Citations de Elizabeth Brundage (111)
Ils restaient pourtant ensemble, peut-être par frustration. Comme s'ils étaient deux parties d'une troublante équation, dont aucun d'eux ne trouvait la solution.
C'étaient des hommes aux cœurs brisés quine pouvaient pas faire grand chose,même pas aimer.C'était la chose la plus simple,aimer quelqu'un,sauf que c'était aussi la plus dure,parce que ça faisait mal.
Je dis toujours que sans instruction,on n'arrive à rien dans ce monde.Il vous suffit de me regarder si vous ne me croyez pas.
Les hommes tentaient de passer inaperçus,comme s'ils craignaient de se faire éjecter pour cause de stupidité,et Cole se rendit compte qu'on pouvait aussi faire peur aux autres par son intelligence.
On sait que les choses vont mal quand une virée au supermarché constitue la principale sortie de la journée. ( p 451)
Notre société est obsédée par les fins, les résultats, dit Floyd. Les notes, les scores, les récompenses. Les facs, les jobs, les bagnoles. Les biens matériels- des symboles tangibles. La plupart des gens ne sont pas à l'aise avec les idées abstraites.... ( p245 )
De la poudre bleue ombrait ses paupières de ciel, si tant que ça existe.
Chaque maison racontait une histoire. Mary avait appris à connaître les gens en observant leur façon de vivre. On percevait leur nature dans des lits défaits, des cuisines en désordre. Leurs faiblesses, dans des caves sombres où s'entassaient chauffe-eau rouillés et réservoirs de chasse d'eau, chaudières en panne, cuvettes de toilettes noircies et éviers crasseux. On voyait leur désespoir dans les arrière-cour encombrées de carcasses de voitures, attendant d'être embarquées à la casse. Ce qu'ils conservaient en disait long sur eux, les objets qu'ils exhibaient sur leurs étagères. On savait ce qui avait de l'importance ou pas.
Se connaître, c'est oublier qui on est...
Tous les parents sont coupables de quelque chose. On fait ce qu'on peut pour essayer de réparer. Parfois ça marche. D'autres fois, hélas, on est obligé de lâcher.
Le bout de ses doigts ressemblaient à des gouttes de pluie.
S'il a appris une chose à propos des belles femmes, c'est qu'elles semblent toujours le savoir.
On ne peut pas assumer les erreurs des autres, même si on le veut, et quand bien même on penserait le devoir.
Les vieilles maisons (…), elles ont toutes des douleurs et des chagrins comme nous.
Les gens s'imaginent peut-être qu'ils sont libres – sans entraves. Mais c'est faux. Personne ne l'est.
C'est difficile de voir ce qui est bon, ce qui est juste, quand on est en plein dedans.
Le mariage est un curieux arrangement, pense-t-il en montant l'escalier. Même après toutes ces années, il y a encore des choses chez sa femme qu'il ne comprend pas. Le mystère, devine-t-il, c'est ce qui entretient l'intérêt.
On ne veut jamais de ceux qui sont prêts à nous aimer.
La vie était mystérieuse, il le savait. Les gens ne disaient jamais ce qu'ils pensaient vraiment, ce qui causait toujours plus de problèmes que ça n'en valait la peine.
La mort est absolue. On dit que c'est la grande inconnue - mais c'est faux. On la connaît. On la reconnaît quand on la voit. Quand on sent son odeur. On passe sa vie à la courtiser. Les drogues, l'alcool, la nourriture. Elle est partout autour de nous. On la promeut. Au supermarché ; ces gros titres annonçant des overdoses, des suicides. Les tragédies de tous les jours. Les posters de morts qu'on accroche sur nos murs – Marilyn, James Dean, et même Jésus.