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Critiques de Emmanuelle Friedmann (64)
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Vis ma vie avec un utérus

Ce livre, qui contient quelques informations utiles, est à mettre entre presque toutes les mains. Il ne rassemble pas des conseils révolutionnaires mais plus des remarques de bon sens (si tu n'es pas à l'aise avec ton gynéco change de pro, …), des petits rappelle sur les différents types de contraceptions, … Il rassemble surtout des témoignages sur les violences gynécologiques. le tout saupoudré d'un peu d'humour, peut-être histoire de dédramatiser un peu le sujet ?

Et même s'il parle du parcours gynécologique, j'y ai trouvé des choses qui me sont arrivées et des remarques que m'ont été faites par des médecins généralistes (ou du travail).

J'ai regretté qu'il n'y ait pas plus de conseil pratique et concret dans ce livre mais bon il a le mérite de parler de quelques tabous en plus de celui des violences gynécologiques.

J'ai trouvé cette lecture intéressante mais pas exceptionnelle, la plupart des conseils donnés sont des conseils de bon sens ou des choses que l'on apprend à l'école…

Pour ce qui est des illustrations, je les ai trouvés très parlantes et drôle (non on n'est pas un extraterrestre quand on a plus de trente ans et pas d'enfant…).

Merci a Masse Critique Babelio et au édition Pygmalion pour cette découverte qui m'a donné envie de me renseigner sur plein de petit sujet…

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La dynastie des Chevalier

J'ai trouvé intéressante cette apparition de la notion de " petits plaisirs " à la fin du XIXe siècle, et les explications techniques de la fabrication du chocolat.

Mais pas pour tous, ces petits plaisirs !

Attention, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes...

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Le choix des filles

Qu'est ce qui fait tourner le monde ?

L'amour bien sur !

Un groupe de nénettes que l'on suit durant plus de 200 pages: leurs histoires de cœur, leurs espoirs, leurs déceptions, leurs emmerdes, leurs chagrins avec pour ciment qui les lie leur formidable amitié.

Un côté "friends" exclusivement féminin.

Malgré le côté cliché: histoire de filles pour les filles, j'ai trouvé l'histoire complètement dans son temps.

On y aborde la complexité amoureuse de notre siècle.

Histoire moderne de femmes modernes avec les réseaux sociaux, les speed dating, la monoparentalité, l'homosexualité, l'adoption et la recomposition familiale.

Une histoire sans prétention mais à travers laquelle on n'a aucun mal à s'identifier.

Lecture parfaite en cette période estivale.
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Le choix des filles

Un livre de fille pour fille écrit par une fille qui parle de filles qui ont des filles qui ont le prénom de l'auteur. Ça tourne en rond autour de pas grand-chose. Le prototype de livre destiné aux fans de séries grand public et de télé-réalité. Pas ma tasse de thé, mais les jeunes filles sauteront dessus dès qu'il aura pris place sur le rayon des nouveautés. Pas de doutes. Il en faut pour tous les goûts.
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Tu m'envoies un mail ?

Quand on est gosse, on rêve de notre futur métier. Mais pas un instant on s’imagine que ça peut être dur. Ex journaliste payée à la pige, Emmanuelle Friedmann a trouvé un boulot de rédactrice dans l’Entreprise. Salaire fixe, CDI, ce que tout le monde cherche en ce moment. Pas facile dans ces cas-là de claquer la porte quand ça se passe mal. Un boulot de merde et l’obligation de rester pour survivre. Dur.







Emmanuelle Friedmann nous raconte son année passée au milieu de cette ambiance du tout à chacun, de surveillance. Elle nous parle de cette entreprise qui n’est pas sans rappeler celle d’Amélie Nothomb dans Stupeur et tremblements.







Elle dresse un portrait profond et acerbe de ce lieu de travail où tout le monde fait sans faire, où il faut espionner l’autre tout en étant martyr.







Avec humour et brio ; elle nous réconcilie avec le monde du travail en nous faisant entrevoir un espoir, on n’est pas seul à souffrir. Elle fait maintenant un métier qu’elle aime.







