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Critiques de Dustin Nguyen (102)
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Ce deuxième volet reprend les épisodes #7 à #12 de ce récit de science-fiction imaginé par Jeff Lemire (Sweet Tooth, Jack Joseph soudeur sous-marin, Trillium, Essex County) et admirablement mis en images par Dustin Nguyen (Batman Little Gotham).



Pour rappel, « Descender » se déroule dans un lointain future où des robots gigantesques ont simultanément attaqué chacune des neuf planètes majeures constituant le Conglomérat Galactique Unifiée (CGU), provoquant des milliards de morts à travers la galaxie, avant de disparaître aussi mystérieusement qu’ils étaient apparus. Dix ans plus tard, tandis que les gens vivent dans la peur d’une nouvelle attaque et que les êtres mécaniques sont devenus persona non grata au sein d’un univers qui se remet encore péniblement du traumatisme causé par ce massacre sans précédent, Tim-21, un petit robot à l’apparence enfantine, reprend conscience sur une colonie minière éloignée. Son réveil ne manque cependant pas d’attirer l’attention car il pourrait bien être la clé permettant d’expliquer l’origine des « Moissonneurs »…



Si le premier opus abandonnait Tim-21 et ses compagnons dans une situation pour le moins délicate, cette suite invite tout d’abord à suivre les pas d’un nouveau personnage, dont on devine assez vite qu’il s’agit d’Andy, l’humain que Tim-21 considérait comme son frère. Devenu chasseur de primes liquidateur de robots, celui-ci se lance également à la poursuite de ce petit humanoïde qui dissimule dans ses circuits imprimés un secret convoité par tous et qui représente l’espoir de tout un univers face à la menace latente des titans de métal. Le récit va ensuite principalement alterner les parcours d’Andy et de Tim-21 et de ses compagnons, le professeur Jin Quon et la Capitaine Telsa.



Outre l’introduction d’un personnage extrêmement intéressant et le plaisir de retrouver ce petit androïde particulièrement attachant, le lecteur a également droit à de nombreux rebondissements. Le scénariste densifie en effet son intrigue et clarifie le rôle de certains protagonistes. Mais le point le plus remarquable demeure indéniablement le travail de Jeff Lemire sur les différents personnages. Outre les quelques flashbacks qui permettent d’en apprendre plus sur le passé d’Andy Travers et de son robot de compagnie, il faut également saluer les échanges entre Tim-21 et cet autre androïde de la série Tim. Jeff Lemire livre en effet un héros bluffant d’humanité, conçu pour servir d’ami aux plus jeunes, qui n’a aucun mal à séduire le lecteur. Programmé pour réagir avec énormément d’empathie, il est non seulement extrêmement attachant, mais sa sensibilité et la pureté de ses réactions contrastent également avec les motivations souvent moins nobles des humains.



Cette histoire qui aborde la coexistence entre les humains et les créatures à intelligence artificielle se nourrit certes des classiques du genre, mais parvient néanmoins à installer une ambiance unique grâce au travail de Dustin Nguyen. Son trait fin et ses couleurs appliquées à l’aquarelle permettent d’offrir des planches de toute beauté, avec des teintes douces qui contrastent brillamment avec la violence du monde dépeint par son acolyte. Notons à nouveau la présence de superbes planches aux tons sépias afin d’illustrer des retours en arrière qui superposent magnifiquement des souvenirs et des émotions issues du passé, de manière moins structurée et dépourvue de cases. Du grand art !



Une excellente série qui mérite une petite place dans mon Top comics de l’année !
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Un jour, sans raison apparente, des robots gigantesques sont apparus simultanément au dessus de chacune des neuf planètes majeures constituant le Conglomérat Galactique Unifiée (CGU). Puis, sans sommation, ces « Moissonneurs » sont passés à l’attaque, provoquant des milliards de morts à travers la galaxie, avant de disparaître aussi mystérieusement qu’ils étaient apparus.

Dix ans plus tard, tandis que les êtres mécaniques sont devenus persona non grata au sein d’un univers qui se remet encore péniblement du traumatisme causé par ce massacre sans précédent, Tim-21, un petit robot à l’apparence enfantine reprend conscience sur une colonie minière éloignée. Son réveil ne manque cependant pas d’attirer l’attention car il pourrait bien être la clé permettant d’expliquer l’origine des « Moissonneurs »…



Si Jeff Lemire (Sweet Tooth, Jack Joseph soudeur sous-marin, Trillium, Essex County) n’a pas encore pris d’assaut votre bibliothèque, il est probablement grand temps de lui réserver une petite place car cette nouvelle saga éditée par Urban Comics s’avère pleine de promesses. Ce premier volet reprend les six premiers épisodes de ce récit de science-fiction imaginé par le prolifique scénariste et admirablement mis en images par Dustin Nguyen (Batman Little Gotham).



