AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Dustin Nguyen (102)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Batman : Little Gotham

Prétextant les diverses célébrations qui rythment l’année, nous redécouvrons les personnages dans une perspective décalée et particulièrement jouissive. Avis aux amateurs.
Lien : http://www.actuabd.com/Littl..
Commenter  J’apprécie          30
Batman : Little Gotham

Des variations, drôles ou parfois plus mélancoliques (un joli épisode Mr. Freeze) sur la plupart des figures de l’univers du Dark Knight.
Lien : http://www.bodoi.info/little..
Commenter  J’apprécie          20
Batman : Little Gotham

J'ai beaucoup aimé découvrir Little Gotham qui était très divertissant. Il y avait de nombreuses références à l'univers DC à la série animée Batman TAS et encore pleins d'autres. J'ai trouvé les illustrations très en décalage par rapport à l'univers de Batman qui lui est très sombre. Cet ouvrage a rajouté une autre dimension beaucoup moins tragique et plus douce. Les dessins chibi de Dustin Nguyen sont d'une grande qualité. Le format court est aussi un point fort car la narration est également chargé en émotion et rythmé. Grâce à ce format court et aux histoires indépendantes les auteurs plus facilement faire passer des messages, par exemple les points sombres et négatifs de la comic con.
Commenter  J’apprécie          00
Batman : Little Gotham

C’est d’abord un très bel objet qui a dragouillé mon oeil en librairie. Il suffit de feuilleter Little Gotham pour avoir aussitôt envie de se plonger dans cette interprétation originale de l’univers de Batman. En vingt-quatre épisodes qui sont autant de mini histoires, c’est au gré des fêtes qu’on redécouvre une Gotham métamorphosée. Explosion de couleurs, personnages mignons à grosse tête et situations surréalistes… Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer.



Les illustrations entièrement réalisées à l’aquarelle sont absolument magnifiques et font de ce comics un objet assez unique. Chaque planche m’a d’abord explosé à la tête, et puis j’ai ensuite pris le temps de dénicher la foule de détails drôles et intelligents qui s’y cachent.



Si on s’éloigne de l’ambiance dark habituelle, on n’en colle pas moins à l’univers de Batman. J’ai pris énormément de plaisir à retrouver tous les personnages, gentils ou vilains, que j’aime d’amour, mais aussi à en découvrir/redécouvrir d’autres. Ce comics a vraiment deux facettes : d’une part, il nous propose des moments jouissifs de pur délire : le Joker harcelé par tous les canons de Gotham à la Saint-Valentin, le Pingouin qui trolle Thanksgiving… Et dans un second temps, tout est hyper référencé, il y a un vrai souci du détail et ces caricatures de personnages sont de vrais hommages à leurs versions antérieures. On pourrait citer le nerveux Damian, mais l’exemple le plus parlant à mon sens, c’est bien les passages dévolus à Freeze, d’une poésie et d’une justesse incroyables.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
Commenter  J’apprécie          00
Batman : Little Gotham

Une superbe déclaration d’amour à Batman, drôle et attachante.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
Commenter  J’apprécie          40
Batman : Little Gotham

J'avais lu quelques unes des histoires de Little Gotham à leur parution, mais c'est un plaisir que de les retrouver dans cette compilation qui fera la joie de tous les amateurs de la Bat-famille et de la constellation d'amis et d'alliés qui les entourent.

Dessiné et coloré par le talentueux Dustin Nguyen, Little Gotham présente des historiettes prenants pour prétexte les fêtes et jours spéciaux qui émaillent l'année pour présenter de courtes aventures des justiciers de Gotham et plus particulièrement Bruce Wayne et Damian, son Robin de rejeton à la fois attachant et très sale-gosse.

Le ton est léger, les méchants pas si méchants que ça et leurs plans toujours facilement déjoués. Chacun à son moment de gloire, parmi les gentils comme leurs opposants, personne ne meure et humour comme références sont foison.