Je sors d’un CDD dans une entreprise où chaque matin, j’allais à reculons. Je n’aurais pas pu faire un jour de plus. Entre ma collègue qui ne sait faire que des erreurs mais accuse toujours l’autre, ma bosse qui me gueule dessus à peine arrivée parce que figurez-vous la veille elle était en caisse et le rouleau de CB était vide et elle a du le changer devant des clients ! Bien sûr c’était ma faute alors que le vrai coupable était son mari ! Mon expérience rejoint là celle d’Emmanuelle Friedmann. Il y avait un vrai manque de communication. Ils ne savaient pas parler mais toujours se plaindre, gueuler, accuser l’autre etc.



Enfin bref avant et après ce boulot, j’ai eu la chance de travailler dans un autre lieu où le bonheur rime avec travail, où le patron vous apporte les croissants le matin et le thé avec le chocolat l’après-midi. Vous connaissez beaucoup d’endroit comme ça ? Moi non et à mon avis on n’en rencontre qu’une seule fois dans une vie ! Je n’ai donc plus d’espoir de retrouver un lieu comme ça.







Le seul défaut de ce bouquin, c’est qu’on ne voit pas les aspects positifs de son travail. Mais je lui pardonne parce que moi-même je les ai oubliés.







* « Mais les salariés se sentent en danger lorsqu’un nouveau arrive. Il pourrait rompre l’équilibre qui s’est installé entre les gens, mettre en lumière les manques, les incompétences, ou mettre le doigt sur des tâches que tout le monde a tacitement laissés de côté ». Vous aussi vous avez connu ça?



* Après avoir bossé dur, le résultat est là et Emmanuelle Friedmann fière de son boulot va voir sa chef et lui dit « elles sont sympas, nos plaquettes !



Elle s’arrête, me fusille du regard et me répond :

-J’aime pas trop le papier ».



Pour toutes les fois où vous étiez fier de votre travail et où par jalousie certainement on ne vous l'a pas dit ou dénigrer votre oeuvre!



* Elle se heurte aussi à ses capacités qu’elle ne peut exprimer librement car elle doit toujours en référer à sa hiérarchie. Elle a les compétences mais ne peut les appliquer.



* « Denise Muguette […] n’accepte l’excédent de nourriture que lorsqu’elle est certaine que ses supérieurs hiérarchiques ont validé sa requête ».



Emmanuelle Friedmann soulève aussi la question de Facebook, de votre intimité et des amis que vous devez ou non accepter. Dire oui un membre du boulot et raconter que ce que vous faites dans l’entreprise vous ennuie, peut vous retomber dessus.



Je n’ai pas facebook et ne veux pas l’avoir. Pourquoi l’aurais-je ? Espionner les gens pour savoir ce qu’ils font ? Dire du mal d’eux ou de leurs amis sur leurs murs ? Regarder leurs soirées beuveries ? Répondre à des questionnaires idiots ? Non merci, je ne vous suivrez pas là dedans.
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Jacques, l'enfant caché

Un livre de plus sur l'époque difficile qu'à vécu notre pays et le peuple juif

Cette histoire est un peu différente c'est la vie dans un camps spécialement réservé aux enfants .

La personne accueillante fait de son mieux avec les difficultés persécussion , dénonciation , rationnement etc pourtant elle souhaiterait une ambiance colonie de vacances pour les petits réfugies.
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Elle a fait un bébé toute seule

Leah a 36 ans et sort d’une relation amoureuse de plusieurs années, qui s’est soldée par un cuisant échec. Depuis, elle cherche l’amour sur les sites de rencontres et enchaîne les rendez-vous amoureux terriblement décevants. L’horloge biologique tourne et Leah a une certitude : elle veut devenir mère, même si elle est célibataire. Elle prend donc rendez-vous chez un gynécologue pour évaluer sa fertilité et ses chances de concevoir. Après quelques examens, le verdict est sans appel : entre des fibromes et des trompes bouchées, Leah a des chances de concevoir naturellement quasi nulles. La solution est la PMA. Le problème est qu’en 2014, l’année où se déroule l’histoire, la PMA n’est autorisée que pour les couples hétérosexuels et pas pour les femmes célibataires.