Cette histoire qui débute par la mort d’une grande partie de la population, invite très vite à suivre les pas d’un petit humanoïde qui dissimule dans ses circuits imprimés un secret convoité par tous et qui représente l’espoir de tout un univers face à la menace latente des titans de métal. Cet androïde de compagnie, conçu pour servir d’ami aux plus jeunes, n’a aucun mal à séduire le lecteur. Programmé pour réagir avec énormément d’empathie, il est non seulement extrêmement attachant, mais sa sensibilité et la pureté de ses réactions contrastent également avec les motivations souvent moins nobles des humains. Du Docteur Jin Quon, le père de la robotique, aux récupérateurs peu scrupuleux qui pourchassent Tim-21 dès son réveil, en passant par ses deux compagnons, un robot-chien appelé Bandit et un automate particulièrement bourrin à l’intelligence artificielle limitée, les personnages secondaires ne sont pas en reste, certains insufflant même une touche humoristique à cette aventure pourtant assez sombre.



Outre un héros bluffant d’humanité, Jeff Lemire livre également une aventure riche en rebondissements. Cette histoire qui aborde la coexistence entre les humains et les créatures à intelligence artificielle se nourrit certes des classiques du genre, mais parvient néanmoins à installer une ambiance unique grâce au travail de Dustin Nguyen. Son trait fin et ses couleurs appliquées à l’aquarelle permettent d’offrir des planches de toute beauté, avec des teintes douces qui contrastent brillamment avec la violence du monde dépeint par son acolyte.



Un début de saga très prometteur, qu’il serait dommage de rater, proposé au prix modique de dix euros !



Un coup de cœur, que vous retrouverez également dans mon Top comics de l’année !
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Batman : Little Gotham

Dès la couverture, ce qui attire dans cet album c’est le graphisme de Dustin Nguyen. Durant tout l’album, il s’amuse en effet avec l’univers de Gotham City en reprenant tous les personnages à la sauce « Chibi ». Ce style « Super Deformed » issu du Japon gagne en popularité chez nous et consiste à proposer une version mignonne/enfantine des personnages en les dessinant avec un petit corps et une grosse tête. Outre cette approche caricaturale qui rend chaque personnage immédiatement attachant, il faut également saluer la mise en couleur réalisée à l’aquarelle, qui est tout bonnement somptueuse.



Au niveau du scénario, l’album est découpé en vingt-quatre petits chapitres, tous consacrés à une période de fête ou à un moment particulier de l’année. De Noël à Halloween, en passant par Pâques, Thanksgiving, la Saint-Valentin, la Saint-Patrick, les fêtes des pères et des mères, le Cinco de Mayo, la Fête Nationale, le nouvel an chinois ou encore le Comic-Con de Gotham, Dustin Nguyen ne rate pas une seule occasion du calendrier US pour réunir les personnages de Gotham et proposer une histoire courte sur le sujet.



Passant d’un Pingouin confronté aux dindes de Thanksgiving à un Robin s’attaquant aux gamins déguisés en super-vilains pendant la fête d’Halloween, l’auteur joue pleinement la carte de l’humour, que ce soit à travers des situations cocasses, des vannes bien placées ou des dialogues décalés. L’impertinence liée au personnage de Damian Wayne est à ce titre utilisée de manière très efficace. Malgré cette vision décalée, l’auteur parvient à rester au plus près des différents personnages, offrant ainsi une approche caricaturale particulièrement respectueuse. Les nombreuses références et clins d’œil à la mythologie de l’homme chauve-souris prouvent d’ailleurs qu’il adore l’univers de Batman.



Par contre, ça ne risque pas de plaire à tout le monde. Si vous n’accrochez pas au style graphique « Super Deformed », je vous invite déjà à passer votre chemin. Si, comme moi, vous n’êtes pas friand de récits courts jouant principalement la carte de l’humour et que vous préférez l’univers sombre de Batman, vous aurez du mal avec certains chapitres qui sont moins réussis que d’autres. Personnellement, je suis très fan du graphisme et j’aime assez l’aspect référentiel, mais après trois/quatre chapitres j’ai ma dose. Je suis donc incapable de lire cet album d’un seul coup… chose rare chez moi !
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Quand fond et forme se complètent d’une telle manière, il n’y a qu’une chose à faire: se laisser embarquer, la tête en arrière et les yeux au ciel. Vers l’infini et au-delà.
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

La lecture du premier tome de Descender, "Etoiles de métal", m'a fait l'effet d'une grosse claque. Cette lecture m'a d'autant plus marquée qu'elle s'inscrit dans une veine SF que j'ai peu l'habitude d'explorer aussi bien dans les romans que dans la bande dessinée. Pourtant, c'est bel et bien une claque, à la fois visuelle et émotionnelle, que j'ai reçue. J'attendais donc BEAUCOUP de ce second volume. Même si l'émerveillement et l'émotion n'ont pas été aussi intenses que lors de la découverte du premier volume, cette suite intitulée "Lune mécanique" est loin de m'avoir laissée de marbre !



