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Critiques de Emmanuèle Sandron (129)
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De ville en ville

💬✒Certains albums possèdent cette arme de séduction qui fait toute la différence, quelque chose d’indéfinissable mais totalement irrésistible. Vous voyez de quoi je parle ? Le charme, oui ! Et cet album est loin d'en être dépourvu.



Cela s'explique, tout d’abord, par son format. Grand, il permet aux différents collages de déployer toute leur splendeur et leur élégance. On s’émerveille devant ce travail graphique soigné et minutieux. Hypnotisant, fascinant, difficile de décoller les yeux de ces tableaux mettant en scène des villes imaginaires : la ville des animaux, la ville des acrobates, la ville des tapis volants, ...



Ensuite, par le sens de sa lecture. Une reliure vers le haut, quelle merveilleuse idée !



Et, enfin, par le message qu’il nous transmet. J’y vois un hommage à l’art, à la poésie, à tolérance, à la vie tout simplement.



Une invitation au voyage au cœur de fabuleux décors !
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Le collectionneur d'armes

C'est mon premier Pieter Aspe, un auteur belge que je ne connaissais pas. Brugeois et néerlandophone, donc, il écrit depuis une bonne dizaine d'années et doit, notamment, sa célébrité à la série policière de la télévision flamande dont le héros est le commissaire van In .



« le Collectionneur d'Armes » de Pieter Aspe démarre par un vol d'armes anciennes chez Patrick Claes, un trader collectionneur qui vit dans une belle maison bourgeoise de Bruges. Une cinquantaine de pièces qui, ont toutes plus de valeur les unes que les autres. Sont nommés sur l'enquête Pieter van In assisté de son adjoint Guido Versavel.



Dans ce livre, il y a une mise en avant de l'aspect privé du personnage principal ce qui est rare par rapport à d'autres livres policiers.

Le commissaire van In est alcoolique, désagréable, macho et brouillon. Il se perd dans ses délires, ses problèmes personnels et les scènes de ménages avec Hannelore, sa femme, juge d'instruction en charge du dossier.

Chacun des personnages a son caractère, peut-être un peu trop usé.

L'intrigue, tordue, n'est pas vraiment bien amenée, elle traine en longueur pendant une bonne moitié du roman et finira par s'expliquer à la toute fin. le récit n'a rien de très accrocheur et l'on se perd entre collectionneurs d'armes, traders, mafia russe et milieu libertin.

L'histoire comporte des détails obsolètes gênants : on parle en francs belge, de disquette d'ordinateur.

Par contre, j'ai beaucoup apprécié les dialogues qui comportent de belles réparties, qui jouent avec les non-dits et contiennent pas mal d'humour et d'ironie.

Certaines expressions typiquement belges me sont sympathiques et seront peut-être intéressantes à découvrir pour les non-initiés.



Je parlerai donc d'une découverte en demi-teinte : une envie de lire un autre roman de cet auteur pour ne pas rester sur une déception.
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Faites vos jeux

Seul le commissaire Van In a pris au sérieux les prédictions de meurtres en série dans la région de Blankenberge. L'homme ayant lancé la rumeur est très vite retrouvé assassiné. Aux dépens de son couple, de sa carrière et même de sa vie, Van In infiltre les milieux du jeu pour résoudre cette affaire.

Maître du polar flamand et père du désormais célèbre inspecteur Van In, Pieter Aspe rencontre enfin en France le succès mérité. On aime retrouver son commissaire bougon, un poil macho marié à la Belle Hannelore dont il est fou amoureux, un procureur incorruptible oui mais…. On se demande avec cette seizième enquête si la belle ne va pas cette fois succomber non pas à la corruption mais au charme d’un jeune avocat séducteur. De son coté Van In est bien trop occupé avec ce double meurtre et notre antihéros génial à la fois paumé, attachant, cynique, amateur d'art, de femmes et de bonne chère va sombrer lui aussi risquant ainsi de tout perdre.

Mais Guido Versave, son coéquipier et ami veille. Versave toujours aussi perspicace. Et heureusement ces deux-là n’ont pas leur pareil pour déjouer les affaires les plus tordues. Et on n’oublie surtout pas l’humour ravageur qui se dégage de ce roman et qui on fait un polar unique.

