Citations de Eva Delambre (139)
/ !\ Attention / !\ Ceci n’est pas vraiment une citation mais une critique segmentée, pour des raisons inhérentes au contenu du Livre.
/ !\ Attention (2)/ !\ Propos parfois très érotiques et un peu cru.
Partie 2 …
« L’envol de l’ange » Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Ça commence par un collier. Hautement symbolique le collier, ça veut dire « je t’appartiens corps et âme » … C’est l’Histoire de Tristan (dominateur) et de Ange (soumise).
Au début, Tristan engage Ange pour écrire ses mémoires. Cela dit, ses histoires vont l’exciter et elle va par la suite devenir son esclave. On peut lire « L’envol de l’Ange » « pour le plaisir » mais c’est aussi très instructif sur le tabou et méconnu milieu du Sado Maso ( ?) Quel terme utiliser ?
Tristan va forcer Ange à prendre un peu de recul, il veut être certain qu’elle ne changera pas d’avis, ni ne se décide sur un coup de tête. Ange a tout de suite envie de tout faire pour Lui, mais prend quand même le temps de réfléchir.
A l’avenir, elle devra respecter tout un tas de directives que lui donne son maître.
Comment va évoluer la relation SM des deux personnages ? Ange est-elle prête à aller jusqu’au bout ?
La suite au prochaine épisode…
Phoenix
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/ !\ Attention / !\ Ceci n’est pas vraiment une citation mais une critique segmentée, pour des raisons inhérentes au contenu du Livre.
/ !\ Attention (2)/ !\ Propos parfois très érotiques et un peu cru.
Partie 1 …
Nyotaimori. Position « table de chair » où la soumise s’allonge nue sur une table, est recouverte de mets et ne sert qu’ « agrémenter le repas ». Sans savoir qu’elle existait, je fantasmais déjà sur cette pratique tout petit… On l’aperçoit aussi dans la fin de Squid Game.
« Il caressa mon clitoris, m’obligeant à ne pas me contracter afin de ne pas mel laisser aller au plaisir et prendre le risque de bouger « (Ce qui ferait tomber les sushis…)
D’ailleurs, ça me rappelle une pochette d’album de Rammstein où les chanteurs devenus cannibales se régalaient d’une belle femme. Bah là, Tristan se régale SUR une belle femme.
Trsitan demande à sa soumise d’écrire sur leurs ébats dans des conditions toujours particulières et très précises à la hauteur de ses fantasmes. Je recommande ce Titre aux personnes célibataires de tout sexes, et horizons, car la plaisir (à petit dose ! en Lire trop baisserait votre moral…) sera bien plus dense que sur un site de c** …
Bonne Lecture si ça vous tente.
Phoenix
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Ce soir, cette nuit, il ferait de moi ce qu'il voudrait à cet instant là, rien d'autre n'avait d'importance. Ni même d'existence.
Que j'aimais le dire. Que j'aimais qu'il m'oblige à le dire. Comme j'aurais voulu qu'il me fasse répéter encore et encore. Mon ventre se contractait et se tordait d'excitation. Ce n'était même pas de l'excitation, c'était au-delà de ça. C'était indescriptible.
L'important ce n'est pas le lieu où on se trouve, c'est l'état d'esprit dans lequel nous sommes.
(Anna Gavalda)
Il meurt lentement, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves.
(Pablo Neruda)
Le plus lourd fardeau c'est exister sans vivre.
(Victor Hugo)
Seule face à la nuit d'un Paris déserté, elle repensait aux moments vécus, aux sensations retrouvées, à cette indescriptible impression de se sentir vraiment exister. A ce souffle d'abandon.
J’avais inventé une histoire toute faite, et je savais que Jeanne me suivrait docilement, même si elle n’était plus la même. J’espérais qu’elle retrouverait un peu goût à la vie. Je voulais l’emmener à la mer, lui faire découvrir l’océan. L’emmener loin, très loin de cet hôpital. Nous nous serions installées dans un petit village de pêcheurs, je l’aurais fait passer pour ma sœur sur laquelle j’avais promis à mes parents mourants de veiller.
