sont exacts, la documentation est minutieuse, précise et nous n'avons aucune peine à suivre Anna et les faits durant ces années.

J'ai vécu la peur avec Anna, le courage que j'ai aussi ressenti. L'appréhension, les inquiétudes, l'amour autant que la peur qui m'a donné des frissons à certains moments.

Un bon apport de l'histoire à travers cette guerre, ce qui se passait dans les autres pays, la résistance, l'arrestation et l'exil de nombreux Juifs. Des faits que l'on connaît, mais qui sont bien intégrés dans ce roman qui se lit très rapidement, trop rapidement, on n'a pas envie de quitter, on veut continuer, par chance, j'ai le deuxième tome en main, que je vais commencer.

Une écriture addictive, impossible de refermer ce livre. Des personnages super accrocheurs, autant les personnages principaux que tous les autres qui les entourent.

Je vous recommande cette lecture si vous aimez les romans historiques, cette période entourant la deuxième guerre mondiale, ce roman est pour vous, et je vous le recommande sans aucune hésitation.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Les Larmes d'Auschwitz, tome 1 : Résistance

Une histoire qui nous replonge dans le passé extrêmement douloureux de la seconde guerre mondiale.

Deborah a parfaitement écrit l’histoire à travers les yeux d’Anna jeune adolescente de 16 ans qui montrera son courage, sa détermination, sa rage fasse à l’horreur...

Deborah a fait un énorme travail de recherche pour cette histoire qui ne peut pas nous laisser insensible .

On y voit tout l’acharnement d’une jeune fille pour son pays, sa famille, ses amis mais également ses sentiments pour un jeune nazi, un amour fort puissant qui va survivre malgré les doutes les peurs et les camps de concentration

J’ai acheté le livre et je ne le regrette pas il a sa place dans une bibliothèque.

Merci Deb
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Les Larmes d'Auschwitz, tome 1 : Résistance

Ce roman a attiré mon attention lors de quelques partages sur les réseaux sociaux, c’est d’abord sa couverture qui a interpellé mon regard et le titre a alors éveillé ma curiosité. Je suis toujours autant passionnée par les récits se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, une période que j’apprécie beaucoup lire, je n’y résiste pas. Il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre de le lire, je me suis laissée guider par mon intuition.



C’est à travers le regard d’une jeune fille que nous allons commencer cette histoire qui débute au début de la seconde guerre mondiale. Les grandes étapes et grands faits de cette guerre vont être annoncés, survolés au début, mais bien posés pour que nous puissions bien comprendre l’évolution de celle-ci et surtout les changements que cela opère sur les habitants français dans cette zone occupée. Nous sommes en Normandie, et les allemands ont envahi la zone, se servant de toutes les réserves naturelles des terres de ses habitants, qui ont du subir leur joug des années durant. Très rapidement dans le récit nous arrivons en 1943, quatre années de guerre déjà sont passées, on enchaine sur une période où les allemands semblent plus à l’affut, moins sûrs d’eux et toujours à la recherche de ces français qui tentent de résister. Anna a douze ans quand la guerre a été déclarée, et elle grandira au coeur même de celle-ci, avec ses dangers, ses restrictions et l’évolution des moeurs aboutissants à une rébellion chez certains, à une recherche de pouvoir chez d’autres, nous révélant ainsi bien des personnalités auxquelles on ne s’attendait pas forcément. Le roman semble s’installer pour nous faire découvrir plus avant cette période des années 1943 et 1944, alors qu’Anna a seize ans.



A travers son personnage, l’auteure évoque plusieurs thèmes relatifs à la seconde guerre mondiale. Cette jeune enfant va grandir pour devenir une adolescente qui n’aura de cesse de voir son père combattre contre les allemands. Il n’a pas été mobilisé, suite à sa participation à la première guerre mondiale, mais il ne pouvait pas se résoudre à voir ces hommes détruire son pays, il s’est donc engagé dans la résistance. Ce fut un modèle pour sa fille, qui en grandissant a souhaité suivre ses pas. Nous allons donc passer ces années auprès des résistants et de leurs opérations, constatant l’importance que leurs actions a pu avoir dans le déroulement de la guerre. Nous sommes alors en complète immersion au coeur de leur réseau, autant que ce peu, en raison d’une jeune âge d’Anna, qui devra gagner la confiance des autres pour pouvoir participer plus activement aux actions contre les allemands. Son jeune âge peut leur servir, mais cela peut aussi au contraire les gêner dans la réalisation des missions.