On peut dire que « Les enquêtes du commissaire Van In à Bruges » sont aujourd'hui aussi célèbres que celles du commissaire Brunetti de Dona Leon à Venise ou celles de l'inspecteur Rebus de Ian Rankin à Edinburgh


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De sang royal

Une fois de plus, j’apprécie de lire un Pieter ASPE (cette fois, De sang Royal Ed. : Le livre de poche, 2010). Cet auteur belge est parfois qualifié de Simenon du nord et cela ne me dérange nullement ! En effet, ses romans policiers sont ancrés dans sa terre natale, la région brugeoise et il nous y dépeint des portrait de gens assez ordinaires, dans lesquels on peut se retrouver … si ce n’est que parmi eux se cachent un ou plusieurs coupables à identifier et à confondre. Cette fois, son récit, tout en me rappelant Brugge et ses environs, exploite, librement, un thème dont la presse a fait ses choux gras, la vie privée d’un roi doit-elle rester privée à tout prix ? Mais qui compte, ce n’est pas tant l’histoire, finalement anecdotique par rapport à l’Histoire. C’est la forme de l’écriture de Pieter ASPE que j’aime.

Je sais, le roman policier, cet art parfois jugé mineur au point de ne s’appeler que Polar, est souvent décrié… Pourtant, il nous offre de tuer agréablement le temps… Et pourquoi snober un tel plaisir ? On a tous regretté, un jour ou l’autre, d’avoir oublié de prévoir une lecture de ce genre pour occuper le temps d’attente qui s’éternise lors d’un rendez-vous médical, d’un trajet dans les transports en commun soumis aux aléas des mouvements d’humeur de nos cheminots ou d’une soirée pluvieuse qu’il nous faut passer dans un bled perdu où la lecture est la seule distraction envisageable.

Alors, moi, entre deux livres un peu plus conséquents, un peu plus nourriciers sans doute, je ne boude pas ce temps de relâchement cérébral, ce temps où je peux lire une histoire pour simplement l’histoire.

Pieter ASPE développe une écriture fidèle aux récits antérieurs, légère, teintée d’humour et de références culturelles. Il fait preuve d’une grande capacité à styliser les caractères de ses personnages. J’ai donc le plaisir de retrouver et de voir évoluer ses héros, ces vieilles connaissances que sont le commissaire Van In, la juge d’instruction Hannelore et le brigadier Versatel qui partagent entre eux un humour traduisant leur complicité et leur mutuelle compréhension. Tous, à la fois suffisamment humains pour être crédibles et suffisamment déjantés pour être personnages de roman.

Une lecture, qui fait du bien, tout simplement !
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13

Un serial killer à Brugges qui signe ses victimes, c’est peu banal. Le célèbre commissaire Van In dispose rapidement de toutes les pièces du puzzle mais a du mal à les replacer. Entre faux indices et témoignages évasifs, le commissaire va devoir faire un tri pour ne pas tomber dans le piège tendu par l’assassin.



Cette affaire va vite s’avérer extrêmement compliquée : le coupable semble bien connaître les méthodes de Van In, ce qui lui permet de les contourner facilement. De son côté, le commissaire a la tête ailleurs. Il est à la veille de son mariage avec la procureur Hannelore Martens avec laquelle il vit une relation tumultueuse depuis déjà quelques années. Pieter Aspe a tout mis en place pour que le lecteur passe un excellent moment avec l’équipe de Van In, toujours avec une pointe d’humour belge.



Et pourtant, je n’ai pas accroché à ce roman pour une raison : la relation de Van In et Martens. Hannelore Martens a la maturité émotionnelle d’une enfant de 12 ans rattrapée par sa puberté. La moitié du roman relate ses crises de jalousie à chaque fois que Van In adresse la parole à une femme, qu’elle soit témoin, victime ou collègue. Il faut admettre qu’elle a effectivement du souci à se faire ! Van In aime séduire et se laisser séduire, en particulier par sa collègue Carine qui ne rêve que d’une chose : faire échouer leur mariage. Et quand Van In est complètement dépassé par sa condition d’homme ultra-désirable, il boit de la Duvel. Surtout en journée sur ses heures de travail, pour se relaxer entre deux interrogatoires. Le soir il n’a pas le temps, il doit rentrer tôt pour affronter les colères de sa future épouse. Vraiment, Van In a tout de l’homme parfait…



Outre cette impression d’être dans un mauvais remake des Feux de l’amour, l’intrigue policière reste intéressante. Même si elle semble parfois secondaire face aux problèmes colossaux du couple Van In – Martens. Et pourtant, Van In lui-même va se retrouver sur la liste du tueur, transformant les dernières pages du roman en véritable compte à rebours pour retrouver l’assassin. Comme il s’agit déjà du treizième tome de la saga Van In, je suppose que nos deux amoureux ont derrière eux un passif assez important qui explique peut-être pourquoi ce tome est si centré sur le futur mariage. J’aurais probablement du commencer par le début : Le carré de la vengeance.


