Citations de Emma Green (1654)
Oublier qui je suis. Qui il est.
Parce que tout n'est pas noir et blanc.
Parce que parfois, le mal ressemble étonnamment au bien...
Mais ce soir, je crois que j'aurais bien aimé avoir une mère, une femme en qui j'ai confiance, à qui je pourrais raconter mon noeud à l'estomac, mon petit trou dans le coeur, ma peur de grandir et de ne rien comprendre à ce qui m'arrive. Une femme qui aurait pu m'expliquer qu'on peut détester un garçon et quand même trouver qu'il sent bon. Le détester mais bien aimer sa façon de vous regarder. Le détester et repenser à ses bras autour de soi. Non, jamais de la vie je n'avouerai ça à qui que ce soit. D'ailleurs, c'est faux. Je déteste tout de lui.
La beauté doit changer de camp. Et l'héroïsme ne devrait plus avoir de sexe.
C'est en grande partie pour Willa que j'ai fondé mon agence. Parce qu'elle ne supportait plus d'être réduite à la mignonne boulette de l'enfance. Parce qu'elle étouffait dans son corps, à l'adolescence. Parce qu'elle en avait marre de cette injonction sociale qui pousse les gros à être toujours de bonne humeur. A arrondir les angles et se faire tout petits pour compenser la place qu'ils prennent.
Ce n'est pas parce que tu es un total enfoiré d'habitude qu'on doit te féliciter d'être un demi-enfoiré de temps en temps.
Mais s'il y a une chose plus précieuse que mes soucis d'argent, c'est ma santé mentale. Ma liberté. Ma dignité.
-Votre visage, c'est beau comme un soleil, me confie la patiente. Mais c'est triste, c'est plein de larmes là-dedans. Il faut secouer pour tout faire tomber.
-Vous voyez clair en moi, Judith, je ne suis rien d'autre qu'un vieux saule pleureur.
-Ca ne m'a rien fait, lui balancé-je en sachant pertinemment que c'est faux.
Et toi ?
-Tu embrasses bien, mais tu mens mal.
J'ai rarement vu une fille qui vivait comme ça, toujours si fort. Et pourtant simplement chaque moment.
-Tu m'emmènes où, grand méchant loup ? gloussé-je à son oreille, de plus en plus abrutie.
-A ton avis ? grommelle-t-il. Où est-ce que tu atterris chaque fois que j'apparais dans ta vie ?
Les urgences.
-Pardonner, siffle-t-il. Pourquoi est-ce que j'ai tant de mal avec ce foutu mot ?
-Parce que pour pardonner les autres, il faut commencer par se pardonner soi-même.
Merci d'être venue avec moi, murmure-t-il soudain. Tout est plus supportable quand tu es là. Tu transformes le moche en beau, Léo.
"Mes mères m'ont appris à respecter les femmes : c'est à elle de décider ce qu'elle veut de moi"
Même quand on se croit mort à l'intérieur, parfois, il suffit de prendre soin des autres pour se sentir un peu plus plus vivant.
La façon dont il me regarde me désarme. Je me sens vivante, avec lui. Vivante, courageuse, entière. Mise à nu. Enfin moi-même. ( p268)
- J'ai essayé de planter un clou, mais le mur courait trop vite. (p82)
"le chagrin est quelque chose qu'on a en commun mais il est vécu par chaque être humain à sa façon"
Je n'aime pas lire ces livres papillonnants qui "défendent des valeurs", surtout sous les formes clichées et prédéfinies... Je préfère mieux la lecture qui casse les codes et qui parle de la vraie vie.
- A toutes les familles ! lance-t-elle dans un sourire. Les familles homoparentales, les parents solos, toutes les minorités ethniques de Chicago, les familles qu'on recompose, qu'on se choisit... L'important, c'est bien d'être tous réunis !