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Citations de Elizabeth Ross (61)


La laideur physique peut s'effacer grâce à la conversation, l'humour, l'esprit, et même la grâce. Mais lorsqu'une cliente choisit son repoussoir, tout cela est relégué à l'arrière-plan.
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« - La Tour Eiffel est une parfaite abomination, déplore un homme à l’allure militaire. Un furoncle sur le visage de notre belle ville.
– Elle n’est pas éternelle, Dieu merci : on la rasera dans un an et personne ne la regrettera, affirme une femme. » [p. 105]
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Un laquais en livrée m’empêche de commettre une nouvelle bourde en ouvrant la portière à ma place, puis il nous aide à descendre le marchepied.

— On m’a dit que le duc d’Avaray allait assister au bal ce soir. Vous m’avez entendue, Isabelle ? s’agace la comtesse.

— Oui, mère.

Difficile de comprendre comment Isabelle peut être aussi détendue quand mon angoisse s’est transformée en terreur pure. La tête me tourne tandis que nous approchons de l’entrée.
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C'est alors qu'un soupçon me gagne et se répand en moi comme une tache d'encre sur un parchemin. Je l'efface aussitôt.
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La vanité est un fardeau qui exige une attention de tous les instants.
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Un portrait abouti donne à celui qui le regarde un aperçu de la personnalité du sujet photographié, il ne se cantonne pas à la surface des choses. Plus facile à dire qu'à faire : le bon moment vous échappe toujours, mouvant et capricieux, comme une nuée de fées qui fuient les regards
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La vanité est un fardeau qui exige une attention de tous les instants
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L'image que j'ai devant moi est très différente de celle qui s'est impressionnée sur l'autre plaque il y a quelques minutes. Où sont passés ces visages à la joie exubérantes, ces sourires spontanés ?
- Maintenant mesdemoiselles, déclame Durandeau, le regard vers l'avant, le menton fier ; pensez à ce que l'agence signifie pour vous.
En une fraction de seconde les traits se durcissent, les épaules s'affaissent. Et la honte les défigure l'une après l'autre. A la différence de Durandeau, qui bombe le torse, les narines frémissantes, gonflé d'orgueil. Assise à côté du patron, Girard prend un air conquérant ; elle se sent à l'agence comme chez elle. Quant à Laurent, il a l'air indifférent à ce qui l'entoure, détaché.
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ON DEMANDE
Des jeunes femmes pour faire un ouvrage facile.
Bienséance respectée.
Présentez vous en personne à l'agence Durandeau,
27, avenue de l'Opéra, Paris.
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Eiffel a mis la dernière main à sa tour. À la fois gracieuse et forte, altière et imposante, elle me fait penser le jour à une girafe de fer, la nuit à un phare. J’espère qu’elle restera longtemps en place, même quand l’effet de nouveauté se sera estompé. J’ai envie que cette beauté qui sort des conventions traverse les siècles. [...]Il y a d’innombrables merveilles à voir à l’Exposition universelle : le phonographe d’Edison, la Galerie des machines et même la reproduction grandeur nature d’un village égyptien. Mais c’est la tour d’Eiffel qui attire les foules et déchaîne les passions.
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— Le repoussoir, c’est vieux comme le monde, explique-t-elle en m’entraînant dans la foule des chalands. Les belles dames de la cour d’Espagne, dans l’ancien temps, se baladaient avec un signe au bras, mais le but était le même. En fait il faudrait applaudir Durandeau car il a eu le culot de monter sa petite affaire et de s’engraisser là-dessus, même si c’est le plus gros faignant que la terre ait jamais porté.
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Que dit le proverbe déjà ? La vieillesse est la revanche des laids.
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Je suis une minuscule tache noire perdue au milieu d'une immensité immaculée.
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Ce qui m'intéresse, c'est la logique, la raison ; il n'y a pas de place pour les sautes d'humeur ou les toquades. Il y a une pureté dans la science - quelque chose de cartésien.
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Il est plus facile d'être embrassée que d'être regardée car on s'embrasse les yeux fermés.
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ce qui m'intéresse, c'est d'immortaliser une certaine forme de beauté. Pas la beauté classique, celle de la symétrie, des proportions exactes ou des caprices de la mode qui change selon les saisons, mais une beauté éphémère, la beauté d'une âme, d'une vie intérieure qui se révèle par instants, fugitive, fugace, à ceux qui savent regarder.
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« Peut-être que si les gens sont laids, c'est qu'ils n'ont pas besoin d’être beaux, en quelque sorte. »
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Points forts :
- Roman à mettre en perspective avec la nouvelle de Zola
-Le contexte historique : le Paris du 19è siècle, la critique de la société, le milieu artistique, la place de la femme.
-Roman facile à lire
Points faibles :
- Destiné à un public plutôt féminin (couverture et intrigue)
-Les personnages sont assez simples, certains auraient mérité d'être approfondis.
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- Une relation entre une cliente et son repoussoir est fondée sur le simulacre de l'amitié - de la complicité. La loi des comparaisons ne peut fonctionner que si vous devenez un miroir pour la cliente. Elle va jouer le rôle qui lui est imparti et vous traiter en intime, vous confier ses secrets, badiner. Vous aussi, vous devez être sur le même registre.
Et comment faire quand la cliente est menée en bateau par sa propre mère ? Si elle ignore qu'elle a un rôle à jouer, des répliques à réciter ?
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Le choc que l'on peut éprouver en voyant une pièce remplie de femmes laides s'émousse avec le temps. On finit par voir au-delà des apparences, des défauts et des difformités, pour faire connaissance avec l'âme et la personnalité de chacune. La laideur physique peut s'effacer grâce à la conversation, l'humour, l'esprit et même la grâce. Mais lorsqu'une cliente choisit son repoussoir, tout cela est relégué à l'arrière plan. Une fille débordante d'humour et de vitalité peut se métamorphoser en moins d'une seconde sous le regard d'une cliente (cette métamorphose, je l'ai vue de mes yeux). Elle se fige, son regard s'éteint et elle rentre en elle-même. Ne reste plus qu'une coquille vide, une apparence disgracieuse, une silhouette mal tournée. Heureusement le naturel revient au galop dès que ses bourreaux quittent la pièce ; entre-temps, rien ne peut l'atteindre.
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