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Critiques de Elise Tielrooy (43)
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Bienvenue dans notre centre de thalasso en Bretagne. Venez-vous y ressourcez au grand air, profiter de la douceur, laissez-vous vivre et oublier votre quotidien.

C'est l'idée que je m'en faisais avant de lire ce livre : des gens en peignoirs qui déambulent dans des couloirs en quête du prochain massage. Détente et farniente au soleil sur la terrasse et petits plats régionaux au menu.

Bah en fait, ce n’est pas de tout comme ça que cela se passe. Bien au contraire … en tout cas pas dans celui-ci.

Guillemette, jeune masseuse de 22 ans, officie dans la cabine T21. Mais aujourd'hui son passé ressurgit et ses patients vont s'en trouver complètement bouleversés, leurs vies vont prendre une orientation complètement différente, genre qu'ils n'auraient même pas imaginés. Au milieu de tout ça Cyril, le réceptionniste essaie de maintenir le centre à flots.

Elise Tielrooy nous décrit une galerie de personnages plus vrais que nature. De la femme soumise à la working girl agressive, du macho le plus élémentaire au fils arriviste.

Un roman décalé plein d'humour sans trame véritable, juste des destins qui s'entrecroisent et s'influencent. Le nombre de protagonistes est important, et parfois s'en est déroutant, se rappeler qui est avec qui et dans quelle histoire relève du défi. Heureusement l'écriture est fluide avec moult rebondissements, parfois fort spectaculaires.

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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Les clients sont nombreux, en cet hiver venteux, à se presser dans le centre de thalassothérapie breton où Guillemette est masseuse. Venus de tous horizons, ils sont là pour prendre leur habituelle dose de détente comme Mona Gutman, riche vieille dame qui garde bon pied bon œil malgré les 65 ans et quelques qu'elle veut bien avouer. Certains sont venus pour se retrouver, loin d'une vie familiale et professionnelle trépidante, comme Marion et Thomas qui tentent de faire rejaillir la flamme d'un amour étouffé par la vie quotidienne. D'autres n'ont pas choisi de faire une cure : Iris, odieuse working girl, forcée au repos en attendant un financement qui lancera sa carrière outre-manche ou Victor, le fils de Mona, venu à la demande insistante de sa mère et bien décidé à lui soutirer les 500 000 euros dont il a besoin pour finaliser son dernier projet. Sous les yeux de Cyril, l'impavide réceptionniste, ce beau monde se fait masser, doucher, envelopper, bichonner, inconscient du privilège que cela représente pour une femme comme Claudine. L'heureuse gagnante du concours « La Laitière » a quitté son lotissement de Trappes, ses enfants exigeants, son mari récalcitrant, et compte bien profiter de ce séjour en solitaire pour ne penser qu'à elle. Guillemette, qui d'habitude n'a pas son pareil, pour dénouer les tensions, assouplir les muscles, calmer les douleurs, est totalement déconcentrée. Son père vient de lui révéler un douloureux secret de famille qui lui met le cœur et la tête à l'envers.





Un roman choral comme on les aime ! Une bouffée d'air frais qui compte son lot de rebondissements, d'amour, d'amitié, de bonheur et de larmes. Dans le microcosme de cet hôtel huppé se croise le meilleur comme le pire : des personnes qui cachent leurs failles sous un sourire de façade ou un caractère de cochon, des gens sûrs d'eux en apparence, d'autres moins à l'aise. La thalasso, moment de lâcher-prise par excellence, va les faire se questionner, réfléchir sur leurs désirs, leur avenir, le sens de leur vie et peut-être sauront-ils se découvrir et pourquoi pas changer.

Tous les personnages sont attachants et on les voit avec plaisir se dépatouiller dans leurs contradictions et réagir au grain de sable qui vient enrayer une vie jusqu'alors bien huilée.

