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Critiques de Edward Van de Vendel (57)
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Petit Renard

Attention, attention ! Autant vous prévenir tout de suite : nous avons ici à faire à un livre très, très singulier. Un album enchanteur, moderne, intemporel qui nous entraîne dans une déambulation sur la crête des dunes… et de la vie. Une promenade mêlant poésie et philosophie – tant le petit renard de l’album porte en lui de choses universelles.



L’histoire est donc celle d’une adorable boule de poils orange vif qui vagabonde dans un paysage côtier, s’émerveille des mille et unes beautés qui s’épanouissent au creux de la dune, se laisse aller au jeu de poursuivre les mouettes ou d’imiter les canards sauvages, observe d’un air inspiré les allers et venues de la famille de blaireaux et des autres animaux qui peuplent la forêt de pins… Tout à sa contemplation, le petit renard chute et plonge dans un rêve bouleversant d’intensité : toute une vie de petit renard condensée sous forme d’impressions fortes et de moments marquants. La chaleur de sa mère et des autres renardeaux, l’exaltation des premières sorties du terrier, l’immensité du monde, l’émerveillement des sens et le délice des premiers frissons… Où ce rêve le mènera-t-il ? Et quel est cet étrange petit garçon roux qui ressemble à Petit renard comme un alter ego et qui semble veiller sur lui comme un ange gardien ?



Chaque mot du texte résonne, comme les lignes d’une comptine, évoquant intensément la force et la subtilité de sensations qui parlent : la caresse d’une bourrasque de vent ; l’odeur des pins et de la mer ; ou encore la saveur de l’inconnu. Ces mots sont magistralement portés par les illustrations de Marije Tolman qui mêle la beauté teintée de mélancolie de grandes photographies aux couleurs passées et la tendresse de dessins vibrants de vie et de malice.



Un album inoubliable en forme d’ode aux rêves avec un grand « R », à la nature, à la vie, aux expériences qui nous font grandir.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Petit Renard

En poursuivant deux papillons violets, Petit Renard fait une chute et perd connaissance. Commence un rêve où il revit toute son enfance, de sa naissance à sa chute. Il revit ainsi toutes les occasions où sa trop grande curiosité l'a mis en danger.



Un conte qui se termine bien, comme tous les contes, pour apprendre aux petits (dès 4 ans) à combiner prudence et curiosité.



Le texte est simple, comme il se doit. J'ai beaucoup aimé les dessins, particulièrement ceux sur fonds de photographie.



Un joli cadeau de Noël pour la plus jeune de mes petite-filles.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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La disparition de Sam

Une belle histoire d'amitié entre un enfant et son chien. Ne dit-on pas que le chien est le meilleur ami de l'homme? Cette histoire en est la preuve.

Sam est un chien qui a choisi la famille de Kix pour se faire cajoler. Toute la famille est aux petits soins pour Sam. Celui-ci reste un chien qui va et vient selon son bon gré. Mais un jour, il disparaît. Cela n'inquiète personne car il a l'habitude de partir un jour ou deux puis il revient. Mais au bout de plusieurs jours, l'inquiétude s'installe: Sam est vieux et il fait froid. Les recherches commencent mais il reste introuvable. Le pire est à craindre...

Cette amitié, cette complicité entre Sam et Kix fait chaud au coeur. Une histoire qui nous fourvoie et nous tient en haleine. Elle nous questionne aussi sur la vérité à dire ou à cacher à un jeune enfant sous prétexte de le protéger.

Bref, un bon moment lecture et un livre que je conseille vivement.
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Le chien que Nino n'avait pas

Le regard rêveur, un petit garçon est assis à l'ombre obscure des grands sapins aux feuillages verts sombres et près d'une sorte de cabane dont on ne voit que le toit rouge.

J'ai été saisie par l'impression d'abandon et de solitude rendue par la première de couverture qui m'a replongée bien des années en arrière quand je lisais le merveilleux roman d'André Dhôtel " le pays où l'on n'arrive jamais" dans son édition de la bibliothèque verte. Un livre qui m'avait beaucoup touchée enfant et qui me touche encore profondément.

