Citations de Delphine Giraud (104)
Rien ne vaut l'ordinaire quand on est capable de le transformer en extra.
Tirer des enseignements des pires drames. S'en servir pour répandre le bonheur autour de soi. N'est-ce pas la définition du mot "résilience" ?
Jamais il ne faut s'obliger à faire ce dont on n'a pas envie (...)Se comporter avec sincérité, c'est tout ce qui compte au fond.
Me lever de bonne heure ne me servira à rien, l'emploi du temps de ma journée est aussi désertique...que le désert de Gobi.
Tu m'as d'abord montré tes faiblesses avant de me dévoiler le reste. C'est rare chez un homme.
Si tu tombes, ne reste pas à terre trop longtemps. N'offre pas la possibilité aux autres de te piétiner.
Rache regarde dans la direction des beaux immeubles en pierre datant du XIXème siècle. Une porte s'ouvre au même moment. Avant même de distinguer nettement la personne qui sort du bâtiment, elle devine de qui il s'agit. Elle le reconnaît....d'instinct. C'est lui....
Il est des événements dans la vie, qui sont des petits riens qui font tout. Des détails qui bouleversent le cours des choses. Des circonstances survenues au bon moment, qui changent à jamais la suite de l'histoire. A quelques minutes près, parfois.
Elle est empathique, pas devin. Croire ce qu'on veut croire, voilà qui est plus simple!
On dit que le bonheur n'est pas palpable, qu'il faut une prise de conscience pour s'apercevoir qu'il est là. Un petit soubresaut en soi, une vague sensation, une étreinte délicate comme une aile de papillon. le sien, elle le touchait du bout des doigts. Son bonheur était Karl.
Elle avait peur de ce qu'elle allait voir, que plus jamais elle ne parviendrait à chasser.
Elle croise son regard. Sa profondeur est intense. Des yeux noirs, aussi pénétrants que cette nuit d'hiver. On dirait qu'ils tentent de l'avaler tout entière.
Mais voilà, Helen était en panne. En panne d'inspiration, d'envie. En panne de vivre. Mais elle n'avait personne à qui le dire.
Parfait, c'est aujourd'hui qu'elle a rendez-vous avec son passé.
Dimanche. Elle le verra dimanche. À présent, elle compte les jours.
- Eh ben, oui, mon vieux. C'est la règle des Cinq C.
- ... ?
- C'est Con, mais C'est Comme Ça.
Lila appartenait à cette génération téléphone, mais elle avait vu trop de scènes de «solitude entourée», comme elle les nommait, pour y être accro. Ces groupes de jeunes qui se prenaient en photo et avaient l’air de passer une soirée formidable, alors que, dès la pose terminée, chacun replongeait dans son monde virtuel. Ces couples qui n’avaient plus rien à se dire et «conversaient» avec d’autres. Ces familles qui se réunissaient rarement, mais dont les parents devaient batailler pour que leur progéniture lâche leur joujou. Karl, lui, était différent. Comme tout le monde ou presque, il possédait un compte sur les réseaux sociaux, mais il n’y étalait pas sa vie privée. Il faisait passer la vie réelle avant celle qui n’existait pas vraiment.
Un idéal n’est pas vivant, c’est une idée, un concept. Tu ne sais pas tout sur eux, ils ont sûrement traversé des moments difficiles sans t’en parler.
"Il n'y a pas de hasard dans la vie. Que des signes, disséminés çà et là, qui montrent le bon chemin."
"Dans sa question, Connie entend la difficulté de Phil à y croire, comme s'il avait pensé que sa fille était perdue à jamais. Elle entend le soulagement, aussi. Les bras ballants, elle le regarde sans rien dire. Son père a toujours été présent pour elle, mais il n'a jamais été doué pour les marques d'affection. Se montrer qu'on s'aime sans jamais se le dire, sans estes tendres non plus, voilà comment ils ont toujours fonctionné, tous les deux. Connie songe que parfois, un câlin vaut tout l'or du monde."