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Citations de Eduardo Barrios (18)


Les grands disent que tout ce qu'ils font, c'est pour notre bien, mais en fait ils ne savent que nous décourager.Maman dit qu'ils font ça pour que nous soyons heureux quand nous serons grands ; mais, d'autres fois, elle dit que les grands ne peuvent jamais être heureux et que le bonheur ne dure que le temps de l'enfance. Après ca, essayez de comprendre.... p.38
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Le pauvre José me fait beaucoup de peine. Surtout, il y a dans sa vie quelque chose qui fend le cœur : sa terrible et juste absence d'espoir. Il n'est ni un songe creux ni un imbécile, il sait que son existence suivra un parcours sombre et odieux, alors que l'amour est la loi suprême de la vie, la seule chose qui soit irremplaçable.
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Les oiseaux viennent jusqu'à la fenêtre de la salle à manger. Ces petits messieurs n'ont pas du tout peur de moi : je ne bouge pas et eux ne s'envolent pas. Est-ce parce qu'ils savent que je les aime ? Juana dit que ce n'est pas si sûr, que je ne vois pas qu'ils veulent surtout les miettes, quand elle secoue la nappe.
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[…] et comme elle m'a tenu la main tout le temps, j'ai gardé l'odeur de ses gants.
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¿Habéis oído cantar un pájaro en la noche? Suele ocurrir que un rayo de luna, un rayo levemente dorado, derramándose por entre el misterio del follaje, alcanza la rama donde se acurruca el avecita dormida, y la despierta. No es el alba, como imagina el ave. Pero...ella canta.
Luego, si el avecilla es lo que se llama un equilibrado y fuerte pajarito, descubre su engaño, hunde otra vez el pico en la tibieza de las plumas y se vuelve a dormir.
No obstante, avecitas hay, inquietas y frágiles, para quienes el rayo de luna tiene un poder de sortilegio. Y tras de cantar, saltan aturdidas y vuelan...Sólo que, como no es el día el que llegó, se pierden pronto en la obscuridad, o se ahogan en un lago iluminado por el pálido rayo de oro, o se rompen el pecho contra las espinas del mismo rosal florido que, horas después, pudo escucharles sus mejores trinos y encender sus más delirantes alegrías.
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Vos moqueries et celles de Luisita ? Elles ne m’ont jamais mis en colère. Elles me montraient seulement, chaque fois plus clairement, l’abime qui nous sépare, elle et moi. C’était le seul coté des choses qui m’intéressait. Pourtant, je ne désespérais pas; je me livrais constamment à des explorations intérieures, je modifiais mes comportements, j’essayais de nouvelles attitudes, en espérant me découvrir une qualité inconnue, un aspect de moi—même que j’ignorais et qui, en me permettant de me conduire autrement, me rapprocherait d’elle... Rêves ! Je ne faisais que me rendre chaque fois moins sympathique. Je le vois bien, maintenant. Je faussais ma personnalité, et je la rendais encore pire. C’était l’espoir qui me poussait, cet espoir absurde des disgraciés comme moi qui croient encore à l’imprévu, à la magie...et qui construisent dessus, tour après tour, leur châteaux en Espagne...jusqu'au moment où ceux-ci s'écroulent sur eux et les écrasent.
[Pauvre laid qui suit le texte]
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"et maman a déchiré mes petits livres ... Quel malheur ! je les aimais parce qu'ils me faisaient penser très clairement, comme quand je rêve, je parle et ils me répondent, et il me semble que je suis grand et que je me suis marié avec Anjelica ; et puis j'apprenais beaucoup de mots dans mes histoires, et à mettre les points, et les virgules....C'est terrible qu'elles m'aient supprimé mes histoires parce que tout cela me servait pour écrire mon journal."
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Les grands disent que tout ce qu'ils font, c'est pour notre bien, mais en fait ils ne savent que nous décourager. Maman dit qu'ils font ça pour que nous soyons heureux quand nous serons grands; mais, d'autres fois, elle dit que les grands ne peuvent jamais être heureux et que le bonheur ne dure que le temps de l'enfance. Après ça, essayez de comprendre..."
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Elle s'est moquée de moi, quand ils lui ont raconté que je battais des paupières en copiant Anjélica J'ai été tellement humilié que j'en ai encore mal à la tête. Je comprends maintenant pourquoi on dit que quelqu'un peut mourir de rage. Le pire, c'est que je ne pourrai plus battre des paupières. Et c'est si joli ; les yeux semblent si vifs, si joyeux, comme les siens, comme elle même, qu'on dirait que tout son corps jette de la lumière."
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"Un cahier, m'a-t-il expliqué, où certains écrivent tous les jours ce qui leur arrive, car il y a parfois des choses dont on ne peut parler à personne." Je lui ai dit que c'était juste et que ces choses là, celles dont on avait le plus envie de parler, étaient les plus importantes, et que l'on ne pouvait malheureusement, comme il le dosait, les confier à personne."
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Le malheureux ! Comment prêter de l'esprit, de la coquetterie à un manche de parapluie ?
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J'ai été sur le point de tout lui raconter, enfin, parce que quand on a de la peine et qu'on voit qu'un autre en a aussi, on a envie de raconter.
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Les grands disent que tout ce qu'ils font, c'est pour notre bien, mais en fait ils ne savent que nous décourager. Maman dit qu'ils font ça pour que nous soyons heureux quand nous serons grands ; mais, d'autres fois, elle dit que les grands ne peuvent jamais être heureux et que le bonheur ne dure que le temps de l'enfance. Après ça, essayez de comprendre...
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A genoux semble une langouste
Et debout peut embrasser le soleil.
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"Bambou" traduit bien sa taille insensée et sa terrible maigreur, c'est vrai ; mais il est désarticulé et mou. On dirait plutôt un boyau, avec sa couleur graisseuse et son cou élastique qui s'allonge et se replie. Il a aussi un pomme d'Adam qui ressemble à un genou de Don Quichotte.
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Mes frères ne m'aiment pas. Ils ne me demandent jamais de jouer avec eux parce qu'ils disent que je ne sais pas. Et ils ont raison ; je ne comprends pas grand chose aux jeux, et c'est parce qu'ils ne me plaisent pas ; et puis les autres gamins ne m'amusent pas, car j'ai bien vu qu'ils sont tous très différents de moi. Ils oublient qui ils sont, ils oublient tout ce qui les entoure et ils peuvent jouer à leur aise tandis que moi je ne peux oublier qui je suis, ni rien, de sorte que je n'arrive jamais à bien suivre le jeu et je fais perdre ceux de mon camp.
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Mais on ne peut pas pleurer très longtemps. Pourquoi ? On se calme sans le vouloir, on a la poitrine plus libre, et on a beau vouloir continuer à pleurer, on ne peut pas. Moi je dis que ce n'est pas juste, parce qu'on reste avec son chagrin.
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Il dit des choses que chacun sent. Des choses auxquelles on n'avait pas fait très attention avant, mais on les avait senties, et elles sont la vérité pure.
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