La lecture du premier tome de Descender, "Etoiles de métal", m'a fait l'effet d'une grosse claque. Cette lecture m'a d'autant plus marquée qu'elle s'inscrit dans une veine SF que j'ai peu l'habitude d'explorer aussi bien dans les romans que dans la bande dessinée. Pourtant, c'est bel et bien une claque, à la fois visuelle et émotionnelle, que j'ai reçue. J'attendais donc BEAUCOUP de ce second volume. Même si l'émerveillement et l'émotion n'ont pas été aussi intenses que lors de la découverte du premier volume, cette suite intitulée "Lune mécanique" est loin de m'avoir laissée de marbre !
Pour commencer, je dirais que Dustin Nguyen nous offre une nouvelle fois une belle couverture. J'avais déjà flashé sur celle du premier tome, présentant un robot à l'apparence de jeune garçon dont le profil se dessinait sur une pleine lune. Cette couverture laissait entrevoir avec brio les thèmes centraux de la BD (robotique et IA) ainsi que son intensité dramatique. La couverture de "Lune mécanique" suit la même logique et illustre le paradoxe robot/émotion à travers Tim-21, ce robot au corps de métal mais cœur d'enfant... Comme pour la couverture du premier tome, je trouve qu'il s'en dégage une certaine poésie, une douceur.
Je me souviens avoir été déconcertée lors de la découverte des dessins de Dustin Nguyen. J'ai rarement lu/vu des comics possédant une telle identité graphique. C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé ses aquarelles si déstabilisantes et captivantes à la fois. Elles retransmettent avec beaucoup de justesse les émotions des personnages et donnent vie à l'univers foisonnant de "Descender". La composition des pages est toujours aussi subtilement travaillée. Le dessinateur propose une mise en page à la fois déstructurée et structurée. On a beau se sentir un peu égaré au départ, on finit toujours par s'y retrouver et même apprécier ce choix de présentation.
Pour ce qui est de l'intrigue, je suis toujours aussi emballée ! J'ai lu que certains lecteurs reprochaient à "Descender" de ne pas suffisamment s'affranchir d'autres références SF. N'étant pas familière du genre SF, je n'ai pas ressenti cette impression de déjà-vu. Certes, Descender ne va pas révolutionner le genre SF mais elle en exploite les thématiques avec originalité et intelligence, ce qui n'est pas toujours le cas...
Commenter  J’apprécie         90
Dans la lignée du tome 1, Descender : Lune mécanique peut compter sur les aquarelles vivaces et expressives de Dustin Nguyen pour insuffler à l'univers ce petit quelque chose en plus qui le démarque d'un récit de science-fiction plus classique. Visuellement, c'est toujours très beau et très poétique, très coloré, avec parfois le crayonné affleurant sous les teintes vives et pastelles.
Scénaristiquement, ce tome prend un peu plus ses marques, mais ne parvient pas tout à fait à s'affranchir de vagues déjà vus et de rappels à des oeuvres aussi diverses que les Animatrix, Battlestar Gallactica ou le AI de Spilberg pour n'en citer que quelques-uns… Ce qui n'est pas totalement un mal, mais fait que si le scénario se solidifie, reste efficace et que les personnages s'approfondissent, Jeff Lemire ne parvient pas totalement à lui faire prendre son indépendance de ces illustres prédécesseurs. De même, les deux grosses « révélations » du tome ne sont pas de bien grandes surprises pour le lecteur avisé.
Descender reste malgré tout un comic qui vaut le détour, pour les amateurs de SF autant que pour les lecteurs plus attirés par le graphisme.
Commenter  J’apprécie         40
Des robots plus humains et attachants que l'Homme.