Emmanuelle Friedmann et Sophie Ruffieux nous parlent de sujets tabous, sans aucun filtre, et c’est quelque chose que j’ai grandement apprécié. En quoi consiste réellement la PMA ? On évoque les rendez-vous multiples chez les gynécologues (dont la plupart voient la famille nucléaire comme modèle unique de parentalité), les examens invasifs, les jugements de valeur. On découvre aussi (pour ma part) des techniques comme l’insémination artisanale. Leah est une femme touchante qui a beaucoup d’amour à donner et qui est prête à tous les sacrifices pour devenir mère. Elle a aussi de la répartie et sait rembarrer les bien-pensants. Elle est heureusement entourée de belles personnes qui sauront la soutenir et l’accompagner dans ce projet de vie.



Pour conclure, un titre captivant et des illustrations qui m’ont conquise. Je vous invite à le découvrir rapidement !
Lien : http://romansurcanape.fr/ell..
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Jacques, l'enfant caché

Ce Livre décrit simplement une période de la guerre très délicate à mi chemin entre le roman historique et le roman régional, une petite histoire dans la Genade Histoire. L’histoire vraie du pasteur Joussellin qui créa aux abords de Paris une colonie de vacances de plus de 80 enfants juifs. Juste parmi les justes, il crée une véritable organisation pour palier aux problèmes de rationnements, d’occupations des enfants d’origines diverses. Nous y suivons plusieurs enfants proches de Jacques le papa de l’auteur, puis par bribes la vie de sa mère cachée dans une cave à Paris occupé. Ce livre tient en haleine de la première page à la dernière.
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Jacques, l'enfant caché

Merci beaucoup aux éditions Presses de la Cité et à NetGalley pour cette belle avant-première.



J’ai un peu de mal à apprécier les romans du terroir mais le fait que celui-ci soit raconté par la fille d’un enfant caché durant la guerre et qu’il y ait eu cet important travail de mémoires, de recherches, le fait qu’il soit aussi bien documenté m’a donné très envie de le lire et je n’ai pas été déçue. Je suis passionnée par ces histoires fictives ou non qui se déroulent durant les guerres. Ne vous arrêtez pas à la mention de la collection « Terres de France » si vous n’appréciez pas les romans du terroir car celui-ci est l’exception.



Quand la fille d’un enfant caché durant la Seconde Guerre mondiale décide d’écrire son histoire rendant hommage au pasteur Jean Jousselin qui dès 1940 à protéger les enfants juifs des déportations et de la mort.



Protestants, on ne tenait plus compte de la religion quand la vie d’enfants étaient en jeu.



Emmanuelle, sa fille décrit avec ses mots, le parcours de son père, Jacques. Comment celui-ci a sauvé sa mère, Blima de l’arrestation et de la déportation, son arrivée dans une colonie sur fond de scoutisme à Verberie dans l’Oise… Comment arraché à sa mère, il a du réapprendre à être un enfant, à suivre les règles établies jusqu’à la Libération…



Cela pourrait s’arrêter là, si Emmanuelle n’avait pas voulu raconter l’après, le côté psychologique de l’après-guerre, le traumatisme de Jacques projeté sur ses enfants.



La dimension psychologique démontre les blessures infligées dès l’enfance donnant encore plus de réalisme à toutes les horreurs du nazisme.



La sensibilité et l’émotion d’Emmanuelle transparaît à chaque mot et donne à son récit toute son intensité.



Un roman du terroir qui doit figurer dans la liste des récits sur la Seconde Guerre mondiale !
Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
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Vis ma vie avec un utérus

Surprenant et déroutant sont les seuls mots qui me viennent à la lecture de ses témoignages.





En tant que femme, je sais que ce parcours de l'adolescence à la ménopause est jalonnée de bien des combats féminins corporels, mais certains témoignages m'ont abasourdie.



