Dustin Nguyen

Ascender est une suite à la première série du duo Lemire/Nguyen : Descender.

Alors que la première série était une SF pure et dure, cette suite tire sur la fantasy au départ. De la magie, un monde végétal et coloré, un contraste frappant avec l'ambiance froide de Descender.

Mais ce n'est qu'un détail tant la série va s'enrichir au fil des tomes et que Lemire va prendre le temps d'introduire et de construire ses nouveaux personnages.

Mais la palme d'or revient surtout aux dessins à l'aquarelle de Nguyen qui sont tout simplement sublimes.

Jeff Lemire et Dustin Nguyen réalisent un tour de force dans cet oeuvre de science-fiction qui traite de famille, d'humanité, d'intelligence artificielle.

Le comics est parfois violent mais ce qui m'a le plus marquée ce sont ces planches tout en aquarelle d'une beauté époustouflante.

Tim-21 personnage central de l'histoire et enfant-androïde est un personnage auquel je me suis beaucoup attachée, comme le dernier rempart d'innocence dans ce monde cruel.

Entre attaque de robots géants destructeurs sortis d’on ne sait où et dont on ne connait pas les motivations, une confédération galactique démantelée et qui se déchire, un univers morcelé et chaotique, on suit, entre autres, les aventures de Tim-21, un petit robot domestique à l’importance capitale, d’un savant déchu au passé flou, un soldat partagé entre son humanité et son ambition, un liquidateur de robot torturé, et encore bien d’autres personnages.



Tous les ingrédients d’un cocktail SF explosif sont réunis mais pas seulement. On parle d'esclavagisme, de soulèvement, de psychologie, de relations entre les individus, de haine, d'amour, de solidarité, d'amitié...

L'oeuvre confirme en tout cas le talent de Jeff Lemire qui sert un récit intelligent, palpitant et diablement addictif à travers cinq tomes qui constituent le premier cycle d’une belle saga.



Je peux dire aujourd’hui qu’il s’agit là de mon auteur de Comics favori.

Un auteur que j’avais adoré lire dans son dérangeant « Joker : Killer smile », son apocalyptique « Giddeon Falls » et l’OVNI « Sweet Tooth ».



Et encore une pépite parfaitement mise en image par le talentueux Dustin Nguyen.



« Descender » terminé, je vais basculer avec appétit sur la suite et le cycle « Ascender ».

Je vous raconterais…

Mon tout premier comics à l'aquarelle acquis lors du Batman-Day ! Une réécriture des contes de notre enfance à la sauce Gotham qui me permet de découvrir l'artiste Dustin Nguyen.



Quatre histoires :

🪵 Il était une fois Waynocchio

🌱 Il était deux fois La Princesse au petit pois

🫖 Il était trois fois Alfred au pays des merveilles

❄️ Il était quatre fois La Reine des neiges.



Poétique, émouvant et beau : en trois mots, voici l'esprit de cet album.



Quand on referme ce livre qui entremêle les contes de trois célèbres écrivains (Les aventures de Pinocchio de Carlo Collodi, La Princesse au petit pois et la Reine des neiges écrits par Hans Christian Andersen, Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll) et Batman la série animée, on se sent nostalgique, un brin mélancolique. Il se dégage une très grande sensibilité à la fois des quatre histoires et des dessins.



Les trois premiers contes sont drôles avec des héro.ine.s et des méchant.e.s envoyant piques et vannes à tire-larigot et une chute qui clôture le récit. Le dernier, plus sombre, aborde l'immense peine du docteur Freeze partagée aussi par Batman : la douleur d'avoir perdu un être cher. Mon coup de cœur va au troisième conte, Alfred étant un de mes personnages préférés du Batverse.



Esthétiquement, c'est magnifique. Le dessin magnétique et délicat à l'aquarelle de Dustin Nguyen m'a vraiment scotchée. Les couleurs épurées et le trait enfantin vont à l'essentiel et font ressortir les émotions des personnages : leur innocence, leurs doutes, leurs vicissitudes. Coup de cœur pour la typographie utilisée lors du quatrième conte et pour le graphisme qui éclate le format classique du comics.



Si vous avez des bouts de chou, ce comics constitue une chouette porte d'entrée afin de leur faire connaître l'univers de Gotham qui ici, bien entendu, est édulcoré et tout doux !



Une pépite atypique à avoir dans sa bibliothèque : bref, lisez Les contes de Gotham !

Paul Dini et Dustin Nguyen proposent « Le cœur de Silence », un affrontement intimiste dont l’enjeu est le cœur de Selina Kyle.