Les crimes commis pendant l’occupation allemande contre le peuple français sont toujours aussi durs à lire, nous en serons témoins ici. Ils le sont d’autant plus quand en plus de subir l’horreur des faits, on constate que parfois ce sont des français qui les pratiquent, des collaborateurs, comme la Milice française. Ce fait est ici omniprésent et très bien développé dans le récit, les ennemis sont les allemands mais pas seulement et Anna et ses amis vont devoir combattre leurs propres voisins et anciennes connaissances qui ont décidé de combattre aux côtés de ceux à abattre. C’est ainsi que nous découvrirons une autre facette de la guerre, celle des collaborateurs, ceux qui ont décidé de prendre parti pris pour les allemands et qui n’ont pas hésité un seul instant à devenir durs et cruels. Anna va être pris à partie à de maintes reprises, et être confrontée tout particulièrement à l’un d’eux, qui insiste lourdement des mois durant, jusqu’à devenir une menace omniprésente pour la jeune femme. Leurs présences et ce qu’ils représentent, constituent une menace supplémentaire pour ceux et celles qui résistent contre l’ennemi, la peur d’être d’énoncé ou pris dans les filets de la milice est omniprésente, et ne doit pas être prise à la légère.



La tension ne nous quitte pas tout du long du récit, le fait d’appartenir à la résistance nous conduit à suivre ces personnages qui agissent pour sauver les leurs. Ils risquent leur vie à chaque instant et c’est toujours avec beaucoup d’appréhension que nous nous demandons qui s’en sortira de chaque mission. Le récit est prenant et angoissant, on a eu le temps avec les années et le déroulement de l’histoire de nous attacher à tous les personnages : il y a ceux qui nous sont devenus familiers et qui tiennent une place importante dans la vie d’Anna, que nous apprécions énormément. Il y a bien entendu aussi ceux que l’on hait et que l’on voudrait voir disparaitre, une haine que la guerre et les agissements de ces personnages ne font qu’accroitre au fil des pages. Tous ces personnages sont forts et s’imposent à leur manière, à différents moments de l’histoire.



Cette occupation allemande, nous la vivons au jour le jour, et les répercutions que cela a sur le peuple français sont abordées à travers bien des histoires. Ceux qui entourent Anna, auront aussi un vécu qui témoignera de tel ou tel agissement lié à cette guerre. L’auteure aborde alors bien d’autres thèmes liés à cette période, comme la déportation des juifs, les rumeurs sur ces camps qui semblent s’être implantés partout en Europe et qui inquiètent, où des trains y conduisent les déportés. Petit à petit, les gens disparaissent, meurent aussi en place publique parfois parce qu’il faut donner l’exemple pour que le peuple soit obéissant. Au fil du temps qui passe, chacun d’eux s’interrogent sur l’intégralité de chaque personne qui les entourent, il suffirait d’une personne pour que toutes leurs actions ne puissent pas avoir lieu. Ils vivent au jour le jour, avec l’espoir de voir débarquer les alliés, l’attente est longue et pour eux cela semble interminable. Toute cette stratégie de guerre est aussi évoquée, à travers les chefs de la résistance qui ont des informations de ceux qui dirigent ce mouvement et aussi à travers la façon dont ces résistants vont accompagner ce débarquements par différentes actions de sabotages. La guerre évolue, les événements se poursuivent et nous suivons tout cela de l’intérieur, c’est passionnant de découvrir de quelles façons cela a un impact sur la vie de tous ces français.



Aux tous débuts de ma lecture, je me suis dit que ça allait vite. Comme je le disais plus haut, nous survolions alors les grands moments de la guerre, pour finir par ralentir et développer plus avant les années 1943 et 1944. Je me disais alors, que j’aurai aimé que ça aille plus doucement, mais les faits étaient toutefois bien indiqués et pointés et l’histoire très évolutive dans le temps, nous permettant ainsi de très bien nous ancrer dans cette histoire. Et là, j’ai finit en fin de compte par m’y sentir bien installée et j’ai profité de ce que nous proposait de découvrir Deborah Hernould. Il m’est alors devenu impossible de lâcher ce récit, l’histoire m’a complètement happée et je me suis retrouvée dans l’attente de chaque page tournée, avec cette peur au ventre de ce qu’il allait bien pouvoir se passer. L’auteure a su rendre son récit tellement véridique avec les faits et les événements décrits avec beaucoup de justesse, que l’on ressent le moindre moment que vivent les personnages. Les lieux et actions nous sont si bien présentés, que l’on a cette impression de suivre les événements, comme si nous étions devant notre écran. J’imagine d’ailleurs parfaitement bien cette histoire à l’écran, c’est un peu comme cela que je l’ai vécu d’ailleurs, les mots prenant vie dans mon imagination.



