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Critiques de Eva García Saenz de Urturi (194)
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Le silence de la ville blanche

En un mot : formidable !



Lorsque le dimanche 24 juillet 2016, les corps d'un garçon et d'une jeune fille - nus, les mains délicatement posées sur les joues l'un de l'autre alors qu'ils ne se connaissaient pas - sont retrouvés, la ville de Vitoria se retrouve propulsée vingt ans plus tôt.



L'inspecteur Ayala (surnommé "Kraken"), épaulé par sa partenaire et amie Estibaliz, doit faire face à de nouveaux meurtres. La personne arrêtée à l'époque est en prison mais doit sortir dans les jours prochains.



Qui est ce tueur en série ? La chasse est ouverte.



La peur envahit la ville. La police est sous pression.



Pour reprendre les mots de François Barrère (Midi libre) : "A dévorer d'urgence !".
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Le silence de la ville blanche

Encore un polar que je n'aurais sans doute pas lu sans les nombreuses critiques positives postées sur ce site par les amis Babelio.



Une série de meurtres d'hommes et de femmes, toujours par deux et du même âge, sont successivement découverts dans des sites symboliques de l'histoire de la ville basque de Vitoria Gasteiz. Chaque duo de cadavre, un homme et une femme, est très mis en scène. L'âge des victimes va croissant.

Ce rituel mortuaire correspond à une autre série de meurtres perpétrés il y a vingt ans et qui a profondément marqué la ville. le coupable, Tasio, un brillant archéologue, bien connu des médias, avait été identifié par son frère jumeau policier. Depuis lors, il séjourne en prison. Mais il va prochainement en sortir.

Qui a bien pu reprendre le mode opératoire de Tasio ? Tasio était-il vraiment coupable ? A quoi correspond la symbolique des meurtres : l'homme et la femme plaçant leur main sur le visage de l'autre, sans qu'ils ne se soient connus auparavant ? Quels sont les motifs du ou des tueurs ?

L'inspecteur Unai Lopez de Ayala dit Kraken, et sa partenaire Estibaliz, sont sous pression. L'opinion publique s'affole. La nouvelle cheffe de Unai semble réticente à lui laisser les coudées franches. Tasio, terriblement marqué par ses années de prison, reste un manipulateur sûr de lui et prétend avoir des informations. Il va falloir aller à son contact et tout tenter pour comprendre où veut en venir ce tueur sadique, qui signe ses forfaits avec quelques fleurs de eguzkilores, les fleurs du soleil, symbole basque.



Ce gros roman espagnol de plus de 550 pages perd un peu le lecteur au début par l'utilisation de prénoms basques et noms propres à rallonge, typiques de la région d'Alava. Les premières scènes sont impressionnantes. Le thriller s'installe, avec quelques moments en prison dignes du Silence des agneaux. En dépit de courts chapitres, le rythme faiblit vers le milieu du récit. L'auteure s'amuse à multiplier les fausses pistes. le dernier tiers de l'ouvrage reprend la marche en avant en apportant – enfin – des éléments concrets permettant de relier les histoires personnelles des intervenants.



Les personnages sont bien campés. L'arrière fond local est remarquablement restitué. Eva Garcia Saenz utilise au mieux sa ville natale, décor tour à tour médiéval, renaissance et moderne, et ses alentours. Étant plus d'une fois passé à côté de la capitale basque en allant à Madrid, j'ignorais que cette agglomération pouvait receler en son centre un riche passé historique.

L'auteur reconnaît dans sa postface qu'elle a puissé dans ses souvenirs de jeunesse, ce qui explique le rendu des relations entre les adolescents devenus adultes, les descriptions de la vie à la campagne dans l'arrière-pays. Dépaysant, original, ce bon thriller mérite les éloges qu'en faisaient les chroniqueurs babéliotes.
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Le silence de la ville blanche

Un de mes coups de cœur polar de l’année.



Ce polar avait tout pour me séduire :

Le nombre de pages assez important qui signifie que nous avons une vraie histoire et que l’auteur prend son temps.

Mais ce n’est pas pour cela que l’on s’endort car des meurtres il y en a et les rebondissements se multiplient.