Ce livre alerte sur des comportements qui ne devraient jamais exister, des phrases qui ne devraient jamais être prononcées. On s'intéresse à la femme qui "peut procréer" mais aussi à celle qu'il faut surveiller médicalement coté gynécologique. Des encarts sur les lois, les droits, ponctués de dessins mi humoristiques mi sarcastiques agrémentent les textes.



Un livre féministe qui cible le comportement médical délétère à leur encontre. Il decompose leur parcours dans l'ordre chronologique de leur vie.

Les consultations gynécologiques sont toutes plus proches d'un viol physique et moral que d'autre chose, cela fait même peur et m'a finalement induite à reporter mon prochain rendez vous !



C'est un livre qui dénonce plus qu'il ne conseille, je trouve dommage que l'accent soit autant mis sur l'aspect négatif de ce parcours sans appui de davantage de recommandations dans telles ou telles circonstances, ce qui est permis ou pas dans le cadre d'un suivi médical. Cette partie est beaucoup moins développée.



Les témoignages sont éloquents, variés et parleront à toutes. Il peut amener des prises de conscience "non tel acte, telle parole ne sont pas pertinents, oui ceci ou cela va à l'encontre de votre personne physique et psychique", et peut ainsi faire réagir des femmes qui avaient un doute sur la frontière entre le permis, le toléré et surtout l'intolérable.

Malgré quelques lacunes sur son contenu, c'est un livre que je confierai à toutes les femmes qui m'entourent car il est important de sensibiliser même si cela ne remplace pas le dialogue.

Lisez ce livre et n'oubliez pas :

Ce que dit la loi Kouchner de 2002 : "aucun acte médical ni aucun traitemnet ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé du patient"

https://happymandapassions.blogspot.com/2019/03/vis-ma-vie-avec-un-uterus-emmanuelle.html
Lien : https://happymandapassions.b..
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Taille mannequin

J'avais laissé les témoignages de côté depuis un bon moment parce que j'avais l'impression qu'ils ne m'apportaient rien, soit ils me déprimaient, soit je n'arriver même pas à les finir à cause de l'absence de pertinence à les voir publiés. Et pourtant des témoignages comme celui dont je vais vous parler aujourd'hui, il en faudrait beaucoup plus.



Autant vous le dire maintenant, c'est un très beau témoignage qui m'a touchée. C'est le genre de lecture qui vous aide à relativiser et à respirer. La citation "J'ai donc accepté le fait que je ne devais plus rêver ma vie, mais simplement tenter de la vivre." est très belle mais aussi très significative de la direction vers laquelle on va avec ce livre. L'idée étant de ne plus se laisser bousculer par la vie mais de la vivre par soi-même.



Autre chose qui m'a rassurée, c'est la maturité et les limites de Johanna Dray, le fait de ne pas être prête à tout pour connaître la gloire contraste avec l'image que dégage la plupart des mannequins "standards". "Je mettais mon corps à disposition pour présenter un vêtement, mais je n'avais pas à m'adapter à une marchandise.", elle aurait pu faire beaucoup de choses pour être plus connue mais elle a su poser des limites à ce qu'on lui proposer pour mettre l'humain avant la société et c'est une chose très touchante de voir quelqu'un qui, malgré les obstacles, ne part pas en vrille et garde le cap.



"C'est terrible de penser que le modèle prôné est tellement fort que des gens, pour fuir leur image, sont capables de se mutiler.", une pensée que je partage et qui me fait mal au coeur tout les jours, mais il faut faire avec. La civilisation est ainsi faîtes depuis très longtemps, que la femme doit toujours être l'objet de satisfaction de l'homme, et ce shéma se vérifie jour après jour. Heureusement depuis peu de temps je vois des femmes courageuse comme Johanna Dray qui donne espoir aux générations suivantes de femmes, en leur disant de ne plus souffrir en silence parce qu'on nous a habituées à ça. La beauté n'est pas unique et ce n'est certainement pas le physique qui détermine la valeur de l'humain.



