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Citations de Edouard Kelsey Moore (127)


En apercevant son propre reflet dans la baie vitrée, Clarice se dit qu'elle et Richmond devaient ressembler à un couple de paon: le mâle éblouissant et sa femelle fadasse.
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Le Jésus du tableau, torse nu et musclé, est tellement sexy qu'il est difficile de le quitter des yeux. La messe dominicale à la Calvary Baptist a tendance à durer indéfiniment. Et avant même la fin de la première heure, la majorité des femmes de la congrégation et un certain nombre d'hommes font mentalement une pause dans leur recadrage hebdomadaire pour admirer leur Seigneur et Sauveur baraqué, suspendu au mur. Les charmes du Rédempteur sont si puissants que la plupart des fidèles ne parviennent plus à se souvenir du sujet du sermon lorsque sonne l'heure de la bénédiction.
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El ne sut jamais si Leroy avait rencontré Dieu. Mais Dieu avait sans aucun doute trouvé Leroy. Une semaine après avoir quitté le groupe, ce dernier était mort foudroyé par un éclair alors qu'il marchait dans une rue passante de Memphis. Il tenait son portefeuille à la main et se trouvait précisément à mi-chemin entre une librairie chrétienne et un salon de massage lorsque la foudre l'avait frappé. Il était mort en bon croyant ou en pécheur invétéré, cela dépendait de la personne qui racontait l'histoire.
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Le saxophoniste sirotait une bouteille d'eau. El fut stupéfait. De l'eau. Depuis quand les joueurs de blues buvaient-ils de l'eau? Non, ils carburaient au whisky, au café ou au Coca-Cola à la rigueur pour éponger l'alcool consommé la veille. Mais jamais d'eau.
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De même qu'une chanson, un mariage de longue date avait son propre rythme.
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Barbara Jean s'adonnait à l'étude de la Bible en fermant les yeux.posant le livre ouvert sur ses genoux, et laissant tomber au hasard son index sur une page. Elle pratiquait cette technique depuis des années, persuadée qu'un jour elle atterrirait sur le passage qui lui éclairerait quelque peu l'esprit. Mais surtout elle passait ses nuits à apprendre qui avait engendré qui, et à découvrir la variété apparemment infinie et aléatoire des châtiments qui constituaient la spécialité de l'ouvrage .
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Lorsque meurt un homme riche, les vautours ne se font pas attendre.
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- Richmond, je ne veux plus vivre avec toi", déclara-t-elle. Ces mots sortirent facilement, presque naturellement. Pourtant son cœur battait si fort qu'elle entendait à peine sa propre voix.
"Comment ça ? fit-il.
- Je n'en peux plus. Je n'en peux plus de toi, de nous. De moi, surtout. Et je sais que je ne peux plus vivre avec toi."
[...]
Incrédule, Richmond secoua la tête. "Il y a quelque chose qui cloche. Je me fais vraiment du souci pour toi. Tu devrais peut-être faire un bilan de santé. C'est peut-être le symptôme de quelque chose de plus grave.
-Non, ce n'est pas un symptôme, rétorqua Clarice. C'est même plutôt un remède."
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(…) j'ai eu une conversation avec ma bienfaitrice personnelle, Joan Crawford. Dans ses films, il arrive toujours un moment où Joan est rejetée et abandonnée, et elle se rend compte qu'elle va devoir affronter le monde en solo, avec pour seules armes, son courage et ses pommettes extraordinaires.
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Tu n'as jamais prétendu être autre chose que l'homme que tu es. Et c'est peut-être ce qui me rend le plus triste. J'aurais vraiment du t'aider à devenir quelqu'un de meilleur. Parce que l'homme que tu es n'est tout simplement pas à la hauteur.
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Cuisiner avec elle me rappelait une chose que maman avait coutume de dire : "j'aime Jésus, mais certain de ses représentants me tannent au plus haut point".
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Tu sais, maman, je crois que tout ressemble à un tableau.
- De quoi?
- Tout. La vie. C'est comme si on ajoutait une touche jour après jour. Tu poses les couleurs les unes après les autres, en t'efforçant de faire quelque chose de joli avant qu'il n'y ait plus de place.
[...]
- Tu es défoncée, gloussa Maman
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Marjorie lui versa deux doigts du pétrole qu'elle avait dans son verre à bière. " Bois. Je le fais moi-même. J'appelle ça mon "antidoute". Quand tu avales ça, je te garantis que tu vas au bout de tout ce que tu as décidé."
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On appelle miracle ce qui est censé se produire, tout simplement. Soit on suit le mouvement, soit on lui barre la route.
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C'est ça le problème avec vous, les belles femmes. Vous posez les yeux sur un homme, vous lui faites des promesses et hop, vous lui retournez le cerveau.
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Il n'y en a pas pour tout le monde sur cette terre, et personne ne donne jamais rien à moins d'y trouver un intérêt personnel, avait souvent répété Loretta. Prends ce que tu peux avant que quelqu'un d'autre te devance.
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Elle avait souvent raconté à Barbara Jean n'avoir consommé que des whiskys citron durant sa grossesse car, comme chacun sait, les bébés naissaient avec des cheveux impossibles à coiffer lorsqu'on buvait de la bière. "Tu vois, mon coeur, lui disait-elle, maman a toujours bien pris soin de toi."
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Je tentai d'expliquer à Clarice que je me sentais toujours plus mal en sortant de son église que lorsque j'y étais entrée ....Profondément exaspérée Clarice me regarda comme si j'avais perdu la raison et rétorqua : "mais enfin Odette, se sentir mal par rapport à soi-même, c'est pour ça qu'on va à l'église".
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L'un dans l'autre, tout le monde encaissa relativement bien l'annonce de ma maladie. Même lorsque mon état de santé se détériora, prouvant à tous, et surtout à moi-même, que je ne ferais pas partie de ces rares patients qui traversent la chimiothérapie avec guère plus qu'un mal de ventre, les miens continuèrent de me soutenir. Je crois que chacun se sentit plus optimiste quant à mes chances de survie en réalisant que j'étais déterminée à ne pas me laisser abattre face à mon cancer comme j'avais l'habitude de le faire dans toute autre circonstance de mon existence. Pour ma famille et mes amis, il n'y avait rien de plus réconfortant que de me voir poings dressés, prête à en découdre.
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- (...) La seule façon d'être un homme bien c'est de toujours commencer par agir en adulte." Et j'essaie. Franchement, j'essaie.
- Tu ferais peut être mieux d'arrêter d'essayer, suggérai-je. Tante Marjorie affirmait qu'on ne peut pas toujours être irréprochable. Selon elle, il faut faire ce qu'il y a à faire sur le moment, et s'occuper des pots cassés après.
- Ta tante Marjorie était cinglée.
- C'est vrai, mais elle ne s'est jamais laissé bouffer par le passé, pas que je sache. Et elle a toujours dormi comme une souche la nuit.
- C'était la gnôle, riposta James.
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