Ce roman s’avère être un beau coup de coeur, parce qu’en le lisant, on a vraiment l’impression d’y être. Deborah Hernould a fait en sorte de bien nous ancrer dans des lieux et dans une période définie. Elle a concentré son histoire sur ce petit coin de la Normandie et sur un certain nombre de personnages qui vont évoluer au fil des pages et qui ont contribué à l’Histoire. Elle a fait en sorte que nous les connaissions tous suffisamment pour éprouver de la peine ou au contraire du soulagement à chaque fois qui leur arrive quelque chose. Je ne fais que les évoquer dans ma chronique sans les nommer, hormis Anna, car c’est tellement intéressant de tous les découvrir et de les voir évoluer tout comme notre héroïne au fil du temps qui passe. Elle va être bien entourée, de ceux qu’elle connait depuis toujours, tout comme de nouvelles connaissances qui vont devenir primordiale dans leur histoire. Elle reste l’une des rares femmes de l’histoire, et une jeune femme qui plus est, entourée d’hommes qui auront tous un rôle à jouer. Anna va vivre ses années d’adolescente sous la peur que la guerre procure, sans savoir si elle sera vivante le lendemain, elle ressentira toutefois ses premiers émois, ces moments où l’autre devient plus qu’un ami. L’histoire qui tournera autour de cette attirance sera elle aussi, poignante et marquante mais aussi loin d’être finie à la fin de ce tome.



Il me tarde de lire la suite, j’espère qu’elle ne tardera pas trop. Je ressens ce besoin de savoir comment cette histoire va finir, nous sommes en 1944, le débarquement a eu lieu et Anna se retrouve bien loin de chez elle et des siens. La situation est critique mais on ne peut s’empêcher d’avoir l’espoir que tout finira bien et qu’elle retrouvera les siens, mais elle risque de vivre encore bien des moments traumatisants et durs. J’ai tellement aimé ce roman, que je suis triste de laisser les personnages dans l’attente de la suite, impossible de s’empêcher de s’imaginer des tas de scénarios possibles, tellement de choses peuvent arriver. Et la guerre n’épargne personne, l’auteure le sait et tout le monde ne s’en sort pas. J’ai beaucoup apprécié l’équilibre qu’elle a su apporter à son récit entre ceux qui ont disparu et ceux qui sont sauvés, pour l’instant en tout cas. C’est bien dosé, suffisamment percutant pour nous rappeler que nous sommes en guerre et elle a su poser des bases fortes avec des personnages aux caractéristiques bien déterminées.



Je crois que je pourrai vous parler de ce roman des heures durant, je suis loin d’avoir évoqué tout les thèmes abordés, ou encore même tout ce que l’on éprouve à la lecture de cette histoire. On partage ce que ressent chacun des personnages, tout en évoluant dans le temps, dont nous avons nous conscience, mais les personnages eux ne savent pas encore combien de temps cela va durer, les émotions n’en sont que plus fortes encore. Les larmes d’Auschwitz nous propose de suivre une héroïne qui grandit avec les années, une héroïne courageuse mais qui a aussi conscience de son jeune âge et de ce qu’elle est capable de faire. Elle grandira avec ce sentiment d’injustice et cette haine des autres, de ceux qui font du mal, ce qui l’aidera à agir en conséquence. Me voilà repartie encore une fois, je vais peut être mettre une fin à cet avis, sinon je vais finir par écrire un roman tellement j’ai de choses à en dire.



Si comme moi, vous appréciez lire des romans sur cette période douloureuse qu’est la seconde guerre mondiale, ce roman devrait vous plaire. Il a su de mon côté, répondre à toutes les attentes que j’avais espéré en l’ouvrant et je suis pressée de lire la suite. Les larmes d’Auschwitz est très beau coup de coeur.
Lien : http://www.livresavie.com/le..
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