L’étude et la comparaison des réactions humaines et animales face à la torture. C’était écrit ainsi, noir sur blanc, sur un de ses dossiers. Je n’en croyais pas mes yeux. Pourtant à l’époque, ce n’était pas comme maintenant, mais quand même. Il y avait toujours des cris terribles, tout au long de la journée, et même la nuit.
Le docteur Henri était convaincu, malgré toutes les études antérieures qui n’avaient rien donné, qu’il était possible de procréer entre êtres humains et animaux. Notamment avec des êtres humains qui ne s’étaient pas développés normalement et qui avaient gardé une part d’animalité. Je vous laisse donc imaginer la situation. Encore heureux, il ne l’obligeait pas à copuler avec des porcs, mais il effectuait des inséminations.
Quelle femme violée ne voudrait pas tuer son violeur ? Quelle femme qui perd son enfant ne voudrait pas tuer son meurtrier ? Je n’ai jamais su si Jeanne avait consciemment voulu le tuer, ou si de rage, elle s’était jetée sur lui sans vraiment savoir ce qui se passerait, mais c’était fait.
Personne ne s’inquiétait de ce qu’il advenait des patients. On falsifiait les certificats de décès si besoin. Bien sûr il ne m’a pas dit tout cela, mais j’ai compris très vite ce qu’il en était. Il me parla de ses études. De ses expériences.
Un homme fascinant, mais pas dans le sens positif. Toutefois, je ne peux lui dénier son charisme. Son côté passionné par ses recherches m’avait presque enthousiasmée, il savait jouer avec les mots et aurait pu vendre n’importe quoi à n’importe qui. Il y avait une intonation dans sa voix, quelque chose, un magnétisme étrange et hypnotisant, comme les grands orateurs, les dictateurs...
J’avais peur de comprendre toutes les souffrances qu’elle avait dû endurer, et pire encore j’étais tétanisée de réaliser que j’allais moi-même devenir son bourreau, j’allais assister et aider son tortionnaire à lui infliger toutes ces horreurs... J’ai pensé au pire vous savez.
J’étais tombée dans une sorte de dépression, mais je connaissais trop bien ce milieu, et une part de moi parvenait à trouver la force de ne rien laisser percevoir. Tout ce qu’on faisait subir aux patients me dégoûtait, et je comprenais que jamais je ne pourrais faire ce métier toute ma vie comme je l’avais tant imaginé et tant voulu.
J’étais une nouvelle fois écœurée de constater qu’on puisse ainsi se défaire de son propre enfant, de s’en désintéresser à ce point, même le sachant en souffrance. Je suis partie, et ne suis jamais retournée chez le père de Jeanne. Mais j’ai fait un courrier, moi aussi, pour demander ma mutation au pavillon jaune.
Je me suis souvenue de l’avoir admiré et de lui avoir trouvé du charme. Il avait ce côté mystérieux, et en même temps, il semblait avoir tant de connaissances et d’intelligence. Il était beau, il avait du charisme, il était médecin. Tout pour me plaire. Mais depuis qu’il détenait ma petite Jeanne, et depuis que j’avais commencé à comprendre que tout ce que je pensais être des bienfaits et des avancées médicales capables de soigner les patients n’était que des traitements douloureux, souvent donnés à mauvais escient, je ne le voyais plus ainsi.
Il était connu comme un avant-gardiste, un médecin psychiatre passionné, un chercheur, un « expérimentateur ». C’est cela qui se passait dans le pavillon jaune, le docteur Henri faisait des expérimentations sur les patients. Des cobayes humains dont la société ne voulait pas, et qui étaient dangereux et nuisibles. Des sous-êtres humains qui ne servaient à rien et qui trouvaient une utilité ainsi, en permettant à la médecine de l’âme de progresser.
C’était une chose de ne pas savoir guérir les gens, c’en était une autre de réaliser qu’on avait aggravé leur état, qu’on avait détruit une âme pure... Jeanne ne s’est pas débattue une fois l’agression commise, je ne sais pas si elle avait conscience de l’avoir tué, ou si elle avait juste voulu l’agresser.