Dans cet album émouvant, je retrouve non sans un pincement au coeur cette quête de quelque chose qui manque à l'enfance. Nino est souvent délaissé. Son père pilote de ligne figuré dans l'album, les pieds dans les nuages et une valise à la main, est souvent et longtemps absent. Alors pour combler les vides laissés par un père inacessible et une mère invisible, Nino s'évade dans son imaginaire. Nino s'invente un ami, un chien que Nino n'avait pas. Un chien que lui seul peut voir. Un compagnon qui l'accompagne en forêt, sur le lac et comprend parfaitement la tristesse que Nino ressent dans son coeur.

Rien n'arrêtera Nino dans la poursuite de ses rêves même quand sa mère va lui offrir en cadeau un petit chien, bien réel celui-ci .

Rien n'empêchera Nino de convoquer par son imagination tous les animaux des terres survolées par son père pour vivre avec lui sa part d'aventures.





Magnifique album !
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Petit Renard

Un album très doux et très atypique pour exprimer de façon poétique et graphique l'univers des rêves.

La mise en page a été minutieusement réfléchie et construite dans une intention artistique et graphique qui entraîne le cerveau à lier image, rêves et messages. L'illustratrice Marije Tolman, offre un stimulant prologue de dix pages muettes, ode au mouvement et à la liberté. La mise en page est variée, dynamique, inventive et produit par une lecture intelligente et sensible. Petit Renard se démarque ainsi du panorama classique des productions jeunesse pour offrir ici un voyage onirique et visuel extrêmement riche.


Lien : http://www.liresousletilleul..
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Petit lapin stupide

Vieux lapin va très mal. Il va mourir. Mais c'est quoi la mort se demande Petit lapin stupide...

- Comment c'est quand on est ..?

- Ta gueule ! explose Grand lapin.

Il ira interroger les animaux sur ce sujet; chacun a sa version, son imagination...Pour l'oiseau pas de problème, c'est mieux. Pour crapaud c'est

- Noir ! dit crapaud trop sec.

- Noir?

- Noir

- Et puis rien....? demande petit Lapin stupide.

il y aura d'autres réponses, d'autres rêves....

Et puis Petit Lapin stupide rentre au terrier où Vieux lapin agonise. Il le rassure, lui explique.

Mais vieux lapin meurt.

Et ce livre est bigrement étrange.. Tristement vrai... Douloureusement dans la vie.

Un album philosophique aussi , la souris qui se plaint de ses douleurs pourquoi elle ne se laisse pas boulotter par le hibou puisque c'est mieux après....

Petit lapin se démène, interroge, protège, aide, propose des solutions. Est-il idiot ou malin?

Surement très humain en tout cas lui qui sait accompagner Vieux Lapin. J'ai aimé? je ne sais pas. Déstabilisé en tout cas par cet album écrit en 2000 et publié par les ( défuntes) éditions Être. Un éditeur atypique, exigeant aux livres qui questionnent.
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Rouge rouge, petit chaperon rouge

Rouge Rouge Petit Chaperon Rouge est une petite fille qui s’est nommée ainsi car elle adore le rouge qui la rend heureuse. Elle voit d’une autre couleur ce qui l’ennuie comme le gris quand elle rend visite à grand-mère. Que dire du noir qu’elle voit la première fois dans la forêt avec le loup. Elle n’a même pas peur, d’ailleurs, rien ne lui fait peur. Le rouge la protège. Le loup passe son chemin devant la petite fille qui crie. Il fait son festin chez la grand-mère. Quand le PCR arrive chez sa grand-mère, elle refuse l’évidence de la fatalité et achève le loup. Du rouge envahit sa vue et égoïstement elle se dit que c’est bien fini de venir dans cette maison. Un brin sarcastique et personnelle cette petite fille ! Le merveilleux n’est pas présent dans ce conte qui est plus un album moderne.
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Petit Renard

Petit renard aime gambader sur la plage et dans les dunes. Un bond un peu trop intrépide l'amène à planer.



Il se retrouve alors à rêver et à repenser chaque instant de sa courte vie : de sa naissance, à son apprentissage entouré de sa mère, à la découverte d'autres animaux.



Sa curiosité semble sans limite. Jusqu'à sa rencontre avec un jeune garçon...



Un album très beau avec ce petit renard très roux orangé qui semble ressortir de la page elle-même.



Alors que les paysages jonglent entre photographie et dessin et sont emprunts d'une couleur sépia qui rappelle les souvenirs, l'animal héros a les couleurs du feu et semble même fluo.



Le lecteur partage ses moments de vie tout en se demandant comment le rêve va se terminer.