Il y a aussi une invitation au voyage dans cette petite ville du pays basque espagnol avec une multitude de monuments, un passé historique et toutes ces traditions comme les fêtes populaires de la blouse et de la vierge blanche.

Mais c’est aussi une plongée dans la campagne avec ses habitants curieux mais taiseux.



L’histoire est racontée par Unai, un des deux inspecteurs, très attachant, profileur et il sait nous tenir en haleine et nous inquiéter à propos de son avenir.



J’adore les noms espagnols très différents des noms de familles français et malgré leur longueur on ne s’y perd pas.



En résumé tout m’a beaucoup plu et j’ai vraiment hâte de lire les deux tomes suivants et espèrent qu’ils seront traduits très rapidement.

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Le silence de la ville blanche

20 ans après l'incarcération de Tasio, accusé d'une série de meurtres et ayant prochainement sa toute première permission, de nouveaux cadavres sont retrouvés, présentant d'étranges similitudes.



C'est le début d'une enquête qui va aller de fausses pistes en rebondissements tou au long de la durée de la fête votive de Vitoria.



Des personnages énigmatiques aussi bien avec les jumeaux que les journalistes et même la sous commissaire nouvellement arrivée, au passé lourd pour les deux policiers, ...



Un tour historique dans la ville de Vitoria et voilà un roman riche culturellement, un cocktail complet pour un passionnant moment de lecture.



L'enquête est vraiment bien menée, même si j'ai eu un peu de mal au début à me plonger dans cette histoire j'ai fini par être happée par cette intrigue, où l'on croit sans arrêt avoir enfin trouvé le coupable pour finir par se retrouver démuni comme au début de l'enquête alors que les meurtres continuent à se perpétrer.
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Le silence de la ville blanche

Après avoir purgé une peine de vingt ans de prison pour meurtres d’enfants, Tasio est sur le point d’être libéré. Mais quelques jours avant sa libération des meurtres avec des mises en scène similaires sont perpétrés, comme si quelqu’un essayait de poursuivre ce qui avait été commencé vingt ans plus tôt. Unai et Esti, obnubilés par cette histoire qui avait secouée toute la région à l’époque, reprennent cette enquête en s’appuyant sur Alba, la sous-commissaire fraichement arrivée dans la région.



J’ai donc eu la chance de partir au pays basque espagnol cette semaine (si ! Si ! ) avec ce polar que j’ai adoré, même si j’ai dans un premier temps eu quelques difficultés à me familiariser avec les noms hispaniques. Etant plutôt habituée romans nordiques, cet ‘obstacle’ n’a été que de courte durée, et je me suis régalée avec cette enquête pleine de rebondissements, qui mélange habilement plusieurs décennies et qui ferait une excellente série TV... Oups, il semble que ce soit déjà fait... Et apparemment, ce thriller serait également le 1er opus d’une trilogie... J’adore ! Donc à suivre...
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Le silence de la ville blanche

Une histoire de tueur en série, c'est assez banal, mais cette enquête a ceci de particulier qu'elle se passe au pays basque espagnol et qu'on découvre ainsi cette région, ses habitants et leur culture, où les fêtes religieuses ont une grande importance.

Le tueur qui a assassiné plusieurs personnes il y a 20 ans et qui est en prison semble avoir été copié, car des meurtres en tous points similaires viennent à nouveau d'avoir lieu.

A chaque fois, les victimes sont un garçon et une fille ayant le même âge, et ils sont assassinés d'une façon aussi étrange qu'abominable.

Les policiers chargés de l'enquête ont des vies bien compliquées, comme souvent dans les polars, mais là, l'auteur a mis la barre très haut concernant toutes les malheurs et les horreurs qu'ils ont vécu et ça semble un peu exagéré.

L'intrigue policière m'a tenu en haleine, j'ai bien aimé découvrir la culture du pays basque espagnol, les fêtes et les parties consacrées à l'archéologie et même si le nom du coupable se devine bien avant la fin, j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture.

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Le silence de la ville blanche

J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman ! Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas lu une telle histoire, aussi intelligente et bien construite !



