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Citations de Elizabeth Ross (61)


Je suis une minuscule tache noire perdue au milieu d'une immensité limmaculée
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Je devais prendre ma vie à bras le corps. C’est à ce moment-là que l’idée de fuir à Paris s’est imposée à moi avec l’éclat ardent d’une allumette que l’on craque. Et cette petite flamme n’a pas cessé de brûler en moi, jusqu’à tout embraser.
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L’art, c’est un chemin vers la connaissance de soi — et la connaissance tout court.
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Petite, j’avais inventé une vie et une personnalité à chaque objet du foyer, même le plus commun. Certains étaient mes amis — la table de la cuisine, le tabouret en bois, la bouilloire replète —, d'autres mes ennemis jurés — le porte-manteau qui me menaçait de toute sa hauteur, l'armoire de mes parents, avec ses angles et son bois aux nuances sombres.
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A Paris, les jolies filles, on les ramasse à la pelle. Le problème, c'est de se démarquer.
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C'est un art subtil que celui de repoussoir, poursuit doctement Durandeau.
Il s'agit en premier lieu de se fondre dans le décor, de se faire passer pour une dame de la bonne société, puis d'inspirer du dégoût aux autres et de mettre en valeur la cliente par ce moyen.
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Comme une fourrure neuve, un accessoire luxueux. L'important pour elle, c'est que tout le monde nous voie. [...] Notre rôle, ce n'est pas celui de confidente. C'est celui d'ornement.
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Illustrant le premier article de Claude, une image a été publiée avec la légende suivante : «Est-ce qu’à Paris tout est à vendre ?»
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— Laquelle d’entre vous aime son travail ?
Ce sont des regards interloqués qui me répondent, des reniflements moqueurs.
— Laquelle d’entre vous peut dire qu’elle est vraiment fière de travailler ici, qu’elle a le sentiment d’avoir mérité ses appointements à la fin de la semaine ? Personne ?
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Il s’agit d’une modiste ; la porte de sa boutique se pare de volutes de fer forgé, et en travers de la façade se déploie l’enseigne peinte en lettres dorées. Le Miroir des Modes. Une infinité de couvre-chefs sont exposés dans la vitrine, perchés sur des présentoirs dorés qui me font penser à des arbres miniatures. […] J’étudie avec un plaisir non dissimulé ces merveilles d’un goût exquis ; j’ai l’impression d’être dans une volière pleine d’oiseaux de paradis.
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Claquemurée dans ma chambre, je regarde la neige tomber. Cela fait des heures qu’il neige ainsi à gros flocons. On dirait des pétales de pivoine. Si je devais sortir dans la nuit noire et froide, peut-être verrais-je une armée de domestiques perchés aux fenêtres des étages en train de semer des fleurs aux quatre vents, par pleines poignées, juste pour le plaisir de leurs maîtres. Après tout ce que j’ai pu voir, cela ne m’étonnerait qu’à moitié que les riches soient capables de remédier aux caprices du ciel.
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À mon tour je quitte le banc et je me dirige vers les quais. Je m’appuie au parapet en pierre tiédi par le soleil. Des feuilles aux reflets cuivrés bruissent à mes pieds ; les marronniers se sont mis au diapason de l’automne.
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En à peine deux semaines, j’ai découvert qu’une blanchisserie parisienne s’apparente à une salle de torture. Des courbatures entravent mes mouvements, je me suis brûlé le bras plus d’une fois à cause du fer et écrasé le doigt avec la poignée de l’essoreuse. Dans cette fournaise où l’on manque désespérément d’air, mes journées se résument à laver, sécher, repasser, plier ; mon décor : des piles de linge sale, des draps séchant sur des cordes, des effets propres et repassés qui attendent d’être retournés à leur propriétaire. Les tuyaux qui relient les bacs à une source d’eau et courent au-dessus de nos têtes me rappellent les barreaux d’une cage. La buée perpétuelle qui voile les fenêtres m’empêche de voir au-dehors, même s’il n’y a rien à voir puisque la blanchisserie est située dans une impasse. De toute façon, je n’ai pas le temps de rêvasser.
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- Si tu le souhaites, je peux revenir te voir. Durandeau ne sait pas qui je suis, et j'ai de l'argent à dépenser.
Grâce à ces quelques mots, une étincelle d'espoir s'allume dans mon coeur. Peut-être qu'il existe une chance, même infime, de recoller les morceaux de notre amitié.
- Voilà qui me plairait beaucoup.
- Très bien. Dans ce cas, l'agence Durandeau compte une nouvelle cliente.
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Peut-être que si les gens sont laids, c'est qu'ils n'ont pas besoin d'être beaux, en quelque sorte
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Une femme au physique ingrat n'est d'aucun secours à la société pontifie-t-il en,touillant son café. L'agence Durandeau lui offre l'opportunité de mettre sa laideur au service d'autrui. Et je suis pas certain que vous méritiez ce genre d'opportunité.
Il a mon destin entre ses mains, il s'amuse avec comme un chaton s'amuse avec une pelote de laine, il jubile. S'il me renvoie, je suis perdue.
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La messe de minuit est, à Paris, un événement grandiose. J’étais loin de me douter que l’aristocratie avait transformé ce que je considère comme une corvée mise en scène à sa propre gloire. D’ordinaire, je ne tiens pas en place et je compte les minutes qui me séparent de la fin de la cérémonie – surtout à Noël, quand la perspective du repas nargue les ouailles à l’estomac vide.
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Vous avez le coeur d'une artiste, pas la logique d'un savant.
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"On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète."
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Belle époque est un livre passionnant. En le lisant on est plongé de le monde du 19° siécle. Paris, la construction de la tour Eiffel, les préparations pour l'expostion universelle... Tout ce beau monde est malheureusement flouté par la vanité de la noblesse.
Dans ce livre les repoussoirs/faire-valoirs peuvent particciper à la vie du beau petit. Ce rôle n'est pas facile, c'est un travail humiliant et déshonorant .
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