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Critiques de Eimear McBride (6)
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Les saltimbanques ordinaires

A dix- huit ans , Eily quitte son pays natal, l'Irlande.

Elle désire suivre des cours d'art dramatique à Londres .

Elle y tombe amoureuse de Stephen, Vingt- ans de plus, scénariste et comédien au passé douloureux .....

L'écriture absolument originale sans dialogues, totalement compacte, surprend et déconcerte .... comme si l'auteur réfléchissait tout en écrivant et surtout nombre de phrases sont commencées mais jamais finies , suspendues.-----comme dans la citation plus haut .------



Cet ouvrage décrit minutieusement l'initiation à l'amour, la traduction crue de la perte de l'innocence d'Eily, les détails impudiques d'ébats incandescents .



Rétifs à ces descriptions .... abstenez - vous . ......



Nos sens sont intensément sollicités, vue, odeur, goût de l'amour, nous entrons de mille façons fortes sans aucune pudeur, dans l'intimité du couple Stephen - Eily,deux personnes complexes ,.

Sexe , alcool et drogue tout est mis à nu , le lecteur se fait voyeur ....



J'ai pensé ne pas continuer mais à un moment Stephen , une personne revenue de tout se met à nu.....

Émotion, révélations, je n'en dirai pas plus , Eily est avide de s'émanciper des lourdeurs de la société irlandaise .....



Ne pas oublier que nous plongeons au sein de l'univers londonien , le monde du spectacle , la créativité et le cosmopolitisme des années 90, des aimants qui agissent sur la jeune fille Eily , avide de tout.....



Roman d'apprentissage charnel et surprenant , sensuel et bouleversant "Les saltimbanques " n'est pas un livre romantique, je croyais lire un roman irlandais sage , je me suis trompée....



Finalement on s'habitue à l'écriture .....cet ouvrage se lit bien. Je l'avais emprunté à la médiathéque car l'auteur est irlandaise et la jolie première de couverture colorée .....



" Sous le ciel immense , on grimpe jusqu'à la voie piétonne.

Lèchés par un petit vent , mes nerfs ouvrent des brèches en moi quand il me montre Big-Ben . Ici le Parlement . Regarde à travers la grille .

Et voilà , Londres s'offre à toi,...."

L'auteur que je ne connais pas (chez Buchet - Chastel) a écrit en 2015 Une-fille est une chose à demi.
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Une fille est une chose à demi

Sorti à la rentrée de septembre dernier-il est temps d’en parler- ce premier roman irlandais est un brai bijou qui nous fait vivre de l’intérieur la vie d’une adolescente qui grandit dans la campagne irlandaise, avec un père absent, une mère dévote et un frère un peu attardé et un oncle incestueux, on voit un peu le tableau à la Zola...



Récit angoissant déconcertant parfois glauque, le premier roman d’Eimear McBride qui a mis 10 ans à être fait penser au meilleur de la littérature féminine, notamment Virginia Woolf dans sa manière de sonder l’âme féminine ses angoisses et ses atermoiements.



Une langue viscérale, chaotique, fiévreuse pour un roman à lire même si l’été n’est pas forcément la période la plus recommandable pour cela.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une fille est une chose à demi

Neuf ans. Il aura fallu neuf ans pour qu’Eimear McBride fasse accepter son manuscrit par un éditeur. En même temps, quand on pause les yeux sur les premières lignes, on comprend pourquoi ça a été aussi difficile. Parce qu’elle est irlandaise, on pense à Joyce ou à Beckett. On se dit aussi que l’on est proche de l’Oulipo, que le Nouveau Roman est de retour, que le texte relève de l’écriture automatique chère aux surréalistes et à la beat génération. Bref le lecteur lambda (c’est-à dire moi) est perdu. Totalement perdu. Mais bizarrement intrigué aussi.



D'ailleurs passé l’effet de surprise, l’histoire prend sens peu à peu. Une histoire où la narratrice raconte à sa façon très particulière la mère bigote qu’elle déteste, le père absent, le frangin gardant les stigmates de la tumeur au cerveau qu'on lui a enlevée à la naissance, l’oncle-bourreau qui la déflore à 13 ans, les années lycée où elle couche avec tout ce qui bouge, le départ pour l’université de Dublin et les nuits de perdition dans des pubs enfumés avec des amants d’un soir, puis l’ultime retour dans la maison familiale pour accompagner dans ses derniers instants ce frère qui aura été son seul et véritable amour. Avec ses mots à elle, son discours syncopé, balbutiant, ces phrases tronquées qui se bousculent dans une profusion souvent anarchique. Mais aussi avec des éclairs de poésie illuminant un récit sombre à pleurer.



Ce roman est un tourbillon qui vous submergera si vous n’y prenez gare. Exigeant, éprouvant même tant il demande une attention de tous les instants. J’avoue, j’ai lâché prise autour de la page 200 (sur 260). Plus moyen de me concentrer, de suivre le fil de ces pensées tellement chahutées qu’elles en deviennent quasi inaccessibles. J’ai repris pied vers la toute fin en tombant sur un passage éblouissant qui m'a mis les poils au garde à vous. Et je crois que c’est ce que j’ai envie de retenir de cette incroyable expérience de lecture (je pèse mes mots !), ces fulgurances touchées par la grâce qui émergent dans le flot ininterrompu d’une prose tellement sauvage qu’elle en devient souvent indomptable.



