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Citations de Don Winslow (823)


Apprendre à vivre avec ses déceptions, c'est apprendre en partie à devenir un homme.
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Nous sommes allés sur la plage, nous avons chevauché les vagues et versé nos ordures dans l'eau dont nous disions que nous l'aimions tant.
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Dans un monde défoncé, il faut bien être défoncé, sinon on dévisse…
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p.269-70.
CHON

Il y a des gens mauvais en ce bas monde, Ben. Tu ne vas pas les changer, ni les convaincre, ni leur faire entendre la voix de la raison. Tu t’en débarrasses, ce sont des résidus toxiques.
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p.267.
- Je vais voir les flics.
- Quels flics ? demande Chon. Les leurs ?
- Tous les flics ne sont pas pourris.
Il y a une chose que Ben ne parvient pas à se mettre dans le crâne, estime Chon : le système judiciaire est fait pour le système, pas pour la justice.
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p.242.
Nous ne pouvons pas avoir un bébé, John : nous sommes des bébés.
Il faut lui concéder ça, à Taylor, songe John.
Honnête, elle ne l’est pas souvent ; les pieds sur terre, elle ne les a pas souvent non plus ; mais quand elle les a...
Bang.
Elle va droit au but et marque.
- C’est bien ce que je veux dire, lui explique John. Si on avait un bébé, on serait bien obligés de grandir, tu ne crois pas ?
- Je ne sais pas, répond Taylor. Je veux dire, je ne me suis jamais imaginée en ... tu sais... en mère. Tu arrives à te voir en père, toi ? Vraiment ?
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p.210-1.
En 1973, Nixon avait déclaré la Guerre de la Drogue.
Après plus de trente ans, des milliards de dollars gaspillés, des milliers de vies perdues, la guerre continue, et pour quoi ?
Pour rien.
Euh... non, pas pour rien, estime Ben, elle rapporte de l’argent.
L’establishment de l’Antidrogue ratisse des milliards de dollars - DEA, douanes, patrouille des frontières, ICE ¹, des milliers d’unités antidrogue dans la police d’État et la police locale, sans même parler des prisons. Soixante-dix pour cent et quelques des détenus se retrouvent derrière les barreaux à cause de crimes liés à la drogue, pour un prix de revient annuel moyen de cinquante mille, sans même mentionner le fait que la plupart de leurs familles vivent de l’assistance sociale et que la seule industrie en croissance constante en Amérique en ce moment est la construction de prisons.
Des milliards pour les prisons, encore de milliards pour empêcher les drogues d’arriver depuis l’autre côté de la frontière, pendant que nos écoles sont obligées d’organiser des ventes de gâteaux faits maison pour pouvoir acheter livres, papier et crayons, donc je pense que l’idée sous-jacente est de garder nos enfants à l’abri des drogues en les rendant aussi stupides que les politiciens qui perpétuent cette folie furieuse.
Suivez l’argent.
La Guerre de la Drogue ?
La Garce Gueuse de la Drogue.