Elise TIELROOY, que l'on connaît surtout pour son travail de comédienne, signe ici un premier roman plein de fraîcheur et d'optimisme qui sait allier légèreté de ton et propos plus graves. Une belle réussite où l'on apprend que le bonheur est accessible à condition d'avoir le courage de le vivre. Un coup de cœur !
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La simplicité du coup de massue

Depuis le décès de sa sœur jumelle, Marion n'est plus la même. Irritable, elle se prend le bec avec deux policiers, finit au poste, échange quelques phrases avec un autre détenu et découvre un monde insoupçonné : celui des altermondialistes. Elle qui s'ennuie comme un rat mort dans sa prison dorée - quand ses trois enfants sont à l'école et entre deux soirées mondaines au bras de son mari - troque escarpins, bijoux, manteau de fourrure et carré Hermès contre une cape (virtuelle) de super-héroïne, entre Fantômette et Zorro... Pendant ce temps, Huguette, sa voisine, essaie d'entrer en contact avec les défunts, et Claudine, une caissière, tente de s'opposer aux nouvelles conditions de travail favorables au grand capital et préjudiciables aux salariés.



Intérêt mou, flottant, pour cet ouvrage, malgré des thématiques qui m'interpellent - oisiveté et ennui d'une bourgeoise mère au foyer, activisme contre le capitalisme et la société de consommation. On tourne en rond, on n'avance pas dans ces trois histoires, en particulier celle autour des trois vieilles dames. Même la narration en alternance ne suffit pas à donner du rythme à ce récit poussif. J'abandonne page 285/460, agacée d'avoir perdu du temps (zut, 4 h. de lecture, c'est pas rien !). Le même scénario développé en deux cents pages, et/ou avec des réflexions pertinentes/percutantes et de l'humour, ça m'aurait plu, j'en suis sûre...



PS : en lisant des avis de Babeliotes sur le premier roman de l'auteur ('Le bonheur n'est pas un sport de jeune fille'), je découvre que cette 'Simplicité du coup de massue' en est la suite. La première et la quatrième de couverture pourraient l'annoncer plus clairement...

J'ai donc pris une série en cours, ceci explique peut-être en partie l'ennui éprouvé.
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Une lecture qui aurait du être feel-good mais qui m'a, encore une fois en ce moment, laissé de marbre. Je n'ai accroché avec aucun des personnages, certains m'ont d'ailleurs énervé énormément, comme le père de Guillemette, Iris et Victor et certains m'ont laissé dubitative, comme Claudine et la mère de Guillemette...À mon sens, l'auteur a juste enchainé les caricatures et les clichés. Nous avons droit à la working-girl odieuse à souhait, le riche patron, odieux lui aussi à souhait, la vieille mère de ce dernier qui rabâche sans cesse sur ses erreurs du passé et qui veut, enfin, se racheter une conduite auprès de sa fille, la mère de famille transparente aux yeux des siens qui se sent enfin pousser des ailes, bref, une succession de caricatures sans grande surprise. Même les quiproquos ont du mal à passer tant ils sont énormes...et je ne parle même pas de la fin de l'histoire de Mona qui m'a choquée, tant je n'y voyais pas vraiment d'intérêt.

Donc voilà, une lecture pas détente du tout pour moi et plutôt longue car je n'ai pas été prise dans le fil de l'histoire et n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages. Ajoutez à cela le style de l'auteur que j'ai trouvé un peu trop simple et vous obtenez donc une lecture qui ne me laisse pas une grande impression...Dommage.
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

En Bretagne, dans un hôtel proposant des séjours "thalasso", nous faisons connaissance avec des clients , des employés, et cela vous prend rapidement des airs de thérapie de groupe. Les névrosés, les désolés de la vie, se retrouvent là pour se détendre ...Nous passons avec eux trois jours de rencontres, de fuites, de retrouvailles, de rendez-vous manqués, de sauts par des fenêtres et d'errance dans la forêt ( et ce n'est qu'un échantillon des épisodes). Je me suis amusée, j'ai été émue, j'ai trouvé le récit un peu long pourtant.
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La simplicité du coup de massue

Certains évènements nous touchent plus que d’autres et parfois, notre comportement peut en être totalement modifié. Marion l'apprend à ses dépends lorsqu’elle perd sa sœur jumelle.



Jusqu’ici, elle semblait satisfaite de sa vie, femme au foyer, mère de trois enfants, mariée à un avocat, une vie sociale épanouie, Marion a toujours tout géré. Faire face aux situations complexes avec dignité, le mantra de la famille, jusqu’au jour du décès quand elle reçoit un appel téléphonique : un commercial osant la contacter dans l’espoir qu’elle l'autorise à organiser les funérailles.