Avis aux curieux donc. A ceux qui veulent être bousculés, dérangés, surpris par une écriture plus que singulière. Mais une écriture qui reste chargée de sens, qui n’a rien de conceptuel, qui ne relève à aucun moment de la branlette intellectuelle. A ceux en fait qui veulent découvrir un premier roman comme on en a rarement vu. Aux curieux, quoi.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Les saltimbanques ordinaires

Ne vous fiez pas à la couverture : ce n'est pas de l'édulcoré qu'il y a à l'intérieur. J'ai été séduite par la couverture moi la grande amatrice de littérature anglaise, de son univers, de ses décors...... et là au bout de quelques lignes vous vous dites : mais où ai-je mis les yeux ?????



Eily, 18 ans, arrive de son Irlande natale pour entrer dans une école de théâtre à Londres au grand désespoir de sa famille. Elle fait la connaissance de Stephen, 20 ans de plus, acteur, scénariste, en tombe follement amoureuse et débute une relation charnelle, forte  mais Stephen  a un lourd passé.......  



Une écriture compacte, sans dialogues (à la ligne) mais incorporés au texte, des phrases commencées mais non achevées, entremêlant réalité et pensées. Je continue ma lecture, pourquoi pas, j'aime l'originalité, sortir des sentiers battus, ma fameuse zone de confort et j'avance. Sexe, Sexe, drogue, alcool, re-sexe dans les moins détails..... Au bout de 180 pages je commence à me demander si je vais aller au bout des 372 pages car cela n'apporte pas grand chose, je suis gênée d'assister à leurs ébats, seulement à cela et puis....... le récit bascule.



Stephen, personnage sombre, énigmatique, blasé lève le masque. Je ne vous en dirai pas plus mais accrochez-vous car tout est dit, rien n'est suggéré tout est avoué. Un homme qui se met à nu.



Et là je ne peux pas m'empêcher de penser : mais heureusement que je n'ai pas abandonné, je dévore les pages, l'écriture se transforme en récits de faits, d'émotions, de révélations, de sentiments, d'horreur. On est embarqué, l'auteure a un style bien à elle, les prénoms des personnages ne sont connus pour la plupart qu'à la fin du récit (ils sont souvent identifiés par leur rôle, leur profession, il, elle  etc....) mais cela ne gêne en rien le récit.



C'est une plongée dans  l'univers londonien du spectacle, dans une relation charnelle entre deux êtres que tout oppose : l'âge, le passé mais que le théâtre rapproche. La différence d'âge fait qu'il devient son maître et elle son élève pour le théâtre mais aussi dans leurs ébats. Mais très vie Eily se lâche, elle demande plus, elle en veut plus.



Mais elle aussi a connu des souffrances dans son enfance mais elles sont effleurées, à peine évoquées, on les devine. Les autres acteurs du roman ont des rôles secondaires, tout tourne autour de ce couple, de leur relation. Tous les sens sont mis en éveil : l'odeur, la vue, le toucher, même le goût de l'amour, cela va loin, c'est cru, c'est trash rien n'est dissimulé. 



Je dois vous avouer que par moment j'ai trouvé que c'était trop, cela allait trop loin, on peut être gêné d'entrer dans l'intimité du couple,  mais elle assume, elle y va, elle détaille. Attention les prudes, les coincés vous allez être choqués !



L'attitude de chacun peut être conditionné par son vécu, son caractère, ses relations, ne pas se fier aux apparences, il y a des coeurs qui battent sous tout cela ...... Cela me démange de vous en dire plus mais je vous laisse le découvrir car malgré tout, quand on referme le livre, on se dit : Ah oui tout de même, il fallait le faire, elle a osé et c'est malgré tout......



Pas à mettre dans toutes les mains. Une couverture bien trompeuse, si vous pensez découvrir du romantisme, oui il y en a mais c'est plus dans les épines que dans les pétales de roses. C'est une histoire d'amour, certes, mais un amour raconté sans pudeur, tout est mis à nu. On aime ou on déteste, pour ma part au bilan final j'ai plutôt aimé mais je reconnais que par moment j'étais très très mal à l'aise.....
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Une fille est une chose à demi



Très franchement, j'ai rien compris à ce roman.

Il fait certainement parti des romans intraduisibles. Le début frise le charabia.

Abandon en cours de lecture. C'est très rare en ce qui me concerne, et encore plus quand il s'agit de littérature irlandaise.
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Les saltimbanques ordinaires

une écriture originale qui surprend et perturbe au début, mais qui a quelque chose d’unique. Des personnages complexes, qu’on aime de tout notre cœur et qui nous remuent lorsqu’on connaît leur passé. Eily et Stephen, ce sont deux saltimbanques qui nous ouvrent leur cœur et nous raconte leur secrets et leur vie en toute poésie.
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