Le style graphique peut surprendre : très rough et simplifié, d'inspiration chibi et coloré à l'aquarelle, mais il fonctionne finalement très bien avec le style acidulé et joyeux des histoires, et détonne clairement avec l'univers actuel du chevalier noir.
Commenter  J’apprécie          20
Batman : Little Gotham

Un album beau et divertissant, mais aussi très léger, comme une parenthèse de douceur dans l'univers sombre de Batman.



Je pensais qu'il s'agissait d'un rajeunissement des personnages, mais non : ils sont simplement dessinés en version chibi (mignons). Les couleurs à l'aquarelle renforçant la douceur et la gaieté générale.

A part cette originalité visuelle, ils sont bien les mêmes, avec juste un brin d'insouciance et de folie douce pour les méchants, qui ont plus l'air de jouer à un jeu qu'autre chose. Le dessin donne à Mr. Freeze, aux hyènes d'Harley Queen, etc. un côté inoffensif et adorable.

Les (très courtes) histoires sont légères et amusantes. Centrées sur une vingtaine de fêtes (Pâques, la St Valentin... et même le Comic-Con) elles permettent de voir Batman tenter de prendre des vacances, Robin sauver une dinde à Thanksgiving, Alfred dévoiler sa jeunesse, et Harley, Ivy & Catwoman se faire une nuit entre filles.

Le concept aurait pu se contenter d'être développé en dessins bonus, mais en anthologie il fonctionne très bien. Il ne manque qu'un fil rouge solide pour que cet album devienne indispensable. Sans ça il n'est qu'un petit plaisir acidulé à réserver aux grands fans.
Commenter  J’apprécie          40
Batman, tome 6 : Le coeur de silence

Attention spoil potentiel pour Batman Silence (et peut-être aussi pour Batman La cour des Hiboux) !



Voila si vous me lisez il faudra pas vous plaindre, vous êtes prévenu !

En même temps, si vous voulez lire "Le Cœur de Silence" sans avoir lu Batman Silence avant c'est votre choix (et ce n'est pas impossible) mais étant donné que c'est un peu une suite, il est mieux d'avoir lu Batman Silence avant.



Si Batman Silence est vendu comme un des meilleurs titres Batman, pour moi, cela avait été une petite déception.

Non pas que le titre soit mauvais, mais (et c'est la que mon "attention spoiler" prend son sens) j'avais lu La cour des Hiboux avant de lire Batman Silence. Et la construction des deux étant assez similaire, on voit le truc venir de loin (quoique même sans ça, le truc est pas très compliqué à avoir venir...)



Et donc me voila sur la "suite de Batman Silence, alors que je n'avais pas aimé ce dernier, et donc ?

Eh bah j'ai trouvé Le Cœur de Silence meilleur que Batman Silence ! (c'est la que les fanboy sortent les fourches et me lancent des cailloux).

Et au final quand on y réfléchit bien, Le Cœur de Silence ce n'est pas bon récit Batman, car au final on s'en fou presque de Batman, mais c'est un bon récit sur un vilain de Batman.

Ici, c'est vraiment le personnage de Thomas Elliot alias Silence qui est mis à l'honneur, on va connaitre son passé et ses motivations à travers deux arcs aussi intéressants l'un que l'autre.



En bref, une bonne lecture pour moi, c'était sans doute un des bouquins de l'offre Batman à 4€99 qui m'intéressait le moins, et ça à quand même été une chouette surprise !
Commenter  J’apprécie          20
Batman, tome 6 : Le coeur de silence

Bruce Wayne, de plus en plus proche de Selina Kyle,alias Catwoman, doit faire face à un adversaire de taille en la personne de Silence, nul autre que son meilleur ami de jeunesse.

Un sujet fort évoqué dans ce volume où l'on y retrouve une multitude de personnages de DC pour notre plus grand plaisir !!!
Commenter  J’apprécie          110
Batman, tome 6 : Le coeur de silence

Tous les fans de l'univers DC Comics vont très certainement apprécier l'arrivée d'un très beau pack qui comprend pas moins de 10 récit complet des comics Batman à tout petit prix. A ce propos, c’est juste dommage le tarif apparaisse dans un gros macaron noir dans le coin supérieur droit de chacun des livres qui compose cette collection.