Enfin bref... Abordant le thème de l'acceptation de soi, de la religion juive, de la maternité, de l'injonction physique faîte aux femmes et encore bien d'autres sujets, Johanna Dray nous offre un moment pour respirer tout en pensant à l'absurdité de notre société sur ce point-là. Une femme ne devrait pas souffrir toute sa vie parce qu'un homme à décider un jour que la seule manière pour elle d'être belle (et par extension, d'avoir de la valeur aux yeux des autres) serait de remplir le cahier des charges qu'il a prévu à cet effet.
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L'Orphelinat

A l'orphelinat de la Victoire, Olivier et ses amis ne pensent qu'à s'enfuir pour rechercher leur famille si ils en ont encore une, ce qu'ils ne savent pas. La cruauté du directeur et du surveillant ajoute à leur envie de partir. En 1920, beaucoup d'enfants se retrouvent à l'orphelinat suite à la guerre. D'un autre côté Louis propriétaire d'une fabrique de conserve de sardines veut retrouver son unique fils avec lequel il s'est fâché. Il n'a jamais voulu qu'il épouse une fille ne faisant pas partie de leur société. Les deux histoires vont se retrouver imbriquée.

L'auteure a su dépeindre avec force et tristesse ces années d'enfance de ces enfants laissés à l'abandon.
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Le choix des filles

Un thème commun et souvent traité, pourtant, ici, l'auteur le fait avec bonne humeur et sans clichés. Plein de rebondissmeent et de joie de vivre, un vrai moment de plaisir!
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Tu m'envoies un mail ?

Voilà un ouvrage assez différent de mes lectures habituelles mais qui m’intéresse d’un point de vue professionnel. En effet, mes fonctions actuelles évoluent vers un poste dans les ressources humaines et la gestion du personnel (dans le cadre d'une restructuration de mon entreprise).



Une jeune journaliste, lasse de gagner une misère à faire des piges, se fait embaucher au service communication d’une grande entreprise, alléchée par la perspective d’un salaire régulier. Mais bien vite elle déchante, découvrant un univers impitoyable dans lequel elle perd peu à peu sa santé…



Un extrait de la quatrième de couverture donne le ton :



Annonce publiée par : L’Entreprise

Poste à pourvoir : Chef

Mission : Tu es méchant(e), tu aimes humilier les gens ? Tu rêves de martyriser une équipe dans une atmosphère de guerre généralisée ? Rejoins-nous, tu vas pouvoir te défouler et faire beaucoup de mal autour de toi.

Profil : Ambitieux(se), manipulateur(rice), autoritaire, caractériel(le)



Cet ouvrage, qui se présente comme un témoignage, se lit plutôt bien. Le ton est ironique et les péripéties quotidiennes de la journaliste prêtent à sourire (du moins au début). On sent qu’il y a du vécu dans cette histoire. Toutefois, il m’a semblé par moments que le récit frôlait la caricature. Des chefs correspondant au profil de poste décrit ci-dessus, cela existe, j’en ai connus. Mais dans cette entreprise, ce qui me chiffonne, c'est tous les chefs sont plus ou moins « barges » : avides de pouvoir, caractériels, odieux avec leurs subordonnés, n’assumant pas leurs erreurs. Pas un pour rattraper l’autre, c’est terrifiant et on se demande comment l'entreprise peut fonctionner.



Plusieurs pratiques en vogue dans « l’Entreprise » sont décrites ici, comme celle d’inonder de mails ses collaborateurs, avec copie jointe au supérieur hiérarchique. Poussée à l’extrême, cette façon de faire est insupportable, je l'atteste. Autre pratique que j’ai pu constater : traverser un couloir avec un portable vissé à l’oreille pour être certain de ne pas être dérangé (pratique exclusivement utilisée par les chefs)… Les nouvelles technologies améliorent considérablement la communication au travail, je m’en réjouis chaque jour, mais attention aux effets pervers qu’elles induisent quand elles sont utilisées à mauvais escient !