Un album qui nous offre le temps de la lecture le plaisir de partager l'existence du petit mammifère, ses impressions, ses sensations.



Cela entre en résonance avec nos propres interrogations. Quel sens a notre quotidien, nos découvertes, nos choix ? Comment intégrer les bonnes et mauvaises expériences dans notre récit de vie ?



Un album qui donne envie de courir dans les dunes en profitant de chaque instant du présent.


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Mes copains, les maths et moi

« Mes copains, les maths et moi », un roman-BD traduit du Néerlandais et destiné aux enfants de 9 – 10 ans.



Bienvenue à l’école le Petit-Prince en classe de CM2 ou Justine et Arthur sont enseignants. Lors d’un échange, ils parlent entre eux du livre de maths qu’il trouve vraiment ennuyeux.



…. « Dedans, il n’y avait rien que des lignes et des lignes de chiffres, qui ressemblent à des petites fourmis en train de courir dans tous les sens »…



Mais ils n’ont pas vu Mano, un de leur élève qui rapporte immédiatement leur discussion à ses camarades. Lors du cours suivant, ils demandent à leur maîtresse de sauter la leçon de maths.

Alors, après avoir écouté les remarques des enfants, Justine et Arthur décident, tout en conservant une partie du livre, de proposer aux élèves d’aborder les maths sous un autre angle.

Chaque élève devra poser une question de calcul en lien avec la vraie vie.

Un contrat est donc passé :

- 22 élèves

- chaque élève une question

- chaque semaine une question

- soit 22 semaines pour des questions en lien avec la vraie vie.



Parmi les questions étonnantes auxquelles répond cet ouvrage avec des raisonnements scientifiques il y a par exemple :

-« comment préparer un dessert pour 7 personnes »

-« est-ce que faire pipi sous la douche, c’est bon pour l’environnement »

-« y-a-t-il un moyen de mieux comprendre le temps »

-« que pourrions-nous soulever si nous étions aussi forts que des fourmis ? »



Problèmes d’arithmétique, de probabilité ou de géométrie, et bien d’autres domaines encore sont abordés dans cet ouvrage.

Superbement bien fait, le livre offre également en pages centrales quelques exercices à faire.



Une façon originale, mais très ludique de donner de la vie aux mathématiques.



Je remercie sincèrement Babelio pour leur confiance et les éditions Nathan pour l’envoi de ce livre que je vais maintenant donner à lire à ma petite fille qui est en CM1.

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Petit Renard

Un album acheté pour mon filleul.

Petit Renard est curieux et s'éloigne du terrier poursuivant deux papillons violets. Petit Renard est audacieux, il court, il saute, il tombe. Petit Renard rêve et se rappelle la douceur du foyer, les conseils de ses parents, les rencontres qu'il a faites et qui lui ont fait peur parfois.

Album d'exploration sur l'émerveillement de l'aventure et les dangers du monde.

Le graphisme est absolument époustouflant avec des photographies du littoral, passées la riso et rehaussées de dessins de Petit Renard adorable.
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Petit Renard

Petit Renard se promène dans les dunes de la mer du Nord lorsqu'il aperçoit deux papillons violets. Fasciné, il les poursuit sans faire attention au reste. Petit Renard chute... et sa vie défile sous ses yeux.



Il s'agit d'un album assez audacieux, aussi bien au niveau des illustrations que des thèmes abordés. Marije Tolman utilise un mélange de différentes techniques (dont la photo) pour illustrer cette histoire. Le texte d'Edward van de Vendel nous emporte dans un voyage onirique et philosophique aux côtés de Petit Renard. On appréhende la fin, sera-t-elle heureuse ou tragique ?



"Petit Renard" est un très bel objet-livre ayant pour cadre la côte néerlandaise.
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Le choix de Sam

Une jolie histoire, au charme désuet, sur la relation entre un beau chien de montagne, mystérieux, et deux enfants qui l’adoptent instantanément. Cette vie qu’ont les enfants à la campagne, l’écriture de l’auteur et les illustrations en noir et blanc ajoutent à ce sentiment d’une histoire hors du temps, universelle. Une belle découverte et un roman accessible pour les jeunes lecteurs.
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Le chien que Nino n'avait pas

Une girafe, un zèbre, un cerf et d'autres chiens aussi, Nino pouvait loger tous ses amis dans sa maison. Les autres chiens ne courraient pas après les lapins, ne creusaient pas dans le sable près du lac non plus.

