La déception.
J'aime plutôt ce qu'écrit Tomasi généralement* et j'aime beaucoup le trait de Mahnke, donc je partais avec un énorme a priori positif. Si les deux premiers numéros se tiennent plutôt très bien, la suite est une lecture longue et laborieuse.
Si cette histoire avait été un Annual, ça aurait été peut-être une des ces histoires qui marquent. Mais là, 120 pages c'est 80 de trop.
La résolution est une véritable insulte après 6 numéros.
Tomasi a voulu revenir sur ce(ux) qui faisait Batman, l'idée n'était pas inintéressante, mais l'exécution est réellement ratée.
Mahnke assure lorsqu'il est encré par Mendoza mais dès qu'un des autres nombreux encreurs entre en action, c'est franchement pas terrible.
*et il restera à jamais l'éditeur d'Hitman pour moi
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En un mot : génialissime. Adorant le Joker, Dick Grayson, Jason Todd et quand même Batman, je ne pouvais qu'adorer la combinaison des quatre. De plus, ce comics étant de taille j'ai pu faire durer le plaisir. De l'action et du suspens c'est tout ce que j'aime. Vraiment un excellent comics, je ne suis pas déçue de ce qu'il m'a coûté.
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Abin Sur l'avait prédit avant de mourir, la nuit noire approche !
Alors que les différents Corps de Lantern connaissent des mésententes, un nouveau corps voit le jour, un corps bien plus sombre, les Black Lantern.
Ce corps ne recrute pas ses membres parmi les vivants, mais parmi les morts...
Un corps qui n'a qu'un seul objectif, la destruction de toute vie, et la première cible, évidemment c'est la Terre !
Mais cette fois, les héros terriens ne suffiront pas, il va falloir que les différents corps de Lantern s'unissent pour lutter contre cette menace.
Geoff Johns a pris son temps pour mettre en place son histoire, et il arrive à son apogée.
Il a peu à peu crée les différentes couleurs du spectre émotionnel, et ce n'était pas sans but, ces personnages vont bien sûr lui servir pour son évent, mais se ne seront pas les seuls, il va piocher un nombre important de personnages de l'univers DC pour nous offrir un grand spectacle.
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En plein jour ou dans la nuit noire, nul mal n’échappe à mon regard.
Que ceux qui devant le mal se prosterne, craignent la lumière des Green Lantern !
Que l’on apprécie ou non le travail de Geoff Johns, il faut reconnaître qu’il a permit la réinvention de nombreux héros DC Comics, parmi lesquels Batman, Superman, Flash et ici Green Lantern.
Ce volume rassemble l’intégralité de la saga Blackest Night.
Hal Jordan y fait face à l’une des plus grande menace qu’ai connu l’univers DC : Nékron, l’entité de la mort.
Cette saga permet au lecteur de rapidement découvrir l’univers de Green Lantern tout en offrant son heure de gloire à chacun des huit corps de Lanterns.
Pour moi il s’agit ici de l’une des meilleures saga d’un personnage bien trop souvent moqué et sous estimé.
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Résumé :
Les Gardiens de l'univers ont pété un câble et veulent exterminer les Green Lantern pour les remplacer par la Troisième Armée.
Alors qu'Hal Jordan et Sinestro semblent avoir péri, leur anneau choisi un nouveau Green Lantern terrien, Simon Baz, qui semble avoir des problèmes avec la justice.
Mon Avis :
Geoff Johns arrive sur la fin de son run et j'ai presque envie de dire qu'il était temps.
S'il nous propose encore de très bonnes choses, il y en a d'autres qui le sont beaucoup moins et où il se perd un peu.
J'ai adoré la partie avec Simon Baz (même si ça fait un 2847éme lantern terrien) que j'ai trouvé prenante et que j'ai lue d'une traite.
Pour la partie avec le premier Green Lantern... c'est tout autre chose, je n'ai pas été client du tout, et il a vraiment fallu que je m'accroche.
Heureusement le tout est sauvé par une fin que j'ai trouvé particulièrement réussi avec le traitement du personnage de Sinestro et le "futur" des Green Lantern.
Ma Note : 4/5
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Ce tome fait suite à Sinestro (épisodes 1 à 6). Il contient les épisodes 7 à 12, ainsi que l'épisode annuel 1, parus en 2012. Tous les scénarios sont de Geoff Johns, et la majeure partie des dessins de Doug Mahnke. Il vaut mieux avoir lu le premier tome avant de lire celui-ci.