Même si toutes les séries présentent dans ce pack ne sont pas des chef d'œuvres, il vous permettront de vous plonger dans l'univers de la chauve-souris. Le cœur de silence n'est pas le titre le plus emblématique mais il constitue une très bonne surprise.



Batman va avoir un adversaire assez coriace à savoir Silence qui va s'attaquer à ce qu'il a de plus cher à savoir la belle Selina Kyle. Le titre faisant référence au cœur n'est pas anodin.



A noter que ce titre est en soi une suite qui remet en avant le personnage de Silence qui fut le meilleur ami de Batman. C'est toujours difficile quand on doit combattre quelqu'un qu'on considérait comme un proche et qui s'est éloigné, rongé par la jalousie.



On relève un excellent dessin qui fait dans la classe la plus absolue avec une beauté irréprochable de certaines planches. Par ailleurs, la narration est impeccable également.



Chaque chapitre donne des indices à la manière d'un puzzle qui se rassemble pour le final tout aussi époustouflant.



Mon cœur balance également pour ce titre qui m'a séduit grâce à un scénario brillant. C'est un album essentiel aux ambiances de polar réalisé par un auteur très inspiré.



Commenter  J’apprécie          410
Batman, tome 6 : Le coeur de silence

Paul Dini et Dustin Nguyen proposent « Le cœur de Silence », un affrontement intimiste dont l’enjeu est le cœur de Selina Kyle.



Ce récit regroupe les numéros 846 à 850 ainsi que le numéro 852 de Détective Comics, auxquels s’ajoute le numéro 685 de Batman. Ceux-ci ont vu le jour entre 2007 et 2009.



Au cours de ces quelques numéros, Batman croise à nouveau le chemin de Silence (Hush en vo), un antagoniste qui a la particularité de connaître le secret derrière le masque de Batman.



Première lecture parmi la collection d’Urban Comics mettant Batman à l’honneur dans des éditions au prix plus qu’abordable, elle correspond aussi à l’un des tomes les moins épais.



Une lecture pas autant accessible que je le pensais. Le récit se comprend mais s’y greffe un sentiment de manque qui aurait pu être comblé par une préface pour contextualiser l’ensemble.



En somme, l’édition se borne aux pages du récit uniquement et ne déborde jamais sur un autre contenu quel qu’il soit. Un peu dommage mais pas très surprenant pour un comics à moins de 5 euros.



L’histoire à la bonne idée de souligner le lien profond qui unit Bruce et Selina, dans une aventure aux enjeux très personnels. Silence est une menace évidente mais fait partie de ces antagonistes chouineurs qui rejettent constamment la faute sur les autres et sur les évènements vécus. Choupinou… Bref, le genre de personnage qui m’agace à la longue.
Commenter  J’apprécie          00
Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Outre un héros bluffant d’humanité, Jeff Lemire livre également une aventure riche en rebondissements.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          50
Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Urban Comics agrémente sa collection de comics indépendants d'une magnifique oeuvre signée Jeff Lemire ("Sweet Tooth", "Trillium") et Dustin Nguyen ("Batman Little Gotham", "Wildcats - Version 3.0"), les deux auteurs nous propose une plongée dans un univers SF hautement référentiel et paradoxalement très personnel...
Lien : http://psychovision.net/bd/c..
Commenter  J’apprécie          10
Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2015, écrits par Jeff Lemire, dessinés, encrés et mis en couleurs par Dustin Nguyen.



Dans un futur très lointain, sur la planète Niyrata (5,5 milliards d'habitants), Jin Quon est tiré de son sommeil par un appel du général Nagoki. Il lui demande de le rejoindre immédiatement, car il vient d'apparaître un robot de taille planétaire à proximité de chacune des 9 planètes composant le Concile Galactique Uni (UGC). Alors que Jin Quon a commencé à collecter des données sur ce robot proche de Niyrata, celui-ci ouvre les yeux et déclenche un rayon qui décime la population. Ils sont appelés des Récolteurs (Harvesters).