Le monde de l’entreprise ne fait pas de cadeaux, c’est certain, mais j’ose espérer que la majorité des nouveaux embauchés ne vit pas la galère de cette pauvre journaliste


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Le Rêveur des halles

Roman historique passionnant qui nous fait découvrir la vie des Halles au début du siècle. Comment un jeune homme passionné par l’étude peut-il survivre dans cet environnement et persuader son père qu’il ne veut pas reprendre « La Poule au Pot » Des personnages haut en couleur, des descriptions très vivantes, le reflet d’une époque où se côtoient ville et campagne, riches et pauvres. On est vraiment embarqué dans un monde de saveurs, d’odeurs, de bruit….On sent vivre le peuple et on perçoit les changements à l’approche de la guerre Ce récit m’a incité à relire un classique sur le même thème à savoir le Ventre de Paris d’Emile Zola. G.B.
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Tu m'envoies un mail ?

Ah le côté rassurant du statut de salarié. Ca semble plus agréable à vivre que d'être à son propre compte : un salaire tous les mois, une garantie pour les banques, un boulot intéressant, des horaires fixes, ... Le monde normal en somme. Souvent ça se passe comme ça. Dans la plupart des cas même. Mais il reste quelquefois où cela dérape.



C'est un peu ce que va nous démontrer Emmanuelle Friedmann. Embauchée dans une entreprise au service Communication, la voilà prise entre tous les feux : sa chef, un peu dépressive sur les bords et qui a déjà usée plusieurs collaborateurs ; les chefs des autres services qui tentent tous de tirer la couverture à eux ; le chef de la société, beau gosse mais incapable de prendre les bonnes décisions ; les autres employés, suspicieux ou tout simplement résignés... Au milieu de tout ça, comment va-t-elle pouvoir faire sa place ? Est-ce qu'elle fera tout pour continuer à garder cette sécurité apportée par son statut de salarié ?



On rit jaune dans ce livre. Surtout si on a déjà connu ce type de société. L'humour est ici est une arme contre les attaques, les bassesses ou les heures à rallonge. Avec pour fin, une ouverture qui offre à chacun une porte de sortie possible.



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Elle a fait un bébé toute seule

Lors de mon passage en librairie en décembre dernier, j’étais tombée sur cette BD en présentation. Je l’avais feuilletée, mais j’avais déjà trop d’achats, je l’ai donc reposée. Et puis finalement, quand je suis repassée à la librairie en janvier, elle était toujours là, comme si elle m’attendait. 

J’y ai vu un signe, et je l’ai prise. 

 

J’ai beaucoup aimé cette BD sur ce parcours atypique de vouloir être mère, alors qu’on est seule et que - comme le dit cette phrase magnifique que toutes les femmes entendent au moins une fois dans leur vie - l’horloge biologique tourne. 

C’est donc le cas de Leah, qui va se rendre compte que les années passent et qu’elle ne voit pas sa vie sans enfant. 

Elle va donc se lancer dans l’aventure de la maternité solo, avec beaucoup de courage, de détermination, mais aussi beaucoup de questions. Elle va également se heurter à la brutalité et au manque de compassion du monde médical et au jugement de ses proches (et moins proches) sur ses choix de vie. 

 

J’ai beaucoup aimé la manière dont les autrices ont traité ce sujet, avec beaucoup de psychologie et de bienveillance, mais sans jamais minimiser les difficultés de ce parcours. 

On y aborde également toutes les manières possibles de concevoir un enfant seule, avec les avantages et inconvénients de chaque méthode, et j’ai trouvé ça très complet et très instructif. 

Une chose m’a néanmoins légèrement chiffonnée : j’aurais aimé que cette BD aborde également « l’après » et mette en image le quotidien d’une mère célibataire avec un nourrisson issu d’une PMA solo. 

Peut-être les autrices nous offriront elle un deuxième tome sur le sujet. En tout cas, cela me plairait beaucoup et je pense qu’il y a matière à écrire sur le thème. 

 

En bref, cette BD m’a beaucoup plu car elle aborde un sujet qui m’intéresse énormément. Le fait qu’il soit traité avec beaucoup de douceur et de réalisme ne fait qu’ajouter de positif à cet ouvrage. 

Le seul autre inconvénient de cette BD, c’est qu’une fois qu’on la commence, on ne peut s’empêcher de fredonner cette fameuse chanson que tout le monde connaît.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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Tout ce que les parents n'osent pas dire à le..