Sur leur planète, les lanternes Indigo préparent une action de grande envergure. Ils ont incorporé parmi eux William Hand (le responsable de Blackest Night). Sur Terre, Hal Jordan était bien décidé à abandonner toute velléité de parcourir l'espace en tant que membre des forces de l'ordre que sont les Green Lantern. Mais Thaal Sinestro vient à nouveau le trouver (juste au moment où il s'apprêtait à faire un câlin avec Carol Ferris) pour exiger qu'il l'aide. Les Guardians of the Universe (en abrégé GotU) ont décidé de mettre un terme au Corps des Green Lantern pour les remplacer par une armée différente. Alors que Sinestro vient de trouver un argument qu'Hal Jordan ne peut réfuter, mais avant que Sinestro n'ait fini de le convaincre, des lanternes Indigo apparaissent et les transportent sur leur planète. Dans ce tome, Sinestro et Jordan devront se confronter à Black Hand, et les GotU décident de libérer la première lanterne (First Lantern).
Comme le précédent, ce tome continue de plonger dans la mythologie des Green Lantern que Geoff Johns a ravivée avec Renaissance en 2004/2005, et qu'il n'a pas lâchée depuis. Le début peut laisser croire que la série ronronne déjà et que Johns va se reposer sur un mouvement de balancier Jordan sur Terre / Jordan dans l'espace. Mais le discours de Sinestro met en évidence que Jordan doit suivre sa vocation. Il ne s'agit pas simplement pour Johns de trouver une excuse plus ou moins plausible pour faire repartir Jordan dans l'espace. Il transforme cette scène en un moment où le personnage principal prend conscience d'une évidence, apprend à se connaître lui-même. Au cours des aventures, Sinestro connaitra une épiphanie similaire qui ajoutera un degré de complexité à sa personnalité. C'est l'une des grandes forces de Johns de réussir à ancrer son opéra de l'espace avec des personnages attachants et faillibles. Il arrive également à donner une personnalité touchante à Iroque (l'une des Indigo Lantern) et à Natromo (le gardien de la batterie Indigo).
Comme à son habitude, Geoff Johns montre que la mythologie des Green Lantern recèle encore bien des surprises et des possibilités d'expansion. Non content de rendre Sinestro crédible en Green Lantern (avec de nouvelles explications qui viennent convaincre le lecteur le plus rétif), il découvre tout un nouveau pan de cette mythologie. D'un coté, le lecteur familier de la série peut s'agacer de voir que les GotU se préparent de nouveau à commettre des actes moralement douteux au nom de la paix de l'univers ; de l'autre il ne peut que s'émerveiller de la facilité avec laquelle Johns élargit l'horizon de la série. Il expose l'origine de la tribu Indigo (une histoire captivante), il revient sur les particularités de Black Hand, il introduit la notion de Première Lanterne avec des circonstances époustouflantes, il montre le Livre du Noir, il évoque le passé d'Abin Sur, etc. Depuis 2004/2005, Green Lantern est la série de Geoff Johns qu'il nourrit de son inventivité. À aucun moment, il ne se contente de resservir ce que les autres ont fait avec lui, il a vraiment la volonté d'enrichir sans cesse la série avec de nouveaux concepts, de nouveaux personnages, de nouvelles situations. Avec le recul de 8 années, il est saisissant de constater à quel point Johns alimente la série en nouveauté, là où de nombreux scénaristes se contentent de piocher dans l'historique d'une série sans vouloir investir leur talent dans de nouvelles choses (une conséquence directe de leurs contrats qui font d'eux de la simple main d'oeuvre, pour alimenter l'industrie du comics et grossir les bénéfices d'une entreprise).