J’ai pourtant eu du mal à entrer dans le roman. En effet, le roman démarre extrêmement vite, ce qui m’a un peu déstabilisé. Et surtout, j’ai trouvé la narration, du moins la manière de faire avancer l’intrigue, très différente de tous les autres thrillers que j’ai pu lire jusqu’à maintenant. Le début du roman se concentre sur une présentation très brève des principaux protagonistes de l’intrigue et du contexte des meurtres, et j’avoue avoir ressenti une très grande frustration à ce niveau. Le meurtre découvert est clairement en lien avec des meurtres perpétrés vingt ans plus tôt, et on ne nous explique que très tardivement cette affaire. Et j’ai détesté ne pas avoir accès à ces informations, dont les protagonistes étaient au courant et pas moi. Et cette frustration a duré un certain temps tout de même, car il a fallu au moins un tiers du roman pour que je réussisse à vraiment entrer dans l’histoire suite à plusieurs détails distillés par l’autrice.



Cependant, je dois bien avouer que la manière dont l’autrice a fait avancer son récit, bien qu’elle ait engendré une certaine frustration à mon niveau de témoin non omniscient, a de quoi intriguer. Cela apporte beaucoup de mystère sur cette enquête, que l’on devine rapidement plus sombre et plus compliquée qu’il n’y parait de premier abord. Et au fil des chapitres et des petits détails distillés, avec intelligence, par l’autrice, j’ai été totalement happée par cette histoire. Et j’ai été totalement convaincue par l’intrigue, qui se révèle d’une profondeur folle; jamais je n’aurais pu deviner les tenants et aboutissants de cette affaire, et cette surprise m’a beaucoup plu !



La profondeur du récit se révèle au fur et à mesure de son avancée, tant au niveau de l’intrigue que des personnages. J’ai eu beaucoup de mal à « m’attacher » au héros principal de cette histoire, Unai. Je l’ai trouvé totalement inutile au départ, et au fur et à mesure où son passé nous est dévoilé, j’ai réussi à le comprendre et à l’apprécier. Je reste cependant un peu frustrée sur le manque de développement des autres personnages secondaires de cette intrigue…



Un autre bon point du roman réside dans son décor, la ville de Vitoria. On sent que l’autrice est très attachée à cette ville et à son histoire, car elle en fait un véritable personnage à part entière de son roman. Je vous invite d’ailleurs à aller consulter des photos de la ville et des lieux qui figurent dans le roman pour vous imprégner de ce décor fabuleux pendant votre lecture. Eva García Sáenz de Urturi a réussi à me faire sentir les odeurs, ressentir la chaleur et sentir les pavés sous mes pieds : côté ambiance, c’est réussi !



Si vous cherchez un thriller intelligent, assez dur, mais palpitant et surprenant, n’hésitez pas à foncer sur ce roman !
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Le silence de la ville blanche



Rien à dire, ce thriller est d’une efficacité redoutable et coche toutes les attentes du lecteur amateur de ce genre :



- des crimes rituels surprenants : un homme et une femme du même âge retrouvés morts tendrement enlacés alors qu’ils ne se connaissaient pas, nus, tués par des piqures d’abeilles placées dans leur bouche scotchée … ceux-là ont 20 ans.



- un course contre la montre pour empêcher d’autres crimes, le décompte morbide semblant irrémédiable, bientôt ce sera un couple âgé de 25 ans puis 30 ans, puis 35 ans si personne n'arrête le tueur …



- un coupable désigné … sauf qu’il est déjà en prison … condamné pour des meurtres suivant le même protocole … sauf que c’était il y vingt ans et que la série avait commencé avec des nouveaux-nés, puis des enfants de 5 ans, 10, ans, 15 ans … sauf qu’il doit sortir bientôt et qu’il a un jumeau inspecteur de police qu'il a lui-même confondu et arrêté, sauf qu'un compte twitter à son nom envoie des messages ) l'enquêteur principal.



- un tueur en série absolument remarquable d’intelligence et de détermination, capable de contrôler ses pulsions sur une période de latence de vingt ans.



- un expert en profilage criminel qui mène l’enquête, il cache une fraîche tragédie personnelle qui ne lui permet pas d’aborder l’affaire comme à son habitude, ce qui rend son travail très délicat.