Le chien que Nino avait eu après le chien qu'il n'avait pas, lui, savait faire tout ça. Par contre, il n'était pas gourmand de larmes salées et n'avait jamais essayé de chatouiller ses deux joues quand ses gouttes faisaient la course en descente rebondie.

Le chien que Nino n'avait pas savait faire ça et en plus, il faisait la chasse à l'écureuil, sautait sur les genoux de sa mamie et aimait sauter dans l'eau lors des promenades en barque avec Nino. C'était un chien formidable mais un jour, il est parti. Parti quand est arrivé le vrai chien que Nino a eu en cadeau.

Nino regrettait qu'il ne puisse être là sur le toit, à lécher ses larmes, le nez de Nino tourné vers les étoiles. Quand on a un papa qui vole dans le ciel en permanence, on a souvent la tête dans les nuages .  

: Nino ne manque pas d'imagination. Tout autour de lui, que " l'on ne voit pas" le démontre et tout ce que l'on voit en trahit les multiples inspirations. Nino n'est pas un petit garçon replié sur lui-même comme on pourrait l'entendre, les auteurs nous le présente toujours jouant, à l'extérieur et ne manquant pas d'idées.

De beaux paysages de montagne campent le fond, les alentours boisés de sapins sont de bons espaces de récréation, il va aussi camper avec maman, il y aussi un chat non loin de la maison qui rode. Néanmoins, son vrai désir se fait ressentir, se tait doucement avec la voix mais s'exprime dans des moments de calme à sa manière. Il n'y a pas d'autres enfants représentés mais en revanche Nino a un chien qu'il n'avait pas.

Et il lui sèche régulièrement ses larmes salées lorsqu'ils ne jouent pas ensemble. Un premier élément qui pourrait nous laisser supposer que l'un existe peut être parce que l'autre n'est pas là. Mais qui?  Et puis le chien que Nino n'avait pas à cédé sa place et ses temps de jeu à un chien que Nino a bel et bien.

Ils ne font pas les choses pareils c'est certain mais Nino saura lui faire sa place. Il est amusant de remarquer comment Edward Van de Vendel accorde un caractère propre au premier animal, celui que lui accorde le petit garçon qui l'a rêvé et l'a aimé pour qu'il soit à l'image ses aspirations.

Le chien que Nino a ne sait sécher les larmes à coups de langue, ce n'est pas un manque d'attention nous explique t-on, il ne sait pas c'est tout.  Nino est représenté comme un personnage doux, patient et très vivant à la fois, courant, sautant.

Alors? Et oui, Nino attend impatiemment le retour de son papa et l'auteur évitant soigneusement le trop plein de démonstrations, cède beaucoup aux magnifiques illustrations surannées de Anton Van Hertbruggen pour nous dire, expliquer voire plus.

Les éléments de la maison ( mappemonde, jouet robot, bateau, tente, livres...) et les extérieurs d'évasion nous renseignent sur ses sources d'imagination. Il suffit d'observer le père pour comprendre ce qui le retient bien loin du foyer et très souvent on l'imagine bien. L'imagination de l'illustrateur sert également celle de Nino notamment avec l'espiègle chien qu'il n'a pas.

Un bien bel album à la tonalité seventies rétro surprenante mais agréable. La fraîcheur de l'histoire et des images ne suggèrent pas un résultat vieillot. L'auteur évite avec subtilité les écureuils du pathos de concert avec son acolyte.

L'histoire présente d'avantage un enfant créatif auquel son père manque très souvent plutôt qu'un petit garçon solitaire comme pourrait le supposer la couverture de prime abord et le titre. Un brin nostalgique mais très chouette.

A découvrir, vraiment.
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Vasco le cochon footballeur

Matteo vit dans une ferme avec ses parents et sa petite sœur Mini-Lisa. Pour son anniversaire, il reçoit à la fois un ballon de foot et un cochon nommé Vasco. Vasco et Matteo deviennent rapidement inséparables. Le seul souci c’est que le cochon ne comprend rien au football et n’est donc pas un bon adversaire pour Matteo…



C’est un album initiatique, Matteo et Vasco partent à la recherche d’un adversaire et deviennent encore plus complices. La technique d’illustration utilisée donne l’impression de regarder de vieilles images, c’est un procédé original. Je ne suis pas touchée par cet album, mais c’est peut-être dû à mon manque d’intérêt pour le football !