10 ans plus tard, un robot humanoïde en forme d'enfant d'une dizaine d'années reprend conscience sur la lune de Dirichu-6, ayant abrité une colonie minière. Il s'appelle Tim-21. En explorant la base, il se rend compte que tous les humains sont morts. Il reste un robot chien appelé Bandit qui se rallume à sa proximité, ainsi qu'un robot minier à l'intelligence artificielle limitée, appelé Driller. Plusieurs factions sont en route pour récupérer Tim-21.



La couverture de ce recueil évoque instantanément le film A.I. (Intelligence Artificielle) (2001) de Steven Spielberg, avec un robot en forme d'enfant, à l'intelligence artificielle se développant au fur et à mesure du récit. Comme David, Tim-21 est un robot de compagnie programmé pour servir d'ami à un enfant. Un étrange concours de circonstances fait qu'il se réveille alors que l'enfant en question est vraisemblablement mort depuis 10 ans. Jeff Lemire trouve le ton juste pour faire exister ce personnage, entre logique imparable et une forme d'innocence le faisant s'interroger sur ce qui l'entoure, accompagné par un code moral basique. Le résultat est saisissant de sensibilité, avec un personnage faisant preuve de capacités physiques extraordinaires, tout en ayant des préoccupations et des réactions d'enfants. Tim-21 n'est pas naïf ou idiot, mais il est inquiet quant au devenir d'Andy, l'enfant dont il était le compagnon. Il appréhende chaque situation susceptible de déboucher sur la maltraitance d'un être humain.



Autour de ce personnage singulier, Jeff Lemire introduit celui du scientifique spécialiste en robotique. Dès le départ, il s'agit d'un personnage tragique qui a perdu son rang du fait d'un événement extérieur sur lequel il n'avait pas de prise (l'apparition des Récolteurs), touchant du fait de lien avec Tim-21, pas vraiment un héros du fait de son comportement (et de son manque de capacités physiques à se battre). Le capitaine Telsa se révèle très professionnelle et dénuée d'émotion, prête à mentir pour atteindre son objectif. Les premiers individus à se présenter devant Tim-21 sont des récupérateurs peu scrupuleux. Lemire n'oppose pas la simplicité de l'enfant aux compromis moraux des adultes, mais plus la pureté de ses idéaux et de ses émotions à la complexité des motivations des adultes.



Le scénariste plonge le lecteur dans cet environnement de science-fiction en présentant une intrigue concentrée sur les événements survenus suite à l'apparition des Récolteurs, et sur les personnages de Tim-21 et Jin Quon. Il développe son histoire autour du retour à la conscience de Tim-21, et des différentes factions qui souhaitent le récupérer. Il installe plusieurs mystères tels qu'une séquence de nature quasi onirique pour Tim-21 (alors que les robots ne rêvent pas), le doute sur la provenance des Récolteurs, et même le doute sur le développement de la technologie ayant permis de concevoir et construire des robots comme Tim-21.



En bon scénariste, Lemire ne joue pas sur un unique registre. Il évite de jouer sur la corde de la sensiblerie avec Tim-21, en amalgamant le caractère enfantin de Danny et la logique utilitaire de Tim-21. Il intègre des moments humoristiques, comme le caractère joueur du robot chien Bandit, et sa relation heurtée avec le robot minier Driller. Cet humour discret rehausse les moments de nature horrifique (eux aussi dispensés avec parcimonie), comme la mort d'un être cher lors des ravages perpétrés par les Récolteurs, ou une courte séquence de torture.



Le lecteur suit avec plaisir ce récit de science-fiction aux mystères encore à l'état embryonnaire, aux personnages générant un capital sympathie limité, et à l'enjeu encore assez théorique. Il est tout de suite saisi par l'originalité de sa dimension visuelle. En apparence, Dustin Nguyen réalise des dessins à peine encrés, plus des constructions ou des esquisses au crayon qu'il habille avec des couleurs appliquées à l'aquarelle. Ce choix de mode de représentation confère immédiatement une apparence unique à la narration visuelle de ce récit.