Pour commencer, je dirais que Dustin Nguyen nous offre une nouvelle fois une belle couverture. J'avais déjà flashé sur celle du premier tome, présentant un robot à l'apparence de jeune garçon dont le profil se dessinait sur une pleine lune. Cette couverture laissait entrevoir avec brio les thèmes centraux de la BD (robotique et IA) ainsi que son intensité dramatique. La couverture de "Lune mécanique" suit la même logique et illustre le paradoxe robot/émotion à travers Tim-21, ce robot au corps de métal mais cœur d'enfant... Comme pour la couverture du premier tome, je trouve qu'il s'en dégage une certaine poésie, une douceur.



Je me souviens avoir été déconcertée lors de la découverte des dessins de Dustin Nguyen. J'ai rarement lu/vu des comics possédant une telle identité graphique. C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé ses aquarelles si déstabilisantes et captivantes à la fois. Elles retransmettent avec beaucoup de justesse les émotions des personnages et donnent vie à l'univers foisonnant de "Descender". La composition des pages est toujours aussi subtilement travaillée. Le dessinateur propose une mise en page à la fois déstructurée et structurée. On a beau se sentir un peu égaré au départ, on finit toujours par s'y retrouver et même apprécier ce choix de présentation.



Pour ce qui est de l'intrigue, je suis toujours aussi emballée ! J'ai lu que certains lecteurs reprochaient à "Descender" de ne pas suffisamment s'affranchir d'autres références SF. N'étant pas familière du genre SF, je n'ai pas ressenti cette impression de déjà-vu. Certes, Descender ne va pas révolutionner le genre SF mais elle en exploite les thématiques avec originalité et intelligence, ce qui n'est pas toujours le cas...
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Le premier tome m’avait tant plu qu’il était hors de question que je passe sur cette lecture. Comme il s’agit d’un deuxième tome, je vais malheureusement faire allusion à des éléments d’intrigues du premier, donc si vous voulez garder toute la surprise de la série, mieux vaut passer votre chemin pour l’instant🙂



On avait quitté Tim-21, Telsa et Qhon alors que le Programme faisait son apparition : la résistance secrète organisée par les robots pour se défendre et libérer leurs semblables. On en découvre plus sur ce groupe qui semble très attaché à aider Tim-21 : après tout, les TIM possèdent le même Codex que les Moissonneurs qui ont quasiment décimé les populations des neuf planètes du Conglomérat Galactique Unifié. Pourtant, le Programme est composé de Tim-22… mais ce dernier n’a pas fait le « rêve » ou n’a pas eu la vision que Tim-21 a eu des robots décimés. Bien sûr, s’il était possible de ramener ces robots dans leur monde, cela arrangerait grandement la résistance. Rien n’est jamais simple donc puisque chaque groupe a ses idéaux et ses objectifs propres, parfois peu avouables.



On retrouve les mêmes personnages, dont les relations commencent à se complexifier, je pense notamment au Capitaine Telsa qui semble s’attacher à Tim-21, même si elle n’a pas l’air de l’admettre et se cache derrière le fait qu’il soit utile au CGU. Un nouveau personnage fait son apparition, un liquidateur qui n’est pas qu’un antagoniste, contrairement à ceux qu’on pouvait voir dans le premier tome. Lui aussi finit par former équipe avec des compagnons de voyage un peu improbables. Enfin, on découvre une autre « faction », marginalisée celle-ci, des cyborgs qui se font appeler des « Interms » et sont apparemment très mal vus par la population puisqu’ils sont du côté des robots. En tous cas, ils sont obligés de se cacher et de vivre dans leur coin pour ne pas avoir d’ennuis. On en sait très peu sur eux à ce stade, donc vivement la suite !



Le trait de Dustin Nguyen est toujours une merveille et appuie les éléments du récit de façon très créative : les flashbacks sont sur des planches entières, en vis à vis avec les intrigues du présent, et dans des tons sépias pour qu’on puisse distinguer d’un coup d’œil qu’il s’agit de souvenirs. Alors que des personnages se retrouvent bousculés dans leur vaisseau qui se dérègle complètement, on observe une double page du comics déréglée également : il faut tourner le comics pour pouvoir lire le texte.



Ce deuxième tome continue la série en beauté, avec quelques réponses mais encore plus de questions pour nous donner envie de lire la suite ! Et vivement qu’elle arrive.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Dans la lignée du tome 1, Descender : Lune mécanique peut compter sur les aquarelles vivaces et expressives de Dustin Nguyen pour insuffler à l'univers ce petit quelque chose en plus qui le démarque d'un récit de science-fiction plus classique. Visuellement, c'est toujours très beau et très poétique, très coloré, avec parfois le crayonné affleurant sous les teintes vives et pastelles.



