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Note moyenne 3.82 /5 (sur 769 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Mississippi
Biographie :

Michael Farris Smith est nouvelliste et romancier. Il a longtemps vécu à l'étranger, en France et en Suisse.

Il est titulaire d'un doctorat (Ph.D.) de l'University of Southern Mississippi.

Il a été professeur associé d'anglais au département de langues, littérature et philosophie à la Mississippi University for Women à Columbus.

Si ses voyages en France et en Suisse inspirent son premier roman, "The Hands of Strangers" (2011), son second livre, "Une pluie sans fin" (Rivers, 2013), un récit post apocalyptique, a été salué pour l’originalité et l’intensité de sa langue.

Avec son nouveau roman "Nulle part sur la terre", Michael Farris Smith continue de construire une vision littéraire unique, dépositaire de toute l'aridité, la poésie et l'humanité qui rythme l’existence sudiste.

Il vit à Oxford, Mississippi, avec sa femme et ses deux filles.

son site : http://michaelfarrissmith.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/MichaelFarrisSmith/
Twitter : https://twitter.com/michael_f_smith
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Derniers conseils avant l'autoroute des vacances. Trois romans aux intrigues serrées, aux atmosphères singulières, ancrés dans une région : le Mississippi, la Sardaigne loin des dépliants touristiques, et le quartier de Kensington gangréné par la drogue à Philadelphie. À LIRE "L'île des âmes" de Piergiorgio Pulixi, traduit de l'italien par Anatole Pons-Reumaux, éd. Gallmeister. "Blackwood" de Michael Farris Smith, traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabrice Pointeau, éd. Sonatine. "La rivière des disparues" de Liz Moore, traduit de l'anglais (États-Unis) par Alice Seelow, éd. Buchet-Chastel. UNE ÉMISSION ANIMÉE PAR Michel Abescat Christine Ferniot RÉALISATION Pierrick Allain François-Xavier Richard TÉLÉRAMA - Juin 2021 Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤38Le Mississippi27¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama

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Et qu'aimait-il ? La brise marine, suave et collante, les bains de mer, le sel sur ses lèvres et le sable granuleux sur ses mains et ses pieds. L'embarcadère du vendredi soir, avec ses énormes portions d'ailes de poulet et de côtelettes, ses canettes de bière, les deux guitaristes qui jouaient à la demande du Jimmy Buffett, du Lynyrd Skynyrnd ou du Steve Earle. La tondeuse du tracteur, son vacarme rythmé sous le soleil brûlant de juillet qui le faisait transpirer jusqu'à ce qu'il ne lui reste pas une goutte de sueur, les rangées bien nettes d'herbe coupée, les vaches et leurs veaux anonymes nourris par ses terres. La fille aux ongles de pied vernis, l'endroit tranquilles où ils se réfugiaient, juste à côté du chemin gravillonné, ce qu'ils avaient découverts ensemble de nuit, l'été, les vitres ouvertes, pendant que les moustiques se ruaient sur leurs corps dénudés...
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Il pleuvait depuis des semaines. Peut-être des mois. Cohen avait oublié à quand remontait le dernier jour sans pluie, quand la tempête avait cédé devant le bleu pâle du ciel marin, les vols d'oiseaux, les nuages blancs, l'éclat du soleil sur le paysage détrempé. Il pleuvait, une pluie régulière qui avait perdu son obliquité agressive quand les dernières bourrasques s'étaient éloignées, pendant la nuit. Il avait envie de sortir, de fuir la lumière tressautante de la lampe à pétrole, le jeu de carte usé, les livres de poche, la radio qui ne captait presque plus rien, la voix qui murmurait dans son sommeil, dans la tempête, dans le moindre recoin de la petite maison de brique. Il pleuvait à verse, très tôt en ce matin trop sombre, mais il fallait qu'il sorte.
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J’aimerais bien savoir ce qui fait tourner le monde comme ça. Parce qu’il tourne d’une drôle de façon des fois.
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Nous cherchons toujours qui nous sommes. Toi. Moi. Nous tous. Et ça n'a rien à voir avec ton sang. Elle porta la main à sa poitrine et dit C'est là-dedans, puis elle désigna sa tête et dit Pas tant ici. Parce qu'on ne cesse jamais de vouloir savoir qui on est, et quand on pense l'avoir compris la vie a le don de nous taper sur l'épaule et de remettre en cause ce qu'on croyait savoir.
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Tu serais étonné de voir où les gens vont chercher des réponses quand ils croient que personne ne regarde. 
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La brutalité de l’indifférence et les années d’enfance qu’il avait gâchées à tenter de plaire à un homme à qui il n’était pas possible de plaire et les années de jeunesse qu’il avait gâchées à tenter de comprendre ce qu’il avait fait pour qu’il se passe la corde au cou. La main de sa mère tendue vers lui quand elle lui avait parlé de son frère. Comme si un geste aussi simple pouvait effacer une vie de questions et de culpabilité, et comment il avait laissé cette main posée là sur la table. Ouverte et vide.
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Elle s'était rendu compte avec le temps que les mauvais coups, une fois que c’était parti, s'amoncelaient et proliféraient comme une plante grimpante sauvage et vénéneuse, un lierre qui courait tout le long des kilomètres et des années, depuis les visages brumeux qu'elle avait connus jusqu'aux frontières qu'elle avait franchies et à tout ce qu'avaient pu instiller en elle les inconnus croisés en chemin.
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Il toucha des livres sur l’astrologie, les sciences occultes, la magie noire, les religions orientales, le vaudou, les saints.
 Elle s’intéressait à beaucoup de choses.
— À tout ce qu’ils voulaient entendre.
— Elle n’était pas comme ça.
— Alors comment elle était ?
— Elle croyait.
— En quoi ?
— En la possibilité, je crois ? Qu’il y ait d’autres choses dans le monde que nous ne pouvons pas voir ou même connaître. Des choses qui nous guident et qui nous connectent. Qui nous sauvent.  
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S'asseoir sur la véranda, regarder le jour décliner et le soir tomber sur la terre comme une couverture descendue la border pour la nuit.
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La fillette dont l'esprit avait été un feu d'artifice d'ouragans romantiques, de fantômes et d'esprits animés, était devenue une jeune femme à l'imagination insatiable massacrée par les arêtes tranchantes du réel.
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