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La quatrième forme de Satan

Je découvre Pieter Aspe avec son 4e roman mettant en scène le commissaire Van In. Il nous entraîne dans le Bruges des années nonante où semble sévir une secte satanique. Déjà angoissé par la naissance imminente de son premier enfant, Pieter Van In doit en plus accepter à ses côtés une journaliste que lui impose sa hiérarchie. Tout cela le rend vraiment irritable d’autant que l’enquête piétine.



Plongeant dans la vie de la bourgeoisie brugeoise avec laquelle il ne semble pas très à l’aise, Van In se rend vite compte que derrière la façade rutilante, le décor est loin d’être parfait. Mensonge, manipulation, trahison semblent en effet le quotidien de ce milieu que l’auteur n’hésite pas à égratigner au passage.



Pieter Aspe est né à Bruges où il a longtemps vécu et s’est donc servi tout naturellement de ce merveilleux décor pour situer l’action de ses romans. Ecrivain belge de langue flamande, né en 1953, il se consacre à l’écriture depuis 1995. Dans son roman, il mêle avec doigté un suspense de facture classique, la description de la ville de Bruges, personnage à part entière, et la vie d’un commissariat avec ses amitiés, ses coups de gueule et ses rivalités. Son personnage principal, toujours flanqué de son brigadier et ami Versavel, est compétent, généreux mais irascible, jaloux et cynique. Amateur de Duvel, il n’hésite pas à en boire quatre ou cinq sur la journée tout en enquêtant. Les deux policiers, qui s'entendent comme larrons en foire entrainent le lecteur dans tous les estaminets de Bruges, de la rue de Jérusalem à l'impasse du Poisson Gras lui offrant par là même une visite guidée de la ville. Dotés d’un humour caustique, les réparties des deux hommes sont piquantes et vives et cela m’a souvent fait sourire.



Non seulement la psychologie des personnages est parfaite mais en plus Pieter Aspe parle vrai. Ancrant son récit dans l’Histoire de la Belgique et son actualité, il n’hésite pas à évoquer les conflits ouverts entre police et gendarmerie (la réforme des polices n’a pas encore eu lieu) l’accident du Hérald of Free Enterprise dans le port de Zeebruges ou à se moquer de l’architecture du palais de justice de Bruges, véritable labyrinthe, dont l’architecte aurait dit selon Aspe « qu’il avait tenté de donner corps au concept de jurisprudence. Les avocats brugeois erraient donc dans les couloirs comme des âmes en peine avant de plaider la prescription de leur affaire. »



Au fil du récit, on sent également l’amour qu’il porte à sa ville natale et il n’hésite pas à mettre dans la bouche de son personnage ce qu’il déplore lui-même : que le centre ville se soit vidé de ses habitants en raison du coût de l’immobilier et de l’afflux massif de touristes. Comparant à plusieurs reprises la ville de son enfance et celle qu’elle est au moment de la rédaction, on perçoit sa nostalgie d’une époque où les relations de voisinage étaient plus spontanées et la vie plus simple même si elle n’en était pas moins dure.



Bref, la découverte de cet auteur ne m’a pas déçue et son roman aux multiples rebondissements m’a fait passer un bon moment. Je pense que je poursuivrai mon incursion dans son univers ne serait-ce que pour apprendre ce que deviennent ses personnages.

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Faites vos jeux

Cela faisait longtemps que j’attendais l’occasion de découvrir Pieter Aspe.

C’est chose faite aujourd’hui avec « Faites vos jeux », et ma foi je peux bien avouer maintenant que j’ai été bien sot d’avoir attendu si longtemps.



Car Pieter Aspe fait une brillante démonstration qu’avec une enquête policière tout ce qu’il y a de plus classique, il est possible de délivrer au final un bouquin des plus agréables à lire, où l’attention du lecteur se fait capter par la plume de l’auteur aussi sûrement que par celle d’un maître du thriller.

Si à cela on y rajoute des personnages qui n’ont rien d’héroïques ou de têtes brûlées, mais qui sont bien ancrés dans leur quotidien personnel au point que celui-ci transpire sur leur vie professionnelle, des gens comme vous et moi, avec leurs doutes, leurs failles, leurs forces intérieures, et leur espérance, alors assurément tous les ingrédients sont réunis pour passer un savoureux moment de lecture.