Avis : Jubilatoire



Quelle bonne idée a eu l’auteure d’exploiter sa fibre humoristique pour nous conter les vilaines pensées des parents ! Après la lecture de Jacques, l’enfant caché qui m’avait entraînée dans les plus sombres heures de la dernière guerre, j’avoue avoir été surprise par le format et le thème de ce livre. Eh bien, j’y ai retrouvé une même qualité : l’envie de dire. Évidemment, ici, c’est sous forme de plaisanterie mais nous savons tous que l’humour peut faire passer bien des messages

Le choix de la disposition des textes, de la dynamique des pavés de couleurs, des polices donnent un rythme soutenu à l’ensemble. La curiosité du « jusqu’où va-t-elle aller ? » accompagne cette lecture courte mais parfaite pour rire seul, en couple ou pour animer une soirée. Car nous nous y retrouvons et nous nous sentons sauvés de voir que tout parent est au fond un peu indigne, en pensée tout au moins.

Couverture cartonnée, lettres imposantes, bandeaux sympathiques, j’ai avancé sans peine en me retenant de rire trop fort quand je reconnaissais les questions déjà entendues dans ma propre famille et qui me renvoyait ce que je n’avais pas osé répondre, mais que j’avais pensé très fort.

Offrez-vous un petit moment de bonne humeur, cela n’a jamais fait de mal à personne. Et merci Madame Emmanuelle Friedmann d’avoir osé.


Lien : https://www.facebook.com/Lya..
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Jacques, l'enfant caché

Intéressant témoignage indirect sur la vie d'un enfant juif , caché pendant la guerre et donc séparé de sa mère. Les zones de secrets de son père sont parfois un peu gênantes . C'est bien de parler de la souffrance de cette génération et indirectement de la suivante.
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Jacques, l'enfant caché

Dans ce récit entre les mémoires familiales et la fiction, Emmanuelle Friedmann nous raconte l’enfance cachée de son père, Jacques. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, à Paris, chaque jour, chaque heure, chaque minute, les Juifs risquent l’arrestation, la déportation, la mort. Mais quand tous les autres enfants ont fui, se cachant aux quatre coins de la France, Jacques et sa mère sont restés à Paris, après l’arrestation et l’exécution du père, un communiste juif. Après l’école, alors qu’il attend sagement sa mère, on frappe à la porte de leur appartement.. les gendarmes viennent les arrêter mais la mère n’est pas encore là. A 8 ans, Jacques a la conscience de la prévenir et ils réussissent à se sauver et à échapper à une arrestation. Réfugiés chez Max, le frère de sa mère, ils ne peuvent continuer ainsi sous peine de menacer toute la famille d’une arrestation. Sa mère prend alors une douloureuse décision : envoyer son fils dans un château près de Compiègne où un pasteur cache les enfants juifs.





C’est cette vie cachée que nous raconte Emmanuelle Friedmann. Entre fragments de récit de famille, recherches et fiction, c’est cette vie de l’ombre que le lecteur découvre. Cette vie cachée, peu racontée dans les textes sur la Seconde Guerre Mondiale et sur la Shoah, a souvent eu autant de conséquences que la déportation. Comment vivre avec la culpabilité d’avoir survécu, d’avoir échappé à la mort alors que tant d’autres n’ont pas eu cette chance ? Que transmettre et comment le transmettre ? :



« le lecteur constatera que l’onde de choc de la Shoah ne s’est pas interrompue avec la défaite des nazis; qu’elle atteint et souvent blesse les nouvelles générations car la seconde a été victime du silence ou du trop parler de la première et qu’elle projette sur leur descendance des traumatismes générés par cette gigantesque tentative d’éradiquer totalement le peuple juif. »



Emmanuelle Friedmann par ce récit rend un double hommage : à ce pasteur qui au delà de la religion a sauvé des vies et à l’enfant courageux que fut son père. Par les mots, elle sauve cet enfant et tous ceux qui ont vécu cachés mais traumatisés par cette enfance meurtrie.



En résumé : un récit émouvant sur le combat de l’ombre pour sauver le plus important : les enfants !



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