Si vous aimez les cochons et le ballon rond, vous allez passer un très bon moment.
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Le chien que Nino n'avait pas

À l'orée de la forêt, un chemin nous mène vers Nino. Nino est un petit garçon qui a un chien, mais qu'il n'a pas. On le rencontre la nuit, la Lune est pleine, les étoiles filent. Et Nino est là, assis derrière un petit rocher. Il regarde son chien. Ce chien qu'il n'a pas, dessiné en transparence. Il nous apparaît petit à petit, il est toujours près de Nino, un ami imaginaire fidèle qui court après les écureuils, saute sur les genoux de sa mamie, plonge dans l'eau du lac. Un chien qui devine les peines de son jeune maître et sait le consoler.



“Le chien que Nino n'avait pas aimait les larmes. Il les trouvait délicieuses. Salées”.



Sous ces traits abruptes mais délicatement bleutés, il paraît vivant, bien vivant (!) ce chien, que Maman ne voit pas. Maman croit qu'en offrant un chien à Nino, alors le -clébard-imaginaire-mais-pourtant-si-vivant-mais-oui-!- s'envolera ; Maman pense que Nino sera content. Elle n'a pas tout à fait tort. le petit paraît réticent, ce chien qu'il a maintenant n'aime pas grimper aux arbres ni plonger dans l'eau. Mais ce n'est pas grave, et même s'il ne monte pas sur les genoux de Mamie, Nino et lui s'amusent à en avoir peur. Seulement, malgré leur complicité, une vraie-de-vraie, que tout le monde peut voir, le chien que Nino a maintenant ne peut pas comprendre ses peines. Son papa est loin, il regarde les étoiles sur le toit, et le petit chien, impuissant, le regarde à la fenêtre, alors que son regard vogue loin, très loin, de l'autre côté du monde. Mais ce n'est pas grave… Nino saupoudre un peu sa maison d'un bouillon terrible d'imagination débordante ! Un caribou, un zèbre, plein de chiens, une girafe, un ours !



L'oreiller proche du planisphère, la Lune bien ronde comme veilleuse, Nino est endormi auprès des deux chiens et de tous les autres animaux qu'il a, mais qu'il n'a pas. Une nuit, les rêves, une belle façon de terminer un riche album tiraillé entre l'imaginaire et le réel. L'histoire émouvante d'un petit garçon curieux -oui, on le devine, ça se sent, c'est là, ça se voit dans son télescope et ses avions-. Un petit garçon qui a trouvé comment pousser les portes de l'imaginaire dans son petit cerveau, qui claque contre les parois de son crâne avec une force terrible, pour tenter de combler un Vide, pour ajouter au monde ces petits quelques choses qui lui manquent.



Ca fume, ça déborde, c'est beau. Très beau, Nino.
Lien : https://horspistes.wordpress..
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Le chien que Nino n'avait pas

Un bien joli album ! Le dessin est légèrement imprécis et vif, les couleurs ont un côté suranné, sombre. Le tout donne une ambiance touchante et quelque peu onirique.

Le sujet aussi est tout particulier et mérite d'être traité : l'envie d'un animal de compagnie. Nino veut un chien. En fait il en a même un, un chien imaginaire. Et il est super, ils s'amusent comme des fous ensemble. Et un jour Nino a un vrai chien. Mais moins bien. Mais ce n'est pas grave, parce que Nino a l'imagination fertile. Un caribou, un zèbre, un rhinocéros, une girafe, un ours, d'autres chiens imaginaires viennent tenir compagnie à Nino et son vrai chien.

Et leurs jeux tous ensemble ont l'air vraiment sympa !
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Vasco le cochon footballeur

" Vasco le cochon footballeur" sera traduit du néerlandais.

Ce titre irrésistible et ses teneurs enfantines, amicales devrait faire rire le jeune public.

Les auteurs Edward Van De Vendel et Alain Verster nous imagineront une petite tranche de vie simple du quotidien autour de l'amitié d'un gamin et d'un cochon.

C'est adorable, tant par le texte que l'illustration, inspiration de collages photos ( ceci ajoutera l'idée d'un souvenir d'enfance et une dose de réalisme dont le curieux décalage nous régalera ).



Comment Vasco est-il devenu une star du Foot?

