L'Aiglon / Arthur Honegger & Jacques Ibert
»L'Aiglon« (1936), drame lyrique en cinq actes d’après la pièce d’Edmond Rostand (1900), adaptée par Henri Cain.
00:00 - Acte I - composée par Jacques Ibert
25:40 - Acte II - composée par Arthur Honegger
40:06 - Acte III - composée par Arthur Honegger et Jacques Ibert
1:05:59 - Acte IV - composée par Arthur Honegger
1:19:32 - Acte V - composée par Jacques Ibert.
Anne-Catherine Gillet - L’Aiglon
Marc Barrard - Flambeau
Étienne Dupuis - Metternich
Philippe Sly - Marmont
Pascal Charbonneau - L’attaché militaire
Isaiah Bell - Gentz
Tyler Duncan - Prokesch
Jean-Michel Richer - Sedlinsky
Hélène Guilmette - Thérèse de Lorget
Marie-Nicole Lemieux - Marie-Louise
Julie Boulianne - Fanny Elssler
Kimy McLaren - Comtesse Camerata
Choeur & Orchestre Symphonique de Montréal
Kent Nagano, 2015
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TELEVESDRE Télévision Locale Le Verviétois Julien Vargas dans L 'Aiglon d 'Edmond Rostand
Edmond Rostand évoqué par Sacha Guitry
Alexis Pujol et Adrianna Moebius , Chantecler d'Edmond Rostand
Joseph-Philéas Filion - Rôle de flambeau par Edmond Rostand (monologue)
Enregistrement 1916
Joseph-Philéas Filion, (on l’a souvent désigné sous les prénoms de Joseph-Philias), comédien, auteur, directeur artistique et censeur municipal, né le 7 juin 1871 dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, fils de Guillaume Filion, charpentier, et de Marie Fortin ; décédé célibataire le 6 novembre 1940 à Montréal.
Joseph-Philéas Filion entreprend ses études à l’école de la paroisse Sainte-Geneviève et les poursuit au collège de Saint-Laurent à Montréal, où, fort probablement, il s’adonne au théâtre amateur. À l’âge de 18 ans, il fait ses véritables débuts de comédien avec la Compagnie franco-canadienne qui se produit au théâtre Lyceum, situé à l’angle des rues Saint-Dominique et Sainte-Catherine, sous la direction de A.-P. Pigeon. Le 10 novembre 1923, l’auteur et critique Henri Letondal* écrira dans la Patrie que ce théâtre suscitait la désolation : « Le Théâtre Lyceum était une espèce de baraque où il n’y avait pas de sièges ; le plancher de la salle était tout simplement la terre, comme au cirque ; les loges d’artistes étaient en toile. Tout allait à l’avenant. » La troupe, qui joue du mélodrame et de la comédie, se produit également à Québec. Le 21 novembre 1898, Léon Petitjean [V. Aurore Gagnon*] et Antoine Bailly, dit Antoine Godeau, fondent le Théâtre des variétés, logé au-dessus d’un magasin, au 1056 de la rue Sainte-Catherine, près de l’avenue Papineau, avec une troupe composée des futures grandes vedettes de la scène professionnelle canadienne-française, parmi lesquelles figurent Joseph-Sergius Archambault, dit Palmieri, Elzéar Hamel et Filion. Le théâtre ferme ses portes après un peu plus d’une saison d’activité.
C’est assurément avec l’ouverture du Théâtre national français, inauguré le 12 août 1900 à l’angle des rues Sainte-Catherine et Beaudry, que la carrière de Filion prend véritablement son envol. Julien Daoust*, alors directeur artistique et propriétaire-locataire du National, forme sa troupe des meilleurs artistes de Montréal, auxquels s’ajoutent les principaux comédiens du Théâtre des variétés.
Entre 1916 et 1917, Filion enregistre pour la compagnie new-yorkaise Columbia des extraits de l’Aiglon et de Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, et de l’Épave, de François Coppée. En 1917, il quitte le Théâtre national français où, depuis 1900, il a parfait son art en côtoyant des artistes français. Il se joint au Théâtre canadien-français, dont le directeur, Charles Schauten, fonde la troupe nommée l’Alliance artistique. En 1918, il fait partie momentanément de la troupe d’Edgar Becman, comédien d’origine belge, au théâtre Orpheum, avant que cette dernière ne déclare faillite. Dès lors, il devient membre, pour trois ans, de celle de Fred Barry et d’Albert Simard*, dit Albert Duquesne, qui alterne les représentations à Montréal et à Québec.
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Denis VERBECELTE joue l'aiglon de Rostand
Sarah Bernhardt dans l'Aiglon d'Edmond Rostand 1910