Malgré quelques lourdeurs au départ ou détails capillo-tractés, ce récit à l’intrigue sophistiqué est tissé de main de maître. On est complètement happé par le double arc narratif temporel enchâssé, procédé classique mais qui fonctionne de façon très pertinente ici : le récit présent de l’enquête et un récit qui débute dans les années 1970 et achève de ferrer le lecteur avec le mystère qu’il distille. Le dénouement, c’est-à-dire l’identité du tueur, est quasi impossible à trouver et ça, j’ai adoré, d’autant plus qu’il est archi crédible au vu du cheminement construit par l’auteure, j’ai adoré me faire balader par ce thriller hautement excitant pour les méninges.



Surtout, j’ai apprécié l’ancrage de l’intrigue dans une ville riche d’histoire et légendes : Vitoria-Gasteiz, capitale de l’Alava, une des trois provinces de la Communauté autonome du Pays Basque. C’est une véritable visite littéraire que propose l’auteure. D’ailleurs, l’office du tourisme de la ville, face au succès colossal du livre en Espagne, a lancé un itinéraire spécial « Le Silence de la ville blanche » . Il faut dire que Eva García Sáenz de Urturi met le paquet puisque chaque duo morbide est retrouvé dans un lieu emblématique de la ville blanche selon un parcours chronologique associé à l’âge des victimes, passant par le dolmen Sorginetxe à Arrizala , la cathédrale gothique Santa Maria ou encore la Casa del Cordon.



On se régale et pas uniquement parce que le roman est parsemé de références à la cuisine basque. Très réussi, divertissant et addictif au possible !

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Le silence de la ville blanche

Le silence de la ville blanche est le premier tome de la trilogie de la ville blanche. On y découvre l'inspecteur Unai Lopez de Ayala surnommé Kraken et de sa collègue Estibaliz qui enquêtent sur une série de doubles meurtres qui ressemblent à ceux commis il y a vingt alors que le meurtrier de l'époque est toujours en prison. C'est un thriller haletant qui mêle mythologie, légende, archéologie et histoire de famille et surprend le lecteur avec ses nombreux rebondissements dans l'enquête..

J'ai lu ce livre en version originale sa seule difficulté c'est le vocabulaire basque mais cela reste un vrai coup de coeur et j'attaque dans la foulée le second tome le rituel de l'eau.
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Le silence de la ville blanche

A Vitoria, dans le pays Basque espagnol, la veille de la Saint Jacques, a lieu la fête de la blouse, prélude à celles de la Vierge blanche (Virgen Blanca) et tout le monde se retrouve dans la rue pour faire la fête. Dans la cathédrale Sainte-Marie, on retrouve deux corps, un homme et une femme assassinés, dans une mise en scène particulière : ils sont nus, se tiennent la main, la main de l’un posée sur le visage de l’autre et réciproquement. Et, petite signature : trois chardons « eguzkilore » en basque, c’est tellement plus joli et mystérieux !



L’enquête va démontrer qu’ils ne se connaissaient pas et qu’ils sont morts à la suite de piqures de guêpes que l’assassin avait pris soin de mettre dans leur bouche, les bâillonnant ensuite par un adhésif, dénué d’empreinte bien-sûr. Cette mise en scène rappelle des meurtres commis vingt ans plus tôt pour lesquels Tasio, archéologue très médiatisé, un des jumeaux d’une famille ayant pignon sur rue et surtout omnipotente alors. C’est Ignacio, policier, le propre frère de Tasio qui a procédé à l’interpellation à l’époque…



Qui peut avoir commis ce crime odieux suivi de plusieurs autres, alors que Tasio doit bientôt sortir de prison ? il faut donc reprendre l’enquête, ce qui sera fait par un tandem d’inspecteurs : Estibaliz Ruiz de Gauna et Unai Lopez de Ayala, alias Kraken, profileur.



« Je me fiais aux impressions d’Estibaliz comme la roue arrière d’un tandem se fie à la roue avant. C’était notre façon de fonctionner, de pédaler ensemble. »



Tous deux sont chapeautés par la sous-commissaire Alba Diaz de la Salvatierra, qui vient juste d’arriver au commissariat.