Depuis le début, la deuxième force de cette série réside dans l'excellent niveau des illustrateurs. Ici, Doug Mahnke dessine les épisodes 7 à 11, aidé par une armée d'encreurs (Keith Champagne, Christian Alamy, Mark Irwin, Tom Nguyen, et Mahnke lui-même pour quelques pages). L'épisode 12 est illustré par Renato Guedes et Jim Calafiore. L'épisode annuel est illustré par Ethan van Sciver pour l'histoire principale, et par Pete Wood encré par Cam Smith pour l'épilogue. Le nombre d'encreurs pour Mahnke fait qu'il est parfois possible de déceler des noirs moins prononcés, ou des contours délimités d'une manière un peu différente le temps d'une page ou deux, sans que cela ne vienne nuire au plaisir de lecture. Mahnke est également pour beaucoup dans l'augmentation du niveau de crédibilité de Thaal Sinestro. Il lui donne un port altier, des manières hautaines, un regard froid. Sous ses coups de crayon, même sa petite moustache ridicule renforce l'aspect sinistre du personnage. Mahnke arrive même à rendre William Hand encore plus sinistre et inquiétant en dépeignant ses actions, dénuées de toute empathie. J'ai rarement vu des dessinateurs capables de rendre crédible un gugusse tout de noir vêtu avec des clous et du cuir, sans que cela n'en devienne ridicule. Or là William Hand s'adressant aux cadavres de sa famille ne prête pas à sourire. Le lecteur ressent avec force les actions contre nature de cet individu, sa maladie mentale, sa façon dégénérée d'envisager ce qui l'entoure. La folie se lit dans son simple regard éteint. Dans ce tome, Mahnke a moins de nouveautés à créer visuellement et le lecteur attentif peut constater qu'il s'économise sur les décors. Il faut vraiment y prêter attention car Alex Sinclair et les autres metteurs en couleurs réalisent un énorme travail pour compléter les dessins. Ils travaillent sur la couleur principale établissant l'ambiance de chaque scène, ainsi que sur les variations de nuances pour donner l'illusion d'un arrière plan flou, mais présent. L'épisode dessiné par Guedes et Calafiore est de bonne facture visuelle, sans être aussi marquant que ceux de Mahnke.
Ce tome se termine donc par la confrontation entre Hal Jordan et William Hand, ainsi que par la quête des GotU pour mettre la main sur la Première Lanterne. Les illustrations d'Ethan van Sciver présentent les mêmes caractéristiques que celles de Mahnke, la même force graphique, avec une capacité supplémentaire à dramatiser chaque scène. Le niveau de détails est un peu plus élevé, la mise en page est plus inventive, les cadrages donnent plus de force aux actions (Ah ! cet horrible coup de pelle dans la nuque d'un personnage), les décors (quand ils sont présents) sont conçus avec plus de soin (ce cube prison dans l'espace). L'épilogue dessiné par Wood paraît bien fade en comparaison.
Le redémarrage à zéro baptisé "New 52" n'a affecté ni la série Green Lantern, ni l'inventivité de Geoff Johns qui continue à concevoir une mythologie de plus en plus riche pour cette série, sans qu'elle n'en devienne inextricable. L'un des grands plaisirs de cette lecture est l'implication du scénariste qui utilise à plein les possibilités des comics de superhéros pour raconter des histoires merveilleuses, avec un horizon très étendu, et des dessins de bon niveau.
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Une envie irrépressible de comics neufs m’a incité à me procurer ce « Green Lantern Saga, Hors-Série n°1 : Les épisodes inédits de la saga ».
Derrière ce nom un tantinet compliqué, se cachent des épisodes oubliés par Panini Comics avant qu’ils cèdent les droits de publications de DC Comics en France et qu’Urban Comics n’avaient pas encore eu le temps de publier. C’est chose donc faite avec ce Hors-Série qui raconte les prémices de la Guerre des Green Lantern (publiés eux par Urban Comics dans Green Lantern Showcase #1 et #2). Geoff Johns, grand ordonnateur des séries super-héroïques chez DC Comics et qui plus est sur Green Lantern, est évidemment aux commandes et Doug Mahnke met son talent au service du dessin.
Sans être indispensable, cette histoire qui s’étale tout de même sur six numéros « américains » (chapitres disons) de Green Lantern permet de voir à nouveau à l’œuvre l’ensemble des corps galactiques qui représentent l’ensemble du spectre émotionnel (bleu pour l’espoir, rouge pour la rage, vert pour la volonté, rose pour l’amour, etc.) ; même si la création de ces innombrables corps de policiers et policières cosmiques peut sembler toujours autant superficielle, Geoff Johns réussit à maîtriser son sujet sans trop s’égarer et nous livrer une menace digne de ce nom qui promet donc une Guerre des Green Lantern dantesque (et c’est le cas vraiment !).
L’édition par Urban Comics est donc appréciée, même si la forme se veut simplement correcte, car cet éditeur si motivant nous a malheureusement habitués à mieux. On se contente donc d’une remise en situation courte au début de chaque chapitre avec un rappel rapide sur un ou deux personnages ciblés, rien d’énorme mais c’est très utile pour les néophytes ou ceux qui pourrait se mélanger les pinceaux à force de lire trop de comics.
En somme, un hors-série très utile donc quand on cherche à bien comprendre les rouages assez compliqués qui jalonnent le passage des aventures des Green Lantern et consorts (car il n’y a pas que les Verts évidemment) de l’avant à l’après Renaissance / Relaunch. Le prix est toujours agaçant (5,60€), mais une fois de temps en temps et surtout pour une telle qualité doublée d’une quantité réjouissante, ça passe !
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