Marion se métamorphose, hier, douce, aujourd’hui sanguine, presque agressive. Et c’est en taguant du mobilier urbain sur lequel était affichée la publicité de l’entreprise de pompes funèbres peu délicate, qu’elle sera interpellée et placée en garde à vue.



Au commissariat elle rencontre Ludovic, membre actif d’un mouvement de contestation contre la consommation de masse. Il tombe sous le charme et elle devient sa muse, Barbatruc, icône en fourrure et lunettes de soleil qui attise les foules lors de chaque manifestation. Devenue un personnage public, presque un phénomène de société, elle prend plaisir à revêtir le costume de cette justicière. Mais, l’étau se resserre et son anonymat n’est plus garanti. Les conséquences de ses actes se répercutant sur son mari, elle fuit pour se retrouver cachée dans une famille modeste de Saint-Quentin-en-Yvelines.



Marion va-t-elle retrouver sa vie tranquille ?



Voilà une lecture que je pensais prometteuse, « Le bonheur n’est pas un sport de jeune fille », premier roman d’Élise Tielrooy ayant connu un certain succès, je me suis précipitée sur celui-ci et malheureusement pour moi, cette histoire ne m’a nullement convaincue.



Je n’ai pris aucun plaisir à suivre les aventures de cette mère de famille rebelle. Pourtant, le thème m’attirait, mais la façon dont il a été abordé m’a déplu. Tout d’abord, les personnages, trop caricaturaux, les aisés trop égocentriques ou tyranniques, les plus modestes, de bonnes poires manipulables à merci et à l’intellect plus que limité. Barbatruc elle-même tellement clichée qu’elle m’a semblé détestable.



Je vous invite toutefois à vous faire votre propre opinion en le lisant. Je dois avouer que ce n’est pas un style de lecture que j’affectionne particulièrement, donc, il y avait peu de chance que je crie au coup de cœur. Je suis cependant certaine que ce livre trouvera des adeptes parmi les amateurs de littérature à tendance comique.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Dès les premières lignes, on est dans le bain ! Normal me direz-vous, puisqu'on entre dans un hôtel-centre de thalasso...



Tout de suite commence le défilé de personnages, chacun venu avec ses problèmes, assumés ou non. Guillemette, le personnage principal, est masseuse dans ce centre. A partir du moment où elle masse Mona ce jour-là, tout s'enchaîne à une allure folle. Comme avec l'effet dominos, les personnages vont traverser de vraies crises, un lien invisible passant des uns aux autres, au gré de l'imagination débordante de l'auteur. J'ai aimé le discret Cyril, chef d'orchestre du desk, beaucoup moins Marion et son Thomas, pas du tout "Mademoiselle" Iris. Bref, aucun ne laisse indifférent et plusieurs évolueront durant ces quelques jours.



Il y a du rythme, des rebondissements, de l'émotion, des bons sentiments (mais pas que !). Ca se lit vite et on est chagrins d'arriver à la fin (sauf les pompiers qui eux, pourront souffler enfin !).



Je vous recommande cette lecture très plaisante, premier roman d'une jeune comédienne.
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Au centre de thalassothérapie breton, Guillemette fait des séances de massages dans la cabine T21. Elle masse ces personnes qui viennent se détendre comme Thomas et Marion, couple voulant profiter de quelques moments seuls, profiter d’un passage annuel comme Mona, une septuagénaire pleine d’énergie, se forcer au repos comme Iris, jeune célibataire toujours irritée, ou rejoindre sa mère comme Victor, homme d’affaires qui réclame 500 000 euros à sa mère pour ouvrir une succursale…

Je m’attendais à un roman plein de peps et d’humour et j’ai été servie ! Entre Marion, qui pensera à ce que serait sa vie sans ses enfants ou Iris qui a du mal à lâcher un mot gentil… mais aussi tous les autres personnages qui ont chacun une personnalité bien marquée, limite stéréotypée pour certains.