Alors qu'il s'agit bien d'un récit de science-fiction dans un futur lointain, mettant en jeu des robots et des voyages dans l'espace, l'apparence des images est à l'opposé d'une science-fiction rutilante, donnant une apparence idéalisée et scintillante à une technologie d'anticipation. Lorsque Tim-21 reprend connaissance dans le vaisseau spatial du capitaine Telsa, la pièce est toute blanche, avec de vagues traits pour figurer une ou deux jonctions entre des plaques, ou pour esquisser vaguement le meuble sur lequel se trouve le robot. Le lecteur ressent le dénuement blême, et la propreté hygiénique d'une salle blanche, aseptisée, à l'opposé d'une débauche de gadgets métalliques.



Lemire a construit l'épisode 2 comme une alternance de pages, l'une consacrée au temps présent sur la Lune Dirichu-6, la suivante aux souvenirs de Tim-21. L'artiste a choisi une teinte bleutée pour les premières, une teinte sépia pour les secondes, rendant bien compte des 2 ambiances. De manière discrète, il se sert des touches d'aquarelle pour renforcer le relief des formes, ou pour donner l'impression d'éléments visuels (des petites touches de couleurs pour évoquer la myriade de têtes d'une foule assise sur les gradins d'une arène, dans l'épisode 5).



La combinaison de ces traits de crayon et des ces couleurs aquarelle forment une ambiance unique, tout en décrivant un monde assez détaillé. Lorsque le scénario le requière, Nguyen augmente la densité d'informations visuelles : scène de foule, détail de la carrosserie du robot minier, morphologie de races extraterrestres ou des Récolteurs. Contre toute attente, ce mode graphique permet aussi de faire ressortir les éléments technologiques. Lorsque Tim-21 retrouve son chien robot, des parties de son anatomie se séparent pour laisser apparaître des éléments mécaniques sous la peau. L'effet est saisissant et les pièces métalliques ressortent de manière claire.



Dustin Nguyen maîtrise l'utilisation de l'aquarelle, et il s'en sert pour modeler les visages, aboutissant à une représentation de la peau plus vivante que par une mise en couleur traditionnelle. Les irrégularités dans la teinte font apparaître des nuances aux contours flous qui rendent bien compte de l'imprécision du regard, et des légères fluctuations incessantes de ce qui nous entoure, en fonction des infimes variations de lumière de chaque instant. Derrière cette apparence singulière des dessins, le lecteur se rend compte que l'artiste dispose d'un bon niveau de compétence narrative. Le langage corporel des personnages est adapté à chaque situation, sans être forcé. La construction des pages montre l'action de manière claire, et s'adapte à chaque séquence. Ainsi lors des souvenirs de Tim-21 dans l'épisode 2, Dustin Nguyen opte pour des compositions sans bordure de case, à l'échelle de la page, assez complexe dans leur structure, tout en restant d'une lisibilité aisée.



Ce premier tome invite le lecteur dans une expérience de lecture originale, sans donner l'impression d'être expérimentale. Sous les apparences singulières du dessin, la narration graphique est maîtrisé et claire. L'aquarelle permet d'insuffler une vie à chaque personnage, en atténuant ce que le récit peut avoir de violent, mais sans neutraliser les quelques éléments de nature horrifique. Jeff Lemire a conçu ce premier tome comme une introduction à une intrigue de plus grande ampleur. Il apporte de nombreuses informations sans jamais noyer le lecteur, tout en ouvrant des pistes fortes intrigantes. Pris comme un récit complet, ce premier tome ne serait pas satisfaisant, faute de résolution pour de nombreux fils narratifs. 4 étoiles. Pris comme un prologue, il devient une porte d'entrée captivante pour un récit qui promet beaucoup.
Commenter  J’apprécie          201
Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Etoile de metal est le premier tome de Descender, série de comics de science fiction, scénarise par Jeff Lemire et dessiné par Dustin Nguyen.



Dans un univers où l'homme à conquis l'espace, et où il a rencontré des espèces extraterrestres, des Robots inconnu attaque des vaisseaux. Cela semble du à une manipulation de masse, mais qui est derrière tout ça ?



C'est une très bonne production qu'on nous offres là. Le scénario, très bon ,mélange adroitement action, emotion, et world-building. La trama narrative est très bien géré.