Commenter  J’apprécie         10
La Galaxie se remet péniblement du traumatisme causé par l’apparition, il y a dix ans, des Moissonneurs, des robots de la taille d’une planète qui préfigurèrent la révolte des machines contre les Hommes. C’est dans cet univers en pleine reconstruction, qui a depuis appris à haïr le genre mécanique, que s’éveille Tim-21. Sans le savoir, le petit droïde cache dans ses circuits imprimés l’héritage et les véritables intentions des Moissonneurs. Un secret dont tous les gouvernements de la galaxie rêveraient de s’emparer.
Commenter  J’apprécie         30
Ce tome fait suite à Etoiles de métal (épisode 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 7 à 11, initialement parus en 2015/2016, écrits par Jeff Lemire, dessinés, encrés et mis en couleurs par Dustin Nguyen, avec un lettrage de Steve Wands.
Fraîchement débarqué sur la planète Hepton (une ancienne colonie minière) un individu chaudement emmitouflé se dirige droit vers l'ancien centre d'exploitation et y découvre vite fait, bien fait les robots qui y sont encore. Par la suite, il établit également le contact avec Blugger Vance, un récupérateur, sur la Lune de Dirishu-6. Contre son instinct, il accepte de faire équipe avec lui et de le prendre à bord de son vaisseau pour essayer de retrouver la trace de Tim-21. Ce dernier se trouve sur la planète Gnish dans une situation un peu délicate.
Tim-21 a fait la connaissance d'un autre robot de la série Tim (avec un autre numéro). Il a été séparé de Bandit (un chien robot de compagnie), ainsi que de Driller et de monsieur Tullis. Ces derniers ont été faits prisonniers et le roi S'Nok a décidé qu'ils devaient combattre dans l'arène. De son côté, Tim-21 est en compagnie de Telsa (la fille du général Nagoki) et de Jin Quon (l'ingénieur ayant perfectionné les robots), et face au roi S'Nok, mais aussi à un robot nommé Psius et à Tim-22. Rapidement la situation dégénère du fait de l'intervention de robots appartenant Hardwire, le mouvement de résistance robotique.
Le premier tome avait laissé une excellente impression, du fait d'un récit intriguant, et de dessins avec une forte identité graphique, et une apparence aussi inattendue qu'originale pour un récit de science-fiction, à l'opposé des vaisseaux spatiaux imposants et rutilants, avec des personnages tournant le dos aux clichés d'aventuriers beaux et forts. À la lecture, il n'est pas possible de déterminer si Dustin Nguyen travaille avec des outils traditionnels ou à l'infographie. Il détoure la majeure partie des formes par un trait encré fin, souvent noir, mais parfois rouge, ou alors bleu, en fonction de ce qu'il délimite. Il habille ensuite chaque surface à l'aquarelle, ce qui donne des indications sur la couleur de chaque surface, ce qui lui donne un peu de volume, et ce qui rend également compte de la teinte principale de l'éclairage (bleutée pour la planète sous la neige, grise à la cour rocheuse du Roi S'Nok, sépia pour les séquences montrant des souvenirs de Tim-21 ou d'Andy Tavers, le garçon qui était propriétaire de Tim-21). Ce mode de représentation aboutit à une identité graphique tout aussi forte que dans le premier tome, avec un petit côté éthéré qui apporte une touche d'onirisme ou de conte.
Ce mode de représentation convient très bien aux êtres humanoïdes (vrais humains comme Andy Tavers, robots anthropoïdes comme Tim-21, ou races extraterrestres anthropoïdes comme Telsa). En quelques coups de pinceaux (contours + aquarelle), l'artiste fait naître un personnage avec sa silhouette spécifique, ses vêtements, une posture, un port de tête, etc. Malgré le nombre important de scènes de dialogues, il veille à varier ses cadrages et à montrer ce que font les personnages en même temps : gestes, déplacements, activités annexes. Ce mode de représentation convient parfaitement à certains extraterrestres fantomatiques. Par contre il trouve pour partie sa limite avec les créatures extraterrestres comme Blugger Vance, pas assez consistantes pour assurer une présence suffisante sur le papier. Le côté éthéré ne sied pas très bien non plus aux robots à la carapace métallique. L'image semble se contredire elle-même en leur donnant une apparence délicate et légère, tout en indiquant qu'il s'agit de métal froid et dense.