Les quiproquos se succèdent et on assiste à quelques interventions des pompiers, des chutes, des colères mais le fil rouge du roman est l’histoire personnelle de Guillemette. C’est une lecture très légère et pleine de rebondissements (improbables) avec une pointe de fantastique. J’ai regretté le mélange, dans un même paragraphe, de plusieurs personnages ou les actions décrites de façon un peu trop succincte (on sent le côté théâtre) mais dans l’ensemble, j’ai passé un agréable moment avec cette clique. La fin est assez prévisible même si j’ai été étonnée du revirement de certains. Sous couvert d’humour, Elise Tielrooy nous parle des relations amoureuses, d’amitié et de famille.

Une bonne lecture d’été !

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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

J’ai assez vite abandonné cette lecture qui n’a pas réussi à capter mon attention.

Il y est question de quatre femmes (quatre personnalités, quatre âges, quatre situations familiales et sociales...) et on devine rapidement que leur rencontre va entraîner tout un tas de péripéties et les amener à évoluer. Mais aucune des quatre ne m’a vraiment touchée : elles sont à la fois trop éloignées de mon univers et trop "cliché".
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La simplicité du coup de massue

Bon, je me suis ennuyée mais ennuyée ..

Pourtant , j'avais lu "Le bonheur n'est pas un sport de jeune fille" dont on retrouve ici des personnages;

Mais l'histoire de cette bourgeoise qui se découvre une conscience politique ne m'a pas emballée. On n'y croit pas !

Je pense que l'écriture est artificielle,(trop de personnages loufoques tuent la" loufoquerie" ).

Il y quelques passages sympas mais qui; reliés entre eux ne font pas un roman.

Et puis, trop de clichés sur les différentes classes sociales , la bourgeoise au carré Hérmés et manteau de fourrure, les "pauvres " (vigile et caissière) aux enfants prénommés Kévin et Samantha ,les vieilles dames qui se sentent seules, la femme au foyer qui s'ennuie . J'ai eu l'impression que l'auteur ne connaissait pas son époque, son pays , ses contemporains et se contente de plaquer un catalogue de clichés.

Trop de facilités d'écriture: la fille de Marion s'appelle Anaïs , pour que l'auteur ait l'occasion de faire un jeu de mots avec le célèbre :"Anaîs, Anaîs" de la pub Cacharel , c'est de l"humour à deux balles"!



Une comédie pas drôle , c'est triste non?



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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Dans le bonheur n'est pas un sport de jeune fille, l'histoire tourne autour de Guillemette 22 ans, masseuse dans un centre de thalasso.



Extrait du résumé :

Guillemette voit son passé ressurgir et mettre un joyeux désordre dans le bel équilibre des soins, entamant au passage bien des défenses et fragilisant les curistes les plus résistants. Mona, Victor, Iris, Claudine ou encore Thomas... Tous seront secoués, tous seront transformés, pour le pire comme pour le meilleur.



***

C'est une comédie pétillante et cocasse, où avec un titre pareil on s'attend à tout et il y a tout : nostalgie, amitié, amour, de la fantaisie et de l'humour aussi.



On n'a pas envie de laisser ces personnages attachants, qui sont drôles, vrais et parfois détestables. Et aussi très réalistes et terre-à-terre.



Je recommande.
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

J'ai vraiment passé un excellent moment en compagnie de ce roman très distrayant et de sa pléiade de personnages attachants, irritants parfois, émouvants souvent et drôles toujours, la petite touche de fantastique étant la cerise sur le gâteau !

C'est pétillant, foisonnant. Ce serait, je crois, une excellente pièce de théâtre, rythmée, pleine de rebondissements et de gags autour d'un fil conducteur délicat et touchant.

Ce premier roman de l'actrice Élise Tielrooy est une bien belle réussite !
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La simplicité du coup de massue

Page de ma chronique:

http://www.leslecturesdelily.com/2015/06/la-simplicite-du-coup-de-massue-ecrit.html#more



Extrait de ma chronique:

La simplicité du coup de massue est dans le même genre que son aîné Le bonheur n'est pas un sport de jeune fille. On retrouve la patte de l'auteure et son style. J'ai eu exactement les mêmes ressentis, les mêmes points positifs, les mêmes points négatifs. Comme quoi ...

J'ai aimé lire cette histoire, mais elle ne m'a pas passionnée ni transportée pour autant, le style de l'auteur en revanche est très agréable. Les chapitres sont courts et la lecture est fluide.

