Denis Côté

En faisant un petit ménage dans de vieilles boites, j’ai retrouvé quelques livres de littérature jeunesse, certains datant de la fin des années ’80, dont L’idole des inactifs. C’est un bref récit de science-fiction, 154 pages. L’auteur québécois Denis Côté a imaginé une cité, Lost Ark, capitale d’un nouvel état sur la côte américaine (les Etats-Unis sont disparus ?), et cela dans un futur pas si lointain, 2013 ! L’intrigue se déroulait donc il y a trois ans de cela. Il va sans dire que la dystopie proposée ne s’est pas réalisée. Ceci dit, on y retoruve des robots et tout ce qu’une société futuristique se devait de contenir.



Dans la cité de Lost Ark, le chômage est répandu à un point tel « qu’occuper un emploi est devenu un privilège ». Tout ce qui leur reste, c’est le divertissement. Du pain et des jeux, disaient les Romains ? Le hockey étant le sport par excellence en Amérique du Nord, l’attention de tous est portée sur Michel Lenoir, le meilleur joueur de tous les temps. Il est vraiment dans une classe à part. Mais, ces derniers temps, Lenoir a changé. Il est devenu un hockeyeur encore plus puissant mais, en ces temps troublés, il encourage les chômeurs révoltés à se soumettre. Un mystère à élucider pour la journaliste Virginia Lynx.



En tant qu’adolescent, j’avais plutôt bien apprécié L’idole des inactifs. Il faut dire que le hockey était le sport le plus populaire dans ma région. Et depuis ? Un peu moins. Surtout, la littérature de science-fiction a fait plusieurs bonds en avant. Virginia Lynx a beaucoup à envier à Katniss Everdeen ou Beatrice Prior. Puis, l’écriture est correcte, sans plus, probablement davantage adaptée à de très jeunes adolescents. Je ne crois pas qu’un public de plus de quinze ans apprécierait autant ce roman de nos jours… Ceci dit, en tant qu’adulte, c’est intéressant de faire un retour une trentaine d’années en arrière pour voir les représentations du futur.

Je continue mon retour dans la saga (et l’univers) des Inactifs. Cette série, qui a été imaginée et écrite à la fin des années 1980, proposait une vision sombre du futur : en 2013, le monde a changé, les Etats-Unis n’existent plus. À sa place, on retrouve le Freedom State avec sa terrible capitale, Lost Ark, où le chômage règne. Tous les citoyens inactifs ne font que rêver d’une vie meilleure en regardant les matchs de hockey, le sport national. Religion nationale serait plus juste, surtout que tous idôlatrent Michel Lenoir, le meilleur hockeyeur de tous les temps. Mais voilà que, dans ce deuxième tome, La révolte des Inactifs, Virginia Lynx vient de découvrir qu’il s’agit d’une imposture, Lenoir a été remplacé par un robot qui encourage la population à se soumettre à l’autorité. La journaliste doit chercher refuge dans les quartiers malfamés de l’ancienne ville de Lost Ark, auprès des factions de la rébellion. En fait, elle cherche surtout le vrai Lenoir, qui pourrait soulever et rallier tous les Inactifs.



L’intrigue de La révolte des Inactifs a l’avantage d’être originale : un duo de héros atypiques pour l’époque de la sortie du roman jeunesse, une journaliste et un sportif qui se battent contre l’autorité représentée par un être diabolique, il fallait y penser. Et mélanger science-fiction et hockey, le succès a dû être immédiat auprès du jeune lectorat québecois ! Évidemment, 30 ans plus tard, l’univers dystopique imaginé par Denis Côté ne s’est pas réalisé. Fort heureusement pour nous, malheureusement pour son œuvre. Quand la date fatidique a été dépassée, ça fait un roman qui a un peu mal vieilli… Au moins, l’intrigue tient en haleine jusqu’à la fin. Spécialement à la fin. Les enjeux sont toujours plus grands, la rébellion est imminente, quelques nouveaux visages font leur apparition. Mais derrière lesquels se cachent des robots imposteurs? Il y a décidément beaucoup de potentiel dans cette série.

Un roman d'horreur qui se termine par le réveil du personnage principal qui dormait, ça fait penser à une mauvaise copie d'élève en panne d'imagination. Denis Côté a habitué ses lecteurs à beaucoup mieux que cela!





Pistes d'exploration

Échanger



Discuter de la manière dont les épreuves qu’on surmonte transforment sa vision de la vie.

Écrire et créer à son tour



Rédiger le canevas d’une histoire qui exploite le thème fantastique de l’invisibilité sur un ton différent du ton dramatique du roman (drôle, romantique, horrifiant, etc.).

Enrichir son monde intérieur



Confier les frustrations et les difficultés qu’on rencontre à l’adolescence dans une lettre adressée à la personne qu’on sera dans vingt ans.