On se retrouve en pleine immersion dans cette ville de Vitoria, pleine de mystères, au passé prestigieux sur le plan historique, artistique, architectural, et le côté « endogame » comme dit l’auteure, « tous les gens nés à plus de cinquante kilomètres d’ici sont des « étrangers » disait la grand-mère » de Kraken. Mais aussi, on apprend beaucoup de choses sur les noms propres des gens avec une partie espagnole à laquelle un nom basque évocateur, de la région d’Avala, pour être plus précise, est ajouté ce qui nous donne des noms interminables qui sonnent bien dans l’oreille.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Fleuve noir qui m’ont permis de découvrir ce roman ainsi que son auteure dont le style est si particulier qu’on n’a plus qu’une seule envie, en le refermant, de se procurer le prochain… j’espère qu’il ne faudra pas attendre trop longtemps sinon je vais être obligée d’apprendre l’espagnol pour retrouver cet univers ;



#Lesilencedelavilleblanche #NetGalleyFrance
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Le silence de la ville blanche

Passé le petit temps d’adaptation nécessaire à me familiariser avec les noms composés des divers protagonistes (avouez que ça demande quand même un peu de concentration de retenir des noms tels que Unai López de Ayala, Estíbaliz Ruiz de Gauna, Alba Díaz de Salvatierra, Tasio Ortiz de Zárate, pour ne citer qu’eux), j’ai rapidement été happée par cette intrigue fabuleusement construite.



L’histoire se déroule au présent et est narrée par l’inspecteur Unai, à la première personne du singulier. Quelques retours dans le passé permettent de comprendre qu’un certain événement de cette époque est la cause des meurtres auxquels doivent faire face les inspecteurs. L’auteur distille les informations au compte-gouttes et est parvenue à me tenir en haleine, sans que je ne ressente jamais la moindre longueur ou le moindre moment d’ennui.



Lorsque la majorité des pièces du puzzle semble finalement être en place, la découverte de la toute dernière pièce est une belle surprise et ce dernier rebondissement permet enfin d’éclairer jusqu’au moindre petit détail de l’histoire.



J’apprends que ce livre est le premier volume d’une trilogie, j’ai hâte de lire les 2 suivants !

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Le silence de la ville blanche

Petit coup de cœur pour ce thriller qui se déroule en Espagne, aux Pays-Basque dans la ville natale de l’auteure. C’est son 1er roman.

L’histoire débute le 24 juillet 2016, les corps d’une jeune femme et d’un jeune homme âgés d’une vingtaine d’années sont découverts dans la crypte de la cathédrale de Santa Maria à Vitoria. Ce meurtre par sa mise en scène rappelle une série de meurtres survenu 20 ans plus tôt. L’inspecteur Unai Lopez de Ayala dit Kraken, et sa collègue Estibaliz Gauna mènent l’enquête. En tant que lecteur, on suit la progression de l’enquête à travers les yeux de l’inspecteur Ayala.

Un duo d’enquêteur qui fonctionne parfaitement avec des caractères qui s’opposent et se complètent. On ressent le lien d’amitié qui les unit. Chacun a ses failles et ses problèmes personnels. Unai Ayala est plus un profileur et l’inspectrice Estibaliz Gauna est une victimologue. La psychologie des personnages est bien décrite.

Le style d’écriture est clair et fluide. L’intrigue est très bien construite, il y a du suspense, des rebondissements, des fausses pistes. Tous les codes du genre sont maîtrisés. J’ai eu un petit temps d’adaptation à lecture de ces noms espagnols, mais cela a été assez rapide.

A travers ces crimes, l’auteure nous permet de visiter l’histoire de la ville et de la région, et d’en apprendre un peu plus sur la culture et les légendes.

J’ai passé un agréable moment de lecture et j’ai très envie de découvrir la suite des aventures de Kraken.