Ce récit regroupe les numéros 846 à 850 ainsi que le numéro 852 de Détective Comics, auxquels s’ajoute le numéro 685 de Batman. Ceux-ci ont vu le jour entre 2007 et 2009.



Au cours de ces quelques numéros, Batman croise à nouveau le chemin de Silence (Hush en vo), un antagoniste qui a la particularité de connaître le secret derrière le masque de Batman.



Première lecture parmi la collection d’Urban Comics mettant Batman à l’honneur dans des éditions au prix plus qu’abordable, elle correspond aussi à l’un des tomes les moins épais.



Une lecture pas autant accessible que je le pensais. Le récit se comprend mais s’y greffe un sentiment de manque qui aurait pu être comblé par une préface pour contextualiser l’ensemble.



En somme, l’édition se borne aux pages du récit uniquement et ne déborde jamais sur un autre contenu quel qu’il soit. Un peu dommage mais pas très surprenant pour un comics à moins de 5 euros.



L’histoire à la bonne idée de souligner le lien profond qui unit Bruce et Selina, dans une aventure aux enjeux très personnels. Silence est une menace évidente mais fait partie de ces antagonistes chouineurs qui rejettent constamment la faute sur les autres et sur les évènements vécus. Choupinou… Bref, le genre de personnage qui m’agace à la longue.

Les illustrations saisissent le regard. Le dessin, d'une grande délicatesse, tranche avec le style traditionnel du comics pour nous entraîner en beauté et douceur dans un monde empli de sous-texte et de clins d'œil. En revisitant des contes traditionnels avec les personnages de Gotham City, Dustin Nguyen nous fait travailler nos références, tant du côté des classiques que de celui de la pop culture. On adore l'omniprésence d'Alfred, qui, nous le savons tou.te.s, est le vrai héros de cette cité dangereuse… Pour une meilleure compréhension de l’humour et des jeux de mots, je recommande cette lecture à partir de 11-12 ans !

Bruce Wayne, de plus en plus proche de Selina Kyle,alias Catwoman, doit faire face à un adversaire de taille en la personne de Silence, nul autre que son meilleur ami de jeunesse.

Un sujet fort évoqué dans ce volume où l'on y retrouve une multitude de personnages de DC pour notre plus grand plaisir !!!

Tous les fans de l'univers DC Comics vont très certainement apprécier l'arrivée d'un très beau pack qui comprend pas moins de 10 récit complet des comics Batman à tout petit prix. A ce propos, c’est juste dommage le tarif apparaisse dans un gros macaron noir dans le coin supérieur droit de chacun des livres qui compose cette collection.



Même si toutes les séries présentent dans ce pack ne sont pas des chef d'œuvres, il vous permettront de vous plonger dans l'univers de la chauve-souris. Le cœur de silence n'est pas le titre le plus emblématique mais il constitue une très bonne surprise.



Batman va avoir un adversaire assez coriace à savoir Silence qui va s'attaquer à ce qu'il a de plus cher à savoir la belle Selina Kyle. Le titre faisant référence au cœur n'est pas anodin.



A noter que ce titre est en soi une suite qui remet en avant le personnage de Silence qui fut le meilleur ami de Batman. C'est toujours difficile quand on doit combattre quelqu'un qu'on considérait comme un proche et qui s'est éloigné, rongé par la jalousie.



On relève un excellent dessin qui fait dans la classe la plus absolue avec une beauté irréprochable de certaines planches. Par ailleurs, la narration est impeccable également.



Chaque chapitre donne des indices à la manière d'un puzzle qui se rassemble pour le final tout aussi époustouflant.



Mon cœur balance également pour ce titre qui m'a séduit grâce à un scénario brillant. C'est un album essentiel aux ambiances de polar réalisé par un auteur très inspiré.

Attention spoil potentiel pour Batman Silence (et peut-être aussi pour Batman La cour des Hiboux) !



Voila si vous me lisez il faudra pas vous plaindre, vous êtes prévenu !

En même temps, si vous voulez lire "Le Cœur de Silence" sans avoir lu Batman Silence avant c'est votre choix (et ce n'est pas impossible) mais étant donné que c'est un peu une suite, il est mieux d'avoir lu Batman Silence avant.



Si Batman Silence est vendu comme un des meilleurs titres Batman, pour moi, cela avait été une petite déception.

Non pas que le titre soit mauvais, mais (et c'est la que mon "attention spoiler" prend son sens) j'avais lu La cour des Hiboux avant de lire Batman Silence. Et la construction des deux étant assez similaire, on voit le truc venir de loin (quoique même sans ça, le truc est pas très compliqué à avoir venir...)



Et donc me voila sur la "suite de Batman Silence, alors que je n'avais pas aimé ce dernier, et donc ?