Scénaristiquement, ce tome prend un peu plus ses marques, mais ne parvient pas tout à fait à s'affranchir de vagues déjà vus et de rappels à des oeuvres aussi diverses que les Animatrix, Battlestar Gallactica ou le AI de Spilberg pour n'en citer que quelques-uns… Ce qui n'est pas totalement un mal, mais fait que si le scénario se solidifie, reste efficace et que les personnages s'approfondissent, Jeff Lemire ne parvient pas totalement à lui faire prendre son indépendance de ces illustres prédécesseurs. De même, les deux grosses « révélations » du tome ne sont pas de bien grandes surprises pour le lecteur avisé.

Descender reste malgré tout un comic qui vaut le détour, pour les amateurs de SF autant que pour les lecteurs plus attirés par le graphisme.
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Ce qui distingue le plus ce titre (...) c’est indéniablement sa dimension poétique, constante ou presque, teintée de mélancolie.
Lien : http://www.actuabd.com/Desce..
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Des robots plus humains et attachants que l'Homme.
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

"Lune mécanique" est clairement là on l'on attendait, une suite tout aussi efficace, on en serait presque déçu que les auteurs n'aient pas réussi à nous surprendre encore plus, un voyage de planète en planète fort recommandable...
Lien : http://www.psychovision.net/..
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Ce premier tome m’a tout de suite attiré avec sa belle couverture qui promet de beaux dessins et de la bonne SF, bonne pioche, l'intérieur de l’album rempli ses promesses avec une histoire digne d’un best-seller, un scénario très travaillé et des personnages assez profonds.



Visuellement c’est joli, à la fois coloré et édulcoré avec un design des personnages/robots/architectures assez classe même si certaines planches mon moins plus que d’autres.



Émotionnellement notre personnage principal Tim-21 est intéressant, c’est un robot humanoïde censé servir de compagnon aux enfants humain, son comportement montre qu’il aimerait en être un d’ailleurs, il m’a beaucoup fait penser au petit garçon humanoïde dans le film A.I. intelligence artificielle de Steven Spielberg (la comparaison s'arrête à ce personnage).



Son compagnon, un petit robot de compagnie au comportement de chien est très agréable à voir et complète bien notre équipe.



Nous croisons également tout un tas de robots et des mercenaires extra-terrestres, les robots sont assez classique comme on les imagine souvent, par contre les mercenaires sont dignes d’un space opéra de haut vol avec leurs gueules cassées et leurs gros flingues en plus d’un design assez poussé.



Nous ne sommes pas loin du coup de cœur, j’ai bien envie de découvrir le tome 2 qui est sorti dernièrement, qui sait peut-être que le cumul des deux tomes me donnera ce fameux coup de cœur !



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Une œuvre de science-fiction passionnante, à ne pas manquer.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

La Galaxie se remet péniblement du traumatisme causé par l’apparition, il y a dix ans, des Moissonneurs, des robots de la taille d’une planète qui préfigurèrent la révolte des machines contre les Hommes. C’est dans cet univers en pleine reconstruction, qui a depuis appris à haïr le genre mécanique, que s’éveille Tim-21. Sans le savoir, le petit droïde cache dans ses circuits imprimés l’héritage et les véritables intentions des Moissonneurs. Un secret dont tous les gouvernements de la galaxie rêveraient de s’emparer.
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Carnet de 14 pages en fin de volume, reprenant des couvertures alternatives, les biographies des deux auteurs, des croquis préparatoires et une sélection de comics indépendants publiés par Urban. Le contenu canonique (de très bonne qualité) chez Urban Indies. L’ouvrage est fabriqué en Roumanie.



Descender relate l’immersion de Tim 21, robot-enfant dont la fonction principale est l’empathie pour les humains, dans un monde au bord de la destruction, depuis que les Moissonneurs, robots planétaires ont fait une irruption destructrice dans le Conglomérat Unifié Galactique…



L’on est face à un vrai grand Space-opera comme je les aime et ce tome de mise en place entre dans le vif du sujet sans longues introductions, amenant déjà des thèmes classiques de la SF (quelques éléments de la suite de Dune par Brian Herbert). Les personnages sont bien caractérisés, graphiquement attrayants, l’antagonisme intéressant et le mystère intriguant. Tout est en place pour nous donner envie de connaître rapidement la suite des aventures de Tim-21. Niveau dessin en revanche, si c’est très maîtrisé et apporte une originalité certaine, la technique de Nguyen donne souvent un aspect brouillon, non achevé, à la va-vite. L’aquarelle sur crayonné crée cela bien entendu, mais tout de même… L’on connaît les rythmes imposés aux auteurs américains et cette tendance (déjà vue sur Low de Remender, paru chez Urban) aux dessins « légers » ne me convainc pas du tout. Ce qui est dommage car cette technique étant assumée, l’on n’est pas en présence d’un auteur en progression, la suite sera du même tenant et personnellement je me contenterais de lire cette série (qui reste de très bonne qualité) en bibliothèque.
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Ce tome fait suite à Etoiles de métal (épisode 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 7 à 11, initialement parus en 2015/2016, écrits par Jeff Lemire, dessinés, encrés et mis en couleurs par Dustin Nguyen, avec un lettrage de Steve Wands.