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Le silence de la ville blanche

J’ai commencé par découvrir les polars, ado, en dévorant les Exbrayat que collectionnait ma mère et que nous achetions aux puces. A part quelques Agatha Christie, j’ai ensuite laissé tomber jusqu'à Dan Brown dont j’aimais la dimension historique. Mais pour les thrillers en général, l’ambiance grise des commissariats et la description crue des crimes ne séduisaient pas l’empathe que je suis. Jusqu’à la vague des cosy mysteries, je me suis tenue à distance du genre. Mais cette autrice espagnole a su me faire oublier toutes mes précédentes déconvenues. J’ai encore le cœur qui s’emballe à la pensée de ce récit, si riche et si dense, à la documentation incomparable. Mr Brown, vous avez trouvé votre maître ! Tout est si intense, si bien détaillé, que j’ai la sensation d’avoir lu une saga complète, et d’avoir traversé la ville de Vitoria en tous sens, suivant les héros dans leur course effrénée pour démasquer un pervers dont je n’avais même pas vu venir l’identité. Si au début, les noms hispano-basques ont été difficiles à retenir, j’ai fini par me fondre toute entière dans l’action et je n’ai pu interrompre ma lecture qu’à regret pour continuer à vivre normalement. Je ne peux que recommander ce roman, même à ceux qui ne sont pas très polar, mais amoureux des auteurs géniaux. Pour un peu, je me remettrais à le relire sur le champ...
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Le silence de la ville blanche

Contrairement à mes habitudes j'ai vu ce film sur Netflix avant de lire le bouquin mais j'ai trouvé cette fois-ci le livre et le film très complémentaire, certains points du film m'ont semblé très rapidement ficelé mais son beaucoup mieux narré dans le livre. Au niveau de la psychologie des personnages et des retours dans le passé, cependant le film est très intéressant pour "vivre" en image toutes les fêtes et les détails des monuments expliqués dans le récit. Donc pour moi il y a vraiment une complémentarité en regardant les deux.



Nous suivons ici une brigade qui enquête sur des meurtres de femme et d'homme qui ont lieu par tranche de 5 ans dans leurs âges, les corps sont retrouvés dans des monuments de la ville de Vitoria. Mais plus étonnant ces meurtres s'étaient arrêtés après l'arrestation du meurtrier il y a quelques années, celui-ci étant toujours en prison ce n'est donc pas lu qui commet ces crimes. S'agit-il d'un copycat ou de celui-ci arrive t-il a commanditer ces meurtres depuis sa prison? Petite nouveauté de ces meurtres la façon de tuer les victimes avec des animaux.



Une enquête très bien ficelé entre mythes et croyances, une ambiance festive de la ville propice pour que le meurtrier dissémine les cadavres, des secrets de famille et des retours dans le passé, en bref tout ce que j'aime réuni dans la même lecture!



Les pages défilent à toute vitesse et l'on a envie d'avoir le fin mot de l'histoire, même si certains éléments nous apparaissent assez rapidement mais d'autres choses sont plus surprenants.



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Le silence de la ville blanche

Il y avait bien longtemps que je ne m’étais pas plongée dans un thriller ! Pour novembre, j’ai décidé de lire ce roman policier qui se passe dans le pays basque espagnol. Le silence de la ville blanche est un roman ambitieux et addictif qui nous plonge dans la ville de Vitoria, son folklore et son histoire.



Évidemment, le fait de placer l’action dans le pays basque espagnol apporte une vraie touche d’originalité. Nous sommes dans Vitoria, la capitale culturelle. La lecture permet de nous plonger dans ses ruelles, ses fresques, mais aussi ses bâtiments historiques. En effet, l’enquête de Kraken se concentre sur un tueur fasciné par le folklore local, qui possède une grande érudition de la culture et de l’histoire de la région. Nous sommes donc également plongés dans les légendes et symboles qui font la spécificité du Pays Basque Espagnol. Que ce soit à travers la particularité des noms des personnages (oui, beaucoup ont des noms très longs même pour des standards espagnols), la présence de symboles comme les Eguzkilore…



L’autrice est vraiment passionnée de culture basque, ça se sent. De plus, on a vraiment l’impression de traverser la ville de Vitoria. Le roman est bien travaillé à travers différentes références qui se font écho. Comme par exemple le prénom Blanca, qui évoque également la Virgen Blanca, une place centrale de la ville. Le motif des Eguzkilore est également très présents, qu’il soit en tant que symbole ou surnom. Le récit est emprunt de beaucoup d’ésotérisme, ce qui rappelle un peu les thrillers des années 2000, mais l’autrice en tire les bons éléments en ne tombant que rarement dans le ridicule.