Tout commence par la découverte du corps d’un homme baignant dans son sang, tué d’une balle dans la bouche. On aurait pu facilement penser à un suicide si l’homme en question ne s’était fait remarquer la veille en sortant ivre d’un casino, et en expliquant aux policiers venus le ramasser qu’une série de meurtres allait être perpétrée dans la ville.



jSur le coup les élucubrations d’un type bourré n’avaient évidemment pas été prises très au sérieux.



Mais le voilà mort. Et très rapidement une deuxième victime est retrouvée, une jeune femme découverte sans vie sur la plage.



Cette affaire tombe mal pour le commissaire Van In qui traverse une de ces périodes où un homme rentre en doute, tente de se remettre d’aplomb en se mettant au sport pour retrouver une forme et un équilibre qui lui échappe. Moment délicat où il se découvre fragile et vulnérable.



Toujours est-il qu’il y a cette enquête, et qu’il va bien falloir la conduire. Pas facile quand le procureur n’est autre que sa propre épouse et que vos problèmes viennent interférer avec le boulot. Pas facile non plus quand un homme, collègue d’Hannelore, lui tourne aussi autour.



Dans cette enquête Van In sait pouvoir compter sur son collègue et ami Versavel, coéquipier mais aussi ange gardien qui sera là quand il mettra genou à terre, quand il se perdra dans la boisson ou dans le jeu.

Car très vite les investigations vont les amener à s’intéresser à l’univers des tables, des cartes, et des jetons. Et pour un homme fragilisé comme Van In le piège risque de se refermer très vite sur lui.



Pourtant c’est bien là qu’il faudra chercher la vérité, car visiblement ce n’est pas seulement de l’argent que l’on joue à la roulette. La mort n’a pas fini de jouer sa partition.



Pieter Aspe est un auteur flamand qui compte déjà à son actif une bonne quinzaine de romans ayant pour personnage principal ce commissaire Van In. Nul doute qu’au fil de ses bouquins il a su donner progressivement de l’épaisseur, de la consistance à ce commissaire qui est au cœur de son œuvre.

Car si on aime sans aucun doute l’intrigue, originale et véritablement bien amenée au lecteur, c’est surtout son coup de crayon pour dépeindre ses personnages qui est terriblement séduisant dans ce roman.

Que ce soit ce héros malheureux, cabossé et poignant que je découvre aujourd’hui, dont la relation à sa femme est pleine d’une douloureuse tendresse, ou celle de ses coéquipiers, homo pour l’un, amoureuse transie pour l’autre.



Pieter Aspes est un auteur comme je les aime, qui accorde autant d’importance à la qualité de son intrigue qu’à ses personnages, et « Faites vos jeux » en est la parfaite illustration. Un livre où l’humain reste au cœur de l’histoire.



Vivement son prochain !
Lien : http://www.passion-polar.com/
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Je ne te mangerai pas tout de suite

J'avais sélectionné ce livre lors d'une masse critique à cause de ces quelques mots " Nouvelles qui explorent le désir". Et malheureusement, autant le dire immédiatement, je suis passée totalement à côté. Je n'ai pas compris.



Je crois que ce livre est trop "conceptuel", trop abstrait, trop...Autre. Explorer le désir, soit. Mais c'est tellement obscur, tellement peu clair, c'est bien plus un exercice d'écriture qu'un exercice de lecture. Ce genre de livre ressemble à ce qu'on pourrait produire dans un atelier d'écriture sans prendre en compte le fait qu'en face, il y aura un lecteur, et qu'il faut qu'il soit touché, et qu'il comprenne.



Je crois que ce livre pourrait être rangé dans le "contemporain conceptuel". Avec les tableaux avec des traces de peintures et d'objets indéfinis, avec les musiques sans mélodies, avec la danse immobile. Certains aiment, certains comprennent, certains adhèrent. Pas moi. Et malheureusement, je crains que ce ne soit le cas du plus grand nombre.
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Le message du pendu

J'ai lu facilement ce polar dont l'intrigue est bien ficelée ,mais trop de détails sur la sexualité débridée des différents protagonistes de l'histoire ,on y revient sans cesse alors que cela n'apporte rien à au scénario .
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Le tableau volé

Un corps salement amoché est découvert au lac d'Amour à Bruges. Ramené à l'hôpital voilà qu'il est achevé par un tueur professionnel. Qu'avait-il à cacher ?