Une comédie qui est parfaite pour vous accompagner cet été, mais ne vous attendez pas à quelque chose d’exceptionnelle pour autant.
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

J'ai aimé le fond de l'histoire, j'ai aimé les personnages, j'ai aimé la façon dont le livre est écrit, mais j'ai trouvé ce récit long, trop long et aux 3/4 du livre, j'en avais vraiment assez. J'aurais aimé un texte plus pertinent et moins mou, un texte qui me tient en haleine jusqu'à la dernière page. C'est vraiment dommage, car dans l'ensemble, ça m'a plu, il m'a juste manqué un petit quelque chose.


Lien : http://www.images-booknode.c..
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Dès les premières lignes, l’écriture d’Elise Tielrooy nous envoie des embruns bretons rafraichissants. C’est un plaisir de se plonger dans ce roman.



Un centre de Thalasso est un lieu où se rencontrent différentes catégories sociales, qui se côtoient, se mêlent ou se méprisent. Un microcosme où va se cristalliser les tensions entre les personnes sur fond d’histoire de famille et de secrets tus pendant dix-huit ans. Les secrets de famille, ça fait des ravages.



Guillemette (joli prénom, pimpant) va prendre de plein fouet les révélations de son père, 18 ans après une tragédie familiale. Le travail ne lui suffit pas pour reprendre pied, car au centre de thalasso, où elle est masseuse, les péripéties se succèdent depuis trois jours, et plusieurs tournent autour d’elle.



Pour le lecteur, il faut au début du livre une certaine concentration en raison du nombre de personnages qui se croisent et s’entrecroisent. Mais peu à peu l’intrigue prend forme et la place de chacun s’éclaire, entre rôle direct à jouer ou révélateur du comportement et du caractère de certains.



Un livre très agréable à lire, qui apporte de la fraicheur et du bonheur lorsqu’on le referme, malgré le sujet abordé. Le bonheur, cela ne s’apprend pas, il faut l’attraper au vol, et ça, ce ‘’n’est pas un sport de jeune fille’’, non, il faut être forte pour ne pas passer à côté.

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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Ce roman nous relate l'histoire de plusieurs femmes engoncées dans leurs relations (conjugales, familiales) qui décident d'aller en thalasso pour "oublier tous leurs soucis". Les personnages féminins sont très divers, de la caissière de supermarché des Yvelines qui a gagné un concours de yaourts, à la gentille mère de famille accompagnée de son mari qui a emporté du travail pour "ne quand même pas perdre son temps". On y fréquente aussi une vieille dame riche harcelée par son fils qui a besoin de capital pour sa startup et une working-girl acharnée envoyée de force pour sa boîte juste avant la visite médicale du travail. Ce petit monde va être amené à se côtoyer dans une sorte de huis clos, sur fond de météo bretonne, repas de fruits de mer et massages aux algues.

J'ai trouvé ce livre très drôle sans pour autant être niais, et j'ai également aimé que les héroïnes soient traitées avec une grande humanité quelles que soient les épreuves qu'elles traversent. Et bien-sûr, les critiques sur le monde du travail (création de start-up, conférences avec l'Australie un dimanche matin) me sont allées droit au coeur, de même que pour les critiques des maris, souvent incapables de s'occuper d'un enfant ou de faire cuire un oeuf.

J'ai passé un bon moment en compagnie de ce livre, ce qui est d'autant plus appréciable que je l'ai acheté un peu au hasard, pour avancer dans un "challenge de lecteurs", alors que l'étiquette "feel-good book" me fait fuir d'habitude.
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Un très joli premier roman de l'auteure et actrice Elise Tielrroy.

La particularité de ce livre est que l'histoire repose sur pléthore de personnages qui vont se côtoyer dans un centre de thalassothérapie de luxe. Entre le personnel de l’hôtel et les clients qui arrivent pour profiter d'un week-end reposant et revigorant, l'auteure nous présente une jolie galerie de personnages qui ont tous leur importance et leur rôle à jouer dans le déroulement de l'histoire. Ils vont se croiser à de multiples reprises et, au gré des péripéties, leurs destins vont s’entremêler.