L’autrice prend le partie de créer une enquête qui prend la forme d’une course contre la montre. Classique mais diablement efficace. En effet, le meurtrier semble prendre ses victimes au hasard hormis leur âge et le fait qu’il tue toujours un homme et une femme du même âge. On gagne encore en complexité car des crimes similaires ont déjà été commis il y a quelques années et le coupable semble avoir été arrêté et croupit en prison depuis quelques années. Est-ce un copycat ? Ou bien une grave erreur judiciaire ?



De plus, les pistes se multiplient. On se demande aussi bien s’il s’agit d’une histoire de famille, de vengeance en lien avec le passé, ou d’un illuminé qui frappe au hasard. Le récit se montre, malgré quelques exagérations propres au genre, assez sophistiqué et complexe dans son déroulé. D’autant plus que certains passages ont lieu dans le passé. Les rebondissements sont nombreux, et à certains moments de l’enquête on sent très bien les doutes qui traversent Kraken, qui a l’impression d’être un pion dans un jeu très subtil. La fin est particulièrement haletante par ailleurs et vient couronner le tout.



Les personnages du livre sont assez nombreux. J’ai apprécié le fait qu’ils soient assez variés, notamment dans les personnages secondaires. Si Unai, l’enquêteur principal, est un peu classique avec son passé sombre et son côté détective de roman hanté par un passé dramatique, il est assez bien écrit pour qu’on s’y retrouve. Son entourage est une bonne surprise et permet d’apporter un peu de fraîcheur, comme un frère de petite taille ou un grand-père très attachant. J’aime beaucoup aussi l’idée d’avoir créé une détective, Esti, qui est également sa meilleure amie. Leur relation sans ambiguïté est assez rare pour être soulignée.



J’ai cependant plus de réserves sur la relation entre Unai et son intérêt romantique, qui donne naissance à quelques passages un peu trop clichés à mon goût. Heureusement, l’aspect romantique n’est pas le plus essentiel dans ce type de thriller qui se veut assez sombre. L’objectif est plutôt d’instrumentaliser les sentiments du personnage principal pour ajouter de la dramatisation et de l’enjeu. J’ai également eu un peu de mal avec la gémellité. Je comprends le symbole mais c’est un vraiment un cliché usé jusqu’à la corde qui, à mon goût, ne réalise pas assez son potentiel pour avoir un poids suffisant dans l’histoire.



Haletant, complexe et bien pensé, Le silence de la ville blanche ravira les fans de policier sombres avec des intrigues ésotériques alambiquées. Sa force est de savoir maîtriser les de ce type d’œuvre avec assez de subtilité pour ne pas créer de sensation de déjà vu. C’est notamment réussi grâce à l’implantation d’éléments historiques et culturels du Pays Basque espagnol, qui sont vraiment le centre de l’enquête. Les personnages sont variés et globalement attachants, bénéficiant d’une histoire toujours sombre mais qui apporte de la solidité dans leur construction. J’ai cependant des réserves sur certains clichés autour de leurs relations (romance un peu accessoire, gémellité peu creusée…), mais ce n’est pas assez pour ternir ce qui est, globalement, un excellent roman policier.
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Le silence de la ville blanche

Voilà un polar bien violent, qui mélange le passé et le présent. L'auteure semble bien connaître la ville et cela nous donne envie d'y faire une visite malgré tous les meurtres. Les héros sont attachants et le suspense haletant. On lit ce livre d'une traite, le style est facile. C'est le premier tome d'une série et j'ai hâte de vérifier si les tomes suivants sont aussi prenants.
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Le silence de la ville blanche

Au moment où l'on se dit que le monde du serial killer thriller ne réserve plus guère de surprises, que ce genre s'essouffle, se banalise, survient un roman hors norme, terrifiant, au style redoutablement efficace. Un thriller haletant, d'une intelligence, d'un foisonnement et d'une maîtrise exceptionnels. Un roman à suspense littéralement hallucinant.