Le commissaire Van In interroge la personne qui a découvert initialement la victime, un certain Jaime Ruiz travaillant au collège d'Europe, dont les explications sont peu claires. La pression monte (et pas que celle de la bière Duvel) lorsqu'on découvre que la victime était agent de sécurité dans les musées de la vielle. Et ce alors même que Bruges doit accueillir une exposition d'art espagnol, dont la pièce majeure est le Guernica de Picasso. La sécurité de l'exposition est-elle en jeu ?



Un Van In classique, qui boit et mange toujours autant, aux pensées toujours lubriques et dont les actions s'enchaînent sans grande logique. L'absence de cohérence et de logique qui est d'ailleurs le point faible de ce livre.

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L'affaire du tarot

Ne sachant pas quoi faire ils décident de rouvrir un ancienne affaire qui date de 20 ans où les personnes se font tirer dessus, une carte de tarot est retrouvée à coté du corps. Cette décision semble avoir réveillé le tueur car un nouveau crime au même mode opératoire est commis.

Personnages caricaturaux (flic qui boit...) et histoire trop prévisible à mon gout mais elle est intéressante;. Avis mitigé sur ce roman
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13

Réfléchissant à cette critique, je me demandais pourquoi je continuais à lire les romans de Pieter ASPE.

Ayant été déçue par Camilla Läckberg et regrettant que ces personnages soient de plus en plus niais, je commence à me dire que j’ai été bien indulgente jusque là avec le commissaire Van In et la juge Hannelore.

Dans « 13 » nous sommes à la veille de leur mariage : Madame la juge est très jalouse des anciennes conquêtes de Peter et le commissaire, qui a du mal à gérer cela en plus de son enquête boit plus que de raison, ce qui devient sérieusement lassant.

Ah, j’oubliais l’intrigue. C’est normal car elle est vraiment succincte et facile à suivre : des femmes trompées, des maris assassinés et Van In sur la liste...

Reste malgré tout que ces personnages sont attachants et que la lecture est plaisante.

Alors peut être que finalement je me laisserai à nouveau tenter !

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La quatrième forme de Satan

Décidément, qu'elle est loin, la Bruges de Rodenbach (l'écrivain, pas la bière !) Aujourd'hui y fleurissent les sectes sataniques, les trafics de drogue ou d'êtres humains sans parler du flot continu de touristes... L'intrigue, bien que cousue de fil blanc, est plaisante, émaillée par une critique d'une certaine bourgeoisie flamande, traumatisée par son passé pendant la Seconde Guerre mondiale. De toute façon, un livre qui consacre quelques lignes aux canaux, au béguinage ou à l'église Saint-Jacques, trouvera toujours grâce à mes yeux !
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Le collectionneur d'armes

Patrick Claes est un trader, il vit dans une très belle maison très bourgeoise à Bruges en Belgique. Judith le croit mort quand elle le découvre peu après une agression allongé sur la tapis tout ensanglanté. Patrick Claes vient de ce faire agresser et on lui a volé toute sa collection d'arme, plus d'une cinquantaine de pièces qui ont toutes plus de valeur les unes que les autres. Sont nommés sur l'enquête Pieter Van In assisté de son adjoint Guido Versavel. Hannelore Martens, la compagne de Van In et juge d’instruction chargée du dossier. Va s'en suivre tout une enquête sur ce fameux vole qui va s'avérer aller beaucoup plus loin qu'un simple vole d'objets de collection, il y a en jeux des disquettes informatique qui ont aussi disparu, elles étaient cachées dans un coffret à duel.

Nous allons être plongés dans la bourgeoise de Bruges, la mafia Russe, un faux majordome, une femme enfermée dans un bunker qu'on oublie presque...



Je ne dirais pas que c'est un policier, je ne sais comment classer ce livre... je m'explique : Pieter Van In est plus passionné par ces Duvel qu'il boit tout au long du livre entre deux cigarettes que par l'enquête qui se fait sous son nez sans qu'il ne se rende compte... Sa femme Hannelore Martens, en oublie carrément ses jumeaux, elle part enquêter dans donner signe de vie, toute seule. Du coup ils passent à coté de l'enquête. Il y aura trois meurtres avant qu'ils aient un soupçon de quelque chose et encore ils n'iront pas jusqu'au bout. En réalité toute une classe politique et financière sont impliquées dans une magouille financière.