Fraîchement débarqué sur la planète Hepton (une ancienne colonie minière) un individu chaudement emmitouflé se dirige droit vers l'ancien centre d'exploitation et y découvre vite fait, bien fait les robots qui y sont encore. Par la suite, il établit également le contact avec Blugger Vance, un récupérateur, sur la Lune de Dirishu-6. Contre son instinct, il accepte de faire équipe avec lui et de le prendre à bord de son vaisseau pour essayer de retrouver la trace de Tim-21. Ce dernier se trouve sur la planète Gnish dans une situation un peu délicate.



Tim-21 a fait la connaissance d'un autre robot de la série Tim (avec un autre numéro). Il a été séparé de Bandit (un chien robot de compagnie), ainsi que de Driller et de monsieur Tullis. Ces derniers ont été faits prisonniers et le roi S'Nok a décidé qu'ils devaient combattre dans l'arène. De son côté, Tim-21 est en compagnie de Telsa (la fille du général Nagoki) et de Jin Quon (l'ingénieur ayant perfectionné les robots), et face au roi S'Nok, mais aussi à un robot nommé Psius et à Tim-22. Rapidement la situation dégénère du fait de l'intervention de robots appartenant Hardwire, le mouvement de résistance robotique.



Le premier tome avait laissé une excellente impression, du fait d'un récit intriguant, et de dessins avec une forte identité graphique, et une apparence aussi inattendue qu'originale pour un récit de science-fiction, à l'opposé des vaisseaux spatiaux imposants et rutilants, avec des personnages tournant le dos aux clichés d'aventuriers beaux et forts. À la lecture, il n'est pas possible de déterminer si Dustin Nguyen travaille avec des outils traditionnels ou à l'infographie. Il détoure la majeure partie des formes par un trait encré fin, souvent noir, mais parfois rouge, ou alors bleu, en fonction de ce qu'il délimite. Il habille ensuite chaque surface à l'aquarelle, ce qui donne des indications sur la couleur de chaque surface, ce qui lui donne un peu de volume, et ce qui rend également compte de la teinte principale de l'éclairage (bleutée pour la planète sous la neige, grise à la cour rocheuse du Roi S'Nok, sépia pour les séquences montrant des souvenirs de Tim-21 ou d'Andy Tavers, le garçon qui était propriétaire de Tim-21). Ce mode de représentation aboutit à une identité graphique tout aussi forte que dans le premier tome, avec un petit côté éthéré qui apporte une touche d'onirisme ou de conte.



Ce mode de représentation convient très bien aux êtres humanoïdes (vrais humains comme Andy Tavers, robots anthropoïdes comme Tim-21, ou races extraterrestres anthropoïdes comme Telsa). En quelques coups de pinceaux (contours + aquarelle), l'artiste fait naître un personnage avec sa silhouette spécifique, ses vêtements, une posture, un port de tête, etc. Malgré le nombre important de scènes de dialogues, il veille à varier ses cadrages et à montrer ce que font les personnages en même temps : gestes, déplacements, activités annexes. Ce mode de représentation convient parfaitement à certains extraterrestres fantomatiques. Par contre il trouve pour partie sa limite avec les créatures extraterrestres comme Blugger Vance, pas assez consistantes pour assurer une présence suffisante sur le papier. Le côté éthéré ne sied pas très bien non plus aux robots à la carapace métallique. L'image semble se contredire elle-même en leur donnant une apparence délicate et légère, tout en indiquant qu'il s'agit de métal froid et dense.



L'un des attraits d'un récit de science-fiction (surtout quand il s'agit d'un opéra de l'espace comme c'est le cas ici) réside dans sa dimension touristique qui permet au lecteur de faire du tourisme dans des endroits technologiques exotiques. Par moment les choix de techniques de dessin font des merveilles, comme sur la planète enneigée, pour le vaisseau d'Andy Tavers, ou encore pour l'incroyable cité spectrale qu'aperçoit Andy. À d'autres moments, ils trouvent également leur limite quand l'artiste donne l'impression d'être un peu à court d'inspiration visuelle. En particulier les murs blancs et vaporeux du vaisseau de Psisus, ou du quartier général de Hardwire finissent par apparaître pour ce qu'ils sont : des espaces blancs vides d'information. Pour certaines séquences, Nguyen ne se donne pas la peine de ne serait-ce qu'évoquer une forme d'architecture en arrière-plan, il se contente vraiment d'espaces vides (comme dans le premier comics de superhéros venu). C'est un peu frustrant en regard d'autres pages où les traits encrés et les aquarelles génèrent une ambiance palpable, avec une vraie impression de décors concrets.



