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Citations de Elizabeth Brundage (111)


Il n'y a pas d'ordinateur dans la maison. Pas d'e-mails. Pas d'Instagram ou de Facebook. Ces choses-là aussi sont des formes d'addiction. C'est un soulagement de vivre sans elles. D'être introuvable, anonyme.
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L'amour vient à nous. Sans s'annoncer ; il nous assaille tel un essaim d'abeilles. Et nous laisse titubant comme si nous avions été piqués.
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Les gens ne lui donnaient pas beaucoup de nouvelles. Ce qui en disait long sur la société. Plus personne n'avait besoin de sortir. Des confins de son petit monde, chacun pouvait exhiber son existence sous les couleurs les plus éclatantes, comme une publicité pour le produit vendu, son propre bonheur éternel.
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Et vous, que conduisez-vous ?
J'habite New York. J'ai offert une Range Rover à ma femme pour aller au supermarché.
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Personne n'ouvrait la bouche en classe, ... / ... En gros, tout le monde se la coulait douce. Se contentait du strict minimum. Les profs ramaient. Et c'était pareil en dehors des cours. On passait son temps les yeux rivés sur son portable. Personne ne voulait discuter. On s' inventait une vie en ligne pour convaincre qu'on existait. Ça suffisait. ( p 211 / 212 )
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Même si on vit dans cette soi-disant démocratie avec des lois qui nous protègent, qu'on est en sécurité et qu'on jouit d'une existence confortable, ça ne signifie pas qu'on est libre. ( p 173 )
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Elle était une voleuse de temps. Elle le capturait. Le temps était un papillon épinglé à une planche. ( p 136 )
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Une photo est une forme de mort, disait Sartre, un instant retenu prisonnier, qui ne sera jamais plus. Le photographe était-il, par essence, un médecin légiste du temps ? ( p 24 )
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Vingt ans qu’il ne lui a plus parlé. Ils se sont fréquentés pendant une brève période, juste assez pour qu’il reconnaisse en elle le genre de femme capable de faire ressortir la part d’ombre qu’on a en soi.
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Il ne fut bientôt plus possible d’échapper au succès de Rye. Pas un magazine prestigieux du pays qui ne publiât une ou deux de ses photos, et dans les soirées on parlait de lui comme de l’oeil de sa génération.
Adler ne gagnait pas seulement sa vie. Il avait réussi.
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J'ai arpenté des zones lointaines de la planète où les merveilles de la nature sont infinies ; où l'humanité les vénère ou les profane selon les endroits. Des tyrans, des dictateurs, des rois détrônés, des mendiants, des reines, des prostitués, des prêtres, des personnages édifiants et des pilleurs - tous ont regardé en face mon appareil photo. L'appareil les a révélés tels qu'ils étaient - des êtres humains prisonniers d'eux-mêmes.

Gordon Parks, "Half Past Autumn"

Incipit de la Cinquième Partie
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Le plus beau de tous, le plus simple, est le réflexe spontané avec lequel on tente de retenir un instant de bonheur qui va disparaître.

Robert Doisneau, "Trois secondes d'éternité"

Incipit de la Troisième Partie
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Elle allait bientôt avoir cinquante ans. Les coutures de son cœur commençaient à s'effilocher. Les actualités lui faisaient peur, le gouvernement, la complaisance généralisée. Elle ne savait pas comment réfléchir à l'avenir. Si la planète pouvait guérir, si l'espèce perdurerait.
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Ça ne devrait pas compter – ce n'était pas pour ça qu'il écrivait, pas ça qui l'animait – et pourtant c'était révélateur de leur époque, et il se demandait parfois pourquoi il continuait, quelle prétention de sa part d'écrire ces mots dont tout le monde se foutait, au lieu de faire quelque chose d'utile, devenir médecin comme sa femme, à quoi elle répondait que les gens ne s'en moquaient pas, que ses poèmes comptaient pour eux, que ses mots coulaient comme de l'eau dans leur esprit pendant leur sommeil, comme de l'eau sur le sable, sur des coquillages et des pierres, qu'il repensaient à ses poèmes le lendemain, même au milieu de leurs activité les plus triviales, même au supermarché, que ses mots demeuraient dans leur tête, qu'ils influençaient peut-être leur façon de penser ou de voir le monde.
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C'était ça, le mariage - construire une vie - ou du moins rassembler les preuves qu'on en avait une. (p70)
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Les gens ordinaires abritent en eux des démons.
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Mary dit toujours que les maisons sont pareilles à des enfants, elles n'oublient pas les mauvais traitements qu'on leur inflige.
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Encore un adulte qui essayait de lui donner des conseils. Mais c’était comme une radio allumée, lui aurait dit son oncle : on n’était pas obligé d’écouter.
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Tu peux imaginer le monde sans l’art ? Tu peux imaginer le monde sans Matisse ?
Non. Surtout pas sans Matisse.
C’est notre nourriture culturelle. Sans elle, nous serions des barbares.
George hocha la tête ; il était tout à fait d’accord.
Tu as déjà remarqué l’attitude des gens dans les musées ? Devant les tableaux ? Ils penchent la tête. Ils se reculent. Ils se perdent dans les couleurs. Peu importe le sujet - un paysage, une basse-cour, une cathédrale. L’esprit glisse dans un état de béatitude de détachement...
De transcendance compléta George, non sans ironie.
Ils quittent leur corps dit Bram, et sont à l’intérieur du tableau.
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En deux minutes, il lui avait déroulé tout son pedigree universitaire, incluant un prestigieux prix scientifique portant le nom d’un millionnaire excentrique qui collectionnait les paysages de l’école de l’Hudson. Vraiment ? dit-elle, s’ennuyant déjà. Elle avait croisé des gens comme lui toute sa vie. Le genre de type sorti indemne de l’adolescence, sans trace de cicatrice visible, sans histoire apparente.
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