Une mécanique de précision parfaitement huilée qui emporte tout sur son passage. C'est LE thriller de cette année 2020 à ne surtout pas manquer. 555 pages que vous ne verrez pas passer, ce livre est une bombe textuelle survitaminée, un livre à grand spectacle, un fast and furious book impossible à lâcher, un opéra policier avec un suspense de tous les instants. Clairement l'un des meilleurs serial killer thrillers de ces dernières années !



Le silence de la ville blanche est avant tout une vraie enquête de terrain menée par des policiers hors normes, Unai Lopez de Ayala, Estibaliz Ruiz de Gauna, et Alba Diaz de Salvatierra. L'action se déroule principalement à Vitoria, capitale de la province d'Alava et de la Communauté autonome du Pays basque en Espagne. Une ville fascinante, riche d'un grand patrimoine historique et culturel, qui se prépare à fêter le Jour de la Blouse. Une fête célébrée à Vitoria le 25 juillet en prélude à celle de la Vierge blanche. L'auteure, qui est née à Vitoria, connaît la ville comme sa poche, et on se laisse très vite guider dans les rues chargées d'histoire de la capitale basque.



Malheureusement, la fête va être gâchée par la découverte de deux cadavres dans la cathédrale de Santa Maria. Ce double meurtre rituel rappelle furieusement des crimes en série perpétrés dans cette même ville vingt ans auparavant. Problème de taille, l'auteur de ces crimes est toujours en prison. On ne peut donc pas lui imputer ces nouveaux meurtres. Un copycat ? En tout cas, c'est la panique en ville, et la traque d'un redoutable serial killer peut commencer. Et croyez-moi, vous n'êtes pas au bout de vos surprises !



Le silence de la ville blanche renouvelle de manière spectaculaire le thème du serial killer en mélangeant enquête policière, thriller psychologique, histoire et folklore du Pays basque. Eva Garcia Saenz de Urturi signe un thriller à la fois surprenant, intelligent, et captivant. Un livre chargé d'émotion et d'atmosphère. Une histoire stupéfiante mettant en scène des personnages hors normes. Et quel suspense plein de rebondissements, quel rythme harassant imposée par l'auteure, on tourne frénétiquement les pages de ce roman tellement on a envie de savoir ce qu'il va se passer. Et qui est ce tueur insaisissable.



Son style cinématographique, son art de distiller le suspense et sa formidable capacité à transmettre des émotions fortes à ses lecteurs font de cette nouvelle venue dans le paysage déjà bien fourni du polar espagnol une recrue de choix. Au final, un serial killer thriller à la fois spectaculaire et saisissant d'émotion. Un page turner qui fracasse tout sur son passage !


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Le silence de la ville blanche

un thriller exceptionnel !

nous sommes tenus en haleine tout au long des 550 pages.

un très bon livre que je recommande malgré quelques longueurs au 2/3.

en revanche le dernier tiers est exaltant de suspens, tout s'imbriquent, tout se révèlent avec une telle rapidité que s'en est enivrant.
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Le silence de la ville blanche

L’histoire se déroule en Espagne dans les années 1970 et de nos jours. Il est monnaie courante de fantasmer sur les cas de gémellités, encore plus quand il s’agit de crimes, mais dans ce récit, l’auteur parvient encore à nous étonner. C’est bien écrit, avec une solide documentation sur l’art et l’architecture de la ville de Vitoria et les nombreux personnages sont attachants auréolés de leurs forces et faiblesses respectives. J’ai même ressenti pendant ma lecture, l’envie d’aller visiter la ville pour suivre pas à pas le chemin du criminel et les lieux historiques de ses crimes et enfin de participer aux fêtes de la Vierge Blanche. Nul besoin de déflorer le sujet, vengeance, amour, chagrin, crimes tout est présent dans le roman et maîtrisé de main de maître. Un très bon roman policier.
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Le silence de la ville blanche

Machiavéliquement votre.



Il y a des livres qui vous laisse une marque.



C'est lecas de ce 1er tome d'une puissance phénoménale, on suit 2 histoires à 40 ans d'intervalle liées forcément entre elles mais de quelle manière ?



Qui se permets de tuer des couples de 5 à 45 ans sans vergogne de façon ultra chirurgicale ?



Unaï mène l'enquête mais y laissera plus que des plumes.



Magistral !

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