Eh bah j'ai trouvé Le Cœur de Silence meilleur que Batman Silence ! (c'est la que les fanboy sortent les fourches et me lancent des cailloux).

Et au final quand on y réfléchit bien, Le Cœur de Silence ce n'est pas bon récit Batman, car au final on s'en fou presque de Batman, mais c'est un bon récit sur un vilain de Batman.

Ici, c'est vraiment le personnage de Thomas Elliot alias Silence qui est mis à l'honneur, on va connaitre son passé et ses motivations à travers deux arcs aussi intéressants l'un que l'autre.



En bref, une bonne lecture pour moi, c'était sans doute un des bouquins de l'offre Batman à 4€99 qui m'intéressait le moins, et ça à quand même été une chouette surprise !

J'ai énormément de mal avec l'univers DC (comme celui Marvel) mais j'essaye de m'y intéresser un peu plus et quand j'ai entendu parler de ce comics, j'ai tout de suite eu envie de le lire ! Mais, impossible de le trouver en librairie, c'est par le plus grand des hasards que je l'ai vu en occasion et j'ai sauté dessus.



Dans ce comics, on retrouve quatre contes différents et mis en place dans l'univers de Gotham City. C'est un livre qui vise les enfants et les dessins sont donc beaucoup plus simples et colorés que ce que l'on trouve dans les comics adultes, ce qui ne m'a clairement pas dérange, au contraire. Même si je n'avais pas toute les références et que j'ai du passer à côté de pleins de choses, j'ai adoré découvrir cet univers par ce biais. Chaque personnage trouve sa place et apporte des choses aux différents contes. J'ai notamment adoré retrouver ces derniers via ce nouveau biais et voir comment des textes anciens (alors pas tellement mais quand même un peu) sont mis au goût du genre et peuvent donner envie d'être découvert de cette manière.



Une très bonne lecture, fraîche, légèrement déroutante et marrante. Je n'en demandais pas plus !

C'est dans même ton que le premier tome. Je trouve ça gentillet. Le récit manque franchement de force.

J'ai toujours le même problème avec les dessins. Ce côté pastel, c'est fade.

Je vais m'arrêter là dans la lecture de cette série.

C'est un tome pas vraiment prenant avec un style pastel qui laisse un goût d'inachevé dans les dessins.

De plus, j'ai toujours eu du mal avec les personnages enfantins ce qui fait que j'ai du mal à rentrer pleinement dans l'histoire.

C'est toujours de l'aquarelle, graphiquement, c'est comme le premier volume.

Pour le scénario, j'ai trouvé que cela traînait un peu en longueur et l'accumulation de nouveaux "monstres" fait trop dériver dans l'heroïc fantasy. On se croirait un peu dans une aventure de D&D, le côté SF a quasiment disparu.

Tout le milieu de la BD est même limite chiante, un concentré d'ésotérisme autour des mères qui sont là mais pas là, tuées ou réincarnées ou désincarnées. J'ai eu du mal à suivre, pire, je m'en fichais.

Déception.

Le pitch

Nous suivons Tim-21 dans ses aventures cosmiques où humains, peuples extraterrestres et robots, intelligences artificielles se livrent des guerres intergalactiques.

Un soupçon de magie ponctue cette saga SF pour introduire une nouvelle série plus ancrée dans la fantasy.

Mon avis

Une conclusion excellente pour cet opus qui donne grandement envie de découvrir la nouvelle saga. De l'action, de l'émotion et un graphisme whaou ! Une série chouchou que j'aime à partager.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de BD ou de la science-fiction, mais je ne me rappelle pas avoir été autant bluffé par le mélange des deux. Voici 4 raisons de dévorer cette série :

1. L'histoire : Elle est complexe et ce premier tome pose les bases d'un récit qui s'annonce plein de rebondissements ! Les flash-back sont très bien placés et rythment la narration de façon intéressante.

2. L'univers : Je suis une grande fan de sa construction, des différentes hiérarchies et de groupes qui s'opposent. Certains éléments me font penser à Star Wars et Wall-E (aka Bandit !).

3. Les personnages : Ils sont bien détaillés et il reste encore énormément de choses à découvrir sur le passé des personnages principaux.

4. Les illustrations : Tout simplement sublimes ! Le mélange du style et de l'aquarelle magnifique, ce qui donne énormément de puissance à la narration. Le mélange est parfait.



Le seul petit bémol, le changement de typographie et de couleur des dialogues qui sont, à mon goût, trop fréquents. Surtout au début de l'histoire.



