La poésie ouvrière, en plein essor dans les années 1830, a permis de faire éclater, dans la « nuit des prolétaires » (Jacques Rancière), la frontière entre ceux qui pensent et ceux qui travaillent et d’exprimer l’aspiration au bonheur par le savoir et la parole, de ces tailleurs, cordonniers, menuisiers, parqueteurs, décrotteurs, influencés par le saint-simonisme.