Le petit Matteo vit dans une ferme et nous le savons, dans les fermes, il n'est pas rare d'être suivi par ses animaux familiers, de s'en faire même des copains.

Vasco est offert à Matteo pour son anniversaire - avec aussi un ballon de football- . Nous aurons deux passions avec lesquels nous délecter: le cochon apprivoisé et le Foot.

Pourtant, pour que la suite soit parfaite, il faudra à Matteo une équipe pour jouer. Er c'est ainsi la quète, suivi du cochon.

La petite aventure amusera probablement, ce petit bonheur en équipement de foot et accompagné d'un énorme cochon bien gras, faisant le tour des maisons pour débaucher d'autres enfants sur le Foot.



Le parcours est mignon, adorable, chaque illustration est une belle pause, un instantanée photographié, avec Vasco, avec les copains, avec Vasco et les copains.

Une chouette journée, pas vrai?
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Petit Renard

Ici, nous suivons l'histoire d'un petit renard qui tombe d'une falaise et qui après commence à faire un rêve qui retrace les grands moments de sa vie.

Je crois que je dois arrêter de lire des albums où la part philosophique est importante. Souvent, je n'arrive pas à m'imprégner de l'histoire et ça a été le cas avec cet album. Je suis restée en surface, je n'ai pas réussi à apprécier ce petit renard et surtout, je n'ai pas compris la fin. Je pense que c'est vraiment moi le problème parce que je sais que c'est un album qui est beaucoup apprécié mais je dois dire que je n'ai pas aimé. Je n'ai pas non plus aimé le style graphique, qui m'a déstabilisé.

En conclusion, je pense que c'est un album qui a beaucoup de qualités mais qui n'ai pas fait pour moi !
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Petit Renard

Un superbe album néerlandais sur l’initiation à la vie, ses joies, ses surprises, ses tristesses aussi parfois, que fait un petit renard orange fluo au fil de son quotidien.

La réussite de cet album tient beaucoup, outre son texte poétique et d’une grande justesse, à son procédé d’illustration très original mêlant photographies en fond et dessin à l’encre et à la craie, offrant alors un univers onirique.

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Le chien que Nino n'avait pas

J’ai immédiatement été séduit par les illustrations : colorées sans être criardes, elles dégagent une douceur et une mélancolie propre à la rêverie, en adéquation avec le sujet du livre. Chaque image est un vrai petit tableau avec force détail dans lesquels les yeux et l’imagination peuvent se perdre. Enfin, l’illustrateur a choisi une jolie gamme de couleurs dans les tons automnales pour magnifier la nature au milieu de laquelle le petit Nino vit et rêve…



Car Nino est un rêveur, c’est là le thème du livre qui explore le besoin humain de rêver, de s’inventer des histoires et des amis imaginaires pour embellir l’existence, se consoler et faire face aux épreuves de la vie. Ici, rien de dramatique, simplement l’absence d’un papa pilote d’avion qui manque à son fils. Alors le petit garçon s’invente un chien fictif affectueux et taquin. Mais un jour, son père lui envoie un cadeau (c’est une image qui nous le fait comprendre) : un chien pour de vrai ! C’est bien mais différent et le livre explore l’intérêt des deux situations pour, au final, faire comprendre que réel et imaginaire ont chacun leurs avantages.

C’est écrit avec simplicité et beaucoup de subtilité. Les auteurs laissent le soin aux images de parler et de nous révéler ce que le texte tait, par pudeur, en se mettant à portée du petit Nino. En creux, se dessine donc une partie de l’histoire et cette « astuce » rend ce récit précieux.



Vous l’aurez compris, je suis sous le charme ! C’est un album magnifique qui s’adresse autant au cœur qu’à l’intelligence de l’enfant en lui proposant une double lecture, s’il le veut bien ! C’est un livre dans lequel un enfant (à partir 6 ans) aimera se replonger pour en découvrir toute les clés. L’histoire lui paraîtra drôle et mystérieuse la première fois puis il en comprendra les rouages secrets et aura plaisir à les pénétrer chaque fois plus avant. Enfin, chaque image pourra devenir un espace de rêverie à elle-seule !

Parmi les plus jeunes lecteurs, certains ont sans doute encore un ami imaginaire… Cette histoire les aidera en douceur à savoir dissocier rêve et réalité et à conserver à sa juste place cet allié…



Bref, un album qui invite à la rêverie, en parfait adéquation avec son sujet.
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