Emmanuelle Friedmann

e ne lis que très peu de témoignage ou de biographie. Ce n’est pas le style que je préfère lire. Mais lors d’une masse critique Babelio, j’ai aperçu celui-ci et je me suis dis » pourquoi pas? «



Ce livre est partagé en trois parties: la première aborde son enfance et son adolescence, la seconde, sa profession de mannequin et la troisième touche des sujets divers et variés comme la maternité, la religion…



J’ai beaucoup aimé cette première partie qui nous permet de rencontrer une jeune fille douce, rêvant de travailler dans la mode, mais dont le quotidien est perturbé par l’arrivée de la maladie. Nous découvrons une jeune femme combative, sincère et dotée d’une force de caractère et d’une clairvoyance nécessaires pour affronter la vie. Encore plus lorsque l’on sait vers quelle voie elle souhaite se tourner.



La seconde partie aborde sa profession de mannequin: ses débuts, les étapes franchies, les bons et les mauvais côtés du métier. Johanna nous explique que cette profession est bien trop souvent idéalisée mais elle peut se révéler être un enfer si le mannequin n’a pas une clairvoyance et une force en elle pour s’écouter et ne pas tomber dans les excès et diktats imposés.



Enfin, la dernière partie se trouve être beaucoup plus philosophique et je dois avouer avoir été très surprise par cette dérivation. Johanna Dray aborde des sujets comme la religion, la maternité, être bien avec soi…je ne m’attendais pas du tout à cela et j’avoue avoir été perdue dans ma lecture, le sujet de base étant complètement écarté. Toutefois, les passages sur la maternité sont très touchants et en tant que maman, je me suis retrouvée dans les émotions de Johanna.



Cette lecture n’a pas été un coup de coeur mais n’a pas été désagréable et m’a permis de rencontrer Johanna Dray, que je connaissais pas, à travers ses mots.
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Johanna Dray est l'une des premières mannequin grande taille de France. Née au Maroc dans une famille métissée, elle émigre en France avec ses parents lorsqu'elle est encore toute petite. Dans cet ouvrage, elle raconte au lecteur sa famille, son enfance et tout ce qui l'a fait en temps que personne, depuis la rencontre de ses parents, jusqu'à la naissance de sa fille, en passant par son combat contre le cancer et ses convictions religieuses.



C'est un vrai message de paix, de tolérance et d'acceptation de soit qu'elle délivre ici. Cet ouvrage est doux, bien écrit, serein. Passant outre ses convictions religieuses que je partage pas, j'ai trouvé la philosophie de vie de Johanna Dray (aidée par Emmanuelle Friedmann) bien présentée et surtout accrocheuse. Tout est fait pour donner espoir et signifier aux gens que tout est possible si on s'en donne les moyens.

Je n'ai pas grand chose à dire d'autre. Ma lecture était agréable sans être frénétique. Je conseillerai sûrement cet ouvrage.

Lisa, Apolline, Elodie et Hannah sont quatre amies qui approchent de la quarantaine mais au parcours de vie complètement différent. Apolline est terrifiée par la quarantaine et veut faire un enfant. Elodie entretient une relation avec un homme marié. Hannah est mère de deux enfants tyranniques et d'un épouse d'un homme qu'elle n'aime plus. Quant à Lisa, célibataire, elle est à la recherche de l'homme idéal, sans le trouver, et enchaîne les rencontres calamiteuses. Alors que les trois femmes sans enfant ne rêvent que de famille, la seule mère est éprise de liberté. Comme quoi, les femmes sont des éternelles insatisfaites.J'avais un peu peur que le livre ne s'oriente que sur cette recherche désespérée à fonder une famille, comme si c'était la seule raison d'être d'une femme. Bon, je n'ai eu qu'à moitié tort. Les quatre copines sont sympathiques et la lecture est agréable, mais cela ne révolutionne pas le genre. J'aurais apprécié des femmes un peu moins désespérées ou la présence de personnages qui ne veulent pas d'enfant, par choix.

"Une évocation bouleversante du sort des « pupilles de la nation » dans la France de l’entre-deux-guerres."

Ne lisant jamais de roman dit "terroir", celui-ci me fut proposé pour pallier cette lacune. Belle surprise en tout cas! Il s'agit là d'un bon roman régional, à l'écriture fluide et agréable.

L'aspect local (pour moi qui suis bretonne) est un atout (balades entre Douarnenez et surtout Saint-Malo!). Roman très instructif sur le plan géographique donc (la bretagne au début du XXème siècle), historique (l'évocation de la guerre 14-18) et social (conditions des pêcheurs, et surtout des orphelins ou "pupilles de la nation" maltraités). Les personnages sont attachants (notamment Olivier et Martin, deux petits garçons qui souhaitent retrouver leur famille). La fin est tout de même pleine de bons sentiments, mais pas forcément "attendue".

Verdict: lecture très agréable, plaisante, d'un roman régional sans prétention!