Stark, l'idole de Nicolas, est froidement assassiné devant son hotel. L'auteur du crime, Diane Turcotte, est arrêtée. Mais pour Nicolas, ce meurtre est bien plus que l'acte d'une désaxée, il y a quelque chose de plus profond derrière ce geste. Et qui pourrait avoir a faire avec la propre soeur de Nicolas...

L'inquiétude, la mort, la déchéance mentale amené par l'endoctrinement sont tous des éléments très présent et littéralement palpables.

J'ai adorée ce roman, ma première rencontre avec Denis Côté au début de mon adolescence. Cet univers du rock et des sectes religieuses m'a beaucoup attiré. A faire lire avec vos jeunes adolescents.

Ma première rencontre avec cet auteur et ce fut toute une rencontre! La jeune fille de l'histoire se sauve de chez elle pour aller vivre chez un homme qu'elle trouve beau et charmant et qui lui propose de faire la grande vie avec lui. Mais l'histoire qui promets d'être idyllique s'avère plutôt être une histoire d'horreur. Car, cet homme est entouré de personne qui travaille pour lui, qui sont masqués et ne font que grogné. A force de gentillesse et de bons arguments, la jeune fille réussie à convaincre l'un de ces employés de lui expliqué d'où viennent ces étranges masques et grognements. Les explications reçues font vraiment peur et a partir de ce moment elle fera tout pour se sauver de cette maison qui est devenue, ni plus ni moins qu'une prison dorée! Si cette lecture est faite à l'age adulte, elle vous donnera surement l'envie de lire "Ainsi parlait Zarathoustra"...

C'était bon et mystérieux

Bien qu'il demeure un bon divertissement, ce roman jeunesse me semble avoir mal vieilli. Les romans actuels (pour adolescents) qui traitent de surnaturel le font avec beaucoup plus de réalisme et d'informations qui piquent la curiosité.

Le parc aux sortilèges est l'un des premiers livres que j'ai lue étant jeune. Chaque fois que je le vois sur la tablette de ma bibliothèque, il me rends nostalgique et me fait sourire. Il m'a non seulement donné envie de vivre d'autres aventures aux travers les pages d'autres romans, mais il fut également le point de départ de nombreux jeux de rôles avec mes amis du quartier.

Il a ouvert une porte sur une passion et une imagination débordante. Pour ces raisons, ce livre gardera toujours une place spéciale dans mon coeur et dans ma bibliothèque.

Denis Côté a le tour de ficeler des intrigues étranges, épeurantes, intrigantes. Le texte, composé de phrases courtes, possède un style direct et un rythme enlevant. Des références au nazisme apportent une dimension historique intéressante.

Livre jeunesse de Denis Côté, un des seuls romans que je n'avait pas lu dans ma jeunesse. Il s'agit de l'histoire de Jean-Olivier et sa famille, qui découvrent Fannie, évanouie, au détour d'une route isolée. Son sac à dos est plein d'article mentionnant le FLQ, mouvement socialiste révolutionnaire des années 70. Que fait une adolescente avec des documents de ce genre dans un monde post-11 septembre 2001?

L'oiseau rouge est un roman pour adolescents, ont y retrouve quant même plusieurs notions de politique, d'histoire et de violence qui serait probablement trop intense pour les jeunes de 12 ans et moins. En sachant cela, vous pouvez mettre ce roman entre toute les mains. Il y a de l'amour, de la politique, une compréhension du passé québécois, une vie de famille non-infantilisantes et du cynisme. Ce roman peu être un bon point de départ pour que votre adolescent se pose des questions sur l'endroit d'où il vient.

C'est en jetant un coup d'oeil aux vieux livres de ma mère que j'ai découvert cette perle qu'est Terminus Cauchemar. Chapeau à Denis Côté, l'auteur talentueux de ce récit d'épouvante à en avoir des frissons dans le dos! J'aime les histoires d'horreur. Je sais reconnaitre les bonnes histoires d'horreur. Ceci est LA bonne histoire pour vous amateurs de lectures effrayantes. L'épouvante est au rendez vous alors accrochez vous bien avant de plonger dans la folle aventure d'une jeune fugueuse...

Une autre livre avec le petit Maxime (voir La trahison du vampire) qui rêve d'avoir un chat. Mais comme son père est allergique, il n'a jamais pu en adopté un. En revenant de l'ècole, un soir, il entend les miaulement d'un magnifique chat angora et il décide de l'amené chez lui malgré l'interdiction parentale.

A partir de moment, tout change, jusqu'au caractère même de Maxime. Ce livre ma fait pensé a l'addiction a la drogue et à ce que les gens qui en souffre sont prêts a faire pour se déculpabiliser des choix qu'ils font. Bien sur, avec une situation adapté a un enfant de 8 ans qui est près a tout (mentir a ses parents, les confrontés, se renfermé sur lui même) pour garder avec lui ce chat au yeux d'émeraude.