1. Immigration and Customs Enforcement.
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p.171.
As-tu déjà pris de la coke ? demande Brad.
- Non, répond Kim en toute sincérité, en négligeant de mentionner que la cocaïne sur la table en verre devant eux était encore peu de temps auparavant sparadrée à son corps.
Brad s’offre une ligne, puis Kim s’en offre une à son tour, et il ne faut pas longtemps pour qu’elle le laisse prendre la barre, plein cap sur une des chambres, en lui laissant croire que c’est son idée. Une fois la porte refermée, il commence à la déshabiller, mais elle le repousse.
Avant de se déshabiller elle-même.
Elle se glisse hors de sa robe noire et se plante devant lui en soutien-gorge et culotte noirs, sachant qu’elle est une vision parfaite. Elle le laisse regarder quelques secondes, puis glisse les mains dans son dos et dégrafe le soutien-gorge.
Brad sourit, défait ses chaussures, se dépêche de sortir de son pantalon et de son slip. Il la prend dans ses bras et la laisse tomber sur le lit. Puis il lui écarte les cuisses, s’agenouille entre elles et tend les mains vers sa culotte.
La main de Kim le bloque.
Elle le regarde droit dans les yeux, sourit et dit :
- Non, Brad. Si c’est ça que tu veux, il va falloir que tu l’épouses.
Personne ne pénètre dans la chambre de Kim.
Sans payer.
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p.122.
Parce qu’il semble cruel de parler d’un problème à quelqu’un qui n’y peut strictement rien si ce n’est s’asseoir et se ronger les sangs. Et la dernière chose qu’il veuille, c’est distraire Chon. Le déconcentrer.
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p.118-9.
Elle était occupée à fouiller dans les tiroirs de commode de Rapu (absente) à la recherche d’un peu de fric quand elle était tombée sur bien mieux que ça.
Un vibromasseur
Qu’elle allait qualifier de
Plus Intelligent Petit Ami de Rapu
Meilleur Beau-Père à Avoir Jamais Existé
Surhomme
(Avec toutes excuses à Nietzsche si bien aimé de Chon)
PNI
(Piles Non Incluses)
Pas de premier rancard, pas de conversations empruntées, pas de tripotages futiles, pas de relations humaines cafouilleuses. Juste enclencher le vilain garçon, trouver un fantasme adapté et c’est
Le grand O ou
Des O au pluriel, si on se débrouille bien.
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p.28.
Ben a la conviction que répondre à la violence par la violence ne génère que plus de violence alors que Chon croit fermement que répondre à la violence par la non-violence ne génère que plus de violence, avec, pour preuve, toute l’histoire de l’humanité
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p.176.
Il a marqué un point, aussi Ben et Chon vont-ils au stand de tir.
Chon y est toujours fourré non pas parce qu’il se prépare pour la révolution ou la Reconquista, pas davantage parce qu’il bande dans ses rêves mouillés en s’imaginant protéger son petit nid douillet des cambrioleurs ou le pays contre les envahisseurs. « L’intégrité du territoire national », quelle rigolade - on pensait que ce seraient les Mexicains les barbares et on s’aperçoit que les vrais envahisseurs, ce sont les compagnies hypothécaires.
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p.155.
Quand O était petite, elle s’allongeait sur son lit et écoutait Rapu et Numéro Un se hurler dessus à n’en plus pouvoir et tout ce qu’elle voulait, c’était dormir pour arrêter le boucan. Elle remontait les genoux en chien de fusil, collait ses mains entre ses jambes, fermait les yeux bien serrés.
En se demandant.
Suis-je la Belle au Bois dormant
Est-ce que mon/mes Prince(s) charmant(s) va/vont venir me réveiller ?
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p.151.
Chon avait toujours su qu’il existait deux mondes distincts :
Les sauvages
Et les moins sauvages.
Le sauvage est le monde du pur pouvoir primitif, survie des mieux adaptés, cartels de la drogue et brigades de la mort, dictateurs et hommes de main, attaques terroristes, guerres des gangs, haines tribales, assassinats en masse, viols en masse.
Le moins sauvage est le monde du pur pouvoir civilisé, gouvernements et armées, multinationales et banques, choc et effroi en écrasant l’adversaire par une puissance de feu très supérieure, mort-venue-du-ciel, génocide, viol économique en masse.
Et Chon sait que...
C’est le même monde.
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- Tu travailles tout le temps.
C'est bien vrai, se dit Malone et, considérant cela comme un au revoir, il coupe la communication. Sur ma putain de tombe, ils écriront: "Denny Malone, qui travaillait tout le temps." Et puis merde. On travaille, on meurt, et quelque part entre les deux, on essaye d'avoir une vie.
Mais surtout on travaille.
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Je vis des espoirs et des ambitions, des rêves et des peurs, de l'énergie et de la lassitude, de la pureté et de la corruption, de la rédemption et de la foi, des qui s'étaient perdus, des qui s'étaient retrouvés.
Je me rendis compte que la rue d'une ville, c'est comme un cours d'eau, qu'on peut la voir comme une rivière à truites. Elle a des courants, ses remous, ses trous d'eau où les alevins nagent et ses profondeurs où les gros poissons se soustraient à la lumière. Elle a ses parties plates et placides, étroites et traîtres et, même si je n'en voyais pas ce soir-là, ses tourbillons dangereux qui peuvent vous aspirer et ne plus vous lâcher.
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Quand je redescendis, Laura me dit:
_ Je t'ai préparé du café.
L'amour n'est pas toujours dans les grandes choses. Le plus souvent, dans les petites.
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Je pris donc le commandement de la tournée des bennes. Autre précepte paternel que j'avais pu vérifier en Irak: ne jamais demander à ses hommes de faire une chose qu'on ne ferait pas soi-même.
Personne ne peut vous suivre si vous ne marchez pas en tête.
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Il était à New York, il était amoureux, et un homme avec un passé comme le sien devait peut-être tout bonnement se faire une raison et s’accommoder de ses démons.
Il se rasa et se prépara pour aller au bureau. Il n’était pas attendu chez Forbes et Fils avant l’heure civilisée de neuf heures, mais n’en avait pas moins pris l’habitude de s’y présenter à sept.
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Walter détestait dormir. En partie parce que son énergie naturelle l’en empêchait. Mais surtout parce qu’il redoutait le rêve. Ce n’était, bien sûr, jamais tout à fait le même, mais ses éléments les plus saillants revenaient avec d’horrifiantes similitudes : il faisait toujours nuit et ceux qu’il avait recrutés pour servir d’appâts – seulement ceux recrutés par lui – s’accrochaient à un gros rocher tels les rescapés d’un naufrage. Puis venaient les vagues. S’élevant de l’océan en murs d’eau gigantesques, inexorables, les emportant un à un – toujours un à un – dans les flots. Un à un, à tour de rôle. Et lui ? Dans son rêve, il était couché au bord d’une falaise qui surplombait la mer, bras tendus, essayant de les atteindre pour les tirer de là, leur sauver la vie. Parfois, il lui arrivait même de toucher leurs mains glacées avant qu’ils ne soient engloutis. Un à un, l’un après l’autre. Aussi inévitable que les vagues qui s’élevaient de la mer. Un à un, l’un après l’autre.
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