L'un des attraits d'un récit de science-fiction (surtout quand il s'agit d'un opéra de l'espace comme c'est le cas ici) réside dans sa dimension touristique qui permet au lecteur de faire du tourisme dans des endroits technologiques exotiques. Par moment les choix de techniques de dessin font des merveilles, comme sur la planète enneigée, pour le vaisseau d'Andy Tavers, ou encore pour l'incroyable cité spectrale qu'aperçoit Andy. À d'autres moments, ils trouvent également leur limite quand l'artiste donne l'impression d'être un peu à court d'inspiration visuelle. En particulier les murs blancs et vaporeux du vaisseau de Psisus, ou du quartier général de Hardwire finissent par apparaître pour ce qu'ils sont : des espaces blancs vides d'information. Pour certaines séquences, Nguyen ne se donne pas la peine de ne serait-ce qu'évoquer une forme d'architecture en arrière-plan, il se contente vraiment d'espaces vides (comme dans le premier comics de superhéros venu). C'est un peu frustrant en regard d'autres pages où les traits encrés et les aquarelles génèrent une ambiance palpable, avec une vraie impression de décors concrets.
Dustin Nugyen prend également le parti de laisser le gaufrage du papier apparent. Ce n'est pas le premier à le faire : Richard Isanove avait également utilisé cette technique sur les origines de Wolverine ou dans 1602 de Neil Gaiman. Le lecteur peut y voir une rémanence d'un support ancien, texture participant à évoquer un temps révolu. Dans le contexte de la série Descender, il est plus délicat de donner un sens à cette coquetterie graphique. Ce gaufrage participe à donner une apparence différente au récit, mais quand il commence à devenir systématique et apparent sur toutes les surfaces de chaque case, il n'est plus possible de l'ignorer, et cela devient plus un tic graphique dépourvu de sens, qu'une simple coquetterie visuelle.
Avec le premier tome, Jeff Lemire rendait un hommage très réussi à A.I. (Intelligence artificielle) (2001) de Steven Spielberg, avec ce robot au visage d'enfant, à la curiosité en éveil, avec un contact précautionneux, sans être naïf. Le lecteur retrouve ce même comportement chez Tim-21 dans ce tome, ce qui en fait un personnage très attachant. Il fait montre d'une sorte de confiance bienveillante qui n'exclut pas la capacité de s'interroger, de réfléchir et de prendre du recul (bref, il ne se laisse pas rouler dans la farine, et il est capable de concevoir les motivations des individus autour de lui). Autour de ce personnage principal, les autres semblent assez fades. La motivation d'Andy Tavers est monolithique et basique. Le comportement de Telsa est basé sur la méfiance et elle manque un peu de confiance en elle, mais sans parvenir à susciter l'empathie du lecteur. Les autres personnages sont relégués à l'état d'outils narratifs, sans grande personnalité qu'il s'agisse de Jin Quon (un peu pleutre et vaguement bouffon) ou de Psius (froid et sec), ou même de Tim-22 qui ne dévoile pas trop son jeu dans ces épisodes.
Le lecteur concentre alors son intérêt sur l'intrigue. Le scénariste continue de mener de front plusieurs situations. Il y a bien sûr celle de Tim-21 qui se poursuit sur la base de la scène finale du tome 1, avec une interaction importante avec d'autres robots. Il n'y a qu'une seule séquence consacrée à ce qui se passe sur la planète Niyrata où le récit a commencé dans le tome 1. Il y a cette courte séquence très intrigante avec les créatures spectrales. Il y a l'arrivée au quartier général de Hardwire. Lemire développe son intrigue avec de nouvelles informations et de nouvelles situations. Il étoffe également un peu le passé avec quelques pages consacrées à l'arrivée de Tim-21 sur la Lune de Dirishu-6, avec la lecture de Trinket Tocket (and his tin rocket), un vrai livre en papier. Ces séquences sont traitées avec doigté, car elles servent aussi bien à donner le point de vue d'Andy Tavers et à exposer sa motivation d'adulte, qu'à donner celui de Tim-21 et nourrir son comportement au temps présent.
