Nous avons besoin d'idées pour commercer avec le réel. Nous avons besoin de systèmes d'idées pour donner forme, structure, sens au réel, pour l'arpenter, le mesurer, nous y repérer.
La politique traite de ce qu'il y a de plus complexe et de plus précieux : la vie, le destin, la liberté des individus, des collectivités, et désormais de l'humanité.
Nous ne pouvons pas faire abstraction de la dimension politique, si nous voulons comprendre notre monde et notre temps, si nous voulons agir sur nos destins et sur le destin.
Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Nous avons des réponses physiques, biologiques, anthropologiques, sociologiques, historiques de plus en plus certaines à ces questions.
Aujourd'hui, notre histoire vécue, notre devenir planétaire nous obligent à une connaissance et à une pensée capables de les considérer. C'est la globalisation qui appelle une pensée globale.
Enfin, la relation fondamentale entre les systèmes ouverts et l’éco-système étant d’ordre à la fois matériel/énergétique et organisationnel/informationnel, on pourra essayer de comprendre le caractère à la fois déterminé et aléatoire de la relation éco-systémique.