Ce livre a été écrit avant l'an 2000... ce qui donne un aspect « vieux » qui m'a beaucoup gêné. Nul part il y a une date, on ne sait pas à quelle époque le lecture doit ce placer. On parle en francs belge, on parle l’ordinateur et l'internet et de disquette. Ce qui m'a aussi gêné c'est l'aspect « cliché » malgré que ce livre soit écrit par un Flamand, cet aspect suit le lecteur tout au long du livre. Pour avoir vécu 2 ans à Bruxelles, je peux m'en rendre compte. De plus on y retrouve des mots argotiques qui, pour un Français, peuvent gêner à la compréhension. Vous l'aurez vu, je n'ai pas aimé ce livre, malgré qu'il soit un partenariat avec Livre de Poche, je ne peux pas me forcer à donner un bon avis sur un livre qui m'a déplus sur plusieurs points.
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Le collectionneur d'armes

Bruges: son commissaire Van In, son fidèle inspecteur Versavel et la femme du commissaire, la belle Hannelore, juge d'instruction de son état.

Voici les protagonistes de cette enquête dans le monde des collectionneurs mais aussi de la mafia russe! Et Van In, qui pourfend à longueur de journée la bourgeoisie flamande, va trouver ici de quoi se délecter!!!!

Une très très bonne enquête avec des héros très attachants que l'on verrait bien prendre vie à l'écran!!!
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De sang royal

Lorsque Marcus Heydens, riche bourgeois brugeois est retrouvé pendu dans sa maison, le commissaire Van In commence par conclure à un suicide. Mais les lettres de menaces que Valentin, le fils d’Heydens, a données à Hannelore, la compagne de Van In, sèment le doute dans son esprit. C’est là que débute une enquête tortueuse au sein de la haute bourgeoisie et de ses liens familiaux étonnants!



Ce livre m’a beaucoup plu. Pieter Aspe a su rendre à sa ville son atmosphère particulière, en baladant le lecteur dans les petites ruelles au fil des canaux de la Venise du Nord....
Lien : http://ouliloula.wordpress.c..
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La quatrième forme de Satan

Voici un polar, et, un auteur que j'ai découvert tout à fait par hasard, et, que j'ai lu avec plaisir.



Le personnage de Pieter Van In - commissaire de son état ayant à lui tout seul tous les défauts du monde c'est à dire possédant un caractère de cochon, entretenant des relations quelques peu "houleuses" avec sa hiérarchie à cause de ses méthodes d'investigations peu orthodoxes - est un personnage attachant car il a plus l'apparence et le comportement d'un "voyau" que d'un flic bon chic bon genre !!!!!

Mais, c'est un sacré flic puique c'est lui qui récupére, en régle générale, toutes les affaires bizzares, tordus, et/où mystérieuses.



C'est vraiment un polar agréable à lire avec une intrigue alambiquée à souhait. On a l'impression qu'il ne se passe rien, en fait non. Il y a de nombreux rebondissements, et, l'enquête, mine de rien, s'achemine vers sa conclusion sur une ultime pirouette de la part de l'auteur.



J'ai à peine débuté la lecture du titre Les Masque de la nuit du même auteur, et, il y a de fortes chances pour que cela me plaise également.
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Le collectionneur d'armes

Suite à une tentative d’assassinat sur un riche trader, le commissaire Van In se trouve embarqué dans une enquête entre trafic d’arme, mafieux russe et bordel de luxe.

Une histoire qui nous mène en Belgique.

Des personnages auxquels je n’ai pas spécialement adhéré.

Une intrigue un peu confuse.

Un polar qui ne m’a pas emballée sans me déplaire non plus.

Je ne pense pas en garder un souvenir impérissable.
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De ville en ville

Un album tout à fait unique et plein de surprises.
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Le collectionneur d'armes

Voici un auteur belge que je ne connaissais pas. Brugeois – néerlandophone, donc – Pieter Aspe écrit depuis apparemment une bonne dizaine d’années et doit, notamment, sa célébrité à sa série policière dont le héros est le commissaire Van In.



Le Collectionneur d’armes, cinquième opus mettant en scène ledit brave commissaire, est sorti au livre de poche en novembre 2011. En bonne belge qui se respecte, je ne pouvais décemment passer à côté de ce roman, en tant que fervente convaincue de l’absence culturelle de frontières linguistiques, encore moins.
Lien : http://cultureremains.com/pi..
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