Descender est une véritable pépite et j'ai vraiment hâte de lire la suite !
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J’ai découvert le travail de dessinateur de Dustin Nguyen avec Little Gotham, que j’avais adoré. Alors quel plaisir de le retrouver dans Les contes de Gotham ! A dire vrai, c’est parce que c’est Nguyen, avec ses belles illustrations en aquarelle (je crois, je ne m’y connais pas très bien), que j’ai acheté ce comics. Si son trait a quelque peu évolué, il n’en reste pas moins reconnaissable et toujours aussi plaisant à regarder. Je suis parfois restée plusieurs minutes sur des planches tellement je trouvais ça beau. Et non seulement c’est beau, mais en plus ça reflète parfaitement l’innocence de certains personnages, la folie d’autres, l’humour ou la beauté d’un récit… Et justement, parlons des histoires !

Comme le nom de ce comics l’indique, Les contes de Gotham, nous avons affaire ici à des contes – mais pas n’importe lesquels : le premier s’inspire de Pinocchio en nous faisant vivre les aventures de Waynocchio, le deuxième fait référence à La princesse au petit pois (avec d’autres contes qui s’y invitent) et le troisième s’intitule Alfred au pays des merveilles – je pense que vous devinez quelle est l’histoire originale. Quant au dernier, c’est une inspiration très libre de La Reine des neiges d’Andersen, et elle ne laissera personne indifférent·e. En effet, nous quittons le format des cases et des bulles pour découvrir là une mise en page plus proche des albums jeunesse ; la typographie évoque l’écriture gothique ; les dessins sont d’une beauté froide et époustouflante ; l’ensemble est incroyablement beau. En lisant cette histoire, mes yeux sont devenus humides (je n’ai pas pleuré, il m’en faut plus, mais j’ai vraiment été touchée par cette adaptation de La Reine des neiges). Si ce conte clôt en beauté l’ouvrage, les trois précédents ne sont pas en reste, mais dans une ambiance plus légère, plus loufoque, mélangeant merveilleusement bien les œuvres originales et l’univers de Gotham ; je pense que le récit qui s’éloigne le plus du conte dont il s’inspire est La Princesse au petit pois, qui nous permet de découvrir un récit assez inattendu tout en gardant une inspiration très reconnaissable. Dans chacun de ces contes, nous y suivons tantôt les super-héros, tantôt les super-vilain·es, et j’ai adoré les jeux de mots, notamment ceux de ce cher Alfred !

Donc voilà, c’est drôle, c’est touchant, c’est superbe visuellement… Et c’est pour cela que mon grand regret est que Les contes de Gotham ne bénéficie pas du même format que Little Gotham (plus grand de quelques centimètres et couverture rigide).



Batman – Les contes de Gotham est un comics que je recommande bien sûr aux fans du Chevalier noir, mais aussi à quiconque souhaite découvrir des contes revisités avec humour et beauté. Croyez-moi, vous ne serez pas déçu·es !

Bonne lecture à vous.
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Charmant, inventif, son pinceau se fait même magistral dans la dernière histoire, pour esquisser sur une vingtaine de pages plus avares en texte, forêt luxuriante habitée par Poison Ivy et citadelle de glace. Un régal.
Lien : http://www.bodoi.info/batman..

En final, Batman s'égare dans une tempête de neige et croise la Reine des neiges, un récit plus intimiste sur le chevalier noir avec de très beaux dessins pleine page.
Lien : http://cnlj.bnf.fr/fr/conten..

Gotham City est le repère de fameux super-héros mais également de sombres légendes... Redécouvrez les contes de Pinocchio, La Princesse au petit pois, Alice au pays des merveilles ou encore La Reine des neiges, qui prendront vie sous les traits de personnages qui vous sont familiers. Ce comics destiné aux plus jeunes, possède une veine graphique similaire à Little Gotham. Les illustrations sont réalisées à l'aquarelle, ce qui donne un côté moins sombre aux héros de Gotham City, plus adapté pour les enfants, mais s'émancipant cependant des codes graphiques du comics classique. Ce recueil d'histoires courtes, est une belle porte d'entrée dans l'univers des comics.

Quelquefois, il arrive que le scénario est assez élaboré donc intéressant mais que le graphisme ne suit pas. Le dessin est presque sous forme d'esquisses avec un côté assez brouillon. C'est vrai que cela gâche le plaisir de la lecture.



Pour autant et comme dit, ce récit de science-fiction est assez intelligent avec cette attaque de mystérieux robots géants et ses références aux auteurs Philip K. Dick et Isaac Asimov.



Cependant, les fondamentaux pour la bande dessinée ne sont absolument pas maîtrisés et le nier serait un gros mensonge. Un jour, cela fera peut-être l'objet d'un film et le support sera alors de meilleure qualité.