Citations de Eva Baldaras (61)
Comme le premier jour de leur rencontre, ils empruntent l’allée principale du parc. Comme deux amoureux recherchant une branche où se poser, un nid où s’abriter des vents violents qui s’abattent sur la ville. Les regards tournés vers le ciel, ils poursuivent leur chemin. Les grands arbres pointent leurs cimes vers le ciel bleu. Grâce au vent, leurs branches bougent comme un balancier, tandis que les feuilles laissent s’écouler une douce mélodie d’automne. Toutes les émotions mêlées à ce paysage leur donnent le tournis.
(pages 282-283)
À chaque mission similaire qu’il a exécutée, il a pratiqué de la sorte et il toujours atteint l’objectif. Peu importe les vies détruites au passage. Peu importe le mal qui le ronge à chaque fois qu’il achève une mission.
(pages 84-85)
Pour la première fois, je veux être heureuse. À quoi me sert ma vie actuelle si je ne suis pas heureuse ? Je compense mon manque en tentant de résoudre les problèmes des autres, en les écoutant, en essayant de les conseiller le plus possible.
(page 147)
Comme un animal blessé, elle hurle sa douleur. J’attrape ses deux mains entre les miennes et je décide de lui faire une révélation. Dans un ultime espoir de persuasion.
- Oui, il est fou, il est insupportable. Cependant, sans lui, Lutèce n’existerait pas et tu le sais. Il connaît tous les rouages du métier. De plus, c’est notre maître à tous. Il nous a tout appris. Ne dit-on pas que les meilleurs maîtres sont ceux qui sont les plus exigeants ?
(page 89)
Avez-vous déjà rencontré des hommes de pouvoir attentifs à l’humain, vous ? Une fois que vous rencontrez le pouvoir, vous n’aspirez qu’à une chose, assouvir votre désir de puissance et peu importe le chemin que vous empruntez ou si au passage quelques « faibles » tombent.
(page 253)
N’oubliez pas, un choix engage toujours votre avenir. Mais si vous restez indécis toute votre vie, vous n’avancerez jamais, peut-être même que vous perdrez…
(page 167)
Indéniablement, la beauté dispose d’une face insoupçonnable, un revers invisible, qui peut faire basculer n’importe qui, n’importe quand, à l’improviste.
(page 227)
Ses pardons s’unissent afin de graviter le sommet qui les séparent tous les deux. Les fautes sont partagées. Elle aurait dû le convaincre. Elle aurait dû lui prouver d’une manière factuelle qu’il faisait fausse route.
(page 266)
J’avais entrepris cette quête pour oublier la trahison de la vie. J’ai cherché ailleurs, ce que je n’avais pas : le chemin est dur, mais il exécute un véritable lavage de cerveau, là est son secret. Sa rudesse a fait que mon esprit entier s’est vidé pour ne s’attacher qu’aux simples instants nécessaires à la vie. Comme trouver de la nourriture, trouver un endroit pour la nuit, en suivant un chemin repéré par des balises, en rencontrant d’autres pèlerins, en découvrant de nouveaux paysages…
(pages 228-229)
Les yeux sont comme nos âmes, ils ne vieillissent jamais. N’oublie jamais ça, ce qui compte c’est toi et pas ton apparence.
(page 127)
La nuit passe. D’une banalité inconcevable. Cependant, comme par miracle, le jour se lève sur une nouvelle journée pour elle. Tiendra-t-elle ? Y parviendra-t-elle encore une journée ?
(page 49)
Les problèmes, il y en existera toujours. Les gens râlent pour tout et pour rien, sans se rendre compte de ce qu'ils détiennent déjà. Ce que je pense, c'est que la mort ou la maladie rendent tous les autres problèmes ridicules.
Je veux juste voir à quoi ressemble celle que tu dis ne pas aimer, mais que tu ne peux t’empêcher d’aller voir parce que ton cœur te souffle de le faire.
Rire fait toujours plaisir à soi et par ricochet, aux autres!
Je souffle, je n'ai pas toute la nuit, surtout qu'elle n'a ni l'air bourrée ni l'air d'une dealeuse. Elle ne sait juste pas rouler. Une meuf, quoi.
Je ne crois pas au coup de foudre.
Je ne crois pas au romantisme.
Je ne crois pas à l'amour éternel.
En fait, je ne crois pas à l'amour tout court. Alors, que dire de l'amour unique, de l'âme soeur et de toutes ces conneries ?
Elle semble soudain si triste, si vulnérable, si belle. Si... à moi.
Tamara est une experte dans ce domaine. Comme un chef d’orchestre, elle le domine avec ses embuscades réglées comme du papier à musique.
Son désir augmente. Son cœur accroît alors sa danse endiablée pour l’accompagner. Impatient, il poursuit son chemin, en déposant progressivement sa cravate, sa veste, puis sa chemise… Une musique sensuelle l’accompagne, douce, bienfaisante, le préparant à ce qui va suivre et qui le laisse démuni à chaque fois. Quelques pétales de roses lui indiquent l’endroit où elle se trouve… il les suit, déjà haletant…
Marie représente à ses yeux beaucoup plus qu’une simple voisine de bureau. Toujours à l’écoute, empathique, compréhensive, forte comme un roc. D’ailleurs, il se confie très souvent à elle, sur des sujets professionnels relatifs à l’attitude de Claiyers qui tente de le conduire à la faute, qui le rend fou par moments, qui le fait douter de ses capacités à mener à bien des affaires. Par ailleurs, il n’est pas le seul, Séverine et Anne se tournent de temps en temps vers Marie elles aussi. L’une, parce qu’être le bras droit d’un fou furieux lui prend toute son énergie et l’empêche de vivre une vie normale, et l’autre, parce qu’elle est persuadée que Claiyers est l’amour de sa vie… Cependant, pour que Marie puisse l’aider cette fois-ci, il aurait fallu lui avouer les infidélités qu’il fait à sa femme et il n’est pas encore prêt pour ternir sa réputation.
Je ne peux même pas plaider la légitime défense, il avait baissé son arme… Je suis une criminelle ! Qu’aurais-je pu faire d’autre ? Me laisser faire ? Être à la place de la victime ? Il aurait abusé de moi, peut-être serait-il allé jusqu’à me tuer ?