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3.9/5 (sur 30 notes)

Nationalité : Chili
Né(e) à : Valparaiso , le 25/10/1884
Mort(e) à : , le 13/09/1963
Biographie :

Ces informations sont originaire de :
http://calounet.pagesperso-orange.fr/biographies/barrios_biographie.htm
Avec l'autorisation de l'auteur du site : Pascale Arguedas.

Eduardo Barrios, conteur, romancier et dramaturge chilien, figure majeure de la littérature chilienne et du roman naturaliste latino-américain, est né le 25 octobre 1884 à Valparaiso. A cinq ans, à la mort de son père, il se rend à Lima où il étudie jusqu’à ses quinze ans. Étant Chilien, sa vie estudiantine n'est pas exempte d'hostilité cruelle ce qui l’obligea à fréquenter de nombreux établissements. Il entra à l’école militaire et devint officier. Il parcourut alors toute l’Amérique latine et vécut des expériences qui lui serviront de support à son oeuvre : tour à tour commerçant, expéditionnaire au Pérou, chercheur de mines, vendeur de fourneaux à Buenos Aires et Montevideo, comédien et saltimbanque, il leva même des haltères dans un cirque…

En 1912, il entra à la Chambre de députés.

En 1915, il devint rédacteur du journal Le Matin. Il collabora aussi à Zig Zag et Pacifique Magazine.

En 1925, il fut nommé directeur du Conservatoire de la propriété intellectuelle.

De 1927 à 1959, il fut Directeur général des Bibliothèques, Archives et Musées. Pendant le gouvernement de Carlos Ibañez il fut aussi ministre de l'Éducation.
Il a été membre de l'Académie chilienne de la langue, de l'Académie argentine des lettres et de l'Académie brésilienne. Il a obtenu le Prix national de littérature en 1946.
Il mourut le 13 septembre 1963.

Remarqué pour sa capacité à pénétrer la psychologie de ses personnages il fut un observateur subtil des complexités de l'âme humaine, prenant plaisir à confronter les passions, les souffrances, les angoisses, les joies ou les vices de l'homme dans une prose poétique remarquable.
L’Enfant qui devint fou d’amour, seule œuvre traduite en français, est devenue une lecture obligatoire dans les écoles chiliennes.
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Source : http://calounet.pagesperso-orange.fr/biographies/barrios_biographie.htm
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Les grands disent que tout ce qu'ils font, c'est pour notre bien, mais en fait ils ne savent que nous décourager.Maman dit qu'ils font ça pour que nous soyons heureux quand nous serons grands ; mais, d'autres fois, elle dit que les grands ne peuvent jamais être heureux et que le bonheur ne dure que le temps de l'enfance. Après ca, essayez de comprendre.... p.38
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Le pauvre José me fait beaucoup de peine. Surtout, il y a dans sa vie quelque chose qui fend le cœur : sa terrible et juste absence d'espoir. Il n'est ni un songe creux ni un imbécile, il sait que son existence suivra un parcours sombre et odieux, alors que l'amour est la loi suprême de la vie, la seule chose qui soit irremplaçable.
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Les oiseaux viennent jusqu'à la fenêtre de la salle à manger. Ces petits messieurs n'ont pas du tout peur de moi : je ne bouge pas et eux ne s'envolent pas. Est-ce parce qu'ils savent que je les aime ? Juana dit que ce n'est pas si sûr, que je ne vois pas qu'ils veulent surtout les miettes, quand elle secoue la nappe.
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[…] et comme elle m'a tenu la main tout le temps, j'ai gardé l'odeur de ses gants.
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¿Habéis oído cantar un pájaro en la noche? Suele ocurrir que un rayo de luna, un rayo levemente dorado, derramándose por entre el misterio del follaje, alcanza la rama donde se acurruca el avecita dormida, y la despierta. No es el alba, como imagina el ave. Pero...ella canta.
Luego, si el avecilla es lo que se llama un equilibrado y fuerte pajarito, descubre su engaño, hunde otra vez el pico en la tibieza de las plumas y se vuelve a dormir.
No obstante, avecitas hay, inquietas y frágiles, para quienes el rayo de luna tiene un poder de sortilegio. Y tras de cantar, saltan aturdidas y vuelan...Sólo que, como no es el día el que llegó, se pierden pronto en la obscuridad, o se ahogan en un lago iluminado por el pálido rayo de oro, o se rompen el pecho contra las espinas del mismo rosal florido que, horas después, pudo escucharles sus mejores trinos y encender sus más delirantes alegrías.
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Vos moqueries et celles de Luisita ? Elles ne m’ont jamais mis en colère. Elles me montraient seulement, chaque fois plus clairement, l’abime qui nous sépare, elle et moi. C’était le seul coté des choses qui m’intéressait. Pourtant, je ne désespérais pas; je me livrais constamment à des explorations intérieures, je modifiais mes comportements, j’essayais de nouvelles attitudes, en espérant me découvrir une qualité inconnue, un aspect de moi—même que j’ignorais et qui, en me permettant de me conduire autrement, me rapprocherait d’elle... Rêves ! Je ne faisais que me rendre chaque fois moins sympathique. Je le vois bien, maintenant. Je faussais ma personnalité, et je la rendais encore pire. C’était l’espoir qui me poussait, cet espoir absurde des disgraciés comme moi qui croient encore à l’imprévu, à la magie...et qui construisent dessus, tour après tour, leur châteaux en Espagne...jusqu'au moment où ceux-ci s'écroulent sur eux et les écrasent.
[Pauvre laid qui suit le texte]
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"et maman a déchiré mes petits livres ... Quel malheur ! je les aimais parce qu'ils me faisaient penser très clairement, comme quand je rêve, je parle et ils me répondent, et il me semble que je suis grand et que je me suis marié avec Anjelica ; et puis j'apprenais beaucoup de mots dans mes histoires, et à mettre les points, et les virgules....C'est terrible qu'elles m'aient supprimé mes histoires parce que tout cela me servait pour écrire mon journal."
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Les grands disent que tout ce qu'ils font, c'est pour notre bien, mais en fait ils ne savent que nous décourager. Maman dit qu'ils font ça pour que nous soyons heureux quand nous serons grands; mais, d'autres fois, elle dit que les grands ne peuvent jamais être heureux et que le bonheur ne dure que le temps de l'enfance. Après ça, essayez de comprendre..."
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Elle s'est moquée de moi, quand ils lui ont raconté que je battais des paupières en copiant Anjélica J'ai été tellement humilié que j'en ai encore mal à la tête. Je comprends maintenant pourquoi on dit que quelqu'un peut mourir de rage. Le pire, c'est que je ne pourrai plus battre des paupières. Et c'est si joli ; les yeux semblent si vifs, si joyeux, comme les siens, comme elle même, qu'on dirait que tout son corps jette de la lumière."
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"Un cahier, m'a-t-il expliqué, où certains écrivent tous les jours ce qui leur arrive, car il y a parfois des choses dont on ne peut parler à personne." Je lui ai dit que c'était juste et que ces choses là, celles dont on avait le plus envie de parler, étaient les plus importantes, et que l'on ne pouvait malheureusement, comme il le dosait, les confier à personne."
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