Dustin Nugyen prend également le parti de laisser le gaufrage du papier apparent. Ce n'est pas le premier à le faire : Richard Isanove avait également utilisé cette technique sur les origines de Wolverine ou dans 1602 de Neil Gaiman. Le lecteur peut y voir une rémanence d'un support ancien, texture participant à évoquer un temps révolu. Dans le contexte de la série Descender, il est plus délicat de donner un sens à cette coquetterie graphique. Ce gaufrage participe à donner une apparence différente au récit, mais quand il commence à devenir systématique et apparent sur toutes les surfaces de chaque case, il n'est plus possible de l'ignorer, et cela devient plus un tic graphique dépourvu de sens, qu'une simple coquetterie visuelle.



Avec le premier tome, Jeff Lemire rendait un hommage très réussi à A.I. (Intelligence artificielle) (2001) de Steven Spielberg, avec ce robot au visage d'enfant, à la curiosité en éveil, avec un contact précautionneux, sans être naïf. Le lecteur retrouve ce même comportement chez Tim-21 dans ce tome, ce qui en fait un personnage très attachant. Il fait montre d'une sorte de confiance bienveillante qui n'exclut pas la capacité de s'interroger, de réfléchir et de prendre du recul (bref, il ne se laisse pas rouler dans la farine, et il est capable de concevoir les motivations des individus autour de lui). Autour de ce personnage principal, les autres semblent assez fades. La motivation d'Andy Tavers est monolithique et basique. Le comportement de Telsa est basé sur la méfiance et elle manque un peu de confiance en elle, mais sans parvenir à susciter l'empathie du lecteur. Les autres personnages sont relégués à l'état d'outils narratifs, sans grande personnalité qu'il s'agisse de Jin Quon (un peu pleutre et vaguement bouffon) ou de Psius (froid et sec), ou même de Tim-22 qui ne dévoile pas trop son jeu dans ces épisodes.



Le lecteur concentre alors son intérêt sur l'intrigue. Le scénariste continue de mener de front plusieurs situations. Il y a bien sûr celle de Tim-21 qui se poursuit sur la base de la scène finale du tome 1, avec une interaction importante avec d'autres robots. Il n'y a qu'une seule séquence consacrée à ce qui se passe sur la planète Niyrata où le récit a commencé dans le tome 1. Il y a cette courte séquence très intrigante avec les créatures spectrales. Il y a l'arrivée au quartier général de Hardwire. Lemire développe son intrigue avec de nouvelles informations et de nouvelles situations. Il étoffe également un peu le passé avec quelques pages consacrées à l'arrivée de Tim-21 sur la Lune de Dirishu-6, avec la lecture de Trinket Tocket (and his tin rocket), un vrai livre en papier. Ces séquences sont traitées avec doigté, car elles servent aussi bien à donner le point de vue d'Andy Tavers et à exposer sa motivation d'adulte, qu'à donner celui de Tim-21 et nourrir son comportement au temps présent.



La situation de l'UGC (United Galactic Council) n'est donc abordée que brièvement au cours d'une séquence, par contre le lecteur découvre plusieurs membres de Hardwire, ainsi que 2 ou 3 de leurs objectifs. Cela fait le lien avec la séquence onirique du premier tome suggérant la possibilité de l'existence d'un serveur secret avec une sauvegarde de toutes les mémoires des robots morts, une sorte de dimension mythique pour les robots encore en fonction. Le scénariste dévoile son univers et les enjeux des différentes factions en lice, avec un rythme régulier, soutenu sans être précipité. Pourtant le lecteur éprouve quelques difficultés à s'investir dans cette intrigue dont les ficelles restent bien apparentes. Il éprouve l'impression que Jeff Lemire a conçu une situation conflictuelle bien pensée, mais habitée par des personnages un peu falots. L'arrivée des Récolteurs dans le premier tome avait servi de catastrophe pour détruire l'équilibre d'un monde en pleine expansion, introduisant des failles, une dynamique de danger, fragilisant toute entreprise de reconstruction dans laquelle pourrait se lancer les personnages du récit. Avec ce deuxième tome, il apparaît qu'ils sont surtout ballotés par les événements indépendants de leur volonté, sur lesquels ils ne semblent avoir aucune prise, que les révélations arrivent sans impact affectif ou émotionnel. Même la mention des Récolteurs peine à susciter l'intérêt du lecteur.



Ce deuxième tome confirme toute l'originalité du premier, tant sur le plan du graphisme que sur celui de l'intrigue. Dustin Nguyen réalise des planches délicates par l'usage maîtrisé de l'aquarelle ; Jeff Lemire continue d'élargir l'horizon de son opéra de l'espace. Mais les dessins montrent aussi leur limite par manque de consistance, que ce soit des objets plus concrets, ou des environnements peu substantiels. Le scénario montre également ses limites, avec des personnages un peu superficiels, et une intrigue bien construite, mais dont les enjeux n'arrivent pas à impliquer le lecteur. 3 étoiles, en espérant que le tome suivant s’avérera moins froid.
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

WAOUH... C'est la première chose qui me vient à l'esprit pour débuter cette critique. Il y avait pas mal de temps que je n'avais pas lu de comics. Pour renouer avec ce genre que je connais très peu, je me suis laissée tenter par "Descender".