La situation de l'UGC (United Galactic Council) n'est donc abordée que brièvement au cours d'une séquence, par contre le lecteur découvre plusieurs membres de Hardwire, ainsi que 2 ou 3 de leurs objectifs. Cela fait le lien avec la séquence onirique du premier tome suggérant la possibilité de l'existence d'un serveur secret avec une sauvegarde de toutes les mémoires des robots morts, une sorte de dimension mythique pour les robots encore en fonction. Le scénariste dévoile son univers et les enjeux des différentes factions en lice, avec un rythme régulier, soutenu sans être précipité. Pourtant le lecteur éprouve quelques difficultés à s'investir dans cette intrigue dont les ficelles restent bien apparentes. Il éprouve l'impression que Jeff Lemire a conçu une situation conflictuelle bien pensée, mais habitée par des personnages un peu falots. L'arrivée des Récolteurs dans le premier tome avait servi de catastrophe pour détruire l'équilibre d'un monde en pleine expansion, introduisant des failles, une dynamique de danger, fragilisant toute entreprise de reconstruction dans laquelle pourrait se lancer les personnages du récit. Avec ce deuxième tome, il apparaît qu'ils sont surtout ballotés par les événements indépendants de leur volonté, sur lesquels ils ne semblent avoir aucune prise, que les révélations arrivent sans impact affectif ou émotionnel. Même la mention des Récolteurs peine à susciter l'intérêt du lecteur.
Ce deuxième tome confirme toute l'originalité du premier, tant sur le plan du graphisme que sur celui de l'intrigue. Dustin Nguyen réalise des planches délicates par l'usage maîtrisé de l'aquarelle ; Jeff Lemire continue d'élargir l'horizon de son opéra de l'espace. Mais les dessins montrent aussi leur limite par manque de consistance, que ce soit des objets plus concrets, ou des environnements peu substantiels. Le scénario montre également ses limites, avec des personnages un peu superficiels, et une intrigue bien construite, mais dont les enjeux n'arrivent pas à impliquer le lecteur. 3 étoiles, en espérant que le tome suivant s’avérera moins froid.
Commenter  J’apprécie         40
WAOUH... C'est la première chose qui me vient à l'esprit pour débuter cette critique. Il y avait pas mal de temps que je n'avais pas lu de comics. Pour renouer avec ce genre que je connais très peu, je me suis laissée tenter par "Descender".
Pour être honnête, c'est d'abord la couverture qui a attiré mon regard. Je suis complètement tombée sous le charme de ce robot à l'apparence de jeune garçon dont le profil se dessine sur une pleine lune. Dès cette première illustration, j'ai ressenti une profonde empathie pour le personnage. On perçoit d'ores et déjà toute la solitude qui entoure ce robot au regard perdu dans l'espace. Bref, cette couverture laissait entrevoir une intrigue à la fois dense (réflexion sur l'espace, la robotique et l'IA) mais aussi pleine d'émotions (ce n'est pas un hasard si les auteurs ont choisi pour héros un robot au visage d'enfant...)
Ce que je peux vous dire, c'est que ce premier tome tient ses promesses et dépasse largement tout ce qu'on aurait pu espérer. D'abord déconcertée par le graphisme de Dustin Nguyen, j'ai fini par apprécier et même franchement aimer ses aquarelles. Elles parviennent à retransmettre avec justesse les émotions des personnages mais surtout, elles donnent corps à l'univers foisonnant de "Descender". L'univers SF des auteurs s'imposent à nous, comme une évidence. A la lecture de certains comics, j'ai parfois besoin d'un temps "d'immersion", un temps de familiarisation nécessaire à ma compréhension de l'histoire. Ici, je me suis tout de suite sentie à l'aise et n'ai eu aucun mal à me plonger dans l'histoire, pourtant complexe (dans le bon sens du terme).