Probablement le seul livre de cet auteur que je n'ai pas appréciée. Vincent, le personnage principale se retrouve, d'un jour à l'autre à etre invisible, avoir mal partout et ne rien comprendre de ce qui lui arrive.

Durant presque toute la durée du livre le jeune homme est en plein désarroi et quand il se couche pour dormir (après 15, 20-30 heures dans cet état? Nous n'en savons rien), il s'endort, se réveille plus tard et tout est redevenu comme avant! Nous ne recevons aucune explication sur ce qui est arrivé ni si c'était un cauchemar, rien! C'est ce qui ma déplue; si j'aurais eu une «explication logique» j'aurais surement ajouté une étoile mais ce livre serait resté étrange et incompréhensible.

La première nouvelle est de loin la meilleure. Pour les élèves du primaire.



Ce recueil présente quatre nouvelles littéraires dont l’action se déroule dans la ville de Québec.

La première met en scène un jeune amateur de bandes dessinées qui tente de percer le mystère entourant un album inédit des aventures de Tintin.

La deuxième raconte l'histoire d’un illusionniste qui veut devenir le meilleur de sa profession.

La troisième prend la forme d’une aventure dont vous êtes le héros.

La quatrième présente l’enquête qu’une secrétaire pour démasquer un pirate informatique.

J’ai adoré ce livre . Je conseil fortement aux personnes qui aime les sensations fortes. Le côté mystérieux donne au livre du « punch » et rend le livre très accrocheur. Comme par exemple quand il arrive toutes sortes de chose étrange à Stéphanie pendant la nuit et qu’elle est à deux doigt d’y laisser sa peau. Mon moment favori dans toute l’histoire c’est la fin!!

Elle explique tout ce qui c’est passé d’étrange pendant l’histoire. Le mieux dans tout ça c’est que personne ne s’y attendait. À cette si belle fin. Elle était en même temps triste et émouvante . Bref très bon livre.



😊

Je n’ai pas de souvenir précis de mes lectures de Denis Côté à l’adolescence (merci mémoire perdue), mais je me rappelle la crainte générale qu’ils suscitaient. Remises à jour (allo apparition des cellulaires) pour la « Collection noire » de la Courte échelle, ses histoires restent encore fort efficaces sur l’adulte que je suis devenue.
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Dans les années 90, j'avais lu l'exécrable L'Empire couleur sang de cet auteur et après des années je me relance dans son roman d'aventure de science-fiction L'Enfer de Glace. Pas que l'idée est nouvelle, au Québec c'est une denrée rare, d'avoir de nouvelle idée, donc Denis Côté nous invite les jeunes lecteurs et moi. Quand je dis jeunes lecteurs pas plus de dix ans pas 13 ans comme l'a inscrit l'éditeur. Un professeur un peu prétentieux participe à un projet de réalité virtuelle alors que lui détestable tout ce qui est concerne la technologie. Pour cette expérience, il propose deux étudiants, la chouchou du professeur (une sorte de Hermionne Québécoise) et un cancre qui n'aime pas la lecture. Ils seront quinze minutes dans la réalité virtuelle d'un livre que le programme aura choisit, ils ne savent pas lequel. Les cinquante première pages du roman sont vraiment une torture tellement c'est caricatural par la suite lorsqu'ils arrivent dans le bateau qui est celui où Victor Frankestein est mort tué par sa créature. Là cela devrait devenir intéressant mais comme l'auteur ne sait pas quoi faire de ces personnages. Bien sûr on enlève la jeune Daphné qui est si jolie qu'il ne lui fera pas mal. Traumatiser par sa couardise le professeur, c'est Stéphane qui réagit le plus dans cette intrigue mince comme un papier kleenex. L'idée aurait pu être plus étoffer s'il voulait parler à un lecteur plus vieux, le fait d'infantiliser Frankestein d'une certaine façon n'aide sûrement pas à sa cause de promouvoir Mary Shelley. Il aurait pu même à la toute fin les envoyé dans un autre roman créant une sorte de boucle littéraire. Pour ceux qui ont aimé le froid il y a l'excellent roman de John Milton Tombes de Glace qui parle de l'expédition disparue de Franklin.

Trois amis s`en vont au parc d'attraction. Ils font la maison du miroir et leurs montre cessent de fonctionner. J'ai aimés ce livre parce qu' il y avait beaucoup d'action.

Voici un roman complètement déjanté ou divers personnages historique se mélanges; Cagliostro, Gerard de Nerval, Alexandre Dumas et même Louis-Joseph Papineau se retrouve dans se roman et dans la même histoire. Particulier, comme l'est souvent les livres de Denis Côté, mais avec un brin d'humour qui nous fait sourire par moment! Quant même très différent du reste de l'oeuvre de l'auteur!

L'arrivée des Inactifs est le «prequel» de la trilogie original des Inactifs de Denis Côté. Ma première expérience avec la science fiction même si cette série n'est pas que science fiction mais aussi enquête policière et journalistique. À mettre entre les mains de vos enfants, ils valent la peine.