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3.83/5 (sur 37 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Diplômée de Sciences Po, Elisabeth Weissman est journaliste et essayiste.

Elle revendique un regard politique sur la société. Après avoir exploré l’emprise du libéralisme économique sur notre intimité dans son livre "La nouvelle guerre du sexe" (Stock 2008), elle aborde l'invasion du champ public par la logique marchande et les résistances qui s’y opposent dans son septième ouvrage, "La désobéissance éthique" (2010).
Elle retrouve avec "Lucie Dreyfus" (2015) l’un de ses thèmes de prédilection : l’inscription d’un destin dans l’Histoire, au croisement du singulier et de l’universel, interrogeant une certaine éthique de la responsabilité. Elle a notamment publié "Les filles on n’attend plus que vous" (Textuel 1995), ainsi qu’une biographie, "Coco Chanel" (Libretto 2013).
Élisabeth Weissman a été l'épouse de l'acteur Philippe Nahon (1938-2020).
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Source : http://www.editions-stock.fr
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Dialogues, 5 questions à Élisabeth Weissman


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
"La victoire sur soi-même est de toutes les victoires la première et la plus glorieuse", dit Platon.
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" Les femmes peuvent tout donner avec un sourire et, avec une larme, tout retirer."
Coco Chanel
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"On peut s'accoutumer de la laideur ; de la négligence, jamais."
Coco Chanel
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"J'ai rendu au corps des femmes sa liberté, expliquera-t-elle. Ce corps suait dans des habits de parade, sous les dentelles, les corsets, les dessous, les rembourrages."
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La dignité a besoin de garder les yeux secs.
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Le hasard des rencontres fait parfois bien les choses, à condition qu'on les provoque, qu'on les sollicite.
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Faire comme si l'on ne savait pas, faire en sorte de ne pas vouloir savoir, s'en remettre au fractionnement des tâches pour mieux pouvoir suspendre sa conscience, autant de stratégies d'évitement que stigmatise Roland Gatti [Fonctionnaire de police, chargé des reconduites aux frontières], pour permettre l'accomplissement des basses besognes. « Ce sont des gens qui n'ont aucune capacité de jugement! » Il pointe aussi l'absurdité de cette situation, qui n'est autre que la conséquence des inégalités entre les riches et les pauvres et de cette mondialisation libéral que le président [Nicolas Sarkozy] vénère tant : « Un africain que je raccompagnais m'a dit dans l'avion : « De toute façon, quand je vais arriver dans mon village, ils vont se cotiser pour me repayer le billet d'avion, parce que c'est moi qui nourrit tout le village. » Tout est mondialisé, l'argent, les capitaux, c'est bien ça le libéralisme à la Sarkozy, alors pourquoi ils n'auraient pas le droit de circuler tous ces gens? »
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Toute lutte syndicale qui s'exerce « contre » un projet, qui conteste une réforme, des mesures, est bien sûr une résistance puisqu'elle s'oppose. Mais ce qui est inédit dans le cas d'EDF, c'est de montrer en quoi ces nouvelles formes de lutte d'aujourd'hui empruntent des canaux jusque là encore inexplorés, voire illégaux et ont une portée politique à haute valeur redistributive. Car à côté des opérations Robin des Bois (qui ont vraiment commencé en 2004), qui consistent donc à rétablir l'électricité aux plus démunis, il y a aussi les opérations Vitale, qui reviennent à distribuer gratuitement l'énergie destinée aux hôpitaux et aux associations caritatives. Sans oublier les coupures ciblées : « On décide les coupures en AG, les protocoles de coupures sont sécurisés ; on choisit des lieux symboliques du pouvoir et de l'argent, le Sénat, des hôtels particuliers bien choisis dans Neuilly, le Carrousel du Louvre mais aussi le Forum des Halles et des hypermarchés, symboles s'il en est de la société marchande. Et puis on bascule des usagers en heures creuses, ou on coupe des radars routiers automatiques », explique encore Cédric Liechti. Mais ils risquent gros quand ils coupent le courant, car l'action est illégale : licenciement, poursuites pénales. Et puis, il y eut aussi cette occupation de bureau, symbolique et non dénuée d'humour, mais qui leur coûtera cher : « On est rentrés dans le bureau de Mestrallet, numéro 1 de GDF-Suez et, puisqu'on nous écrase comme des insectes, eh bien on lui a lâché trois boites de cafards dans son bureau, ça grouillait partout. » Des actions qui fleurent bon la lutte des classes. Il rit, pas mécontent que leur résistance ait aussi le goût délicieux de la juste vengeance.
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Mais encore faut-il s'entendre sur la notion de démocratie et analyser de près les conditions dans lesquelles celle-ci s'exerce aujourd'hui. Dès lors que l'information des gouvernés se réduit – à l'exception parfois d'un service public et de quelques journaux indépendants qui tentent tant bien que mal de résister – à un matraquage de communication d'influence fabriquée par les experts politiques de l’Élysée avec le soutien logistique bienveillant des grands médias dominants, on est en droit de se demander comment des esprits non avertis ou peu portés à la critique pourraient échapper à cette emprise de la pensée unique. Comment,dans ces conditions, oser prétendre que notre démocratie est en bonne santé et qu'elle s'exerce de manière effective ? C'est donc tout à l'honneur des désobéisseurs que de contribuer, par leur refus de collaborer, à ouvrir les esprits à un discours dissonant et dissensuel.
Désobéir ce ne serait donc pas affaiblir la démocratie, mais au contraire la faire progresser. Hannah Arendt reconnaît un rôle absolument indispensable à la désobéissance civile « pour favoriser les progrès de la démocratie dans la nécessaire adaptation des lois et des institutions aux évolutions sociales. »
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aux hommes à moustaches, à favoris, à bouc, à barbe, barbiche et barbichette la conduite des affaires politiques, la tactique, la diplomatie.
A Lucie la gestion des affaires intimes, l'âme du déporté à soigner, son coeur à faire battre, son courage à soutenir, son intendance à assurer.
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