Pour être honnête, c'est d'abord la couverture qui a attiré mon regard. Je suis complètement tombée sous le charme de ce robot à l'apparence de jeune garçon dont le profil se dessine sur une pleine lune. Dès cette première illustration, j'ai ressenti une profonde empathie pour le personnage. On perçoit d'ores et déjà toute la solitude qui entoure ce robot au regard perdu dans l'espace. Bref, cette couverture laissait entrevoir une intrigue à la fois dense (réflexion sur l'espace, la robotique et l'IA) mais aussi pleine d'émotions (ce n'est pas un hasard si les auteurs ont choisi pour héros un robot au visage d'enfant...)



Ce que je peux vous dire, c'est que ce premier tome tient ses promesses et dépasse largement tout ce qu'on aurait pu espérer. D'abord déconcertée par le graphisme de Dustin Nguyen, j'ai fini par apprécier et même franchement aimer ses aquarelles. Elles parviennent à retransmettre avec justesse les émotions des personnages mais surtout, elles donnent corps à l'univers foisonnant de "Descender". L'univers SF des auteurs s'imposent à nous, comme une évidence. A la lecture de certains comics, j'ai parfois besoin d'un temps "d'immersion", un temps de familiarisation nécessaire à ma compréhension de l'histoire. Ici, je me suis tout de suite sentie à l'aise et n'ai eu aucun mal à me plonger dans l'histoire, pourtant complexe (dans le bon sens du terme).



La composition des pages, le découpage même des planches, est particulièrement travaillé. Pas une planche ne ressemble à une autre. Dustin Nguyen propose une mise en page à la fois déstructurée et structurée. Au premier abord, les pages semblent surchargées, les bulles parfois indigestes. On se dit qu'on va finir par s'y perdre, c’est certain. Mais en fait, on s'y retrouve tout à fait, on est pas le moins du monde largué ! Bien au contraire, on est littéralement happé par le visuel. Je pense notamment au chapitre 2 qui m'a fait forte impression. Tandis que sur les pages de gauche, nous voyons Tim fuir les liquidateurs, les pages de droite montrent la progression de chargement de ses souvenirs. Le contraste qui s'opère est saisissant. D'un côté le présent, la peur et la fuite. De l'autre, le passé, les souvenirs et le bonheur. J'ai trouvé cette "double scène" très forte.



Si le graphisme vaut largement le détour, l'intrigue également. Je me suis régalée en lisant l'histoire de Tim-21, dernier représentant d'un modèle de robot capable d'empathie et destiné à la vie de famille. Le scénario est tout bonnement génial, nous amenant à s'interroger sur des problématiques scientifiques et éthiques assez actuelles comme la robotique et l'IA. Ce que j'ai également beaucoup apprécié, c'est la richesse des personnages. Ils sont nombreux à graviter autour de Tim-21et apportent chacun leur pierre à l'édifice "Descender". Je pense notamment à Bandit, le chien robotisé et Foreur, le gros dur, deux robots apportant une petite touche d'humour incongrue à l'ensemble.



Je vous recommande vivement "Descender", énorme coup cœur BD de l'été. J'ai hâte de lire la suite !
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Quelle claque. Je connaissais Jeff Lemire pour son travail sur Sweet Tooth dont j’avais lu le premier chapitre qui m’avait intrigué (et Green Arrow : Machine à tuer mais le souvenir laissé par ce comics est bien moindre). J’avais découvert l’illustrateur, Dustin Nguyen, avec Little Gotham, que je trouvais très chouette et le style très « mignon » de l’artiste correspondait bien au titre. Descender n’a rien d’adorable en revanche. Enfin, pas dans son intrigue. Tim-21 est le droïde le plus choupi de tous les temps (oui, plus mignon que BB-8 même), même quand il a les circuits complètement oblitérés. Bref. Je sais maintenant que le trait de Dustin Nguyen s’apprête parfaitement à des histoires au ton bien plus sérieux que Little Gotham.



Pour une fois, le résumé de l’éditeur est assez représentatif donc je ne reviendrai pas sur l’essentiel de l’intrigue. Nul doute que Descender ravira les amateurs de science-fiction, particulièrement les fans de robots et droïdes. Après la terreur semée par les « Récolteurs », ces robots géants apparus du jour au lendemain, sans raison et sans explication, trois factions apparaissent : celle qui gouverne et essaie de réguler les robots, ceux qui veulent complètement les éradiquer et enfin, une résistance organisée pour les défendre.