La composition des pages, le découpage même des planches, est particulièrement travaillé. Pas une planche ne ressemble à une autre. Dustin Nguyen propose une mise en page à la fois déstructurée et structurée. Au premier abord, les pages semblent surchargées, les bulles parfois indigestes. On se dit qu'on va finir par s'y perdre, c’est certain. Mais en fait, on s'y retrouve tout à fait, on est pas le moins du monde largué ! Bien au contraire, on est littéralement happé par le visuel. Je pense notamment au chapitre 2 qui m'a fait forte impression. Tandis que sur les pages de gauche, nous voyons Tim fuir les liquidateurs, les pages de droite montrent la progression de chargement de ses souvenirs. Le contraste qui s'opère est saisissant. D'un côté le présent, la peur et la fuite. De l'autre, le passé, les souvenirs et le bonheur. J'ai trouvé cette "double scène" très forte.
Si le graphisme vaut largement le détour, l'intrigue également. Je me suis régalée en lisant l'histoire de Tim-21, dernier représentant d'un modèle de robot capable d'empathie et destiné à la vie de famille. Le scénario est tout bonnement génial, nous amenant à s'interroger sur des problématiques scientifiques et éthiques assez actuelles comme la robotique et l'IA. Ce que j'ai également beaucoup apprécié, c'est la richesse des personnages. Ils sont nombreux à graviter autour de Tim-21et apportent chacun leur pierre à l'édifice "Descender". Je pense notamment à Bandit, le chien robotisé et Foreur, le gros dur, deux robots apportant une petite touche d'humour incongrue à l'ensemble.
Je vous recommande vivement "Descender", énorme coup cœur BD de l'été. J'ai hâte de lire la suite !
Commenter  J’apprécie         44
Je suis en train de lire le deuxième tome de Descender et je me rends compte que je n'avais pas critiqué le premlier tome de cette série de Dustin Nguyen et Jeff Lemire. Je ne connaissais pas le premier mais j'apprécie beaucoup Jeff lemire, qui présente la particularité d'être aussi à l'aise dans les graphic novels intimistes que les récits de super-héros. En tant qu'auteur complet, on lui doit entre autres les très beaux Essex County ou Trillium.
C'est donc sur son nom que j'ai acheté ce tome 1.
L'intrigue ne brille pas par son originalité. Traumatisée par l'attaque-éclair de robots gigantesques, disparus aussi soudainement qu'ils sont apparus, la galaxie a développé une haîne farouche pour les robots.
Dix ans se sont écoulés depuis l'attaque. C'est alors qu'un droïde se réveille sur une ancienne colonie minière désertée. Tim-21 est un robot-humanoïde conçu pour servir de compagnon à un enfant. Son code-source semble contenir des informations relatives aux "récolteurs", reponsable de l'attaque qui a presque anéanti la civilisation. Pluisieurs groupes tentent de s'en emparer, alors que lui ne veut que retrouver Andy, l'enfant à qui il appartenait.
Guère de surprises, ni d'originalité. On sent aussi les emprunts au panthéon de la SF, à commencer par un Tim qui fait terriblement penser à Astro. Seulement, Lemire et Nguyen ont réussi à rendre cette histoire somme toute banale très prenante. parce qu'il y a un vrai savoir-faire, des personnages bien campés et un dessin très séduisant. Descender se présente comme une série mainstream qui ne cherche pas à révolutionner le genre mais qui va à l'essentiel: une bonne histoire, des personnages auxquels on s'attache et suffisamment de rythme et de révélations pour q'on ait envie de tourner la page sans que cela ne devienne excessif.
C'est tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment.
Commenter  J’apprécie         80