Pour ce qui est du dessin, c'est tout simplement magnifique, renforcé par la maîtrise des couleurs, qui sont d'une grande beauté.
Commenter  J’apprécie          20
Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Novice en bande dessinée de science fiction, j'ai été agréablement surprise: pas trop compliqué de se projeter dans l'univers de Tim 21, petit robot "de compagnie"non dénué de sentiments. On débarque en plein conflit entre les robots et les humains, après les attaques sanglantes des Récolteurs contre ces derniers.
Commenter  J’apprécie          10
Descender, tome 1 : Etoiles de métal

C’est la couverture de ce comics et l’auteur que j’ai apprécié avec Sweet tooth que m’ont attiré. Robot garçon, le regard levé sous fond d’une lune dans l’espace. En fait, Jeff Lemire n’est pas dessinateur ici, seulement scénariste et c’est Dustin Nguyen qui a fait les dessins.

Dans un futur lointain, des énormes machines, les Récolteurs, se révoltent contre les humains. Quelques années plus tard, sur une lune désertée, Tim-21 se réveille d’un long sommeil, il se rend compte que tous les humains autour de lui sont morts. J’ai eu du mal à me faire aux dessins particuliers, gris clair comme les parties métallisées de robots, avec parfois des touches de couleurs pour différencier certains éléments. Mais une fois, le décor, hommes et robots identifiés, le scénario est bienprenant et monte en puissance. L’idée d’un petit garçon-robot est assez touchant, par sa façon de réagir et ses différents souvenirs. Le passé du scientifique peut ouvrir sur une suite qui continuera bien ce premier tome d’introduction. A poursuivre…

Commenter  J’apprécie          240
Descender, tome 1 : Etoiles de métal

A la couverture et au titre du premier tome (étoiles de métal), on se doute qu’on a à faire à du Space opera. Ça tombe bien, j’adore ça. Mais ma référence du genre en matière de comics, c’est la série Saga, donc j’avais un peu peur d’être déçue. Le trait et la technique de Dustin Nguyen est complètement différent de celui de Fiona Stapples, et c’est tant mieux. Ici, le dessinateur utilise l’aquarelle, et développe un style très particulier, mais qui convient à merveille à l’intrigue. Le trait est légèrement flou, et les codes couleur changent suivant le lieu et le temps, ce qui permet de se repérer d’un coup d’œil. Je trouve son style poétique, même dans la violence…

Celle-ci, signée Jeff Lemire, reste dans le flou au début. Je ne savais pas trop où on allait. Il a fallu attendre le troisième chapitre du premier tome pour que les choses commencent à s’éclaircir pour moi. Le rythme s’accélère petit à petit, et la dernière page de ce premier opus est plus qu’inattendue, j’étais contente d’avoir le deuxième tome à portée de main. Malheureusement pour moi, le cliffhanger à la fin du deuxième tome est tout aussi dingue, et je n’avais pas la possibilité de me procurer la suite rapidement. Dans ce deuxième tome, on découvre de nouveaux lieux et de nouveaux personnages, l’univers s’étend, se précise, l’intrigue se complexifie.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          10
Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Des robots plus humains et attachants que l'Homme.
Commenter  J’apprécie          10
Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Le domaine de la SF recèle quelques pépites dont Descender fait partie.

De plus l'oeuvre a été réalisée à l'aquarelle, technique peu utilisée pour ce genre. Jeffe LEMIRE a réalisé une prouesse. Quand au scénario de Dustin NGUYEN, il s'intéresse lui aussi à l'intelligence artificielle et au jour où les robots pourront penser ou rêver. Excepté que dans ce futur éloigné, il n'y a pas que des humains, les "humes" comme ils disent; mais également d'autres races extraterrestres. Une belle histoire qui pourrait devenir un bon film, bien réalisée. Hâte de lire le deuxième tome.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Dustin Nguyen (469)Voir plus

Quiz Voir plus

Phèdre de Racine

En quelle année la pièce a-t-elle été jouée pour la première fois ?

1820
1768
1677
1647

10 questions
422 lecteurs ont répondu
Thème : Phèdre de Jean RacineCréer un quiz sur cet auteur

{* *}