Descender revient sur des concepts bien connus de la science-fiction en ce qui concerne les robots : est-ce que ces derniers peuvent penser d’eux-mêmes, ressentir des émotions qui ne sont pas programmées, ont-il une âme, peuvent-ils rêver ? Pour autant, le comics n’a rien d’une redite, l’histoire est originale et il m’impatiente de découvrir la suite !



Les personnages sont très divers, avec bien sûr des extraterrestres intéressants, même si pour l’instant on retombe sur le topos sexiste qui consiste à inclure des extraterrestres masculins de formes et apparences diverses et variées, alors que les personnages féminins extraterrestres restent très humanoïdes et sexy… Bref. On retrouve aussi une diversité chez les robots ! Tim-21 ressemble parfaitement à un petit garçon, et d’autres robots sont parfaitement humanoïdes. En revanche on retrouve aussi « Driller Killer », un robot qui avait la charge de travailler dans les mines et qui ressemble plus à une machine de construction qu’autre chose. Enfin, si Tim-21 n’était pas assez attachant tout seul, il est accompagné de Bandit, l’équivalent d’un chien en droïde, qui lui est très fidèle.



Sans qu’on s’y attende au début, l’histoire pause aussi la question des anciennes civilisations, qui étaient bien plus évoluées qu’on ne voudrait l’admettre. Comme certains chercheurs le font encore pour des civilisations comme l’Égypte ancienne ou les Mayas, le plus simple reste de faire croire que tout était dû au hasard et que ces civilisations ne pouvaient pas être plus évoluées que la nôtre, au point qu’on ne puisse aujourd’hui reproduire leurs exploits (et donc, encore moins les comprendre).



Bref, Descender est une perle, un coup de cœur, au milieu de toutes les bonnes lectures que j’ai pu faire ces derniers temps !
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Je suis en train de lire le deuxième tome de Descender et je me rends compte que je n'avais pas critiqué le premlier tome de cette série de Dustin Nguyen et Jeff Lemire. Je ne connaissais pas le premier mais j'apprécie beaucoup Jeff lemire, qui présente la particularité d'être aussi à l'aise dans les graphic novels intimistes que les récits de super-héros. En tant qu'auteur complet, on lui doit entre autres les très beaux Essex County ou Trillium.

C'est donc sur son nom que j'ai acheté ce tome 1.

L'intrigue ne brille pas par son originalité. Traumatisée par l'attaque-éclair de robots gigantesques, disparus aussi soudainement qu'ils sont apparus, la galaxie a développé une haîne farouche pour les robots.

Dix ans se sont écoulés depuis l'attaque. C'est alors qu'un droïde se réveille sur une ancienne colonie minière désertée. Tim-21 est un robot-humanoïde conçu pour servir de compagnon à un enfant. Son code-source semble contenir des informations relatives aux "récolteurs", reponsable de l'attaque qui a presque anéanti la civilisation. Pluisieurs groupes tentent de s'en emparer, alors que lui ne veut que retrouver Andy, l'enfant à qui il appartenait.

Guère de surprises, ni d'originalité. On sent aussi les emprunts au panthéon de la SF, à commencer par un Tim qui fait terriblement penser à Astro. Seulement, Lemire et Nguyen ont réussi à rendre cette histoire somme toute banale très prenante. parce qu'il y a un vrai savoir-faire, des personnages bien campés et un dessin très séduisant. Descender se présente comme une série mainstream qui ne cherche pas à révolutionner le genre mais qui va à l'essentiel: une bonne histoire, des personnages auxquels on s'attache et suffisamment de rythme et de révélations pour q'on ait envie de tourner la page sans que cela ne devienne excessif.

C'est tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment.
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Je ne connais pas bien l'univers des comics je commence tout juste à en lire. Descender est le premier que je lis. C'est de la bonne SF plutôt classique dans l'histoire, donc les amateurs du genre ne seront pas perdus. Le dessin est superbe, très travaillé, très expressif et cela me donne envie d'aller voir un peu plus le travail de Dustin Nguyen.

J'ai passé un bon moment à lire ce comics. Je vais attendre le tome 2 pour voir comment va évoluer la série, en espérant qu'elle nous réserve des surprises !
Lien : https://youtu.be/LPr1hiiOdcQ
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Après avoir subi une attaque des moissonneurs, robots de la taille d’une planète, le consortium interplanétaire a du mal à s’entendre et la haine envers les robots de toutes sortes est forte. C’est dans ce contexte que se réveille un robot domestique, Tim 21, à l’apparence d’un enfant. Après ce long sommeil il tente de retrouver ses maîtres mais rencontre des liquidateurs et des émissaires du consortium.



Un premier tome de mise en place pour un univers complexe et bien ficelé. Une histoire haletante et pleine de rebondissements. Un space opéra admirablement illustré et, même si Tim 21 a des faux airs d’Astroboy, on rencontre des figures de robots inédites et originales. Le tome 2 très attendu est prometteur.


Lien : https://bibliotheque.brest-m..
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