Cet enchevêtrement se retrouve au niveau du style puisqu'un même chapitre mélange les histoires et points de vue de plusieurs personnages, ce qui m'a parfois déconcertée. Le dénouement a un côté un peu "étrange" mais m'a plu.


Lien : https://lectureenfantparent...
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La simplicité du coup de massue

Je remercie les Editions Belfond pour l’envoi de ce livre que j’ai lu…. Sans passion.

Marion D. vit dans le 5ème entre mari et enfants. La mort de sa sœur jumelle va servir de catalyseur et déboucher sur une double vie. De Marion, chicissime, elle passe à Barbatruc une espèce de bobo écolo-trucmuche. Oh, pas trop quand même, ce n’est pas une schizophrène ! cela reste dans le genre de la comédie.

Ce n’est pas le registre que je déplore, mais jamais au grand jamais je n’ai pu entrer en communication avec Marion. Entre Huguette, la très bonne voisine, Claudine, caissière de supermarché, Ludo activiste par qui tout arrive…, je n’ai jamais pu trouver ma place. Je ne suis pas faite pour ce genre de lecture. Au fait est-ce cela que d’aucun qualifie de « chick lit » ? Je n’ai rien contre, mais n’y trouve pas mon comptant et j’ai arrêté ma lecture en cours de route.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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La simplicité du coup de massue

N'avez vous jamais eue envie de devenir une autre ? Marion D. a eue cette occasion. Après un très gros choc psychologique et une rencontre fortuite, elle devient bien malgré elle, une sorte de super héros de la contestation.



Au placard la femme bourgeoise et rangée qui obéit à son mari et sert ses enfants. Qui aurait cru que l'esprit de rébellion sommeillait dans cette femme discrète et soumise ? Marion devient Barbatruc, une femme libérée des codes que la société lui a donnée. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela va faire beaucoup de bruit... D'insipide, elle devient potentiellement dangereuse et la femme la plus recherchée de France.



C'est drôle, fantasque tout en abordant pourtant des thèmes bien sérieux. La plume de l'auteur est toute fraîche et l'humour est bien au rendez vous. On suit ici avec beaucoup de plaisir les aventures de Marion sans oublier une palette de personnages secondaires avec laquelle on s'amuse aussi énormément.



Rien d'exceptionnel au demeurant, me direz vous, mais c'est pourtant typiquement le genre de roman qu'on a envie de lire dès que les beaux jours apparaissent.



En bref, une comédie fort sympathique, divertissante à souhait qui devrait vous faire passer un bon moment, tout simplement !
Lien : http://sophiesonge.canalblog..
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Le bonheur n'est pas un sport de jeunes fil..

Le bonheur n'est pas un sport de jeune fille est le récit où plusieurs personnages provenant d'univers distinct évoluent, se croisent et s'entrecroisent. Le centre de Thalasso accueille de nombreuses personnes venus pour se reposer, d'autres pour se retrouver. Un lieu qui va être le centre de découvertes, de déconvenues, de querelles et de rapprochements, chacun jouant un rôle sur les actes des autres. Un récit qui paraît simple à première vue mais qui cache de nombreuses péripéties.

Quand on ouvre le roman, il nous faut un temps d'adaptation pour situer chacun des individus présents dans le récit au vu de leur nombre. Entre Guillemette, une jeune masseuse qui découvre que sa mère n'est pas morte ; Mona une sexagénaire qui doit faire face à un fils acariâtre ; Marion, une mère de famille qui se demande si elle aime toujours son mari, le dit-homme qui tente de comprendre les humeurs de sa femme ; Claudine, l'heureuse gagnante d'un concours ; Iris une odieuse bourreau de travail qui mène la vie dure à tous ; et encore bien d'autres.... On pourrait facilement s'y perdre. Pourtant, au fil des pages, chacun retient notre attention d'une façon ou d'une autre. Tout ce petit monde se retrouve le temps de quelques jours au même endroit, vont se côtoyer et parfois même agir involontairement sur la vie des autres en les amenant sur une nouvelle voie. Certains se remettront en question, se questionneront sur leurs besoins et leurs désirs. D'autres continueront simplement à foncer tête baisser sans tenter de changer. Un récit très agréable à lire avec une jolie leçon sur la quête du bonheur.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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