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4.23/5 (sur 371 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Dresde (Allemagne) , le 12/08/1867
Mort(e) à : Washington , le 31/05/1963
Biographie :

Edith Hamilton fut une éducatrice américaine et femme de lettres spécialisée sur la Mythologie grecque et sur la Grèce Antique.

Elle naquit en 1867 à Dresden en Allemagne mais sa famille émigra aux États-Unis où elle vécut jusqu’à sa mort, à l’âge de 96 ans.

Comme il était courant à l’époque, son éducation se fit tant à la maison que dans un cours privé pour les filles ; elle y apprit le grec, le latin, l’allemand et le français. Elle obtint l’ European Fellowship à Bryn Mawr, une bourse d’études qui lui permit de faire des études en Europe pendant plusieurs années. Lorsqu’elle revint aux États-Unis, sa famille avait connu des revers de fortune et elle devint enseignante à Bryn Mawr qui lui avait offert d’être leur directrice ; elle y enseigna jusqu’à la retraite, en 1922.

C’est vers 1930 qu’Edith Hamilton décida de se lancer dans l’écriture. Pendant près de 35 années elle écrivit de nombreux livres qui lui valurent l’estime non seulement de ses pairs mais aussi du public. C’est à la suite de la parution de son tout dernier livre, paru en 1957, qu’elle fut faite officiellement citoyenne de la ville d’Athènes. Aux Etats-Unis elle remporta de nombreux prix.

L’ouvrage « Mythologie » a été édité et réédité à de nombreuses reprises ; en tant qu’universitaire féminine, Edith Hamilton ouvrit la voie à de nombreuses femmes qui souhaitaient travailler dans un domaine jusque là réservé aux hommes.


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Source : www.livres-online.com
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Présentation de la mythologie Ses dieux, ses héros, ses légendes Edith Hamilton Livres


Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Les Pléiades
Elles étaient au nombre de sept et filles d'Atlas. Elles se nommaient Electre, Maïa, TAygète, Stérope, Mérope, Alcyone et Céléno. Orion les poursuivit toutes, mais elles s'enfuirent et il ne put en atteindre aucune. Il n'y renonça pas pour autant et Zeus, les prenant en pitié, les transforma en étoiles et les plaça dans le firmament. Mais il était dit que , même là, Orion les pourchasserait encore, avec toujours la même obstination et toujours le même insuccès. Quand elles vivaient encore sur la terre, l'une d'elles, Maïa, devint mère d'Hermès. Une autre, Electre, mit au monde Dardanos, le fondateur de la race troyenne. Bien qu'en général on admette qu'elles soient au nombres de sept, six d'entre elles seulement sont clairement visibles ; la septième n'est aperçue que de ceux dont la vue est particulièrement perçante.
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Nous sommes apparentés à ces Nordiques par la race ; notre culture nous vient des Grecs. Ensemble, la mythologie nordique et la mythologie grecque nous donnent une claire image de ce qu’étaient ces peuples auxquels nous devons la plus grande part de notre héritage spirituel et intellectuel.
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Sisyphe
Il était Roi de Corinthe. Un jour, il aperçut un aigle immense, plus grand et plus beau qu'aucun oiseau mortel, qui emportait une jeune fille vers une île voisine. Peu après, le dieu-fleuve Asopos vint lui dire que sa fille Egine avait été enlevée et qu'il soupçonnait Zeus d'être l'auteur de ce rapt ; il supplia Sisyphe de l'aider à retrouver son enfant. Le Roi lui raconta alors ce qu'il avait vu et par là s'attira la colère de Zeus. Précipité dans le Hadès, il fut condamné à rouler sans cesse une grosse roche jusqu'au haut d'une montagne, d'où elle redescend aussitôt. Sisyphe ne put aider Asopos ; le dieu-fleuve parvint bien jusqu'à l'île, mais Zeus l'en repoussa au moyen de son foudre. L'île fut dès lors appelée Egine en l'honneur de la jeune fille, dont le fils Eaque, fut le grand père d'Achille, lui-même parfois nommé Eacide ou descendant d'Eaque.
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Tandis que les autres lui offraient de la nourriture, les fils de Borée se tinrent à ses côtés, leurs épées dégainées. Il avait à peine porté une bouchée à ses lèvres que les détestables Harpies fondirent du ciel sur les mets, les dévorèrent et repartirent à tire-d’ail, laissant derrière elles une odeur méphitique.
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Le monde de la mythologie nordique est étrange. Asgard, le lieu où demeurent les dieux, n’est pareil à aucun autre ciel rêvé par les hommes. On n’y trouve nul rayonnement de joie, nulle assurance de félicité. C’est un endroit grave et solennel au-dessus duquel plane la menace d’un destin inévitable. Les dieux savent qu’un jour ils seront terrassés, détruits.
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L'Iliade est, ou renferme, la plus ancienne littérature grecque ; il est écrit dans une langue riche et magnifique, aboutissement manifeste d'une recherche expressive séculaire, preuve irréfutable de civilisation.
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Ces poètes de la mythologie nordique qui affirmaient que la victoire est possible dans la mort et que le courage n’est jamais vaincu, sont les seuls interprètes de la croyance de toute la grande race germanique dont l’Angleterre fait partie, et les Etats-Unis, par les premiers immigrants venus en Amérique. Partout ailleurs en Europe septentrionale, […] les légendes furent détruites par les prêtres d’un Christianisme ennemi du paganisme qu’ils étaient chargés de faire disparaître. Et ils firent table rase, avec une efficacité vraiment extraordinaire. Quelques fragments survivent : Beowulf en Angleterre, les Niebelungenlied en Allemagne, et ça et là, des bribes disparates ; n’étaient les deux Eddas islandaises, nous ne saurions pratiquement rien de la religion qui modela la race germanique.
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Arachné
(Cette histoire n'est contée que par le poète latin Ovide. C'est pourquoi leurs noms latins sont donnés aux dieux). L e sort de cette jeune fille fournit un nouvel exemple du danger de se proclamer en quelque domaine que ce soit l'égal des dieux. Minerve était la tisseuse de l'Olympe comme Vulcain en était le forgeron. Comme de raison, elle estimait ses oeuvres incomparables tant par leur finesse que par leur beauté, et elle fut ulcérée d'apprendre qu'une simple petite paysanne nommée Arachné jugeait son propre travail meilleur encore. La déesse se rendit à la chaumière qu'habitait la jeune fille et lui porta un défi qu'Arachné accepta. Elles s'installèrent donc l'une et l'autre devant leur métier et lancèrent le fil de chaîne. Puis elles se mirent à l'ouvrage. Des écheveaux de soie de toutes couleurs s'amoncelaient à côté de chacune d'elles ainsi que des fils d'or et d'argent. Minerve fit de son mieux et réussit une merveille mais l'oeuvre d'Arachné, terminée au même instant, ne le lui cédait en aucune façon. Emportée par la colère, la déesse fendit la toile du haut en bas avec sa navette, puis elle en frappa la tête de la jeune fille. Arachné humiliée, mortifiée et ulcérée, se pendit. Alors le coeur de Minerve connut une ombre de repentir. Elle dégagea le corps du noeud coulant et l'aspergea d'un liquide magique. Arachné fut métamorphosée en araignée et elle garda toute son adresse à tisser.
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Callisto
Elle était la fille de Lycaon, un Roi d'Arcadie qui fut changé en loup à cause de son crime. Alors que Zeus était son invité à un festin, il lui servi de la chair humaine. Il méritait certes son châtiment, mais sa fille souffrit tout autant que lui bien qu'elle fût innocente. Zeus l'aperçut alors qu'elle chassait en compagnie d'Artémis et il s'en éprit. Héra, talonnée par la jalousie, changea la jeune fille en ourse après qu'elle eut donné naissance à un fils, Arcas. L'enfant grandit, devint un homme, et un jour qu'il participait à une chasse, la déesse dirigea Callisto vers l'endroit où il se trouvait, dans l'espoir de lui voir décocher une flèche à sa mère_ en toute ignorance, bien entendu. Mais Enleva l'ourse et la plaça parmi les étoiles. Plus tard, son fils Arcas vint l'y rejoindre ; ils prirent respectivement les noms de Grande Ourse et Petite Ourse. Furieuse de cet honneur accordé à sa rivale, Héra persuada le dieu de la Mer d'interdire aux deux Ourses de jamais descendre se coucher dans l'Océan, comme le font toutes les autres étoiles. De toutes les constellations, elles sont les seules à toujours demeurer au-dessus de l'horizon.
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L'histoire de Clytie est unique car au lieu d'être celle d'un dieu amoureux d'une jeune fille récalcitrante, c'est celle d'une jeune fille éprise d'un dieu qui la dédaigne. Clytie aimait le dieu Soleil et il ne trouvait en elle rien qui l'attirât. Assise sur le pas de sa porte, d'où elle pouvait observer sa course dans le ciel, elle levait vers lui son visage et se morfondait à longueur de jour. Et c'est ainsi qu'elle fut changée en fleur, le tournesol, qui à jamais se tourne vers le soleil.
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